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saturne

  • Hypérion, cette mystérieuse lune de Saturne

    En août dernier, la sonde Cassini a pris des clichés d'Hypérion, l'une des lunes de Saturne, depuis une hauteur de 25 000 kilomètres environ. 

    Ce petit corps céleste, constellé de cratères, orbite de manière désordonnées autour de sa planète mère. Long d'à peine 270 kilomètres, il offre aux regards une forme bosselée et irrégulière. Ces nouvelles photos devraient permettre aux scientifiques de la Nasa d'en apprendre davantage sur cette lune méconnue. 

    la-lune-de-saturne-hyperion-a-ete-decouvert-le-16-septembre-1848-par-william-cranch-bond-et-son-fils-credits-nasa-jpl-caltech-space-science-institute_32741_w460.jpgla-sonde-cassini-s-est-placee-en-orbite-autour-de-saturne-en-2004-dans-le-cadre-d-un-projet-commun-a-la-nasa-l-esa-et-l-agence-spatiale-italienne-credits-nasa-jpl-caltech-space-science-institute_32746_w460.jpg 

  • Encelade posséderait une mer de gaz

    En 2005, la petite lune de Saturne qui s'appelle Encelade était survolée par la sonde Cassini qui enregistrait la présence de geysers sur sa surface. 

    De nouvelles mesures ont révélé l'existence de fissures dans la croûte externe de la planète avec des températures de -83°C alors que la température de la surface est habituellement de -198°C.

    Pour les scientifiques, cela témoigne d'une activité volcanique suffisamment importante pour faire fondre la glace et, théoriquement, donner naissance à un océan. Les geysers seraient alors des expulsions de gaz, dissous dans l'eau de cet océan.

    Source : Sciences et Avenir 

    > Relire mes notes précédentes sur Encelade en février 2008 et en novembre 2008.

  • Un anneau géant découvert autour de Saturne

    l-anneau-geant-nouvellement-decouvert-autour-de-saturne_7737_w560.jpgLe télescope spatial "Spitzer" de la Nasa a repéré le plus grand anneau du système solaire. Selon les travaux des astronomes américains, publiés dans la revue Nature, cette auréole pourrait contenir un milliard de planètes de la taille de notre Terre.

    Aperçu en février 2009 par l'équipe, l'anneau se situe à près de 6 millions de kilomètres de Saturne, s'étend sur 12 millions de kilomètres et ne diffuse pas beaucoup de lumière. Malgré son immense taille, le "seigneur des anneaux" n'avait encore jamais été distingué dans le système saturnien. Mais grâce à l'observatoire infra-rouge du télescope "Spitzer", c'est maintenant chose faite.

    Cet anneau dégage des particules de poussière très froides, atteignant les -157°C. Selon les astronomes, Phoebé, l'une des 61 lunes de la planète Saturne, serait la source de son matériau. Autre découverte, l'anneau géant pourrait expliquer l'aspect d'une autre lune, Japet, qui a un côté brillant et un autre sombre comme le Yin et le Yang. De petites particules de l'anneau se déplacent vers son centre et finissent ainsi leur trajectoire sur la face sombre de Japet.

    Source : AFP

  • Présence d'eau sur une lune de Saturne

    Selon les scientifiques, la vie extraterrestre aurait pu évoluer sur l'une des lunes de Saturne. Ceux-ci ont trouvé la preuve que des mers s'étendent peut-être sous la surface gelée d'Encelade, la 6e plus grosse lune de la planète.

    La sonde spatiale Cassini de la Nasa a en effet découvert des « geysers » de glace et d'eau salée jaillissant des centaines de kilomètres au-dessus de la surface d'Encelade. Depuis, les scientifiques débattent pour savoir si cette boule de glace et de roche cache un réservoir d'eau liquide.

    Le docteur Frank Postberg, de l'Institut Max Planck de physique nucléaire d'Heidelberg, a étudié les données du collecteur de Cassini et a découvert qu'il avait prélevé des grains de glace salée de ce geyser. Leur présence est une véritable preuve de la présence de lacs, réservoirs ou mers salées sur Encelade.

    Les chercheurs souhaitent encore vérifier si ces geysers peuvent provenir d'un large réservoir souterrain ou de "simples" poches d'eau piégée sous la croûte. Jusqu'à très récemment, la plupart des astronomes avaient écarté la possibilité de l'existence de vie dans le système solaire, mais les dernières missions spatiales ont montré que des formes de vie marine auraient pu exister sur les lunes en orbite autour de Saturne ou Jupiter. Avec la Terre, Mars et Europe (lune de Jupiter), Encelade est l'un des seuls endroits du système solaire où les astronomes ont trouvé des traces d'eau.

    Source : Maxisciences

  • De l'eau sur Encelade

    Encelade, une des lunes de Saturne, pourrait receler de l'eau sous forme liquide dans son sous-sol dans la région du pôle Sud, tend à confirmer une nouvelle étude à paraître dans la revue britannique Nature.

    54a1305073f96d029247c233eff4fad5.jpg L'analyse des vitesses d'expulsion des différents éléments des geysers détectés par la sonde américaine Cassini à proximité de la zone surnommée "rayures de tigre", laisse entendre qu'une partie proviendrait d'eau, estime le principal auteur, Jurgen Schmidt, de l'Université de Postdam (Allemagne).

    Encelade est l'un des quatre corps du système solaire sur lequel des éruptions ont pu être observées, avec Io (un satellite de Jupiter), Triton (un satellite de Neptune) et la Terre. Une première étude avait conclu que ces geysers pouvaient s'expliquer par l'effet des marées auxquels est soumis ce petit corps glacé, de par sa proximité avec Saturne. Il faut qu'un océan subsiste sous la couche de glace qui recouvre Encelade, du moins dans la région du pôle Sud, pour faire bouger la croûte de glace, concluaient les chercheurs.

    Les résultats de la nouvelle étude "impliquent que de l'eau sous forme liquide existe" bien, estiment ses auteurs. Leur but, qui était de mesurer la vitesse d'expulsion hors des geysers de la vapeur d'eau et de poussières glacées, montre que ces dernières ralentissent dans leur remontée vers la surface, contrairement à la vapeur d'eau.

    Mais surtout, notent-ils, "les fortes chaleurs à la surface, près des "rayures de tigre", et les preuves recueillies sur des processus chimiques à haute température apportent un élément supplémentaire à l'appui de la théorie de la présence d'eau sous forme liquide, avec également de la glace et de la vapeur, sous le sol de la région du pôle Sud".

    Source : AFP, Paris. 

  • Un cyclone géant sur Saturne

    Vendredi 10 novembre 2006

    medium_Cyclone_Saturne.jpg

    Un gigantesque cyclone de 8 000 km de diamètre fait rage au pôle sud de Saturne, selon des images retransmises par la sonde Cassini et montrées (...) sur le site Internet de la Nasa. Il s'agit du premier phénomène de ce type jamais observé sur une planète autre que la Terre, soulignent les scientifiques de l'agence spatiale américaine.

    Ils ont précisé que l'oeil de la tempête et les nuages à proximité ont des caractéristiques similaires à un cyclone terrestre mais avec des vents de 550 km/heure. A la différence de la Terre, le cyclone sur Saturne ne se déplace pas et reste sur le pôle. En outre, Saturne étant une planète formée de gaz, le cyclone ne s'est pas formé au-dessus d'un océan comme c'est le cas sur la Terre. (...)

    Non seulement le cyclone sur Saturne est beaucoup plus important que ceux observés sur la Terre avec des nuages tournant de 30 à 70 km au-dessus de l'oeil, soit de deux à trois fois plus haut que sur Terre. 

    Source : AFP, Washington.