Deux informations presques simultanées qui modifient notre perception de la vie et de la mort.
D'abord, en étudiant des centenaires, des chercheurs de l'Institut du vieillissement à l'Albert Einstein College of Medicine de New York ont découvert que certaines personnes vivaient plus longtemps que d'autres en raison de leur génotype. C'est leur ADN qui les prédestine à une plus longue vie, bien que certaines d'entre elles aient fumé jusqu'à 95 ans, soient obèses ou aient un niveau de cholestérol élevé.
Les scientifiques sont parvenus à isoler les gènes responsables de l'allongement de l'espérance de vie. Un médicament pourrait être mis sur le marché dans les cinq à dix ans. devrait bientôt voir le jour. Demain, tous centenaires ?
L'autre découverte est moins enthousiasmante : dormir moins de six heures par nuit peut conduire à une mort précoce, selon une étude de l’université de Warwick. D'après ces scientifiques, les personnes qui dorment moins de 6 heures par nuit auraient 12% de risques supplémentaires de mourir de manière prématurée, par rapport à celles dont le temps de sommeil varie entre 6 et 8 heures.
Dormir trop peu pourrait accroître le risque de contracter un diabète, augmenter l'hypertension ou le taux de cholestérol, et pourrait même favoriser l’obésité. En revanche, un sommeil trop long n’augmenterait pas le nombre de décès mais pourrait néanmoins être un signe de mauvaise santé. Bref, un sommeil trop court peut être la cause d'une maladie, un sommeil trop long le symptôme d'une maladie...
Source : Maxisciences