Vous pensiez que les dinosaures avaient disparu à cause de la chute d'une météorite ou à la suite d'une maladie contagieuse ? Que nenni ! En fait, ils n'ont pas su s'adapter à une ère de glaciation...
Dubitatif ? Regardez ce petit film d'animation qui va bouleverser toutes vos convictions ! ;-)
Science - Page 8
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Disparition des dinosaures : la vérité !
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Plus que 100 ans pour l'homme ?
C'est la question que pose le journal The Australian, qui nous apprend que selon le scientifique australien Frank Fenner, le destin de l'homme est scellé dans un siècle. Cet éminent chercheur sur l'extinction des espèces est plus que sceptique quant à l'avenir de l'espèce humaine. Peu importe ce que nous faisons maintenant, ce serait déjà trop tard.
Le journal précise que Fenner est un scientifique reconnu, membre de l'Académie des sciences australienne et de la Royal Society. Son travail a été récompensé par de nombreux prix et il est l'auteur de centaines de textes scientifiques. A 95 ans, le scientifique accorde très peu d'interviews. En matière d'évolution, il s'y connaît. Il a étudié le phénomène sous toutes les coutures : au niveau moléculaire, au plan de l'écosystème jusque dans l'espace.
Selon Fenner, nous allons disparaître parce que nous sommes trop nombreux. C'est donc la croissance de la population mondiale qui est en cause. Si l'on en croit l'ONU, la population mondiale atteindra les 6,9 milliards cette année. Une tendance démographique qui, couplée à ce que Fenner appelle notre «consommation débridée», mènera à terme à la disparition de l'espèce humaine.
"L'Homo sapiens va disparaître, peut-être en l'espace d'un siècle, explique Fenner. Et beaucoup d'animaux aussi. C'est une situation irréversible. Je pense qu'il est trop tard. J'essaie de ne pas trop le dire car il y a des gens qui essaient de faire changer les choses".
Si beaucoup de scientifiques partagent ce constat, tous ne sont pas aussi catégoriques sur l'impossibilité de changer les choses. Ainsi, son collègue Boyden, immunologue reconverti dans l'écologie humaine, est plus optimiste : "Frank a peut-être raison, mais certains d'entre nous caressent l'espoir que l'on prenne conscience de la situation. Et qu'on en arrive aux changements nécessaires pour en arriver au développement durable".Source : The Australian, Yahoo!
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Un pont russe tressaute dans le vent
Les voisins d'un nouveau pont de Volgograd viennent d'assister à un phénomène très spectaculaire mais aussi très rare, l'édifice se mettant à onduler en raison d'un vent violent. L'épisode n'a pas fait de victimes mais la vidéo amateur ci-dessous montre la puissance du phénomène qui pourrait être du à l'effet de résonance (lire cet article de Wikipedia, chapitre Génie civil, ponts). -
Un crustacé, animal le plus rapide du monde
Incroyable, moi qui pensais que c'était le guépard, en fait je me trompais. On vient d'apprendre, grâce aux scientifiques de l’université technique du Danemark que l'animal le plus rapide du monde serait en fait un copépode, un petit crustacé d'eau de mer ou d'eau douce mesurant 1 à 2 millimètres !
En une seconde, ces petites bestioles peuvent parcourir grâce à de fortes impulsions de leurs huit pattes une distance équivalant à plusieurs centaines de fois la longueur de leur corps ! Cela fait donc une vitesse de 3 à 6 km/h...
Pas élevé, me direz-vous, sauf que rapporté à l'échelle humaine, cela voudrait dire qu'un homme de 1,70 m atteindrait une vitesse de plus de 6 100 km/h ! Bref, ces crustacés sont des sortes de super-héros minuscules. -
Le cerveau de l'homme ne peut accomplir que deux tâches à la fois
Le cerveau humain ne serait capable d’effectuer au maximum que deux tâches en même temps. C'est la conclusion d'une étude publiée par des chercheurs français dans la revue Science.
Lors d'une expérience menée sur une trentaine d'étudiants, il s’est avéré que gérer une ou deux tâches en même temps est accessible à tous mais qu’en revanche, à partir de trois tâches simultanées, les choses se compliquent considérablement.
Notre cerveau fonctionnerait en effet en mode dual. Il est divisé en deux hémisphères bien distincts, chacun pouvant se concentrer sur une tâche spécifique et il s’agit là d’une limite infranchissable : seulement deux activités à la fois.
Ceci explique nos difficultés à décider au-delà de deux options et notre tendance aux décisions binaires. Et, le point le plus important sans doute, l'étude met à mal une croyance populaire selon laquelle les hommes seraient incapables d’effectuer plusieurs tâches en même temps :-). Sur ce point, il n'y a aucune différence entre les sexes, affirment les chercheurs.
Source : Maxisciences -
Une nouvelle ère géologique pour notre planète ?
Une partie de la communauté scientifique estime qu'au regard des changements induits par l'être humain, la Terre serait désormais entrée dans une nouvelle ère géologique.
Pollution, croissance exponentielle de la population et de l'urbanisation, consommation d'une large part des énergies fossiles sont quelques exemples de la manière dont l'homme a bouleversé la planète avec des effets à très long terme. Cette thèse est défendue par un groupe de scientifiques, dont notamment Paul Crutzen, prix Nobel de chimie.
Pour ces scientifiques, les dégâts commis par l'homme vont entraîner la sixième extinction de masse de l’histoire de notre planète, provoquant la disparition de milliers d'espèces végétales et animales. C'est déjà le cas pour nombre d'entre elles comme le tigre de Bali, le crapaud doré, le grand pingouin ou le dauphin de Chine.
Les scientifiques ont baptisé cette nouvelle ère, l'Anthropocène, du grec ancien "anthropos" qui signifie "être humain". Des preuves sont en train d'être rassemblées pour mettre fin à l'ère actuelle, l'Holocène. D'ici trois ans, les chercheurs espèrent présenter leurs recherches à l’Union internationale des sciences géologiques, qui décidera si, oui ou non, nous sommes entrés dans une nouvelle ère géologique.
Source : Maxisciences
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C'est un astéroïde qui a décimé les dinosaures
On s'en doutait depuis belle lurette, mais désormais c'est confirmé : le coupable de l'extinction des dinosaures il y a 65 millions d'années est bel et bien un gigantesque astéroïde, qui a éradiqué les créatures de la surface de la Terre.
Espérant clore pour de bon le débat intense sur cette question, un panel international de 41 chercheurs vient de rendre public ce verdict final après avoir étudié vingt ans de données sur ce qui a causé l'extinction du Crétacé-Tertiaire (KT), qui a décimé plus de la moitié des espèces de la planète.
Les scientifiques ont conclu qu'un astéroïde d'environ 15 kilomètres de large s'était abattu sur Chicxulub dans la province actuelle du Yucatan au Mexique. Selon le journal Science, "l'astéroïde aurait frappé la Terre avec une puissance un milliard de fois plus élevée que la bombe atomique d'Hiroshima". L'événement a constitué un tournant majeur parce qu'il a permis aux mammifères, et donc à l'Homme, de devenir l'espèce dominante sur Terre.
Certains scientifiques avaient affirmé que les dinosaures et d'autres espèces, comme certains grands reptiles marins, avaient disparu à la suite d'une série d'éruptions volcaniques qui ont sévi pendant 1,5 million d'années dans ce qui est aujourd'hui l'Inde. Ces éruptions ont déversé une quantité de lave équivalente à deux fois le volume de la mer Noire dans les trapps du Deccan, dans le centre-ouest de l'Inde, et auraient provoqué un refroidissement de l'atmosphère et des pluies acides à grande échelle.
Mais les preuves amassées par les auteurs de l'étude publiée dans Science ont montré que les écosystèmes marins et terrestres avaient été détruits rapidement lors de l'extinction du KT, faisant exclure aux scientifiques l'hypothèse de la responsabilité des volcans dans l'extinction des dinosaures.
L'impact de l'objet céleste aurait provoqué "des incendies à grande échelle, des séismes d'une magnitude supérieure à 10 sur l'échelle de Richter, et des coulées de boue provoquant des tsunamis", a estimé Joanna Morgan, chercheuse à l'Imperial College à Londres et co-auteur de l'étude.
L'astéroïde a frappé la Terre 20 fois plus vite qu'une balle de pistolet et a explosé en créant un mélange mortel de roche brûlante et de gaz qui aurait "carbonisé toute créature vivante dans les environs immédiats", a ajouté Gareth Collins, chercheur dans le même institut.
"Ce qui a fini d'achever les dinosaures, c'est quand des matériaux ont été projetés à grande vitesse dans l'atmosphère", plongeant la planète dans les ténèbres et le froid et tuant les espèces qui ne "pouvaient s'acclimater à cet environnement infernal", a ajouté Joanna Morgan.
Source : AFP
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Des cascades de sang en Antarctique
Encore un titre qui va réveiller le vampire qui sommeille en vous ! En fait, il s'agit d'un phénomène insolite mais complètement naturel que l'on peut observer en Antarctique, à la pointe du glacier Taylor. A cet endroit, la glace se teinte de rouge, donnant au site le nom de "cascades de sang".
Découvert en 1911 par Sir Thomas Griffith Taylor, le lieu a longtemps intrigué les scientifiques. Jusqu'à ce qu'on découvre qu'il y a environ cinq millions d'années, le glacier Taylor renfermait un lac d'eau salée sous 400 mètres de glace.
Dans cette poche s'est développé un écosystème unique, avec des microbes isolés de l'air, de la lumière et de la chaleur.
L'eau salée enfermée dans le glacier est très chargée en oxyde de fer, ce qui explique cette teinte rouge si particulière de la glace lorsqu'elle est balayée par l'eau du lac souterrain qui s'échappe par des fissures.
Mon commentaire : quand la nature devient "gore"... -
Un oiseau géant éteint sera-t-il cloné ?
En Australie, des scientifiques de l’Université Murdoch ont reconstitué virtuellement une espèce surnommée "oiseau-éléphant", grâce à de l’ADN récupéré dans des coquilles d’œufs fossilisés. On pourrait donc cloner cette créature, disparue il y a 400 ans environ, et qui fut certainement le plus grand oiseau ayant peuplé notre planète !
On a pu créer une image de cet "oiseau-éléphant" (Aepyornis). Ce dernier mesurait trois mètres en moyenne pour un poids de 500 kilos. Il avait des pattes massives, de puissantes griffes, un long cou et des plumes brillantes. Il était herbivore et n'était pas dangereux pour l’homme. On l'a trouvé à Madagascar durant 60 millions d’années environ, avant de s’éteindre probablement au 17ème siècle à cause de la chasse.
Source : Maxisciences
Mon commentaire : l'homme encore responsable de l'extinction d'une espèce... on commence hélas à s'y habituer :-( Mais l'idée de revoir ce volatile géant en liberté ne me déplairait pas, qu'en pensez-vous ? A quand le grand retour du dodo ?
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Le séisme au Chili a déplacé l'axe de la Terre
Si l'on en croit les scientifiques du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, l'agence spatiale américaine, le récent séisme de magnitude 8,8 au Chili aurait eu des effets sur l'axe de rotation de la Terre. La principale conséquence serait un très léger raccourcissement des jours.
D'après des calculs préliminaires, issus d'une simulation informatique, le séisme du 27 février 2010 pourrait avoir entraîné un décalage de huit centimètres de l'axe de rotation terrestre. Cela devrait provoquer un raccourcissement des jours de 1,26 microseconde, soit 1,26 millionième de seconde.
Le phénomène n'est pas inédit. Comme dans tous les séismes majeurs, la Terre peut changer sa vitesse de rotation. Sous l'effet du séisme, la circonférence de la terre rétrécit très légèrement. Le phénomène se retrouve lorsqu'une patineuse sur glace accélère sa rotation en fermant les bras et les rapprochant du corps. Très légère, cette accélération peut cependant être mesurée par satellite.
A titre d'exemple, le plus grand séisme du XXe siècle, d'une magnitude de 9,6 en 1960 au Chili, a fait diminuer la longueur du jour de huit microsecondes, selon une estimation des chercheurs. Reste que l'atmosphère (frottements, jeu des masses d'air) et les marées océaniques ont une influence bien plus importante sur la durée du jour.
Quant à l'axe de la Terre, il varie naturellement tout le temps, décrivant en gros, à l'échelle d'une année, un cercle d'une dizaine de mètres. Le petit déplacement subi par l'axe de la Terre à cause du séisme chilien, estimé à huit centimètres, est donc moins élevé que le mouvement naturel de la Terre. A ce mouvement mécanique s'ajoutent les mouvements des océans, des marées, l'influence de l'atmosphère, les éruptions volcaniques.
Pour provoquer un cataclysme et modifier réellement l'orbite terrestre, soulignent les sismologues, il faudrait une cause extérieure comme la collision avec un astéroïde.Source : AP
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Et si la mer Morte disparaissait d'ici quarante ans ?
La mer Morte, cette étendue d'eau la plus salée du monde, située entre la Jordanie et Israël, est menacée d'assèchement. A tel point qu'elle pourrait être réduite à une simple mare d'ici les quarante prochaines années. Le niveau de cette mer diminue d'un mètre par an et à certains endroits, son rivage a reculé de plus d'un kilomètre.
La mer Morte est victime de l'activité humaine et des tensions politiques régionales qui font obstacle à sa préservation. Le détournement des cours d'eau qui l'alimentent est la première cause de cet assèchement. Le Jourdain, son principal affluent, a été détourné par la Syrie, la Jordanie et Israël, à des fins agricoles et pour les besoins industriels. 95% du flux total du Jourdain est ainsi capté tandis que le niveau des nappes phréatiques diminue lui aussi.
L'activité touristique, de même que le réchauffement climatique qui influe sur la pluviométrie de la région, l'une des plus arides du monde, s'ajoutent au problème et menacent d'un assèchement total la mer Morte, qui pourrait disparaître d'ici l'année 2050.
Comme le déplore l'hydrologue Doureid Mahasneh : "C'est très grave et personne ne fait rien pour la sauver". Pour l'instant, la Jordanie est seule à réaliser un projet pourtant conçu avec Israël et l'Autorité palestinienne. Ce projet de deux milliards de dollars consiste à acheminer l'eau de la mer Rouge vers la mer Morte, mais certains spécialistes redoutent que cette solution ne perturbe irrémédiablement l'équilibre de ce lac salé unique.
Source: Maxisciences -
Les mystères de la couleur jaune
Pour vous, le jaune est une couleur vive, brillante, qui évoque la chaleur, la lumière, une certaine forme de bien-être. Mais des psychologues pensent que trop de jaune autour de soi peut s'avérer néfaste.
Ainsi, le jaune pourrait provoquer des sentiments de frustration et de colère (on a remarqué que les adultes s'énervent plus vite dans une pièce jaune). Le jaune aurait des effets énergisants sur le métabolisme. Les bébés pleurent aussi beaucoup plus dans une chambre peinte en jaune.Enfin, le jaune en fond d'écran d'ordinateur provoquerait des problèmes visuels. Conclusion : le jaune, oui, mais à petites doses. Et faites comme Karl :-)Source : Top Santé