L'univers est traversé de forces mystérieuses. L'une d'entre elles, inconnue des scientifiques, est en train de pousser la sonde Pioneer 10 en direction du Soleil, alors que ce satellite, lancé en 1972 par la Nasa, avec son jumeau Pioneer 11, était sorti du système solaire en 1983.
C'est Pioneer 10 qui nous a offert les premières photographies détaillées de Jupiter. En 1983, le même Pioneer 10 avait dépassé Pluton, le corps céleste le plus éloigné de notre système solaire, puis s'était élancé vers l'étoile Aldébaran. De loin en loin, les chercheurs ont continué à recevoir le signal émis par Pioneer 10, à plus de 8 billions de kilomètres de la Terre.
Il semblerait que la sonde ne montre aucun signe de ralentissement ou de faiblesse tandis qu’elle continu à progresser dans l'espace. Les chercheurs envisagent la possibilité que la sonde ait révélé un nouveau phénomène. Le Dr. Philip Laing, membre de l’équipe de recherche dédiée au traçage du satellite a affirmé :" Nous avons examiné de nombreuses théories auxquelles nous avons pensé et jusque-là, aucune n’est valide. Si ce que nous avons constaté est vrai, alors cela aura un impact conséquent sur la navigation spatiale."
Un point peut-être important : Pioneer contient une plaque en or (voir ci-contre) à l’effigie d’un homme et d’une femme ainsi qu’une carte indiquant leur origine, que la Nasa considère comme "l'équivalent d’un message dans une bouteille jetée à la mer".
Source : Lemonde.fr
Mon commentaire : sans doute un phénomène spatial méconnu... Car je n'ose penser que ce retour de la sonde dans notre système solaire soit un mouvement artificiel, ordonné par des êtres intelligents qui auraient découvert la fameuse plaque en or et qui nous apporterait une réponse... ? Qu'en pensez-vous ? Une belle hypothèse, non ?
satellite
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Une force inconnue pousse un satellite
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Les chercheurs français détectent des pulsars
Le satellite Fermi de la NASA a permis à des chercheurs du CNRS de découvrir deux douzaines de pulsars émetteurs de rayons gamma. Un pulsar est le noyau fortement magnétisé qui subsiste après l'explosion d'une étoile massive. D'après les astrophysiciens, la rotation rapide de ces objets (étoiles à neutrons) induit la création de faisceaux de rayonnement électromagnétique.
Comme une toupie, un pulsar ralentit progressivement et son rayonnement s'arrête lorsqu'il approche l'âge de quelques dizaines de millions d'années. Mais s'il se trouve couplé à une étoile, la matière perdue par cette dernière peut lui être favorable pour relancer sa rotation avec davantage d'énergie. L'astre, alors appelé "pulsar milliseconde", tourne à dix mille tours par minute et pèse plus que le soleil pour un diamètre d'une dizaine de kilomètres.1800 pulsars sont connus à ce jour, dont une centaine de ces pulsars millisecondes. La plupart de ces astres est étudiée par des télescopes détectant leur émission de rayonnement radio (...) Jusqu'à l'utilisation du satellite Fermi, la probabilité que les pulsars milliseconde aient le même mécanisme de rayonnement gamma que les pulsars ordinaires était incertaine.
L'étude du rayonnement gamma présente néanmoins un grand intérêt : elle permet de mieux comprendre les mécanismes en jeu dans un pulsar. L'énergie radio émise par un pulsar est faible, tandis qu'au minimum un dixième de toute l'énergie perdue pendant le ralentissement de cette grosse toupie est transmis en rayons gamma.
Source : Maxisciences
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La France... d'en haut
J'ai voulu partager cette splendide photo avec vous. Il n'est pas beau, notre pays, vu depuis un satellite ? Et vous avez remarqué, presque aucun nuage ne le surplombe, c'est rarissime !
PS/ Je suis désolé pour les habitants de l'extrême ouest du Finistère, je ne suis pas responsable du cadrage du cliché.
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De l'eau sur Encelade
Encelade, une des lunes de Saturne, pourrait receler de l'eau sous forme liquide dans son sous-sol dans la région du pôle Sud, tend à confirmer une nouvelle étude à paraître dans la revue britannique Nature.
L'analyse des vitesses d'expulsion des différents éléments des geysers détectés par la sonde américaine Cassini à proximité de la zone surnommée "rayures de tigre", laisse entendre qu'une partie proviendrait d'eau, estime le principal auteur, Jurgen Schmidt, de l'Université de Postdam (Allemagne).Encelade est l'un des quatre corps du système solaire sur lequel des éruptions ont pu être observées, avec Io (un satellite de Jupiter), Triton (un satellite de Neptune) et la Terre. Une première étude avait conclu que ces geysers pouvaient s'expliquer par l'effet des marées auxquels est soumis ce petit corps glacé, de par sa proximité avec Saturne. Il faut qu'un océan subsiste sous la couche de glace qui recouvre Encelade, du moins dans la région du pôle Sud, pour faire bouger la croûte de glace, concluaient les chercheurs.
Les résultats de la nouvelle étude "impliquent que de l'eau sous forme liquide existe" bien, estiment ses auteurs. Leur but, qui était de mesurer la vitesse d'expulsion hors des geysers de la vapeur d'eau et de poussières glacées, montre que ces dernières ralentissent dans leur remontée vers la surface, contrairement à la vapeur d'eau.
Mais surtout, notent-ils, "les fortes chaleurs à la surface, près des "rayures de tigre", et les preuves recueillies sur des processus chimiques à haute température apportent un élément supplémentaire à l'appui de la théorie de la présence d'eau sous forme liquide, avec également de la glace et de la vapeur, sous le sol de la région du pôle Sud".
Source : AFP, Paris.
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La calotte glaciaire se fracture
Mercredi 20 septembre 2006
Des images satellitaires ont révélé d'immenses fractures dans la calotte glaciaire arctique à la fin de l'été, s'étendant de l'Europe septentrionale jusqu'au pôle Nord sur une superficie plus vaste que la Grande-Bretagne, a indiqué l'Agence spatiale européenne (Esa).
"Cette situation est différente de tout ce que l'on a pu observer lors des précédentes saisons de fonte record des glaces", souligne le responsable de l'analyse des images, Mark Drinkwater, sur le site web de l'Esa. "Un bateau aurait pu remonter sans difficulté jusqu'au pôle Nord depuis l'archipel de Spitzberg (Norvège) ou le nord de la Sibérie, au travers de ce qui est normalement constitué de glace solide".
Les spectaculaires images satellitaires, acquises du 23 au 25 août, montrent une large zone fracturée dans la calotte glaciaire, rejoignant le pôle Nord depuis l'archipel de Svalbard (ou Spitzberg), à l'extrême nord de la Norvège, et celui de Severnaya Zemlya, dans les eaux arctiques sibériennes.
Les scientifiques estiment que de 5 à 10% de la glace pérenne - celle qui ne fond normalement jamais - s'est fracturée lors des tempêtes de fin d'été, ce qui implique une glace plus fragile et moins épaisse, précise l'Esa.
"Si cette tendance se poursuit, la route maritime du nord entre l'Europe et l'Asie sera ouverte pendant des intervalles plus longs et on peut imaginer d'ici 10 à 20 ans des tentatives de tour du monde en voilier par l'Océan arctique en été", selon M. Drinkwater.
La calotte glaciaire arctique se réduit comme peau de chagrin à cause du réchauffement climatique. A la fin de l'été 2005, elle ne s'étendait que sur 5,5 millions de km2, contre 8 millions de km2 au début des années 1980.
La glace pérenne diminue elle aussi, mais c'est la première fois que ce secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité, souligne l'Esa, qui publie les images sur sur son site.Source : AFP, Paris.