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libellule

  • La libellule disparue du Jura

    Un article dans Libération sur une libellule dont j'ignorais l'existence et qui porte un nom magnifique...

    nehalennia_speciosa_2453.jpg

    Et la déesse précieuse réapparut dans le Jura

    Par Guillaume Launay

    La déesse précieuse faisait languir ses admirateurs depuis maintenant cent trente-trois ans. Et voilà que cette libellule vert métallisé à l’abdomen bleu, de 2,5 cm d’envergure, a été redécouverte en France, dans le Jura. Pascal Dupont, de l’Office pour les insectes et leur environnement (Opie), n’hésite pas à dégainer les superlatifs : «C’est le scoop entomologique de l’année, s’est-il exclamé auprès de l’AFP. On n’avait pas revu la déesse précieuse (nehalennia speciosa), en France, depuis 1876», en Savoie.
    C’est au mois de juillet que la plus petite libellule d’Europe a été observée par un entomologiste, dans une tourbière du massif jurassien. L’Opie rappelle que l’insecte, disparu dans plusieurs pays, «figure sur la liste rouge des espèces les plus menacées du monde établie par l’Union internationale de conservation de la nature».
    Elle fait d’ailleurs partie des 18 espèces de libellules françaises menacées qui font l’objet d’un plan national d’actions. Reste à continuer les recherches pour savoir si cette apparition jurassienne n’est qu’un cas isolé ou le signe de la reconquête de la déesse précieuse.

  • Une nouvelle libellule en Guadeloupe

    Jeudi 29 juin 2006

    Une nouvelle espèce de libellule de trois centimètres de long a été découverte en Guadeloupe, à Grande-Terre, par François Meurgey, responsable de la collection insectes et oiseaux du Muséum d'histoire naturelle de Nantes.

    medium_Libellule.jpgLongue de 30 millimètres, avec un abdomen de 300 micromètres (millièmes de millimètre) de diamètre, cette très petite libellule est un zygoptère de la famille des Protoneuridae, caractérisées notamment par leurs ailes repliées sur le dos au repos.

    Lorsqu'elle vole, cette libellule des zones humides et ombrées ressemble à "une graine de pissenlit transportée par le vent, on ne voit que deux petits yeux rouges qui se promènent", explique François Meurgey, 34 ans, missionné par la Société française d'odonatologie et le Muséum d'histoire naturelle pour étudier et protéger la biodiversité des 2.779 mares répertoriées en Guadeloupe.

    Nombre de spécialistes sont passés devant cette espèce sans la remarquer, croyant avoir affaire à une autre espèce semblable, Protoneura ailsa, décrite en Martinique et à Saint-Lucie en 1961, précise-t-il. La nouvelle espèce évolue en altitude, comme sa "soeur" de Martinique, mais, contrairement à cette dernière, aussi au niveau des mangroves, explique M. Meurgey, très heureux d'avoir trouvé "une nouvelle espèce dans une zone très prospectée".

    Surnommée Romane, du prénom de la fille du naturaliste, cette nouvelle espèce ne recevra officiellement son nom savant qu'à la parution de la revue de référence américaine, "Odonatologica", en décembre 2006.

    Source : AFP, Nantes.