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Science - Page 9

  • 2010, c'est aussi l'année de la biodiversité

    Biodiversite.jpgCe n'est pas moi qui l'affirme, c'est l'ONU, qui a proclamé la nouvelle année "année internationale de la biodiversité" pour renforcer la prise de conscience collective quant à la nécessité de sauvegarder la diversité des organismes vivants de notre planète. C'est une bonne stratégie pour faire en sorte que cette préservation reste dans l'actualité des gouvernements.

    Le lancement officiel de cette année aura lieu demain, 11 janvier 2010, à Berlin. Le thème retenu est "La biodiversité, c'est la vie". On l'a vu avec mon dernier post sur les tigres d'Indonésie, il est grand temps que les gouvernements envisagent sérieusement de sauver des espèces et s'assurent que la conservation soit une priorité de leur agenda.

    L'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a prévu de publier chaque jour un portrait de chacune des 365 espèces animales et végétales les plus menacées de disparition. Un tiers des 1,8 million d'espèces connues dans le monde serait confronté à une menace d'extinction, et 6 à 12 millions d'espèces seraient encore inconnues des scientifiques.

  • Un chêne vieux comme Mathusalem

    pinus_longaeva.jpgEn avril 2008, je vous parlais d'arbres suédois vieux de 8 000 ans. Il semblerait, selon un article du Monde, que ce record soit bel et bien battu par un chêne de Palmer, en Californie puisque cet arbre, l'un des êtres vivants les plus vieux de la planète, serait apparu il y a probablement plus de 13 000 ans, alors que la dernière ère glaciaire touchait à sa fin.

    Cet arbre, qui ne paie pas de mine, a survécu jusqu'à nos jours aux sécheresses et aux coups de foudre, non sous la forme majestueuse qu'on prête aux arbres du genre Quercus, mais sous celle d'un modeste buisson de vingt-huit mètre par cinq, ne dépassant pas un mètre de haut.

    Il a attiré la curiosité des chercheurs parce qu'il était le seul de son espèce dans un environnement aussi sec, et à si basse altitude (336 mètres), alors que ses pareils s'épanouissent généralement entre 900 et 1 500 mètres. Une analyse génétique a permis de montrer que l'ensemble des repousses émanait d'un clone unique.

    Pour mesurer son ancienneté, impossible d'utiliser la datation au radiocarbone car les termites avaient dévoré tout le bois mort. Mais, en évaluant sa croissance annuelle à partir de cernes de branches, les chercheurs ont estimé à au moins 13 000 ans le laps de temps qui lui a été nécessaire pour coloniser le fragment de colline où il a pris racine.

    Le chêne de Jurupa (du nom de la colline de la Californie) surclasse en ancienneté Prometheus, un pin Bristlecone du Nevada vieux de 5 000 ans. Mais, dans sa catégorie des arbres "clonaux", il reste un jeunot par rapport à des peupliers faux-trembles de l'Utah : couvrant 40 hectares de forêt, ils sont issus d'un même système racinaire évalué à plus de... 80 000 ans.

    Source : Le Monde

    Mon commentaire : l'article du Monde ne fait pas allusion aux arbres suédois. De plus, je ne suis pas un spécialiste en botanique, donc si quelqu'un peut nous expliquer la différence entre les arbres "clonaux" et les "systèmes racinaires", il est le bienvenu. Reste que les âges annoncés laissent rêveur... Songez à ce qu'était l'homme il y a plus de 10 000 ans...

  • La bouteille invisible

    Une petite expérience très surprenante : vous remplissez une petite bouteille en verre transparent avec de la glycérine. Vous la trempez dans un verre transparent lui-même rempli de glycérine et voyez le résultat... Les contours de la bouteille en verre semblent avoir disparu !

    Source : Zigonet, Youtube.

  • Un champignon qui se voit de loin

    330911.jpgEn cette période propice à la récolte des champignons, en voici un que l'on peut repérer la nuit puisqu'il émet une luminescence. En même temps, si vous voulez ramasser Lux Mycena Coeli (c'est son nom), vous devez vous rendre au Japon durant la saison des pluies, ce qui n'est pas très rentable pour une omelette, je vous l'accorde :-)

    Ce champignon y germe près des arbres morts. Au fur et à mesure de sa croissance, il émet une lumière blafarde provoquée par une réaction chimique. Cette lueur s'atténue lorsque les premiers rayons du soleil font leur apparition. Et avec tout ça, on ne sait même pas s'il est comestible !

  • Un faux "alien" en Nouvelle-Zélande

    Alien.jpgVous avez remarqué ? Dès que quelqu'un aperçoit un truc étrange en ce moment, c'est un coup des extraterrestres. Voyez cette histoire survenue début novembre à Temuka en Nouvelle-Zélande.

    En se promenant sur une plage, une habitante du coin, Rose Fraser, découvre un amas de matière qui lui semble étrange. Elle pense tout d’abord à un énorme morceau de bois, mais elle change d'avis en s’approchant de plus près. "Je dois admettre avoir pensé qu’il s’agissait peut-être d’un extraterrestre. Ça avait des sortes d'énormes os, comme des côtes, mais cela pouvait aussi bien être des tentacules" explique-t-elle.

    Après avoir pris soin de vérifier à l’aide d’un bâton que la chose n'est pas vivante, Rose Fraser avertit la presse. Une photographie est prise et envoyée à des experts de l'université d'Otago.
    En fait, la "créature" était tout à fait terrestre : la chose étrange trouvée sur la plage était juste un morceau de la tête d'un cachalot macrocéphale qui se serait échoué sur la plage. Comme quoi, avant de commencer à imaginer des histoires, mieux vaut s'informer.
  • Spécial Halloween : des citrouilles géantes !

    a28_20608295.jpgJoyeux Halloween à tous ! Sur cette photo, des éleveurs présentent leurs citrouilles extraordinaires lors du concours annuel de citrouilles géantes à la Foire de Topsfield (Massachusetts) le 3 octobre 2009.

    La compétition a été remportée par Bill Rodonis (au centre) de Litchfield, New Hampshire, avec une citrouille pesant 735 kg !

    Source : Big Picture

  • Le grand retour des dinosaures ?

    Paléontologue de son métier, le canadien Hans Larsson a consacré sa vie aux dinosaures. Plutôt que de continuer à déterrer leurs os fossiles, il aimerait désormais les voir de ses propres yeux. Un fantasme digne de Jurassic Park que le scientifique aimerait concrétiser. Pour cela, il a commencé à transformer génétiquement des embryons de poussins en créatures disparues de la surface de la terre depuis des millions d'années !

    Dans une interview à l'AFP, Hans Larsson a confié n'en être qu'aux balbutiements de cette recherche mais avoir tout de même commencé très sérieusement à se pencher sur le sujet. "Si je peux démontrer clairement que le potentiel pour le développement de traits anatomiques des dinosaures existe chez les oiseaux, explique-t-il, cela prouvera à nouveau que les oiseaux descendent directement des dinosaures"... Reste à savoir si ensuite il n'aura pas envie de créer un vrai dinosaure et là, c'est une autre histoire...

  • Des micro-organismes vieux de 120 000 ans ont été "ranimés"

    Pendant 120 000 ans, un micro-organisme violet a survécu au Groënland sous près de 3 km de glace. Les scientifiques ont réussi à raviver ces bactéries inhabituelles en laboratoire en réchauffant progressivement (durant près d'un an) les échantillons de glace du Groenland qui les contenaient. 
    Herminiimonas glaciei a commencé à se répliquer et de très petites colonies brun-violet sont apparues. Ce micro-organisme appartient à une famille rare de bactéries dont la petite taille leur permet de vivre dans des environnements extrêmes.

    Heureusement, cette bactérie capable de passer à travers les filtres courants des laboratoires ou des hôpitaux n'est pas dangereuse pour l'Homme. Selon le docteur Jennifer Loveland-Curtze, qui a mené l'équipe américaine de l'université de Pennsylvanie, "étudier ces bactéries peut nous apporter des explications sur comment les cellules peuvent survivre et même se multiplier dans des conditions extrêmement difficiles, telles que des températures passant sous les - 56 °C, une faible teneur en oxygène, peu de nutriments, une grande pression et un espace limité. Ces environnements extrêmement froids sont les plus proches des éventuels habitats extraterrestres ».

    Source : Maxisciences.

  • La zone du cerveau qui nous rend rationnel

    Brain-Power6.jpgC'est l'hippocampe, une zone du cerveau essentielle à la mémoire et à l'apprentissage, qui jouerait également un rôle majeur en nous aidant à rationaliser face à l'incertitude.

    Présent chez tous les êtres vivants, le circuit dit "de la récompense" est un circuit nerveux qui induit une sensation de plaisir et de satisfaction suite à l'exécution des fonctions essentielles à la survie (alimentation, reproduction, réponse aux agressions). Chez les mammifères et particulièrement les primates, il favorise non seulement les comportements associés aux besoins fondamentaux, mais également des comportements plus complexes comme l'apprentissage et la motivation. Ce système de récompense est composé de neurones à dopamine situés dans les régions profondes du cerveau et de leurs connexions avec d'autres aires cérébrales.

    Le rôle de l'hippocampe dans la mémorisation et l'apprentissage est connu depuis longtemps, mais jamais son implication dans le processus de récompense n'avait été étudiée. (...) Les travaux des scientifiques soulignent le rôle fondamental de l'hippocampe dans la prise de décision rationnelle dans un contexte d'incertitude. Ils apportent des éléments nouveaux pour mieux comprendre comment le cerveau extrait et traite certaines des informations observées dans l'environnement.

    Source : Maxisciences

  • Dans un miroir, ce n'est pas votre vrai visage

    jeune-fille Picasso.jpgBeaucoup de gens l'ignorent, mais lorsqu'on se mire dans son miroir préféré, on ne voit pas la même image que celle vue par les autres lorsqu'ils nous regardent. En effet, le regard des autres se concentre souvent sur la partie droite de notre visage. Or, lorsqu'on se regarde dans un miroir, c'est la partie gauche qui attire le plus notre regard.

    Donc, si les deux parties de votre visage ne sont pas parfaitement symétriques, ce qui est presque toujours le cas, l'expression que vous contemplez n'est pas totalement celle qu'autrui peut voir. Ce qui explique aussi pourquoi on se trouve mieux sur les reflets que sur les photos sans réflexion, alors que c'est l'inverse pour nos proches.

  • Pour se souvenir d'un visage, visez les yeux

    yeux.jpgUne nouvelle étude, menée par des chercheurs de l'université de Barcelone, affirme que pour se rappeler à coup sûr du visage d'une personne, il faut la regarder dans les yeux. Les scientifiques pensent en effet que notre cerveau tire d'abord du regard d'une personne les informations dont il a besoin pour identifier cette dernière.

    Après avoir analysé cette information, le cerveau se concentre alors sur la bouche puis le nez, au lieu de considérer l'individu dans son ensemble. Certains éléments du visage renverraient des signaux plus fiables pour se distinguer les uns des autres.

    L'équipe scientifique pense que les parties de notre cerveau responsables de l'analyse des visages ont développé un système de traitement de l'information à partir de la zone des yeux.

    Source : Maxisciences

  • Traverser la Terre de part en part

    VOYAGE_CENTRE_TERRE_BLOG.jpgA supposer que cela fût possible, cela vous prendrait... 42 minutes et 12 secondes. C'est le temps que vous passeriez à traverser la Terre en vous laissant tomber à travers un tunnel, en imaginant que l'on ne mesure pas les frictions.
    C'est juste une hypothèse car physiquement le corps humain ne résisterait pas ni à la chute, ni à la chaleur du centre de la Terre. Le temps de parcours, pour toute planète, ne dépend que de la densité de la planète et de la constante gravitationnelle.

    Si vous voulez approfondir le sujet et comprendre comment on pourrait envisager de voyager plus tard dans des véhicules gravitationnels, je vous donne la source en anglais, un article de Time Magazine.

    Vous pouvez aussi lire le dossier spécial du Journal du Net : Voyage au centre de la Terre