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fossile

  • Le fossile d'une cigogne géante

    20832176.jpgSur Etrange Nature, on aime bien les cigognes. Je vous avais d'ailleurs parlé de cette cigogne mystérieuse de couleur bleue (dont je n'ai d'ailleurs plus de nouvelles).
    Aujourd'hui, nous partons vers la préhistoire puisqu'il est question d'une cigogne géante fossile qui a été découverte par des scientifiques hollandais et indonésiens sur l'île de Florès (Indonésie). 

    Pour avoir eu la chance de visiter cette île extraordinaire, je peux vous assurer qu'on y trouve un bestiaire hors du commun. C'est d'ailleurs à cet endroit que l'on a découvert en 2004 les restes de petits hominidés d'un mètre de haut (peut-être le fameux "chaînon manquant" ?), baptisés hobbits par les médias et Homo Floresiensis par les scientifiques. Dans un prochain post, je publierai quelques photos prises sur place.

    _50320215_lrobustus.jpgPour revenir à notre cigogne, elle serait apparentée aux marabouts, ces grand échassiers africains - Je parle des oiseaux, pas de ces petits malins qui te promettent, moyennant une coquette rémunération, de faire revenir ta femme qui t'a quitté dans les trois jours :-)

    Le volatile géant aurait mesuré 1,80m pour 16 kg, soit beaucoup plus que les cigognes actuelles. Elle se promenait sur l'île de Florès il y a 20 000 à 50 000 ans et aurait bénéficié de ce que l'on appelle le "facteur insulaire" qui fait grandir les petites espèces (oiseaux, rongeurs) et réduit la taille des grands mammifères (éléphants, primates). 

    Photo : trouvée sur Panoramio, statue en France près de Mâcon 

  • Un nouveau cachalot géant ... fossilisé

    Leviathan6melvillei_0.jpgC'est un monstre marin préhistorique que l'on a découvert en 2008 sur les côtes péruviennes. Les paléontologues l'ont décrit cette année dans la fameuse revue Nature, à partir de son crâne fossilisé. Ce véritable "monstre marin" était probablement un redoutable prédateur.

    La découverte sporadique de dents gigantesques suggérait aux spécialistes l’existence d’un grand cétacé carnassier dans les eaux du Miocène. L’identité de ce titan vient d’être dévoilée par une équipe internationale : il s’agit d’une nouvelle espèce de cachalot fossile, la plus grande à ce jour, qu’ils ont baptisée Leviathan melvillei en l'honneur d'Herman Melville, l’auteur de Moby Dick.

    Seuls le crâne long de 3 mètres, les mandibules et les terribles dents – 36 cm de longueur pour 12 cm de diamètre ! – ont été mis au jour, mais les chercheurs estiment sa taille entre 13,50 m et 17,50 m.

    Ce super prédateur hantait les profondeurs il y a 12 à 13 millions d’années, partageant son habitat avec de nombreuses baleines à fanons dont il se nourrissait peut-être. Ses dents, présentes également sur la mâchoire supérieure – contrairement aux cachalots actuels, qui n’en ont que sur la mâchoire inférieure – lui permettaient d’infliger de profondes morsures, arrachant d'impressionnantes bouchées à des proies qui ne devaient pas moins l'être. On ignore pour l’instant les causes de la disparition de cette espèce.

    Source : Maxisciences

  • Un oiseau de 10 millions d'années au Pérou

    1384377291-un-fossile-d-oiseau-vieux-de-10-millions-d-annees.jpgUn fossile d'oiseau vieux de 10 millions d'années a été découvert dans une région désertique du sud-ouest du Pérou, rapportent des paléontologues. Cette espèce, dont les ailes faisaient 6 mètres d'envergure, se nourrissait essentiellement de poissons de l'océan Pacifique. Apparue il y a 50 millions d'années, elle s'est éteinte 2,5 millions d'années avant notre ère en raison du changement climatique, explique Mario Urbina, du Muséum d'histoire naturelle du Pérou.

    Les scientifiques ont découvert le crâne de cet animal à Ocucaje, dans la région d'Ica, où le climat aride a permis de préserver de nombreux fossiles. "Le crâne de cet oiseau, de la famille des Pelagornithidae, est le plus complet jamais trouvé dans le monde", s'est réjoui Urbina.

    Doté de dents à l'extrémité de son bec, le crâne fossilisé mesure environ 40 cm de longueur. Selon Urbina, les larges ailes de l'oiseau étaient moins efficaces que celles de ses homologues d'aujourd'hui. "Les dents servaient à capturer ses proies. C'est peut-être un animal qui mâchait ses repas en vol. Il avait du mal à décoller du sol et devait trouver un point surélevé pour s'élancer."

    Source : Yahoo!

    Mon commentaire : ce volatile avait une envergure double de celle d'un condor des Andes actuel, mais un bec beaucoup plus impressionnant. Selon l'article, il a disparu bien avant l'apparition de l'homme moderne.

  • Patagonie : le squelette d'un dinosaure géant

    Le squelette d'un dinosaure carnivore géant, découvert dans la région argentine de Patagonie (sud) au coeur de rocs vieux de quelque 70 millions d'années, vient d'être présenté au Musée des sciences naturelles Bernardino Rivadavia à Buenos Aires.

    Le spécimen baptisé "Austroraptor cabazai", a été découvert à Bajo de Santa Rosa, dans le nord de la Patagonie, dans une zone où avaient déjà été découverts des ossements de spécimens de dinosaures herbivores. L'importance de cette découverte réside dans le fait qu'il s'agit d'un des plus grands prédateurs du monde préhistorique, apparenté au groupe des dromaeosauridés (dinosaures carnivores), qui vécut dans de nombreuses régions du monde au Crétacé, il y a 145 à 65 millions d'années.

    Agile et rapide, ce dinosaure était parmi les prédateurs les plus efficaces de son époque. Tous les dinosaures carnivores étaient bipèdes, à l'image du célèbre Velociraptor de Mongolie.

    Source : Yahoo.fr

  • Une espèce de fourmi très ancienne

    Une espèce de fourmi jusque-là inconnue, appartenant à la plus ancienne lignée de ces insectes remontant à plus de 120 millions d'années, a été découverte en Amazonie, selon une communication dans la dernière édition des Annales de l'académie américaine des sciences (PNAS).

    "Cette découverte est peut-être d'une grande importance en termes d'évolution et révèle une richesse d'espèces de fourmis vivant encore dissimulées dans le sol de la forêt vierge", écrit l'un des scientifiques co-auteurs de cette communication.
    "Basée sur nos données de fossiles, on suppose que l'ancêtre de cette fourmi devait ressembler à une sorte de guêpe, peut-être similaire à la guêpe fourmi primitive Sphecomyrma aujourd'hui éteinte (...)"

    La nouvelle fourmi a été baptisée Martialis heureka ou "fourmi de Mars" parce qu'elle combine des caractéristiques jamais observées auparavant surtout pour vivre dans le sol. Aveugle -elle n'a aucun oeil-, pâle et dotée de larges mandibules pour probablement saisir ses proies, cette fourmi mesure de deux à trois millimètres.(...) Cette découverte devrait aider les biologistes à mieux comprendre la biodiversité et l'évolution des fourmis qui sont abondantes sur la Terre et jouent un rôle écologique important. Le biologiste a récupéré le seul spécimen connu de la fourmi Martialis heureka en 2003 dans un collecteur de feuilles mortes à Manaus, une ville au coeur de l'Amazone. (...)

    Source : AFP, Washington.

  • Un poisson fossile témoin de la sortie des eaux

    Jeudi 19 octobre 2006

    Les restes particulièrement bien préservés d'un poisson fossile à la fois primitif et "moderne", vieux de quelque 380 millions d'années et qui apporte une lumière nouvelle sur l'apparition des animaux tétrapodes, a été découvert en Australie, annonce la revue Nature.

    medium_Poisson_fossile.jpgCe poisson, "Gogonassus andrewsae", remontant à l'ère dévonienne - celle de la grande émergence des terres - a été mis au jour l'an dernier dans les couches calcaires de la formation géologique de Gogo, en Australie occidentale, par une équipe de chercheurs dirigée par John Long, travaillant pour le Musée Victoria de Melbourne, l'Université Monash de Victoria et l'Université nationale d'Australie de Canberra.

    Grâce à la préservation exceptionnelle du squelette qui comprend notamment le crâne et les membres quasi intacts, les scientifiques australiens ont pu relever que l'anatomie des oreilles et des membres des tétrapodes sont à chercher dans notre très lointain passé aquatique. Gogonassus était un poisson à bien des égards, tout en présentant des aspects anatomiques étonnamment proches des tétrapodes, relèvent les scientifiques australiens.

    Les tétrapodes ("quatre pieds") se sont développés au Dévonien à partir de poissons à nageoires charnues. Le terme tétrapode n’est pas synonyme de quadrupède : il porte sur toutes les créatures munies de quatre membres (qu’ils se soient transformés en ailes ou en nageoires ou encore en bras et en jambes), qui sont les témoins de leur origine commune. (...)

    Source : AFP, Paris.

     

  • Une mâchoire de reptile géant découverte au Havre

    A l'occasion des grandes marées, un paléontologue amateur vient de découvrir sous les falaises d'une plage du Havre (Seine-Maritime) une mâchoire provenant d'un reptile préhistorique géant. Cette mâchoire de pliosaure découverte dans l'argile à flan de falaise mesure cinquante centimètres de long et vingt centimètres de large. Elle pèse six kilos, a précisé à l'Associated Press Alain Castel, membre de la Société géologique de Haute-Normandie.

    Le pliosaure, un reptile marin géant vieux de 145 à 110 millions d'années (périodes Jurassique à Crétacé) était un dangereux prédateur qui mesurait en général plus de 12 mètres de long. Ses grandes mâchoires armées de dents acérées lui permettaient d'attaquer toute proie passant à sa portée.

    Source : AP, Le Havre.