La découverte d'un cratère géant dans une zone reculée d'Australie, l'un des plus gros impacts de météorite au monde, laisse penser qu'un choc dévastateur, il y a environ 300 millions d'années, a pu entraîner une importante extinction d'espèces.
L'Australie compte une trentaine de zones d'impact identifiées. Le plus grand, localisé à Woodleigh, dans l’ouest du pays, date de 360 millions d’années et mesure entre 60 et 160 kilomètres de diamètre !
Pour l'impact qui vient d'être découvert sous une profonde couche de sédiments, la météorite a déformé une zone de près de 80 kilomètres de largeur. Des ingénieurs en géothermie ont constaté que les grains de quartz dans la roche avaient subi à cet endroit une déformation inhabituelle. Il s'agit du signe de pressions extrêmes créées par un astéroïde percutant le sol terrestre.
Selon les experts, l'impact aurait eu des effets catastrophiques comme une immense boule de feu, des séismes, des raz-de-marée et une extinction massive des espèces vivantes. L'atmosphère aurait été envahie par la poussière et la lumière du Soleil se serait obscurcie pendant plusieurs années (moins de végétaux, moins d'animaux).
La catastrophe fut moins importante que celle qui a rayé les dinosaures du globe voici 65 millions d'années environ. Pour autant, la majeure partie de la population mondiale disparaîtrait si un tel événément se produisait à l'heure actuelle.
Source : Maxisciences
Photo : exemple de cratère d'impact
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La lumière des jours enfuis
Sur le chemin qui nous mène au Big Bang, les scientifiques européens ont franchi un pas de plus. Ils viennent d'annoncer, en ce mois d'octobre, la découverte de la plus lointaine galaxie observée à ce jour. Brillant il y a 13,1 milliards d’années, elle est née 5 à 600 000 ans "seulement" après le Big Bang.
Il a donc fallu 13,1 milliards d’années pour que l'image de ce corps céleste, nommé UDFy-38135539 (pas simple à retenir), nous parvienne. Une durée difficilement concevable à l'échelle humaine - quoiqu'elle ressemble à la durée d'attente d'une bière dans certains cafés parisiens...
Plus sérieusement, c'est donc l'objet le plus ancien observé à ce jour, grâce d'abord au télescope spatial Hubble, puis au Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO), au Chili.
Le plus troublant, dans cette histoire, c'est qu'il pourrait s'agir de l'image d'un "fantôme" : rien ne dit que cette galaxie existe encore de nos jours...PS/ J'emprunte le titre de cette note à un roman d'Arthur C. Clarke et Stephen Baxter, publié en 2000, dont je vous recommande la lecture.
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Des OVNIS au Texas
Après New York où la population a récemment été mobilisée par d'étranges sphères dans le ciel (très probablement des lanternes ou des ballons s'étant échappés d'une fête), c'est maintenant au Texas que se déroulent des phénomènes curieux.
Il y a une semaine environ, trois boules lumineuses inconnues sont apparues dans le ciel d'El Paso. Ces traces blanches visibles dans la nuit se sont divisées ensuite en trois parties dont chacune possédait une sorte de traîne. Une quatrième sphère lumineuse est ensuite venue les rejoindre, puis toutes les boules ont disparu.
Les journaux texans se sont interrogés sur l'origine de ces lumières, qui rappellent celles apparues à New York. Voici la vidéo du phénomène :PS/ Personnellement, cela me fait penser à une chute de météorite, pas vous ?
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Une mangouste rarissime découverte à Madagascar
Une nouvelle espèce de carnivore a été découverte à Madagascar. Ce mammifère, de la taille d’un chat, appartient à la famille des mangoustes, des animaux qui se trouvent uniquement dans l’océan Indien.
Ce petit animal, baptisé Salanoia durrelli, a été repéré près du lac Alaotra, le plus grand de l'île. Cela faisait 14 ans que l'on n'avait pas découvert d'animal carnivore à Madagascar.
Selon les scientifiques, l'espèce pourrait presque être considérée comme éteinte : il s'agit sans doute de l'espèce de carnivore qui compte le moins d'individus et qui est l'une des plus menacées, du fait d'un habitat ayant souffert de l'ensablement et de la pollution.
Seuls de rapides efforts de conservation pourraient permettre à cette mangouste de ne pas s'éteindre complètement.
Source : MaxisciencesPS. Merci à Thibault pour m'avoir indiqué une erreur à la fin du texte.
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Aviez-vous remarqué que... ?
... ce mois d'octobre 2010 comporte 5 vendredis, 5 samedis et 5 dimanches (5 week-ends) ?
So what ? Eh bien, cela ne se produit que.. tous les 823 ans !Maintenant, vous faites partie de la minorité de gens qui sont au courant.
A vous de briller dans les cocktails, les réunions de famille ou près de la machine à café... :-)RECTIFICATIF : cette info ne tient pas la route - Ne la prenez pas pour argent comptant (voir commentaires).
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L'homme, ce pollueur invétéré...
Coup de gueule ! Etrange Nature n'a pas pour vocation, vous le savez, de parler des questions de pollution ou d'équilibre écologique. Mais, parfois, un vif sentiment d'ecoeurement vous étreint lorsque vous constatez les capacités de l'être humain à souiller son environnement naturel.
Vous avez vu, comme moi, ces images terribles de la campagne hongroise recouverte d'une boue rouge toxique. Ca se passe de commentaires mais nourrit une colère légitime... -
Des milliers de nouvelles espèces marines
Les espaces marins sont encore peu connus. Un projet s'étendant sur dix ans (www.coml.org) a permis de recenser plus de 6000 nouvelles espèces marines, essentiellement des crustacés et des mollusques.
Ce programme devrait également contribuer à mieux connaître l'impact de certaines menaces comme la surpêche de la morue et du thon, les différents types de pollution ou le réchauffement climatique.Pas moins de 2700 experts dans 80 pays ont oeuvré de concert pour découvrir plus de nouvelles espèces que prévu, des mers arctiques aux flancs volcaniques de certains fonds marins.
Parmi les découvertes figurent notamment des créatures telles qu'un "crabe yéti" aux pinces poilues, un poisson lumineux vivant dans les profondeurs marines, une espèce de crevette que l'on croyait éteinte depuis la période jurassique ou un calmar de sept mètres de long.
De même, les chercheurs ont découvert un puffin (oiseau de mer) qui parcourt 64 000 km tous les ans, soit la plus importante migration connue.Aujourd'hui, on connait 250 000 types d'animaux ou de végétaux dans les océans. Les scientifiques estiment qu'il en reste environ 750 000 (!) à découvrir, notamment dans les étendues inexplorées de l'Arctique, de l'Antarctique ou de la partie orientale du Pacifique.
En outre, la plus grande partie du plancher marin n'a toujours pas fait l'objet du moindre prélèvement. Pour chaque espèce que nous connaissons, trois autres restent à découvrir.Source : Reuters
Photo : un puffin fuligineux -
Un nouveau cachalot géant ... fossilisé
C'est un monstre marin préhistorique que l'on a découvert en 2008 sur les côtes péruviennes. Les paléontologues l'ont décrit cette année dans la fameuse revue Nature, à partir de son crâne fossilisé. Ce véritable "monstre marin" était probablement un redoutable prédateur.
La découverte sporadique de dents gigantesques suggérait aux spécialistes l’existence d’un grand cétacé carnassier dans les eaux du Miocène. L’identité de ce titan vient d’être dévoilée par une équipe internationale : il s’agit d’une nouvelle espèce de cachalot fossile, la plus grande à ce jour, qu’ils ont baptisée Leviathan melvillei en l'honneur d'Herman Melville, l’auteur de Moby Dick.
Seuls le crâne long de 3 mètres, les mandibules et les terribles dents – 36 cm de longueur pour 12 cm de diamètre ! – ont été mis au jour, mais les chercheurs estiment sa taille entre 13,50 m et 17,50 m.
Ce super prédateur hantait les profondeurs il y a 12 à 13 millions d’années, partageant son habitat avec de nombreuses baleines à fanons dont il se nourrissait peut-être. Ses dents, présentes également sur la mâchoire supérieure – contrairement aux cachalots actuels, qui n’en ont que sur la mâchoire inférieure – lui permettaient d’infliger de profondes morsures, arrachant d'impressionnantes bouchées à des proies qui ne devaient pas moins l'être. On ignore pour l’instant les causes de la disparition de cette espèce.
Source : Maxisciences
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Ces objets stellaires au-delà de Neptune
Si vous voyagez dans l'espace et que vous dépassez l'orbite de Neptune (on peut toujours rêver), vous croiserez la trajectoire, à plus de 5 billions de kilomètres de la Terre (vous voyez ce que cela fait, en distance.. ?), d'objets stellaires encore peu connus de l'homme.
Dans la périphérie de Pluton, se trouvent ce que l'on appelle des objets transneptuniens. Le premiers d'entre eux ont été découverts en 1930. On en a baptisé certains de noms tout droit sortis d'un manga japonais comme Ixion, Quaoar, Sedna, Varuna ou Makemake. En fait, on sait très peu de choses sur ces objets car les deux sondes qui sont passées à proximité, Voyager 1 et 2, n'ont pas été très curieuses.
Aussi ce sont les astronomes sur Terre qui étudient de très loin ces corps célestes dont ils ont dénombré un millier, sans trop savoir de quoi ils sont faits. Grâce à Hubble, on a pu toutefois identifié quatorze nouveaux exemplaires de ces objets qui remonteraient à la formation du système solaire. Ces mini-planètes ont une taille qui varie entre 45 km et 96 km de diamètre et sont très peu lumineux. Ce qui explique qu'ils soient à peine perceptibles.Source : Maxisciences
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Disparition des dinosaures : la vérité !
Vous pensiez que les dinosaures avaient disparu à cause de la chute d'une météorite ou à la suite d'une maladie contagieuse ? Que nenni ! En fait, ils n'ont pas su s'adapter à une ère de glaciation...
Dubitatif ? Regardez ce petit film d'animation qui va bouleverser toutes vos convictions ! ;-) -
Sur les traces d'un singe légendaire
L'Orang Pendek ("petit homme" en malais) est un primate légendaire indonésien qui vivrait bien caché sur l'île de Sumatra en Indonésie. Il s'agit d'un cryptide, une créature ou un animal dont l'existence est supposée, mais non confirmée comme le Yéti dans l'Himalaya, Bigfoot en Amérique du Nord ou l'existence d'un buteur au PSG (joke)...
Cette petite créature (1,50 m tout au plus) serait un bipède, comme l'homme, et aurait été aperçue plusieurs fois ces dernières décennies mais sans aucune preuve.
Ainsi, en 1923, le néerlandais Van Herwaarden le décrit avec une peau rose tirant sur le brun et couvert d'une fourrure rase sombre, et coiffé d'une longue crinière de poils tombant sur son dos (comme les footballeurs allemands dans les années 80, re-joke).
La créature lui a semblé si humaine qu'il n'a pas osé lui tirer dessus (autrement dit, si elle avait eu l'air d'un animal ce qu'elle est probablement, il aurait fait un carton..). Cette fois-ci, des scientifiques britanniques pensent pouvoir identifier son ADN grâce à des empreintes, des poils et un morceau de palmier mâchouillé. Les sceptiques, eux, penchent pour un orang-outan ou un gibbon, des singes plus ordinaires mais toujours sympathiques. -
Une force inconnue pousse un satellite
L'univers est traversé de forces mystérieuses. L'une d'entre elles, inconnue des scientifiques, est en train de pousser la sonde Pioneer 10 en direction du Soleil, alors que ce satellite, lancé en 1972 par la Nasa, avec son jumeau Pioneer 11, était sorti du système solaire en 1983.
C'est Pioneer 10 qui nous a offert les premières photographies détaillées de Jupiter. En 1983, le même Pioneer 10 avait dépassé Pluton, le corps céleste le plus éloigné de notre système solaire, puis s'était élancé vers l'étoile Aldébaran. De loin en loin, les chercheurs ont continué à recevoir le signal émis par Pioneer 10, à plus de 8 billions de kilomètres de la Terre.
Il semblerait que la sonde ne montre aucun signe de ralentissement ou de faiblesse tandis qu’elle continu à progresser dans l'espace. Les chercheurs envisagent la possibilité que la sonde ait révélé un nouveau phénomène. Le Dr. Philip Laing, membre de l’équipe de recherche dédiée au traçage du satellite a affirmé :" Nous avons examiné de nombreuses théories auxquelles nous avons pensé et jusque-là, aucune n’est valide. Si ce que nous avons constaté est vrai, alors cela aura un impact conséquent sur la navigation spatiale."
Un point peut-être important : Pioneer contient une plaque en or (voir ci-contre) à l’effigie d’un homme et d’une femme ainsi qu’une carte indiquant leur origine, que la Nasa considère comme "l'équivalent d’un message dans une bouteille jetée à la mer".
Source : Lemonde.fr
Mon commentaire : sans doute un phénomène spatial méconnu... Car je n'ose penser que ce retour de la sonde dans notre système solaire soit un mouvement artificiel, ordonné par des êtres intelligents qui auraient découvert la fameuse plaque en or et qui nous apporterait une réponse... ? Qu'en pensez-vous ? Une belle hypothèse, non ?