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espace

  • 17 milliards de planètes terrestres dans notre galaxie !

    Le télescope spatial américain Kepler a permis d'établir une nouvelle estimation : notre galaxie, la Voie Lactée, contiendrait pas moins de 17 milliards de planètes de la taille de la Terre !
    Ce chiffre faramineux est à mettre en regard du fait que l'univers contient des... milliards de galaxies comme la nôtre. Rien que dans notre galaxie, au moins une étoile sur six aurait une planète de taille terrestre en orbite autour d'elle.

    Autant dire que ces chifffres peuvent laisser penser qu'il existe forcément des planètes humainement habitables dans cette profusion de corps célestes. Jusqu'ici Kepler a repéré plus de 2 700 exoplanètes potentielles en orbite autour de 2036 étoiles.

    Pour les scientifiques, la question n'est plus de savoir si l'on trouvera une planète analogue à la Terre, mais quand.

  • En 2013, les astéroïdes et les comètes seront au rendez-vous

    étrange nature,insolite,espace,astronomie,comète,astéroïdeSi vous êtes fan d'astronomie, cette nouvelle année devrait vous procurer quelques émotions car pas moins de quatre corps célestes vont passer à proximité de notre planète.

    Dès le 9 janvier, l'astéroïde 99942 Apophis, du nom d'un dieu égyptien, va passer à environ 14,5 millions de kilomètres de nous. L'occasion pour les scientifiques d'affiner leurs mesures car après des premiers calculs alarmistes, il n'y aurait aujourd'hui plus qu'une risque sur 250 000 que l'astéroïde de 270 mètres de diamètre entre en collision avec notre planète lors d'un prochain passage le 13 avril 2036.

    Ensuite, le 15 février, nous verrons apparaître l'astéroïde 2012 DA14 de taille plus réduite (57 mètres de diamètre) mais qui va frôler la Terre à une distance de 34 500 km d'altitude, ce qui signifie qu'il va passer moins haut que Félix Baumgartner lors de son incroyable saut en parachute. On devrait pouvoir observer l'astéroïde avec de simples jumelles !

    Plus tard dans l'année, ce sera au tour des comètes de nous rendre visite. Rappelons que les comètes, composées de glace et de poussière, rejettent des gaz et une traînée de poussières (la fameuse "queue") qui se reflètent dans la lumière du Soleil, lorsqu'elles s'approchent de celui-ci.

    Nous devrions apercevoir la première comète, 2011 L4, surnommée "Panstarrs", entre le 8 et le 12 mars. Mais la grande star de l'année (sans jeu de mots) sera à l'évidence la comète ISON (International Scientific Optical Network) en provenance du nuage d'Oort. Elle devrait être visible à l'oeil nu juste après la tombée de la nuit à partir de fin novembre et cela durant plusieurs mois !
    C'est la première fois que l'humanité pourra la contempler : la dernière fois qu'elle est passée dans le voisinage, c'était il y a plus de 10 millions d'années !

  • Du carbone sur Mars, de la glace sur Mercure

    703097main_curiosity20121101-full_full.jpgCe sont deux nouvelles découvertes effectuées sur d’autres planètes du système solaire. Sur la planète rouge, Curiosity, le robot débarqué le 6 août dernier, a découvert des traces de carbone, élément essentiel à l’apparition de la vie.

    Mais comme l’a indiqué John Grotzinger, responsable des recherches à l'Institut de technologie de Californie, "si on a du carbone organique mais pas d'eau, il ne s'agit pas d'un environnement habitable". Il faudrait également du soufre, du phosphore, de l’oxygène et de l’azote.

    On ne sait pas encore si ce carbone est arrivé via un astéroïde ou s’il a été produit sur Mars par une activité géologique ou organique.

    Sur Mercure, planète très chaude car la plus proche du Soleil, on a malgré tout découvert de la glace. Si la température à sa surface s’élève en effet autour de 400°C le jour, elle retombe à -170°C quand elle n’est plus exposée au soleil. Dans quelques coins perdus de la planète, il existe même des cavités où la température stagne vers -180°C. C’est dans l’une d’entre elles que la sonde Messenger, en orbite autour de Mercure depuis 20 ans, a découvert une fine couche de glace en dressant la topographie des lieux, puis en mesurant des flux de neutrons émis par Mercure.

  • Des orages africains vus depuis l'espace

    Le 29 décembre dernier, la Station spatiale internationale a filmé son passage au-dessus de l'Afrique centrale, alors frappée par des orages. De très belles images compilées dans une brève vidéo, très belle. 

  • La Terre en très haute définition

    la-nasa-publie-la-photo-de-la-terre-la-plus-etonnante_73338_w250.jpgMerci à la Nasa d'avoir publié en ligne une image de notre planète en très haute définition. L'image possède une résolution de 8000 x 8000 pixels et a été prise par le nouveau satellite d'observation Suomi NPP.

    Baptisée Blue Marble 2012, cette photo est qualifiée par l'agence américaine de "photo de la Terre la plus étonnante dans la plus haute définition".  

    Etant donnée la nationalité de la Nasa, on ne s'étonnera pas de voir figurer au centre le continent nord-américain....

    Télécharger l'image en très grande taille sur Flickr

  • Nous ne sommes que des têtes d'aiguille

    Vous avez entendu comme moi dire que nous n'étions que des grains de poussière dans le cosmos...
    Eh bien, cette vidéo de la Nasa va achever de vous en convaincre en vous permettant de comparer entre eux tous les objets célestes connus. Autant dire que ça donne le vertige...

    Merci à Moby (oui, le musicien) de m'avoir signalé cette vidéo via Twitter.

  • Découverte d'un autre système solaire

    La revue Nature a publié récemment les conclusions d'astronomes qui ont découvert un système planétaire très proche du nôtre.

    Ce système, outre quatre planètes géantes, contient des ceintures d'astéroïdes et des débris gelés. Notre propre système solaire contient quatre grandes planètes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) ainsi que des ceintures d'astéroïdes entre Mars et Jupiter.

    Plus gros que le nôtre, le système planétaire se trouve en orbite autour d'une étoile (HR 8799) située à 129 années-lumière de la Terre. Le poids des quatre planètes géantes équivaut à 20 fois la masse totale de l'ensemble des planètes du système solaire réunies. 

    Les scientifiques pensent qu'il doit contenir d'autres planètes, dont certaines pourraient être très semblables à la Terre. Il reste à les repérer...

  • Deux bulles géantes énigmatiques dans la Voie Lactée

    Des astrophysiciens ont découvert, au coeur de notre galaxie la Voie Lactée, deux bulles géantes unies l'une à l'autre et émettant de puissants rayonnements gamma. Les deux masses mystérieuses s'étendent sur la distance faramineuse de 25 000 années-lumière (wow), de la constellaton de la Vierge à celle de la Grue.

    C’est le télescope spatial Fermi, lancé il y a deux ans et demi par la Nasa, qui a permis aux astrophysiciens de faire cette découverte. Les chercheurs ont précisé à l’AFP que ces rayonnements sont beaucoup plus puissants que ceux détectés ailleurs dans la Voie Lactée.

    Le phénomène intrigue les scientifiques. Ils ont d'abord pensé que ces deux bulles géantes étaient les résidus d'un énorme trou noir, un objet massif dont le champ gravitationnel est si intense que rien ne peut s’en échapper, même pas la lumière. Ils estiment aussi que ces bulles pourraient être formées de gaz provenant d'explosions suite à la naissance d'étoiles et de groupes d'étoiles.

    Source : AFP

  • La lumière des jours enfuis

    galaxie-spirale.jpgSur le chemin qui nous mène au Big Bang, les scientifiques européens ont franchi un pas de plus. Ils viennent d'annoncer, en ce mois d'octobre, la découverte de la plus lointaine galaxie observée à ce jour. Brillant il y a 13,1 milliards d’années, elle est née 5 à 600 000 ans "seulement" après le Big Bang.

    Il a donc fallu 13,1 milliards d’années pour que l'image de ce corps céleste, nommé UDFy-38135539 (pas simple à  retenir), nous parvienne. Une durée difficilement concevable à l'échelle humaine - quoiqu'elle ressemble à la durée d'attente d'une bière dans certains cafés parisiens...

    Plus sérieusement, c'est donc l'objet le plus ancien observé à ce jour, grâce d'abord au télescope spatial Hubble, puis au Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO), au Chili.

    Le plus troublant, dans cette histoire, c'est qu'il pourrait s'agir de l'image d'un "fantôme" : rien ne dit que cette galaxie existe encore de nos jours...

    PS/ J'emprunte le titre de cette note à un roman d'Arthur C. Clarke et Stephen Baxter, publié en 2000, dont je vous recommande la lecture.

  • Ces objets stellaires au-delà de Neptune

    600px-TheTransneptunians_Size_Albedo_Color.svg.pngSi vous voyagez dans l'espace et que vous dépassez l'orbite de Neptune (on peut toujours rêver), vous croiserez la trajectoire, à plus de 5 billions de kilomètres de la Terre (vous voyez ce que cela fait, en distance.. ?), d'objets stellaires encore peu connus de l'homme.

    Dans la périphérie de Pluton, se trouvent ce que l'on appelle des objets transneptuniens. Le premiers d'entre eux ont été découverts en 1930. On en a baptisé certains de noms tout droit sortis d'un manga japonais comme Ixion, Quaoar, Sedna, Varuna ou Makemake. En fait, on sait très peu de choses sur ces objets car les deux sondes qui sont passées à proximité, Voyager 1 et 2, n'ont pas été très curieuses. 

    Aussi ce sont les astronomes sur Terre qui étudient de très loin ces corps célestes dont ils ont dénombré un millier, sans trop savoir de quoi ils sont faits. Grâce à Hubble, on a pu toutefois identifié quatorze nouveaux exemplaires de ces objets qui remonteraient à la formation du système solaire. Ces mini-planètes ont une taille qui varie entre 45 km et 96 km de diamètre et sont très peu lumineux. Ce qui explique qu'ils soient à peine perceptibles.

    Source : Maxisciences

  • Une force inconnue pousse un satellite

    L'univers est traversé de forces mystérieuses. L'une d'entre elles, inconnue des scientifiques, est en train de pousser la sonde Pioneer 10 en direction du Soleil, alors que ce satellite, lancé en 1972 par la Nasa, avec son jumeau Pioneer 11, était sorti du système solaire en 1983. 

    C'est Pioneer 10 qui nous a offert les premières photographies détaillées de Jupiter. En 1983, le même Pioneer 10 avait dépassé Pluton, le corps céleste le plus éloigné de notre système solaire, puis s'était élancé vers l'étoile Aldébaran. De loin en loin, les chercheurs ont continué à recevoir le signal émis par Pioneer 10, à plus de 8 billions de kilomètres de la Terre. 

    763px-Pioneer_plaque_svg.pngIl semblerait que la sonde ne montre aucun signe de ralentissement ou de faiblesse tandis qu’elle continu à progresser dans l'espace. Les chercheurs envisagent la possibilité que la sonde ait révélé un nouveau phénomène. Le Dr. Philip Laing, membre de l’équipe de recherche dédiée au traçage du satellite a affirmé :" Nous avons examiné de nombreuses théories auxquelles nous avons pensé et jusque-là, aucune n’est valide. Si ce que nous avons constaté est vrai, alors cela aura un impact conséquent sur la navigation spatiale."

    Un point peut-être important : Pioneer contient une plaque en or (voir ci-contre) à l’effigie d’un homme et d’une femme ainsi qu’une carte indiquant leur origine, que la Nasa considère comme "l'équivalent d’un message dans une bouteille jetée à la mer".

    Source : Lemonde.fr

    Mon commentaire : sans doute un phénomène spatial méconnu... Car je n'ose penser que ce retour de la sonde dans notre système solaire soit un mouvement artificiel, ordonné par des êtres intelligents qui auraient découvert la fameuse plaque en or et qui nous apporterait une réponse... ? Qu'en pensez-vous ? Une belle hypothèse, non ?

  • Une étoile (massive) est née

    46-nebuleuse-cocon-est-vaste-nuage-moleculaire-4-000-annees-lumiere-centre-il-y-aurait-probablement-jeune-etoile-massive-formee-il-y-environ-cent-mile-ans.jpgLe télescope Herschel de l'Agence spatiale européenne (ESA) vient de dévolier la naissance d'une toute jeune étoile massive. Il s'agit d'un corps céleste dont la formation défie les théories actuelles. Bref,  "une découverte sensationnelle, très excitante", selon Annie Zavagno, du Laboratoire d'astrophysique de Marseille.

    Depuis sa position stratégique, en orbite à 1,5 million de kilomètres de la Terre, à l'opposé du Soleil, d'où il est protégé des rayonnements parasites, Herschel braque son miroir de 3,5 mètres de diamètre vers le cosmos lointain qu'il scrute dans l'infrarouge. Ainsi, il peut identifier les étoiles naissantes, tapies dans des nuages très denses de gaz et de poussières qui absorbent la lumière visible.

    Dans une bulle de gaz distante de la Terre de 4 300 années-lumière (RCW 120), Herschel a repéré un point très lumineux : une étoile embryonnaire, baptisée "source zéro", âgée de seulement 10 000 ans. Autant dire un nourrisson, sur l'échelle des temps astronomiques.

    C'est la première fois qu'on repère une étoile massive car ces astres sont très rares (deux pour mille étoiles ordinaires dans la Voie lactée) et ont une existence brève (seulement quelques millions d'années)

    "Tomber sur une telle étoile, c'est le Graal de tout astrophysicien, commente Annie Zavagno. Grâce à l'interféromètre ALMA (Atacama Large Millimeter Array) en construction au Chili, nous allons pouvoir l'étudier avec une très grande précision. Et, peut-être, percer le secret de la formation des étoiles massives."

    Ce n'est pas la seule trouvaille faite par Herschel. Dans la Voie lactée toujours, il a pris d'étonnants clichés de pouponnières stellaires, peuplant notre galaxie d'une toile de filaments incandescents.

    Source : Le Monde