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catastrophe

  • Vidéo : tornade aux Etats-Unis

    Près de 300 tornades ont frappé le sud-est des États-Unis en avril 2011. Selon les dernières estimations à ce jour, elles auraient fait près d'un millier de sinistrés dont 350 morts. Un sombre bilan qui élève le cataclysme au deuxième rang du plus meurtrier de l'histoire des États-Unis.

    Voici une vidéo particulièrement impressionnante que j'ai trouvée en ligne. Vous ne trouvez pas que le monde commence à ressembler à un film catastrophe ?

  • Le séisme au Chili a déplacé l'axe de la Terre

    Si l'on en croit les scientifiques du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA, l'agence spatiale américaine, le récent séisme de magnitude 8,8 au Chili aurait eu des effets sur l'axe de rotation de la Terre. La principale conséquence serait un très léger raccourcissement des jours.

    847434.jpgD'après des calculs préliminaires, issus d'une simulation informatique, le séisme du 27 février 2010 pourrait avoir entraîné un décalage de huit centimètres de l'axe de rotation terrestre. Cela devrait provoquer un raccourcissement des jours de 1,26 microseconde, soit 1,26 millionième de seconde.

    Le phénomène n'est pas inédit. Comme dans tous les séismes majeurs, la Terre peut changer sa vitesse de rotation. Sous l'effet du séisme, la circonférence de la terre rétrécit très légèrement. Le phénomène se retrouve lorsqu'une patineuse sur glace accélère sa rotation en fermant les bras et les rapprochant du corps. Très légère, cette accélération peut cependant être mesurée par satellite.

    A titre d'exemple, le plus grand séisme du XXe siècle, d'une magnitude de 9,6 en 1960 au Chili, a fait diminuer la longueur du jour de huit microsecondes, selon une estimation des chercheurs. Reste que l'atmosphère (frottements, jeu des masses d'air) et les marées océaniques ont une influence bien plus importante sur la durée du jour.

    Quant à l'axe de la Terre, il varie naturellement tout le temps, décrivant en gros, à l'échelle d'une année, un cercle d'une dizaine de mètres. Le petit déplacement subi par l'axe de la Terre à cause du séisme chilien, estimé à huit centimètres, est donc moins élevé que le mouvement naturel de la Terre. A ce mouvement mécanique s'ajoutent les mouvements des océans, des marées, l'influence de l'atmosphère, les éruptions volcaniques.
    Pour provoquer un cataclysme et modifier réellement l'orbite terrestre, soulignent les sismologues, il faudrait une cause extérieure comme la collision avec un astéroïde.

    Source : AP

  • Le retour de l'astéroïde tueur

    asteroide-apophis.jpgEt voilà ! A peine avons-nous eu le temps de commencer à envoyer nos voeux pour la nouvelle année qu'on nous promet une nouvelle fin du monde... Non, pas en 2012, cette fois-ci, cela va se passer en 2036.

    Ce sont de très sérieux scientifiques russes de l'agence spatiale russe qui l'affirment haut et fort : un astéroïde géant risque de percuter notre planète en avril 2036. Le coupable est l'astéroïde Apophis dont le diamètre est de 350 mètres, soit trois terrains de football. La collison avec l'astéroïde pourrait entraîner par la violence de l'impact la transformation instantanée en désert d'un territoire de la taille de la France ou de graves tsunamis, selon l'agence RIA Novosti.

    Dans un premier temps, Apophis pourrait "frôler" la Terre en passant à 30 000 kilomètres en 2029, mais la collision aurait seulement lieu sept ans plus tard. Comment prévenir une collision entre deux corps spatiaux? L'utilisation d'explosifs pour désintégrer l'astéroïde, technique fréquemment utilisée dans les films, n'aurait que des conséquences aggravantes : les fragments viendraient s'écraser sur la Terre. L'Agence Spatiale Américaine (NASA) a un temps envisagé d'envoyer un vaisseau spatial à proximité d'Apophis. La force d'attraction entre les deux objets suffirait à faire changer de route l'astéroïde.

    En octobre 2009, la Nasa a revu ses hypothèses à la baisse. Dans un communiqué, l'agence indique qu'"Apophis est un corps céleste hyper-médiatisé depuis sa découverte en 2004. Nos tous derniers calculs indiquent que la probabilité d'une collision le 13 avril 2036 est passée de une sur 450 000 à une sur 1 million.» 

    Mon commentaire : encore une info qui laisse perplexe. A se demander où étaient les scientifiques russes ces deux dernières années puisque j'ai déjà évoqué le sujet en mars 2007 ! Soit ils ont abusé de la vodka, soit ils n'ont pas suivi l'actualité du ciel, mais leur "scoop" sent vraiment le réchauffé. En même temps, les calculs ont l'air tellement approximatifs qu'on se dit que statistiquement, ça pourrait bien nous tomber sur la tête :-)

  • Beaucoup moins de catastrophes naturelles en 2009

    Catastrophe.jpgDernièrement, je me faisais la remarque que cet automne, on a peu entendu parler de cyclones et d'ouragans au Mexique et aux Etats-Unis comme les années précédentes. En fait, selon un article de la Tribune.fr, il y aurait eu beaucoup moins de catastrophes naturelles en 2009.

    Selon la traditionnelle enquête Sigma du grand réassureur Swiss Re, le coût et le nombre de morts causés cette année par les catastrophes naturelles est en fort recul. Il en ressort qu'en 2009, leur coût pour les assureurs a été réduit de moitié à 24 milliards de dollars (15,96 millards d'euros). Grâce notamment à une saison des ouragans plus "calme" aux Etats-Unis. Le coût total des dégâts est passé en un an de 267 (quasi record) à 52 milliards. "En 2009, nous n'avons pas vu de tels évènements comme l'ouragan Katrina, qui a causé 71 milliards de dollars de pertes en 2005. Nous avons été chanceux, mais cela ne sera peut-être pas le cas l'an prochain" a souligné le chef économiste de Swiss Re. Aïe, serait-ce un répit avant la fin du monde en 2012 ? :-)

    On peut donc se réjouir de cette accalmie. Cette année, les catastrophes naturelles et techniques ont tué 12 000 personnes (contre 240 000 en 2008),  soit l'un des chiffres les plus bas de ces vingt dernières années. Malgré tout, l'Asie a souffert des aléas climatiques et des colères de la terre. Tempêtes, inondations, séismes... Le tremblement de terre enregistré en septembre en Indonésie a fait à lui seul plus de 1000 morts, et les typhons d'août à octobre ont causé plus de 2000 décès. En France, c'est la tempête Klaus qui a ravagé aussi l'Espagne en janvier qui a été la catastrophe naturelle la plus coûteuse pour les assureurs.

    Source : Tribune.fr

  • Tsunami 2004 : nouvelles images

    Des images inédites du tsunami de décembre 2004, prises le long des côtes indiennes... Elles rèvèlent bien l'ampleur du phénomène.

     
    Tsunami The Killing Waves 2004 - video powered by Metacafe

  • Un bout de ville disparaît au Guatemala

    medium_Trou_Guatemala.2.jpgC'est arrivé le 23 février dernier dans un quartier résidentiel populaire de Guatemala City, la capitale du Guatemala. En quelques instants, un immense cratère s'est formé en pleine ville, engloutissant plusieurs maisons et tuant deux adolescents. Le trou, d'un diamètre impressionnant, ferait plus de 100 mètres de profondeur.

    Les habitants du voisinage ont affirmé avoir senti la terre bouger et entendu des bruits lourds avant que les maisons ne s'effondrent. Après la catastrophe, plus de 1 000 habitations ont été évacuées. La formation de ce cratère géant serait dûe à une canalisation d'égoût bouchée. De quoi rester songeur...

  • La disparition des poissons : mythe ou réalité ?

    Vendredi 3 novembre 2006

    La situation actuelle en matière de conservation des espèces de poisson et crustacés dans le monde "n'est pas acceptable" mais le scénario-catastrophe de la revue américaine Science prévoyant leur disparition avant 2050 est "improbable" a estimé la FAO.

    medium_poissons.jpg"D'un point de vue scientifique, cette étude demande encore à être examinée et validée par les scientifiques", a déclaré à l'AFP Serge Garcia, le Directeur de la division halieutique (ressource de pêche,ndlr) de l'Organisation mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).

    L'extrapolation sur 40 ans par les auteurs de l'article des chiffres actuels de baisse des réserves "est statistiquement dangereuse", selon le responsable. "Elle implique une conduite irresponsable de toutes les industries et des gouvernements pendant quatre décennies et il faudrait un incroyable niveau d'apathie de tous les citoyens du monde pour que cela survienne", a-t-il estimé.

    "La FAO a sonné l'alarme depuis la moitié des années 80 et estime que la situation actuelle des ressources en poissons montre des signes contradictoires de progrès (dans un petit nombre de pays développés) ou de stagnation (dans les autres pays développés). Le problème le plus grave se trouve dans les pays en voie de développement où les gouvernements n'ont pas les moyens d'appliquer les politiques de conservation nécessaire", a-t-il ajouté.

    L'expert de la FAO note parmi les signes positifs de la prise de conscience du problème de la sur-pêche l'adoption, en 2001, par les membres de la FAO d'un "Code de conduite pour une pêche responsable" ainsi que la mise en oeuvre d'un accord, également de 2001, pour "une pêche respectueuse de l'écosystème".
    Les restrictions à la pêche, les allocations de quotas, la reconnaissance par un label des conduites responsables font des progrès et le nombre des espèces dont les stocks se régénèrent s'accroit, a indiqué ce spécialiste.(...)

    La FAO a chiffré la demande de poissons dans le monde à 180 millions de tonnes en 2030. En admettant que la pêche continue jusqu'à cette date à son niveau actuel soit environ 90 millions de tonnes par an, "il sera nécessaire de doubler la production actuelle de l'aquaculture (produits d'élevage pour 45 millions de tonnes) avec des effets significatifs négatifs sur l'environnement et une pénurie potentielle de la nourriture à base de poisson nécessaire aux besoins mêmes de cette aquaculture", a indiqué M. Garcia.
    Actuellement 35 millions de tonnes de poissons sont transformées chaque année en farine de poisson.
    Prés d'un poisson sur deux (43%) consommé dans le monde en 2005 provenait de l'aquaculture contre (9%) en 1980.

    Source : AFP, Rome.

  • Météo extrême : toujours plus

    Mercredi 13 septembre 2006

    Les phénomènes climatiques extrêmes - canicules meurtrières ou pluies diluviennes - constatés en été au cours des dernières années en Europe continentale, pourraient devenir monnaie courante d'ici la fin du siècle, selon une nouvelle étude.

    medium_Tornade1.jpgLe climat chaud et sec des pays riverains de la Méditerranée pourrait ainsi remonter vers le nord de l'Europe, estiment les auteurs suisses de ces travaux publiés dans l'hebdomadaire scientifique britannique Nature.
    Cette évolution pourrait avoir "un effet positif mécanique" sur le centre et l'est de l'Europe et entraîner ces régions dans un cercle vicieux, avec une évaporation plus importante du sol et une augmentation de l'humidité dégagée par la végétation suite à la hausse des températures.

    Dans les régions humides, l'air chaud devrait ainsi contribuer à alimenter le cycle des précipitations, augmentant le risque d'inondations.
    Par contre, dans les régions affectées par un climat plus sec, l'humidité du sol et des plantes sera évacuée plus rapidement, limitant de plus en plus les possibilités de rafraîchissement de l'atmosphère, et accentuant les canicules.

    medium_Inondation.jpgCe processus sera d'autant plus complexe que la végétation sera elle-même modifiée par le réchauffement climatique, les forêts de feuillus laissant progressivement la place à des plantes adaptées à un climat chaud et sec, ce qui affectera les échanges d'air humide avec l'atmosphère. (...)

    Cette étude (...) montre en particulier que cette évolution sera caractérisée par des vagues de chaleur plus fréquentes et confirme également que les phénomènes climatiques - canicules ou déluges - seront très variables d'une année à l'autre. (...)

    Source : AFP, Paris.