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quasar

  • Les chercheurs français détectent des pulsars

    207358main_whitedwarf_20080102_HI1.jpgLe satellite Fermi de la NASA a permis à des chercheurs du CNRS de découvrir deux douzaines de pulsars émetteurs de rayons gamma. Un pulsar est le noyau fortement magnétisé qui subsiste après l'explosion d'une étoile massive. D'après les astrophysiciens, la rotation rapide de ces objets (étoiles à neutrons) induit la création de faisceaux de rayonnement électromagnétique.

    Comme une toupie, un pulsar ralentit progressivement et son rayonnement s'arrête lorsqu'il approche l'âge de quelques dizaines de millions d'années. Mais s'il se trouve couplé à une étoile, la matière perdue par cette dernière peut lui être favorable pour relancer sa rotation avec davantage d'énergie. L'astre, alors appelé "pulsar milliseconde", tourne à dix mille tours par minute et pèse plus que le soleil pour un diamètre d'une dizaine de kilomètres.

    1800 pulsars sont connus à ce jour, dont une centaine de ces pulsars millisecondes. La plupart de ces astres est étudiée par des télescopes détectant leur émission de rayonnement radio (...) Jusqu'à l'utilisation du satellite Fermi, la probabilité que les pulsars milliseconde aient le même mécanisme de rayonnement gamma que les pulsars ordinaires était incertaine.

    L'étude du rayonnement gamma présente néanmoins un grand intérêt : elle permet de mieux comprendre les mécanismes en jeu dans un pulsar. L'énergie radio émise par un pulsar est faible, tandis qu'au minimum un dixième de toute l'énergie perdue pendant le ralentissement de cette grosse toupie est transmis en rayons gamma.

    Source : Maxisciences

  • Des centaines de trous noirs dans l'espace

    Des centaines de trous noirs, objets supermassifs capables de dévorer des étoiles, ont été observés par une équipe internationale dans des galaxies existant lorsque l'univers avait à peine 3 à 4 milliards d'années, une découverte bousculant notre compréhension de son évolution.

    Les astronomes, dont les conclusions sont à paraître dans la revue Astrophysical Journal du 10 novembre 2007, ont en fait observé des quasars, des sources de lumière extrêmement brillantes produites lorsque la poussière interstellaire s'engouffre dans un trou noir sous l'effet de son énorme gravité. Leur étude confirme les prévisions théoriques des astronomes, qui croyaient depuis de nombreuses années à l'existence d'une grande population de trous noirs actifs, sans les trouver.

    La découverte de centaines de trous noirs dans les seules galaxies visées par cette équipe "implique qu'il y en avait des centaines de millions supplémentaires dans notre jeune univers, soit plus du double de ceux connus jusqu'à présent à cette distance", affirme dans un communiqué la Nasa, l'agence spatiale américaine.(...)

    "Des trous noirs supermassifs en phase de croissance se trouvaient partout dans l'univers à ses débuts. Nous avions vu la partie émergée de l'iceberg, avant notre recherche. Maintenant, nous pouvons voir l'iceberg lui-même", s'est félicité (...) l'un des co-auteurs de l'étude, Mark Dickinson, de l'Observatoire national d'astronomie optique de Tucson (Arizona).

    "Les quasars nouvellement détectés permettent de mieux comprendre la formation des galaxies dans l'Univers lointain", souligne le CNRS: par exemple, ils montrent que les galaxies forment leurs étoiles "en même temps que leur trou noir central grandit", jusqu'à ce que ce dernier absorbe toutes ces étoiles.(...)

    "Auparavant, c'est comme si nous étudiions l'éléphant en portant un bandeau (sur les yeux), et nous ne savions pas exactement de quel animal il s'agissait. Maintenant, nous pouvons voir l'éléphant pour la première fois", s'émerveille un autre auteur de l'étude, David Elbaz, du Commissariat français à l'énergie atomique (CEA).

    Source : AFP (Paris)

  • De la vie sur Mars aux trous noirs

    Coup sur coup, deux nouvelles intéressantes bien que n'ayant rien à voir entre elles... On a d'abord appris que les deux sondes Viking de la NASA qui ont visité le sol martien dans les années 70 pourraient avoir découvert et détruit par ignorance des organismes martiens lors de leur mission d'exploration.

    medium_Mars.2.jpgEn effet, l'eau versée sur les échantillons de sol martien aurait été fatale à des organismes dont le métabolisme dépendrait du H2O2 en les noyant ou en provoquant leur combustion, une hypothèse appuyée par les résultats chimiques d'une série de test conduits à l'époque, soulignent deux chercheurs. 

    Les scientifiques qui travaillaient sur les sondes Viking dans les années 70 ne cherchaient pas des micro-organismes dépendant de H202 car à cette époque-là personne ne savaient qu'ils pouvaient exister. Les recherches sur les "extrêmophiles", des organismes capables de vivre dans des conditions extrêmes --dans les grands fonds marins, par exemple, près de cheminées volcaniques--, ne se sont développées que dans les années 90.

    La future mission américaine Phoenix d'exploration de Mars, dont le lancement est prévu en août 2007, offre de bonnes chances de vérifier ces hypothèses.

    Par ailleurs, des astronomes ont découverts trois gigantesques trous noirs étonnamment proches, alors que ces corps supermassifs se tapissent habituellement au coeur de leur propre galaxie. Ce trio inédit a été repéré à quelque 10,5 milliards d'années-lumière de la Terre, vers la constellation de la Vierge, en utilisant les télescopes VLT de Cerro Paranal (Chili) et Keck (Hawaï, Etats-Unis).

    Les astronomes ont en fait découvert trois sources de lumière extrêmement brillantes - des "quasars" - qui sont produites lorsque la poussière interstellaire s'engouffre dans un trou noir sous l'effet de son énorme gravité. Un trou noir, parce qu'aucune lumière ne peut en réchapper, est invisible aux instruments, mais il se trahit par la présence du quasar.

    Un seul quasar, d'une taille inférieure à celle de notre système solaire, peut être plus brillant qu'une galaxie entière composée de centaines de milliards d'étoiles. Trouver deux quasars si proches serait très improbable s'ils étaient répartis dans l'espace de manière aléatoire. En découvrir trois est sans précédent. La présence de trois quasars si rapprochés peut s'expliquer par une triple collision de galaxies, un phénomène qui devait être beaucoup plus fréquent dans les premiers temps de l'Univers, quand les galaxies étaient entassées dans un espace bien plus confiné.