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cerveau

  • Marchez : c'est bon pour la mémoire

    etrange,nature,insolite,marcher,mémoire,bon,âge,cerveau,scienceUne étude américaine publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences a démontré que les personnes qui pratiquent une marche rapide trois fois par semaine à partir de 55 ans répondent mieux aux tests de mémoire et augmentent la taille de leur hippocampe.

    Je rappelle qu’il ne s’agit pas d’un animal familier, mais de cette région du cerveau qui joue un rôle primordial dans la mémoire. Chez tous les humains, l'hippocampe s'atrophie avec l’âge, d’environ 1 à 2 % par an et encore plus lorsqu’on l’on perd la raison. 

    Or, il semblerait d’après l’étude que ce phénomène a priori irréversible s’inverse justement chez les marcheurs âgés (40 minutes trois fois par semaine). Des exercices cardiovasculaires pendant un an, même modérés, pourraient donc accroître la taille de cette structure cérébrale.
    C'est aussi la preuve que le cerveau, à ce stade de vieillissement, resterait modifiable.

    Source : New York Times

  • On a repéré la zone de la peur

    Scoubidoo_002.jpgDes scientifiques israéliens auraient découvert la zone du cerveau qui héberge la peur. Ils ont étudié la réaction du cerveau confronté à l’ophidiophobie, c'est-à-dire la peur des serpents.
    Pour cela, ils ont scanné le cerveau de volontaires atteints ou pas de cette phobie alors qu’ils observaient soit un ours en peluche soit un serpent vivant passant devant leurs yeux.

    Juste en pressant un bouton, l’ours ou le reptile pouvait s’approcher ou s’éloigner des participants. Les scientifiques ont alors découvert que lorsque les volontaires souffrant de la peur des serpents étaient assez courageux pour approcher le serpent d’eux, une zone du cerveau s’éclaircissait sur le scan. Il s'agit du cortex cingulaire, qui contrôle les émotions.

    Les chercheurs espèrent que cette découverte permettra le développement de remèdes contre des phobies qui peuvent handicaper la vie de certaines personnes. Ils redoutent aussi que cette découverte soit mal utilisée, notamment en supprimant toute peur dans le comportement des militaires notamment.

    Source : Zigonet

  • Le cerveau de l'homme ne peut accomplir que deux tâches à la fois

    Cerveau Homer.jpgLe cerveau humain ne serait capable d’effectuer au maximum que deux tâches en même temps. C'est la conclusion d'une étude publiée par des chercheurs français dans la revue Science.

    Lors d'une expérience menée sur une trentaine d'étudiants, il s’est avéré que gérer une ou deux tâches en même temps est accessible à tous mais qu’en revanche, à partir de trois tâches simultanées, les choses se compliquent considérablement.

    Notre cerveau fonctionnerait en effet en mode dual. Il est divisé en deux hémisphères bien distincts, chacun pouvant se concentrer sur une tâche spécifique et il s’agit là d’une limite infranchissable : seulement deux activités à la fois.

    Ceci explique nos difficultés à décider au-delà de deux options et notre tendance aux décisions binaires. Et, le point le plus important sans doute, l'étude met à mal une croyance populaire selon laquelle les hommes seraient incapables d’effectuer plusieurs tâches en même temps :-). Sur ce point, il n'y a aucune différence entre les sexes, affirment les chercheurs.

    Source : Maxisciences

  • La zone du cerveau qui nous rend rationnel

    Brain-Power6.jpgC'est l'hippocampe, une zone du cerveau essentielle à la mémoire et à l'apprentissage, qui jouerait également un rôle majeur en nous aidant à rationaliser face à l'incertitude.

    Présent chez tous les êtres vivants, le circuit dit "de la récompense" est un circuit nerveux qui induit une sensation de plaisir et de satisfaction suite à l'exécution des fonctions essentielles à la survie (alimentation, reproduction, réponse aux agressions). Chez les mammifères et particulièrement les primates, il favorise non seulement les comportements associés aux besoins fondamentaux, mais également des comportements plus complexes comme l'apprentissage et la motivation. Ce système de récompense est composé de neurones à dopamine situés dans les régions profondes du cerveau et de leurs connexions avec d'autres aires cérébrales.

    Le rôle de l'hippocampe dans la mémorisation et l'apprentissage est connu depuis longtemps, mais jamais son implication dans le processus de récompense n'avait été étudiée. (...) Les travaux des scientifiques soulignent le rôle fondamental de l'hippocampe dans la prise de décision rationnelle dans un contexte d'incertitude. Ils apportent des éléments nouveaux pour mieux comprendre comment le cerveau extrait et traite certaines des informations observées dans l'environnement.

    Source : Maxisciences

  • Le cerveau fait une pause avant de se planter

    Une découverte d'importance : des scientifiques ont établi qu'en effectuant des tâches répétitives et monotones, le cerveau se mettait involontairement en mode repos environ trente secondes avant qu'une erreur ne se produise. En étudiant l'état du cerveau, ils ont pu ainsi prédire des erreurs avant qu'elles ne surviennent (...).

    Comme l'explique le principal auteur de l'étude, Tom Eichele de l'université de Bergen en Norvège, "il y a cette situation probablement intrinsèque où votre cerveau dit qu'il a besoin d'une petite pause et vous ne pouvez rien y faire. Tout le monde connaît sans doute le sentiment que parfois votre cerveau n'est pas aussi réceptif ou performant et que vous n'avez rien fait pour que cela se produise".

    Cette découverte pourrait rendre possible de créer un système d'alerte pour renforcer la concentration et la vigilance, par exemple chez les contrôleurs aériens. (...)

    Source : AFP, Chicago.

    Mon commentaire : ça explique les longue périodes de pause que je constate au bureau chez certains de mes collègues :-)

  • Le "temps ralenti" est une illusion

    L'impression, chez les personnes vivant un événement traumatisant comme un accident, que le temps intérieur se ralentit à ce moment là n'est qu'une illusion, selon une expérience conduite par des scientifiques américains (...)

    "Les gens racontent souvent que les choses paraissent se dérouler au ralenti dans un accident", indique David Eagleman, professeur-adjoint de neurosciences et de psychologie à la faculté de médecine Baylor College à Houston (Texas, sud ouest).

    "La question est de savoir si cette expérience du temps ralenti se produit vraiment intérieurement ou si cela arrive seulement rétrospectivement", dit-il, ajoutant que "la réponse est cruciale pour comprendre comment le temps est représenté dans le cerveau".

    Pour tenter de trouver une réponse à cette question les chercheurs ont finalement décidé de faire sauter des volontaires d'une hauteur de 45 mètres au-dessus d'un filet de sécurité, atteignant dans leur chute de trois secondes une vitesse de 112 km/h.

    L'expérience a été divisée en deux parties. Les chercheurs ont tout d'abord demandé aux volontaires de mesurer avec un chronomètre la durée de la chute des autres. Ils leur ont aussi demandé combien de temps ils avaient mis pour tomber eux-mêmes dans le filet.

    Tous les participants ont dit que leur chute avait duré 36% plus longtemps en moyenne, selon l'étude parue dans la "Public Library of Science One".

    Ensuite, ils ont donné aux volontaires une montre spéciale avec les chiffres éclairés défilant à une vitesse normale et aussi plus rapidement. L'idée était que si leur perception du temps s'était vraiment ralentie durant leur chute ils auraient pu aussi déchiffrer les décimales défilant plus rapidement ce qui n'a pas été le cas.

    Source : AFP.