Le 21 juillet 1969, à 2h 56 minutes 15 secondes UTC, l'astronaute américain Neil Armstrong posait son pied gauche sur la surface lunaire et disait les mots suivants : « That's one small step for [a] man, one giant leap for mankind » ce qui peut se traduire par « C'est un petit pas pour l'homme, mais un bond de géant pour l'humanité ».
Sur Etrange Nature, quarante ans plus tard jour pour jour, nous ne pouvions que rendre hommage à ces pionniers et espérer que d'autres, bientôt, nous fassent rêver autant sur la route de Mars... En attendant, quelques clichés souvenirs - ce n'est pas moi qui les ait pris :-) - cliquez dessus pour obtenir une version plus grande.
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Premier homme sur la Lune : 40 ans déjà...
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Des dizaines de calmars géants en Californie
Je sais que les lecteurs d'Etrange Nature vouent une étrange passion aux calmars géants (le mot "'calmar" étant l'un des mots-clés les plus saisis pour aboutir en ce lieu). L'actualité nous rattrape avec cette histoire survenue il y a quelques jours à peine.
Après un tremblement de terre, les habitants de La Jolla, près de San Diego (Californie) ont pu assister à l'échouage de plusieurs dizaines de calmars géants sur la plage. De nombreuses personnes présentes sur les lieux ont essayé, en vain, de remettre à l'eau les animaux appartenant à l'espèce Dosidicus gigas. Ceci afin de leur éviter d'être dévorés par les goélands, lesquels n'ont pas manqué de profiter de ce banquet impromptu.
Selon les experts, le séisme et l'échouage des animaux n'auraient pas de lien de cause à effet. William Gilly, spécialisé dans l'étude des calmars à la station océanique Hopkins de l'université de Stanford, précisait ainsi que les scientifiques ont commencé à trouver des cadavres de calmars échoués 3 jours avant la survenue du tremblement de terre. "A moins que les calmars n'aient pressenti le séisme, je ne pense pas qu'il y ait un quelconque lien entre ces deux événements", a-t-il conclu.
Pouvant atteindre 2 mètres et peser 45 kilos, le calmar Dosidicus gigas est encore mal connu. Les raisons de cet échouage en masse demeurent aujourd'hui inexpliquées. -
Vidéo : une baleine albinos en Australie
Une baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) albinos a été filmée en pleine migration, entourée de ses congénères, au large de la côte est de l'Australie. L'animal, très rare, a été immortalisé en vidéo lors de son passage au large de l'Etat du Queensland, longeant la côte pour gagner des eaux plus chaudes au nord du continent.
Intégrée à un petit groupe de cétacés, cette baleine serait la seule baleine à bosse albinos recensée dans le monde, selon la Pacific Whale Foundation. Surnommée "Migaloo", elle aurait une vingtaine d'années et est un visiteur régulier de la côte est australienne.
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Jurer soulage la douleur
Que celui qui n'a jamais lancé un juron en se coinçant le doigt dans une porte ou en se cognant un orteil contre le bord d'un lit me jette la première pierre ! Un réflexe courant et peu élégant, mais semble-t-il très efficace pour aider à soulager la douleur.
Des chercheurs de l'université britannique de Keele ont constaté que le fait de répéter un juron augmentait le seuil de tolérance à la douleur de volontaires dont la main était plongée dans l'eau glacée. Cela leur permettait de maintenir cette position plus longtemps que lorsqu'ils répétaient un mot plus "neutre".
Le fait de jurer, "phénomène linguistique presque universel", n'entraîne donc "pas seulement une réponse émotionnelle mais aussi une réponse physique", ce qui pourrait expliquer pourquoi cette pratique séculaire s'est développée et persiste aujourd'hui, a expliqué Richard Stephens, l'un des auteurs de cette étude publiée dans la revue scientifique Neuro Report.
Source : Lemonde.fr -
Les chercheurs français détectent des pulsars
Le satellite Fermi de la NASA a permis à des chercheurs du CNRS de découvrir deux douzaines de pulsars émetteurs de rayons gamma. Un pulsar est le noyau fortement magnétisé qui subsiste après l'explosion d'une étoile massive. D'après les astrophysiciens, la rotation rapide de ces objets (étoiles à neutrons) induit la création de faisceaux de rayonnement électromagnétique.
Comme une toupie, un pulsar ralentit progressivement et son rayonnement s'arrête lorsqu'il approche l'âge de quelques dizaines de millions d'années. Mais s'il se trouve couplé à une étoile, la matière perdue par cette dernière peut lui être favorable pour relancer sa rotation avec davantage d'énergie. L'astre, alors appelé "pulsar milliseconde", tourne à dix mille tours par minute et pèse plus que le soleil pour un diamètre d'une dizaine de kilomètres.1800 pulsars sont connus à ce jour, dont une centaine de ces pulsars millisecondes. La plupart de ces astres est étudiée par des télescopes détectant leur émission de rayonnement radio (...) Jusqu'à l'utilisation du satellite Fermi, la probabilité que les pulsars milliseconde aient le même mécanisme de rayonnement gamma que les pulsars ordinaires était incertaine.
L'étude du rayonnement gamma présente néanmoins un grand intérêt : elle permet de mieux comprendre les mécanismes en jeu dans un pulsar. L'énergie radio émise par un pulsar est faible, tandis qu'au minimum un dixième de toute l'énergie perdue pendant le ralentissement de cette grosse toupie est transmis en rayons gamma.
Source : Maxisciences
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Une nouvelle chauve-souris en France
Une équipe de chercheurs du Muséum national d'histoire naturelle a recensé une nouvelle espèce de chauve-souris sur le territoire français, via une technique de séquençage de l'ADN.
L'animal appartient au genre Myotis. Du fait de leur ressemblance morphologique, certaines espèces sont passées inaperçues pendant longtemps. Au cours des 10 dernières années et grâce aux techniques employées en biologie moléculaire depuis la seconde moitié du XXe siècle (séquençage ADN), les recherches ont ainsi permis de découvrir 20 % d'espèces de chiroptères insoupçonnées.
Cette étude permet d'ajouter une nouvelle espèce de chiroptère à la faune française, qui comprend à ce jour 34 espèces de chauves-souris, toutes strictement protégées par la loi. -
Les plantes communiquent pour se protéger !
Un scientifique américain aurait apporté la preuve que les plantes communiquent entre elles. Les plantes d'une même famille s'enverraient des signaux chimiques pour s'alerter mutuellement de la venue de prédateurs.
Selon l'expert entomologiste américain Richard Karban, les membres du règne végétal seraient, selon ses propres dires, «capables de comportements plus évolués que ceux que nous pouvons imaginer». Son travail, qu'il admet controversé, établit que les plantes communiquent en s'envoyant des messages chimiques dans l'air, messages leur permettant de signaler la venue de prédateurs.
Selon lui, quand une plante voisine perçoit le message, elle renforce ses défenses contre les criquets, les chenilles ou autres envahisseurs. Le professeur Karban, attaché à l'université de Californie, pense qu'il a prouvé qu'il existe un mode de « conversation » entre certains buissons épineux natifs de l'ouest des Etats-Unis. -
Les dinosaures étaient plus petits qu'on ne le pense
Les dinosaures n'étaient pas aussi grands que ce que les scientifiques pensaient. En effet, la méthode utilisée pour estimer leur masse serait erronée, et leur taille a probablement été surévaluée. Les chercheurs pensent que la première estimation de la masse de l'Apatosaurus louisae, l'un des plus grands dinosaures connus, serait le double de sa véritable masse. Au lieu de 39 tonnes, Apatosaurus pèserait à peine 18 tonnes.
« Pendant 25 ans, les paléontologues ont utilisé un modèle statistique pour estimer le poids des dinosaures géants et d'autres grands animaux de lignées disparues » explique Gary Packard, directeur de recherche à l'université du Colorado. « En réexaminant les données de l'échantillon de référence initial, nous avons montré que le modèle statistique est sérieusement erroné et que les dinosaures étaient probablement deux fois moins lourds que ce que l'on croyait ».
L'échantillon de référence est constitué de 33 espèces de mammifères quadrupèdes classés selon leur taille : d'un rongeur de 47 grammes jusqu'à un éléphant de 4 tonnes. Les scientifiques ont extrapolé les mesures de ces animaux pour estimer la masse des dinosaures. Mais selon l'équipe du docteur Packard, une erreur mathématique s'est produite : ainsi, la masse du Styracosaurus doit être réduite de 21 % et le Diplodocus perd 27 % de sa masse passant ainsi de 5500 à 4000 kg.
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Présence d'eau sur une lune de Saturne
Selon les scientifiques, la vie extraterrestre aurait pu évoluer sur l'une des lunes de Saturne. Ceux-ci ont trouvé la preuve que des mers s'étendent peut-être sous la surface gelée d'Encelade, la 6e plus grosse lune de la planète.
La sonde spatiale Cassini de la Nasa a en effet découvert des « geysers » de glace et d'eau salée jaillissant des centaines de kilomètres au-dessus de la surface d'Encelade. Depuis, les scientifiques débattent pour savoir si cette boule de glace et de roche cache un réservoir d'eau liquide.
Le docteur Frank Postberg, de l'Institut Max Planck de physique nucléaire d'Heidelberg, a étudié les données du collecteur de Cassini et a découvert qu'il avait prélevé des grains de glace salée de ce geyser. Leur présence est une véritable preuve de la présence de lacs, réservoirs ou mers salées sur Encelade.
Les chercheurs souhaitent encore vérifier si ces geysers peuvent provenir d'un large réservoir souterrain ou de "simples" poches d'eau piégée sous la croûte. Jusqu'à très récemment, la plupart des astronomes avaient écarté la possibilité de l'existence de vie dans le système solaire, mais les dernières missions spatiales ont montré que des formes de vie marine auraient pu exister sur les lunes en orbite autour de Saturne ou Jupiter. Avec la Terre, Mars et Europe (lune de Jupiter), Encelade est l'un des seuls endroits du système solaire où les astronomes ont trouvé des traces d'eau.
Source : Maxisciences -
Un reptile monstrueux dans la Seine
Après les Vosges, Paris ? Sauf que cette fois-ci, c'est vrai... Le dimanche 28 juin, un promeneur a découvert, en bord de Seine à Paris, un animal nageant à la surface de l’eau, à hauteur du pont de Bir-Hakeim. La créature, d'une taille de 40 cm environ, portait une carapace couverte d’écailles pointues, la tête et la queue ressemblaient à celles d'un alligator et son bec peut vous couper une main !
La préfecture de police de Paris a précisé que l’animal qui "nageait tranquillement " est ensuite sorti de l’eau. Le reptile a été capturé par la brigade fluviale avant d’être confié à une équipe spécialisée des sapeurs-pompiers. "C'est vraiment un animal impressionnant, raconte le commandant Constant, chef de la brigade. La bête a vraiment une gueule préhistorique et a l'air plutôt agressive..."
La préfecture de police de Paris explique que "le reptile s’est révélé être une tortue-alligator originaire des cours d’eau du sud-est des Etats-Unis". La tortue-alligator a été emmenée à la ferme tropicale du 13ème arrondissement.
Source : Le ParisienMon commentaire : il s'agit très certainement d'un animal abandonné par un riverain. Les Parisiens ont de drôles de bestioles chez eux...
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Dernière minute : pas de crocodile des Vosges !
Finalement, pas plus de crocodile des Vosges que de talent à la Star Academy :-)
En effet, l'étang Monnin de Xertigny a été complètement vidangé et n'a pas révélé de saurien dans son fonds couvert de vase. Les curieux sont déçus, mais les pouvoirs publics soulagés. A moins que le crocodile se soit enfui discrètement dans la forêt vosgienne, l'histoire s'arrête là !
Source : l'Est Républicain -
Le mystère du Loch Ness des Vosges
Dans le petit village de Xertigny (Vosges, France), trois mille habitants sont inquiets depuis qu'on parle d'une bête non identifiée qui sévirait dans l'étang de la localité. Aurions-nous aussi notre Loch Ness ?
Les rares témoins affirment avoir aperçu une forme imposante dans l'étang du village mais n'ont pas clairement identifié l'animal. « Cela peut très bien ressembler à une carpe de 1 mètre ou à un caïman de 1,5 mètre » rapporte le président d'une association de pêcheurs témoin des apparitions de l'étrange bête.
« Les crocodiles ne vivent en France que dans les zoos » précisent les autorités. Les villageois ont tenté d'appâter l'animal en plaçant un poulet au bord de l'eau pour l'attraper mais sans résultat. Les autorités locales vont entreprendre de draguer l'étang non sans avoir utilisé préalablement un sonar pour détecter une éventuelle présence. Affaire à suivre...J'ai trouvé une information troublante : cette affaire présenterait de nombreux points communs avec l'histoire de la bête des Vosges. Plus d'infos sur le blog de Vosges Freeride.