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insecte

  • Coup de projecteur sur la luciole

    330998.jpgEntre dans la lumière, petite bête ! (jeu de mots nul, mais bon, c'est le week-end...). La luciole, donc. Ou plutôt la famille des lucioles, devrais-je dire, car elle regroupe près de 2000 espèces connues de coléoptères sur tous les continents qui émettent tous de la lumière (jaune à verdâtre).

    Bien que l'espèce appartienne aux coléoptères, la femelle ne peut pas voler. D'où le nom de "ver". Les larves des lucioles sont les fameux vers luisants que l'on trouve dans les forêts, les bocages et les landes.

    Animal luminescent, la luciole émet une lumière verte au niveau de son abdomen pour pouvoir attirer son partenaire sexuel. En tant que petit prédateur dissimulé sous les feuilles mortes, dans l'herbe et les buissons, la luciole intervient dans son microcosme écologique pour éviter que ne pullulent trop chenilles et escargots.

    Champs luciole.jpgSensible à toutes les formes de pollution (pollution lumineuse incluse), la luciole est moins visible qu'autrefois où il n'était pas rare d'apercevoir des groupes de milliers d'individus réunis autour d'une arbre ou près d'un ruisseau. Un phénomène que la tradition a longtemps associé aux lumières des fées. Et qui était surtout signe de bon état de la nature à cet endroit.

    De nos jours, pour apercevoir des lucioles, il faut s'éloigner des villes, des zones éclairées artificiellement et des lieux cultivés.

  • La libellule disparue du Jura

    Un article dans Libération sur une libellule dont j'ignorais l'existence et qui porte un nom magnifique...

    nehalennia_speciosa_2453.jpg

    Et la déesse précieuse réapparut dans le Jura

    Par Guillaume Launay

    La déesse précieuse faisait languir ses admirateurs depuis maintenant cent trente-trois ans. Et voilà que cette libellule vert métallisé à l’abdomen bleu, de 2,5 cm d’envergure, a été redécouverte en France, dans le Jura. Pascal Dupont, de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), n’hésite pas à dégainer les superlatifs : «C’est le scoop entomologique de l’année, s’est-il exclamé auprès de l’AFP. On n’avait pas revu la déesse précieuse (nehalennia speciosa), en France, depuis 1876», en Savoie.
    C’est au mois de juillet que la plus petite libellule d’Europe a été observée par un entomologiste, dans une tourbière du massif jurassien. L’Opie rappelle que l’insecte, disparu dans plusieurs pays, «figure sur la liste rouge des espèces les plus menacées du monde établie par l’Union internationale de conservation de la nature».
    Elle fait d’ailleurs partie des 18 espèces de libellules françaises menacées qui font l’objet d’un plan national d’actions. Reste à continuer les recherches pour savoir si cette apparition jurassienne n’est qu’un cas isolé ou le signe de la reconquête de la déesse précieuse.

  • Les criquets détestent le hard rock

    criquet.gifLes habitants de la ville de Tuscarora (Nevada, Etats-Unis) ont sorti leurs chaînes hi-fi pour les brancher sur la station de radio rock locale, en poussant le volume au maximum. Cette technique serait la seule qu'ils auraient trouvée pour empêcher une nuée de criquets de s'arrêter dans leur ville.
    Tous les ans, en avril, ces insectes traversent l'Etat par millions à la recherche de nourriture. Malheureusement, quand ils se font écraser, ils sentent très mauvais. Afin de les faire fuir, les habitants ont essayé différents styles musicaux, et c'est le hard rock qui fonctionnerait le mieux.

    Source : Zigonet

  • Vidéo : une mouche qui décolle !

    Selon Futura-Sciences, l'un des grands mystères de la Nature vient d'être résolu. Grâce à une caméra ultrarapide, on peut enfin visionner le décollage en catastrophe d'une mouche drosophile menacée par un danger. On la voit utiliser ses pattes comme un ressort orientable et se projeter dans l'air avant de commencer à remuer les ailes. Comme l'indique l'article, c'est une "manœuvre complexe et même acrobatique".

  • Une nouvelle libellule en Guadeloupe

    Jeudi 29 juin 2006

    Une nouvelle espèce de libellule de trois centimètres de long a été découverte en Guadeloupe, à Grande-Terre, par François Meurgey, responsable de la collection insectes et oiseaux du Muséum d'histoire naturelle de Nantes.

    medium_Libellule.jpgLongue de 30 millimètres, avec un abdomen de 300 micromètres (millièmes de millimètre) de diamètre, cette très petite libellule est un zygoptère de la famille des Protoneuridae, caractérisées notamment par leurs ailes repliées sur le dos au repos.

    Lorsqu'elle vole, cette libellule des zones humides et ombrées ressemble à "une graine de pissenlit transportée par le vent, on ne voit que deux petits yeux rouges qui se promènent", explique François Meurgey, 34 ans, missionné par la Société française d'odonatologie et le Muséum d'histoire naturelle pour étudier et protéger la biodiversité des 2.779 mares répertoriées en Guadeloupe.

    Nombre de spécialistes sont passés devant cette espèce sans la remarquer, croyant avoir affaire à une autre espèce semblable, Protoneura ailsa, décrite en Martinique et à Saint-Lucie en 1961, précise-t-il. La nouvelle espèce évolue en altitude, comme sa "soeur" de Martinique, mais, contrairement à cette dernière, aussi au niveau des mangroves, explique M. Meurgey, très heureux d'avoir trouvé "une nouvelle espèce dans une zone très prospectée".

    Surnommée Romane, du prénom de la fille du naturaliste, cette nouvelle espèce ne recevra officiellement son nom savant qu'à la parution de la revue de référence américaine, "Odonatologica", en décembre 2006.

    Source : AFP, Nantes.