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découverte - Page 6

  • La libellule disparue du Jura

    Un article dans Libération sur une libellule dont j'ignorais l'existence et qui porte un nom magnifique...

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    Et la déesse précieuse réapparut dans le Jura

    Par Guillaume Launay

    La déesse précieuse faisait languir ses admirateurs depuis maintenant cent trente-trois ans. Et voilà que cette libellule vert métallisé à l’abdomen bleu, de 2,5 cm d’envergure, a été redécouverte en France, dans le Jura. Pascal Dupont, de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), n’hésite pas à dégainer les superlatifs : «C’est le scoop entomologique de l’année, s’est-il exclamé auprès de l’AFP. On n’avait pas revu la déesse précieuse (nehalennia speciosa), en France, depuis 1876», en Savoie.
    C’est au mois de juillet que la plus petite libellule d’Europe a été observée par un entomologiste, dans une tourbière du massif jurassien. L’Opie rappelle que l’insecte, disparu dans plusieurs pays, «figure sur la liste rouge des espèces les plus menacées du monde établie par l’Union internationale de conservation de la nature».
    Elle fait d’ailleurs partie des 18 espèces de libellules françaises menacées qui font l’objet d’un plan national d’actions. Reste à continuer les recherches pour savoir si cette apparition jurassienne n’est qu’un cas isolé ou le signe de la reconquête de la déesse précieuse.

  • Des animaux inconnus en Nouvelle-Guinée

    De nouvelles espèces animales viennent d'être découvertes dans le cratère de Bosavi, sur une île volcanique isolée de Papouasie-Nouvelle-Guinée, à l'occasion d'un documentaire réalisé par la BBC.
    Parmi ces animaux inconnus à ce jour, une sorte de rat géant, le rat laineux de Bosavi (qui peut dépasser les 80 centimètres !), de drôles de grenouilles, des oiseaux multicolores, une araignée qui imite le lichen... mais pas de dinosaure ! :-)

    le-rat-laineux-du-bosavi-peut-mesurer-jusuq-a-82-centimetres-du-bout-du-museau-a-la-pointe-de-sa-queue_6827_w560.jpgcette-nouvelle-espece-de-grenouille-gonfle-son-corps-en-cas-de-danger_6828_w560.jpgnouvelle-espece-d-oiseau-decouverte-dans-la-foret-tropicale-du-cratere-bosavi_6831_w560.jpg 

    Voir d'autres photos sur le site de Maxisciences

  • Des frelons asiatiques en Ile-de-France

    Frelon asiatique.jpgUn nid de Vesta velutina, autrement dit de frelons asiatiques, grands prédateurs des abeilles, a été découvert au Blanc-Mesnil, en Seine-Saint-Denis. Présents dans le sud du pays depuis 2005, c'est la première fois que de tels frelons sont observés en Île-de-France.

    C'est dans le jardin d'un particulier que ce nid, d'une hauteur de 60 centimètres et d'une largeur de 50 centimètres a été découvert : « ce frelon de couleur noire, originaire du Sud-Est asiatique, est un terrible prédateur pour les abeilles. Il peut en décimer quelques milliers d'une ou plusieurs ruches en quelques jours », souligne l'Union nationale de l'apiculture (UNAF) qui se dit « inquiète pour l'apiculture française, particulièrement touchée, mais également pour les productions fruitières, la pollinisation et la population ».

    En effet, entre 2008 et 2009, de nombreuses personnes auraient été piquées par ces frelons asiatiques. Certaines de ces piqûres ont entraîné des hospitalisations et même la mort, avertit l'UNAF, qui exige que le gouvernement prenne des mesures immédiates contre l'invasion du Vespa velutina, reconnu espèce invasive par l'Union européenne. Présents en Gironde depuis 2005, les frelons asiatiques auraient détruit entre 150 à 200 ruches en 2006 avant de se développer dans d'autres régions telles que l'Aquitaine, le Languedoc-Roussillon, le Limousin, l'Auvergne ou la région Centre.

    Source : AFP.

  • Une planète jumelle de la Terre

    Le mercredi 16 septembre, des astronomes européens ont annoncé la découverte de l'un des graals de l'astronomie moderne : la première planète extrasolaire rocheuse. Plusieurs exoplanètes peu massives, découvertes ces dernières années, étaient suspectées d'appartenir à cette catégorie des planètes dites telluriques - comme la Terre, Mars, Vénus ou Mercure - mais jamais la démonstration n'avait pu en être apportée.

    La petite planète, baptisée Corot-7b, située à quelque 500 années-lumière de la Terre, est bel et bien constituée de roche. Située à 2,5 millions de kilomètres de son étoile, baptisée Corot-7, elle affiche des températures infernales, comprises entre 1 500 °C et 2 000 °C.

    Selon Claire Moutou (Laboratoire d'astrophysique de Marseille), coauteur de la découverte, "le rayon de Corot-7b (...) est d'environ 1,8 fois celui de la Terre, (et) sa masse d'environ cinq fois la masse de notre planète". D'où la densité de Corot-7b, qui est précisément celle de la planète Terre. Loin d'être exceptionnels, les mondes comparables au nôtre pourraient être monnaie courante. On pourrait estimer que 20% environ des étoiles puissent conserver dans leur orbite des planètes dotées d'un socle rocheux.

    Source : Le Monde

  • Un ver marin envoie des missiles lumineux

    Ver marin lumineux.jpgSwima bombiviridis, vous connaissez ? C'est le nom scientifique d'un ver marin étonnant. Sa technique de défense est remarquable puisqu'elle consiste à effrayer ses prédateurs à l'aide de sphères lumineuses, se détachant de son corps.

    Plusieurs centaines de ces "bombardiers verts", comme les ont surnommés les scientifiques britanniques, ont été identifiés (sept espèces différentes en tout), après leur capture à des profondeurs comprises entre 1 et 4 kilomètres au large des Philippines, de la côte ouest des Etats-Unis et du Mexique.

    Ver gros plan missile.jpgLe Dr Karen Osborn, de la Scripps Institution of Oceanography de San Diego, déclarait : "Nous avons découvert un tout nouveau et vaste groupe d'animaux extraordinaires, dont nous ignorions totalement l'existence. Ils ne sont pas rares : quand on les aperçoit, c'est souvent par centaines mais leur habitat les rend très difficile à collecter.

    Lorsqu'ils se sentent menacés, ces animaux libèrent de petits "ballons", remplis d'un liquide qui les rend lumineux. L'intensité lumineuse de ces sphères s'accroît durant quelques secondes, avant qu'elles ne s'éteignent.

    Source : Yahoo!, Maxisciences.

  • Les paradoxes de la bière

    beer-biere.jpgQuoi de plus rafraîchissant qu'une bonne bière lorsqu'il fait chaud ? De plus, ce n'est que du naturel, comme dirait mon frère qui me rappelle que la bière, c'est avant tout une soupe de houblon (je le laisse responsable de ses propos).

    Comme pour accréditer cette idée, une étude espagnole publiée dans le magazine Nutrition affirme que les os des femmes qui boivent régulièrement de la bière sont plus solides, les rendant moins susceptibles de souffrir d'ostéoporose. Selon les chercheurs, la quantité de silicium élevée dans la bière permettrait de ralentir l'affinement des os qui mène aux fractures et favoriserait la formation d'un nouvel os. La bière serait également riche en phyto-oestrogènes qui gardent les os en bonne santé.

    Sauf que dans le même temps ou presque, une autre étude menée par les chercheurs de l'Université McGill de Montréal montre que les hommes buvant régulièrement une bière ou un verre d'alcool fort pourraient être exposés à un risque accru de cancer. L'étude conclut que ceux qui ont bu en moyenne une de ces boissons par jour ont plus de probabilité de développer un certain nombre de cancers que les hommes qui ne boivent qu'occasionnellement ou pas du tout. Il s'agit notamment des cancers de l'oesophage, de l'estomac, du côlon, du poumon, du pancréas, du foie et de la prostate.

    Information non négligeable : les scientifiques ont constaté que seuls la bière et les spiritueux - et non le vin - étaient liés à ce risque accru de cancer. De nombreuses études ont laissé entendre que le fait de boire modérément - pas plus d'un verre ou deux par jour - pouvait être une habitude bonne pour la santé, en particulier lorsqu'il s'agit d'atténuer le risque d'attaque cardiaque. Mais l'enquête des chercheurs de McGill suggère que même une consommation modérée de bière ou d'alcool fort pourrait être nuisible.

  • Jurer soulage la douleur

    Que celui qui n'a jamais lancé un juron en se coinçant le doigt dans une porte ou en se cognant un orteil contre le bord d'un lit me jette la première pierre ! Un réflexe courant et peu élégant, mais semble-t-il très efficace pour aider à soulager la douleur.

    Des chercheurs de l'université britannique de Keele ont constaté que le fait de répéter un juron augmentait le seuil de tolérance à la douleur de volontaires dont la main était plongée dans l'eau glacée. Cela leur permettait de maintenir cette position plus longtemps que lorsqu'ils répétaient un mot plus "neutre".

    Le fait de jurer, "phénomène linguistique presque universel", n'entraîne donc "pas seulement une réponse émotionnelle mais aussi une réponse physique", ce qui pourrait expliquer pourquoi cette pratique séculaire s'est développée et persiste aujourd'hui, a expliqué Richard Stephens, l'un des auteurs de cette étude publiée dans la revue scientifique Neuro Report.

    Source : Lemonde.fr

  • Une nouvelle chauve-souris en France

    Chauve-souris.jpgUne équipe de chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle a recensé une nouvelle espèce de chauve-souris sur le territoire français, via une technique de séquençage de l'ADN.

    L'animal appartient au genre Myotis. Du fait de leur ressemblance morphologique, certaines espèces sont passées inaperçues pendant longtemps. Au cours des 10 dernières années et grâce aux techniques employées en biologie moléculaire depuis la seconde moitié du XXe siècle (séquençage ADN), les recherches ont ainsi permis de découvrir 20 % d'espèces de chiroptères insoupçonnées.

    Cette étude permet d'ajouter une nouvelle espèce de chiroptère à la faune française, qui comprend à ce jour 34 espèces de chauves-souris, toutes strictement protégées par la loi.

  • Les dinosaures étaient plus petits qu'on ne le pense

    Les dinosaures n'étaient pas aussi grands que ce que les scientifiques pensaient. En effet, la méthode utilisée pour estimer leur masse serait erronée, et leur taille a probablement été surévaluée. Les chercheurs pensent que la première estimation de la masse de l'Apatosaurus louisae, l'un des plus grands dinosaures connus, serait le double de sa véritable masse. Au lieu de 39 tonnes, Apatosaurus pèserait à peine 18 tonnes.

    « Pendant 25 ans, les paléontologues ont utilisé un modèle statistique pour estimer le poids des dinosaures géants et d'autres grands animaux de lignées disparues » explique Gary Packard, directeur de recherche à l'université du Colorado. « En réexaminant les données de l'échantillon de référence initial, nous avons montré que le modèle statistique est sérieusement erroné et que les dinosaures étaient probablement deux fois moins lourds que ce que l'on croyait ».

    L'échantillon de référence est constitué de 33 espèces de mammifères quadrupèdes classés selon leur taille : d'un rongeur de 47 grammes jusqu'à un éléphant de 4 tonnes. Les scientifiques ont extrapolé les mesures de ces animaux pour estimer la masse des dinosaures. Mais selon l'équipe du docteur Packard, une erreur mathématique s'est produite : ainsi, la masse du Styracosaurus doit être réduite de 21 % et le Diplodocus perd 27 % de sa masse passant ainsi de 5500 à 4000 kg.

  • Un reptile monstrueux dans la Seine

    tortue-alligator-seine-paris-3353483otviz.jpgAprès les Vosges, Paris ? Sauf que cette fois-ci, c'est vrai... Le dimanche 28 juin, un promeneur a découvert, en bord de Seine à Paris, un animal nageant à la surface de l’eau, à hauteur du pont de Bir-Hakeim. La créature, d'une taille de 40 cm environ, portait une carapace couverte d’écailles pointues, la tête et la queue ressemblaient à celles d'un alligator et son bec peut vous couper une main !

    h-20-1602467-1246445501.pngLa préfecture de police de Paris a précisé que l’animal qui "nageait tranquillement " est ensuite sorti de l’eau. Le reptile a été capturé par la brigade fluviale avant d’être confié à une équipe spécialisée des sapeurs-pompiers. "C'est vraiment un animal impressionnant, raconte le commandant Constant, chef de la brigade. La bête a vraiment une gueule préhistorique et a l'air plutôt agressive..."

    La préfecture de police de Paris explique que "le reptile s’est révélé être une tortue-alligator originaire des cours d’eau du sud-est des Etats-Unis". La tortue-alligator a été emmenée à la ferme tropicale du 13ème arrondissement.

    Source : Le Parisien

    Mon commentaire : il s'agit très certainement d'un animal abandonné par un riverain. Les Parisiens ont de drôles de bestioles chez eux...

  • Un poisson géant en Islande

    le-fletan-suspendu_12502_w560.jpgImaginez un homme qui pèserait environ... 8 tonnes ! Improbable, non ? Eh bien, des pêcheurs viennent de découvrir l'équivalent "poisson" en remontant des profondeurs de la mer d'Islande un flétan de près de 2,50 m et de 203 kg ! (Juste pour fixer les idées, un flétan ordinaire pèse environ 1,9 kg, soit 100 fois moins).

    C'est un vrai monstre marin qui a été vendu sur le marché à un poissonnier local : estimé à 2300 euros, il pourrait nourrir près de 500 personnes. D'après les spécialistes, le poisson a dû grandir de la sorte en évitant les filets de pêche pendant longtemps. Si le flétan mange principalement d'autres poissons comme la morue et le hareng, son taux de croissance varie notamment en fonction de la disponibilité de la nourriture présente dans son environnement.

    Mon commentaire : les gars qui posent avec leur couteau à découper ne sont pas très glamour, je vous l'accorde. Mais ne soyons pas hypocrites... Il était écrit que ces pêcheurs ne laisseraient pas passer l'occasion de transformer ce gros bestiau en distributeur à sushis. La bonne nouvelle, c'est que les océans recèlent encore plein de surprises.

  • Des micro-organismes vieux de 120 000 ans ont été "ranimés"

    Pendant 120 000 ans, un micro-organisme violet a survécu au Groënland sous près de 3 km de glace. Les scientifiques ont réussi à raviver ces bactéries inhabituelles en laboratoire en réchauffant progressivement (durant près d'un an) les échantillons de glace du Groenland qui les contenaient. 
    Herminiimonas glaciei a commencé à se répliquer et de très petites colonies brun-violet sont apparues. Ce micro-organisme appartient à une famille rare de bactéries dont la petite taille leur permet de vivre dans des environnements extrêmes.

    Heureusement, cette bactérie capable de passer à travers les filtres courants des laboratoires ou des hôpitaux n'est pas dangereuse pour l'Homme. Selon le docteur Jennifer Loveland-Curtze, qui a mené l'équipe américaine de l'université de Pennsylvanie, "étudier ces bactéries peut nous apporter des explications sur comment les cellules peuvent survivre et même se multiplier dans des conditions extrêmement difficiles, telles que des températures passant sous les - 56 °C, une faible teneur en oxygène, peu de nutriments, une grande pression et un espace limité. Ces environnements extrêmement froids sont les plus proches des éventuels habitats extraterrestres ».

    Source : Maxisciences.