Selon l’estimation la plus précise jamais réalisée par des chercheurs, notre planète compte environ 8,7 millions d’espèces vivantes, dont 6,5 millions évoluent sur la terre ferme et 2,2 millions en milieu aquatique.

Seules 1,23 million, soit 14% environ, d’entre elles ont été jusqu'à présent découvertes, décrites et cataloguées. Ces chiffres viennent resserrer énormément les estimations précédentes, qui variaient de 3 à 100 millions d’espèces vivantes.

Outre les 7,77 millions d’espèces animales (dont l’homme), il y aurait 298 000 différentes espèces végétales, 611 000 espèces de champignons et moisissures (dont seulement 43 271 ont fait l'objet d'une classification), 36 400 espèces de protozoaires et 27 500 espèces d'algues, de diatomées (algue unicellulaire) et de moisissures d'eau, dont seulement 13 033 ont été identifiées et cataloguées à ce jour.

Selon les scientifiques, nombre d’espèces pourraient disparaître avant même que nous en connaissions l’existence, et donc leur fonction dans l’écosystème de la planète. L'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) a établi une liste rouge faisant état de 59 508 espèces surveillées, dont 19 625 sont menacées d'extinction.

Selon une étude récente, l'éventualité d'un contact avec une civilisation extraterrestre pourrait conduire à trois scénarii possibles :
- un échange fructueux pour les deux bords,
- une indifférence de fait si la différence entre "eux" et "nous" est trop importante,
- le conflit si l'un des deux camps s'avère belliqueux (pas forcément "eux" d'ailleurs).

Cette dernière hypothèse pourrait conduire à notre éradication pure et simple si la civilisation extraterrestre était très en avance sur nous et considérait que nous sommes un fléau pour notre planète, voire pour le système solaire.

Déjà vu mille fois dans des films de science-fiction, mais cette fois-ci ce sont des scientifiques, et non plus les scénaristes hollywoodiens, qui émettent cette hypothèse : en savoir plus sur www.slate.fr 

Cela n'aura pas duré très longtemps. En avril dernier, l'l'institut SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) avait dû interrompre ses activités, faute de financement. On se demandait alors si l'homme aurait jamais l'occasion de contacter une civilisation extra-terrienne.

Mais les appels aux contributions ont donné de bons résultats, appuyés par des personnalités comme Jodie Foster (qui avait tourné dans "Contact), Larry Niven (écrivain de SF) ou Bill Sanders (astronaute de la mission Apollo 8). Au total, plus de 2500 donateurs ont versé environ 154 000 euros au nouveau programme qui se nomme SETIstars.

Selon Tom Pierson, co-fondateur de l'institut SETI, "le plan de redémarrage de l'Allen Telescope Array est presque complet, avec une date de début des nouvelles observations probablement à la mi-septembre, si tout se passe bien."

Les fonds récoltés devraient permettre de faire fonctionner les 42 antennes du télescope jusqu'à la fin de l'année. D'ici là, SETIstars compte aussi recevoir des fonds de l'Air Force américaine que le télescope pourrait aider à détecter des débris spatiaux susceptibles d'endommager les satellites.

Source : The Atlantic

C'est la journaliste scientifique américaine Emma Marris qui l'affirme en lançant un pavé dans la mare avec son dernier ouvrage Rambunctious Garden : Saving Nature in a Post-Wild World : pour elle, la notion de nature sauvage et inviolée est une vue de l'esprit, ce qui questionne les approches écologiques. De quoi ouvrir un vaste débat....

Lire l'article complet sur Slate.fr

Ces derniers jours, les habitants de la région de Toulouse se demandaient quel pouvait bien être le mystérieux objet qui les a survolés mardi 2 août vers 3h30 du matin.

C'est le Geipan (Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non-identifiés), service spécialisé du Centre national d'études spatiales (Cnes) dans l'étude des objets volants non-identifiés, qui a donné l'explication : l'objet céleste vert-bleu aperçu durant cinq secondes environ est une météorite «bolide». 

Lorsqu'un tel objet (pas forcément très gros, quelques centaines de grammes suffisent) entre dans l'atmosphère, il laisse derrière lui une large traînée lumineuse, parfois accompagnée du bruit d'une explosion. Si l'objet est de plus grande taille, quelques débris peuvent parvenir jusqu'au sol.

Source : La Dépêche du Midi

Ca se passe à Livermore, dans l'état de Californie (États-Unis). Dans la caserne de pompiers se trouve un objet qui défie les lois de la physique : une ampoule électrique. Celle-ci fonctionne en effet depuis 110 ans ! 
Le Livre des Records lui a décerné le titre "d'ampoule de travail la plus âgée au monde" et  les scientifiques ignorent les causes de cette longévité insolite.

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Sur Etrange Nature, on aime bien les time-lapse, ces films en accéléré qui nous dévoilent le monde sous un autre angle. Le premier des films, que l'on dit au réalisateur Mindrelic, nous permet de traverser Manhattan, du matin jusqu'au soir. Très beau. A regarder en plein écran.

Le photographe Terje Sorgjerd, de son côté, a préféré filmer la lumière du cercle arctique dans l'archipel norvégien Lofoten du 29 avril au 10 mai 2011. C'est quasi irréel.

Le kiwi, vous le savez sans doute, est un oiseau un peu curieux au long bec, qui ne vole pas et qui est menacé par nombre de prédateurs (cheins, chats, rats, etc.).  C'est l'oiseau emblématique de la Nouvelle-Zélande où il ne subsisterait plus que 70 000 spécimens environ.

Aussi la naissance, le 1er mai dernier au nord de Wellington,  d'un kiwi blanc apparaît comme un événement exceptionnel : ce serait le premier oisillon de cette couleur à naître en captivité. L'animal, baptisé Manukura, n'est pas albinos mais appartient à un groupe génétique qui porte des tâches blanches sur le plumage. 

Des chercheurs du CNRS viennent de vérifier la théorie selon laquelle la vitesse de la lumière varie en fonction de sa direction sous l'effet d'un champ électromagnétique.

Dans le vide, la lumière se propage quelque soit sa direction à la vitesse constante de 299 792, 458 km/s. Mais sous l'effet d'un champ électromagnétique, cette vitesse varie selon la direction de la lumière.

Le CNRS a constaté cette très faible variation dans un gaz, l'azote. Les chercheurs ont mesuré une différence de vitesse d'environ un milliardième de mètre par seconde, prouvant que dans un gaz où règne un champ électromagnétique, la lumière ne se propage pas à la même vitesse selon qu'elle aille dans une direction ou dans un sens inverse.

De nouvelles expérimentations devraient avoir lieu pour mesurer l'anisotropie (la propriété d'être dépendant de la direction) afin de trouver des applications en optique.

Source : Maxisciences

C'est une situation extrêmement rare : il peut arriver que la Lune paraisse verte à son sommet. Ce phénomène visuel absolument étonnant résulte en fait d'une réfraction de la lumière, créant une sorte de "flash" vert lors du lever ou du coucher du Soleil.

La photo ci-contre, que l'on doit à Gerhard Hüdepoh, le photographe officiel de l'Observatoire Européen Austral (ESO), a été prise au petit matin au Chili. Autant dire qu'il s'agit d'un cliché exceptionnel.

Dans le Doubs, près de Montbéliard, on a constaté le décès massif de poissons, atteints par une mystérieuse épidémie. Ce phénomène s'était déjà produit au printemps 2010 et en janvier de cette année. Chaque jour, des pêcheurs signalent des dizaines de poissons morts. 

Selon les spécialistes, le responsable est une maladie, la saprolégniose, provoquée par des champignons qui parasitent les poissons. Des plaques blanches apparaissent sur la peau et cause la mort rapide des poissons, salmonidés d'abord et désormais d'autres espèces de poissons blancs et carnassiers.

L'apparition de cette maladie pourrait être due au largage de sédiments dans un barrage, à la chaleur et au manque d'eau ou bien... à une station d'eau potable à proximité de laquelle les poissons sont décimés.