Vendredi 29 septembre 2006
Deux kangourous, échappés d'un centre de réinsertion pour mineurs en difficulté situé à Marennes (Rhône), à une vingtaine de kilomètres au sud de Lyon, ont été aperçus par des riverains. (...) Une vingtaine de gendarmes et pompiers étaient toujours en train d'essayer de ramener, à l'aide de deux chiens et en se rapprochant petit à petit, les animaux vers leur enclos.
Avisés par une habitante vers 7H30, les gendarmes ont pu facilement localiser les kangourous - qui pourraient être des wallabies au vu de leur taille - avant que ceux-ci ne provoquent de perturbation majeure, a-t-on précisé de même source.
Si les animaux en venaient à avoir un comportement dangereux, les gendarmes pourraient être amenés à utiliser une seringue hypodermique afin de les endormir.
Source : AFP (Lyon)
Insolite - Page 57
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Encore deux kangourous en cavale !
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La calotte glaciaire se fracture
Mercredi 20 septembre 2006
Des images satellitaires ont révélé d'immenses fractures dans la calotte glaciaire arctique à la fin de l'été, s'étendant de l'Europe septentrionale jusqu'au pôle Nord sur une superficie plus vaste que la Grande-Bretagne, a indiqué l'Agence spatiale européenne (Esa).
"Cette situation est différente de tout ce que l'on a pu observer lors des précédentes saisons de fonte record des glaces", souligne le responsable de l'analyse des images, Mark Drinkwater, sur le site web de l'Esa. "Un bateau aurait pu remonter sans difficulté jusqu'au pôle Nord depuis l'archipel de Spitzberg (Norvège) ou le nord de la Sibérie, au travers de ce qui est normalement constitué de glace solide".
Les spectaculaires images satellitaires, acquises du 23 au 25 août, montrent une large zone fracturée dans la calotte glaciaire, rejoignant le pôle Nord depuis l'archipel de Svalbard (ou Spitzberg), à l'extrême nord de la Norvège, et celui de Severnaya Zemlya, dans les eaux arctiques sibériennes.
Les scientifiques estiment que de 5 à 10% de la glace pérenne - celle qui ne fond normalement jamais - s'est fracturée lors des tempêtes de fin d'été, ce qui implique une glace plus fragile et moins épaisse, précise l'Esa.
"Si cette tendance se poursuit, la route maritime du nord entre l'Europe et l'Asie sera ouverte pendant des intervalles plus longs et on peut imaginer d'ici 10 à 20 ans des tentatives de tour du monde en voilier par l'Océan arctique en été", selon M. Drinkwater.
La calotte glaciaire arctique se réduit comme peau de chagrin à cause du réchauffement climatique. A la fin de l'été 2005, elle ne s'étendait que sur 5,5 millions de km2, contre 8 millions de km2 au début des années 1980.
La glace pérenne diminue elle aussi, mais c'est la première fois que ce secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité, souligne l'Esa, qui publie les images sur sur son site.Source : AFP, Paris.
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Une supernova déjà vue il y a 2000 ans !
Mardi 19 septembre 2006
Les astronomes pensent avoir identifié la supernova observée par les Chinois - et peut-être même par les Romains - il y a près de 2 000 ans, annonce l'agence spatiale européenne ESA.Les observations menées par les observatoires spatiaux XMM-Newton et américain Chandra ont permis de ramener la date de l'explosion de l'étoile connue sous le nom "RCW 86" à environ 2000 années, alors qu'on l'estimait jusqu'ici à 10.000 ans, selon un communiqué de l'ESA.
Une supernova est une étoile en fin de vie qui a consommé tout son carburant, transformé en fer au fil des millénaires. L'étoile s'effondre alors sur elle-même, provoquant une énorme onde de choc qui va éjecter son enveloppe vers le milieu interstellaire. Du fait de l'incroyable quantité d'énergie libérée, l'étoile se met à briller brièvement comme 200 millions de soleils.
Certaines supernovae peuvent ainsi être observées à l'oeil nu depuis la Terre, comme cela fut le cas en 185 avant notre ère en Chine.(...)
Lors de l'explosion de l'étoile, ses débris et la matière rencontrée sont chauffés à des millions de degrés et peuvent émettre pendant des millénaires d'intenses rayonnements X, que les satellites XMM-Newton et Chandra ont précisément pour mission d'observer.
Il y a deux millénaires, les astronomes chinois avaient noté l'apparition soudaine d'une nouvelle étoile. Immobile, l'astre ne pouvait être une comète. Ils avaient aussi observé qu'elle avait disparu progressivement en huit mois, ce qui est cohérent avec ce que l'on sait aujourd'hui des supernovae. (...)
Source : AFP, Paris.
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On a découvert la galaxie la plus ancienne
Jeudi 14 septembre 2006
Une équipe d'astronomes japonais a annoncé avoir détecté la galaxie la plus lointaine - et par conséquent la plus ancienne - jamais découverte par l'homme, puisque sa lumière reçue aujourd'hui a été émise il y a 12,7 milliards d'années, aux tout premiers temps de l'Univers.
L'explosion primordiale du Big Bang, qui a donné naissance à notre Univers, n'était intervenue que 750 millions d'années plus tôt, soulignent Masanori Iye (Observatoire astronomique national de Tokyo) et ses collègues dans un article à paraître jeudi dans la revue scientifique Nature.
Cette découverte a été confirmée par spectroscopie, en étudiant le "décalage vers le rouge" de cet amas d'étoiles, avec l'aide du télescope Subaru de 8,2 mètres installé sur l'archipel américain d'Hawaï, précisent-ils.
Les galaxies les plus lointaines continuent à s'éloigner à une vitesse croissante du centre de l'Univers. Plus elles s'éloignent, plus la lumière qu'elles émettent tend vers le rouge, un peu comme le bruit d'un bolide qui passe devant vous devient plus grave avec la distance. Les galaxies les plus anciennes sont donc à découvrir dans les longueurs d'onde proches du rouge.
En mars 2004, une équipe franco-suisse, utilisant le grand télescope VLT du mont Paranal (Chili), avait annoncé avoir découvert une galaxie située à 13,2 milliards d'années-lumière, mais ses travaux n'ont jamais été confirmés depuis.
Dans une autre étude, aussi publiée dans Nature, les astronomes Rychard Bouwens et Garth Illingworth, de l'Université de Californie, ont utilisé le téléscope spatial Hubble pour traquer la formation des premières galaxies.
Le Big Bang, survenu il y a environ 13,7 milliards d'années, a été suivi par une période de ténèbres, aucune étoile n'illuminant alors l'immensité de l'espace. Au bout de quelques centaines de millions d'années sont apparues les premières étoiles, suivies des premières galaxies. C'est le moment précis de cette transition qu'aimeraient déterminer les astronomes.(...)
MM. Bouwens et Illingworth ont découvert des centaines de galaxies en place 900 millions d'années après le Big Bang. Mais 200 millions d'années plus tôt, ils n'en ont trouvé qu'une, alors qu'ils en attendaient une dizaine.
En novembre dernier, une étude américaine avait évalué la date d'apparition de la première étoile à une centaine de millions d'années après le Big Bang.
Source : AFP, Paris -
Météo extrême : toujours plus
Mercredi 13 septembre 2006
Les phénomènes climatiques extrêmes - canicules meurtrières ou pluies diluviennes - constatés en été au cours des dernières années en Europe continentale, pourraient devenir monnaie courante d'ici la fin du siècle, selon une nouvelle étude.
Le climat chaud et sec des pays riverains de la Méditerranée pourrait ainsi remonter vers le nord de l'Europe, estiment les auteurs suisses de ces travaux publiés dans l'hebdomadaire scientifique britannique Nature.
Cette évolution pourrait avoir "un effet positif mécanique" sur le centre et l'est de l'Europe et entraîner ces régions dans un cercle vicieux, avec une évaporation plus importante du sol et une augmentation de l'humidité dégagée par la végétation suite à la hausse des températures.
Dans les régions humides, l'air chaud devrait ainsi contribuer à alimenter le cycle des précipitations, augmentant le risque d'inondations.
Par contre, dans les régions affectées par un climat plus sec, l'humidité du sol et des plantes sera évacuée plus rapidement, limitant de plus en plus les possibilités de rafraîchissement de l'atmosphère, et accentuant les canicules.
Ce processus sera d'autant plus complexe que la végétation sera elle-même modifiée par le réchauffement climatique, les forêts de feuillus laissant progressivement la place à des plantes adaptées à un climat chaud et sec, ce qui affectera les échanges d'air humide avec l'atmosphère. (...)
Cette étude (...) montre en particulier que cette évolution sera caractérisée par des vagues de chaleur plus fréquentes et confirme également que les phénomènes climatiques - canicules ou déluges - seront très variables d'une année à l'autre. (...)
Source : AFP, Paris. -
Du nouveau sur la télépathie téléphonique ?
Nombre de personnes disent avoir reçu un appel de quelqu'un à qui elles venaient de penser. Un chercheur britannique estime à présent posséder des preuves d'un phénomène qu'il qualifie de télépathie téléphonique.
Rupert Sheldrake, dont les recherches ont été financées par le respectable Trinity College de Cambridge, a déclaré avoir mené des expériences démontrant que la prescience existe pour les appels téléphoniques et les messages électroniques.Chaque personne servant de cobaye devait donner les noms et numéros de téléphone de quatre proches ou amis. Les chercheurs appelaient ensuite au hasard l'une de ces quatre personnes en lui demandant de rappeler le cobaye, à qui l'on demandait de deviner qui appelait avant de décrocher.
"Les réponses justes ont représenté 45%, bien plus que les 25% auxquels on pouvait s'attendre", a dit Sheldrake au congrès annuel de la British Association for the Advancement of Science. "Les chances pour que ce soit un effet du hasard sont de une sur 1000 milliards."
Le chercheur a dit être parvenu au même résultat en réalisant la même expérience avec des e-mails. Cependant, l'étude repose sur un échantillon de 63 individus pour l'expérience téléphonique et de 50 pour la messagerie électronique. Seules quatre personnes ont été filmées pendant la première expérience, et cinq pendant la seconde.
Sans se laisser décourager, Sheldrake, qui croit à l'interconnexion des esprits dans un groupe social défini, prévoit d'étendre son étude pour voir si le phénomène se reproduit aussi avec les messages envoyés par téléphone portable.
Source : Reuters, Norwich
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Requiem pour un mérou
Bubba, "le super mérou" de 69 kilos, locataire du Shedd Aquarium de Chicago, est mort à l'âge de 24 ans, selon les membres de l'Aquarium. Devenu célèbre et une source de motivation pour les personnes atteintes d'un cancer, il fut le premier poisson à subir une chimiothérapie et vaincre la maladie.
Bubba avait été abandonné à la réception de l'aquarium de Chicago en 1987, posé dans un seau sur un bureau. Le petit poisson a été adopté, puis son cancer diagnostiqué en 2001. Deux ans plus tard et contre toute attente, l'aquarium tentait une expérience sans précédent, en administrant un traitement chimiothérapique à son mérou fétiche. Un succès total.
Certains patients remis d'un cancer, notamment les enfants, disent avoir puisé courage et inspiration dans la résistance de Bubba.
"De temps en temps, depuis ces trois dernières années, des enfants atteints d'un cancer nous téléphonaient, ou bien leurs parents, pour demander des nouvelles de Bubba," raconte George Parsons, directeur du département des poissons de l'Aquarium. "Cela va être difficile à présent, de leur annoncer qu'il n'est plus parmi nous."
Une première autopsie du célèbre mérou démontre que Bubba avait des problèmes de santé liés à son âge et souffrait de nombreuses excroissances anormales.
Source : AP, Chicago. -
Pluton n'est plus une planète !
Après une délibération à main levée, l'assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) a décidé jeudi à Prague de déchoir Pluton de son statut de planète, ramenant à huit le nombre de planètes du système solaire.
Les astronomes de la planète entière ont décidé qu'une planète naine, catégorie à laquelle appartiennent Pluton, mais aussi Cérès et la mystérieuse UB313 découverte il y a trois ans, ne peut être considérée comme une planète à part entière.
A l'origine, il avait été question d'élargir le système solaire à 12 planètes à à savoir les 8 "vraies" planètes, plus les trois naines, ainsi que Charon, qui reste cantonné dans son statut actuel de lune de Pluton.
Mais l'UAI a finalement opté pour la solution la plus restrictive. Lle système solaire est donc composé désormais de huit planètes (et non neuf) : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.Il est vrai que Pluton, seule planète découverte par un astronome américain, posait de nombreuses question aux astronomes: elle est en effet très différente des autres corps du système solaire, qui sont rocheux (pour les plus proches du soleil) ou gazeux (pour les plus éloignés) et orbitent de manière circulaire autour de notre astre. Pluton est elle formée de glace et suit une orbite très longue et excentrée qui exige d'elle 247 années pour faire le tour du Soleil. De plus, Pluton est bien plus petite que l'on pensait au moment de sa découverte par l'astronome Clyde Tombaugh, plus petite même que notre Lune.
Pour finir, la définition proposée par l'assemblée générale de l'UAI ne s'applique qu'au seul système solaire, au grand regret de ceux qui auraient souhaité un concept s'appliquant aux nombreuses planètes (près de deux cents à ce jour) que l'on découvre désormais régulièrement autour d'autres astres que notre Soleil.
Source : AFP, Prague.
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Une mâchoire de reptile géant découverte au Havre
A l'occasion des grandes marées, un paléontologue amateur vient de découvrir sous les falaises d'une plage du Havre (Seine-Maritime) une mâchoire provenant d'un reptile préhistorique géant. Cette mâchoire de pliosaure découverte dans l'argile à flan de falaise mesure cinquante centimètres de long et vingt centimètres de large. Elle pèse six kilos, a précisé à l'Associated Press Alain Castel, membre de la Société géologique de Haute-Normandie.
Le pliosaure, un reptile marin géant vieux de 145 à 110 millions d'années (périodes Jurassique à Crétacé) était un dangereux prédateur qui mesurait en général plus de 12 mètres de long. Ses grandes mâchoires armées de dents acérées lui permettaient d'attaquer toute proie passant à sa portée.
Source : AP, Le Havre.
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Une nouvelle libellule en Guadeloupe
Jeudi 29 juin 2006
Une nouvelle espèce de libellule de trois centimètres de long a été découverte en Guadeloupe, à Grande-Terre, par François Meurgey, responsable de la collection insectes et oiseaux du Muséum d'histoire naturelle de Nantes.
Longue de 30 millimètres, avec un abdomen de 300 micromètres (millièmes de millimètre) de diamètre, cette très petite libellule est un zygoptère de la famille des Protoneuridae, caractérisées notamment par leurs ailes repliées sur le dos au repos.
Lorsqu'elle vole, cette libellule des zones humides et ombrées ressemble à "une graine de pissenlit transportée par le vent, on ne voit que deux petits yeux rouges qui se promènent", explique François Meurgey, 34 ans, missionné par la Société française d'odonatologie et le Muséum d'histoire naturelle pour étudier et protéger la biodiversité des 2.779 mares répertoriées en Guadeloupe.Nombre de spécialistes sont passés devant cette espèce sans la remarquer, croyant avoir affaire à une autre espèce semblable, Protoneura ailsa, décrite en Martinique et à Saint-Lucie en 1961, précise-t-il. La nouvelle espèce évolue en altitude, comme sa "soeur" de Martinique, mais, contrairement à cette dernière, aussi au niveau des mangroves, explique M. Meurgey, très heureux d'avoir trouvé "une nouvelle espèce dans une zone très prospectée".
Surnommée Romane, du prénom de la fille du naturaliste, cette nouvelle espèce ne recevra officiellement son nom savant qu'à la parution de la revue de référence américaine, "Odonatologica", en décembre 2006.
Source : AFP, Nantes.
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Les dunes chantent aussi...
Après les icebergs (voir la note du 24 novembre 2005), ce sont les dunes qui chantent. Selon un article d'Isabel Parenthoen (AFP), ce chant rappelle le bourdonnement de moines tibétains.
Dans son laboratoire, le physicien Stéphane Douady recrée pour mieux l'étudier le "chant des dunes", mystérieux phénomène de la nature. "Seules quelques dizaines de dunes dans le monde chantent", principalement en Chine et sur le continent américain, raconte le chercheur du CNRS, responsable du laboratoire "Matières et systèmes complexes" à l'Université Paris-VII.Le physicien du CNRS a découvert le phénomène dans le sud-ouest marocain, où son équipe était allée étudier le déplacement des barkhanes, ces dunes en demi-lune, toutes de la même taille, qui forment sous l'effet des alizés un "fleuve de sable coulant jusqu'en Mauritanie, où elles retombent dans la mer". Déclenchée par les avalanches de sable, lorsque cèdent les congères sculptées sous l'effet du vent, cette étrange mélopée à très basse fréquence semble liée "à la nature et à la taille des grains", indique Stéphane Douady.
L'un des principes de la physique des milieux granulaires, la "dilatance de Reynolds", implique que tout changement de forme passe par une dilatation. Dans l'avalanche, les grains subissent une série d'oscillations, produisant une onde dont la fréquence est liée à la vitesse du mouvement.Mais ce mécanisme n'explique pas la puissance du son, souligne Stéphane Douady. Le chant des dunes peut atteindre en effet 100 décibels, la force d'un avertisseur de voiture. Pour l'équipe de Stéphane Douady, qui publie ses découvertes dans la prochaine édition des Physical Review Letters, l'impressionnante amplification est à mettre au compte d'une synchronisation de tous ces minuscules grains de sable.
Un défi pour ces physiciens fondamentaux. Ils ont établi que le taux d'humidité joue un rôle, ainsi que la forme des grains et "un vernis dont est recouvert chaque grain des dunes qui chantent", une sorte de dépôt d'argile et de calcite que les archéologues connaissent sous le nom de "glasure du désert".
Source : AFP, Paris.
Ecoutez le chant des dunes sur le site de Stéphane Douady.
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On a découvert les restes d'un dodo !
Vendredi 23 juin 2006
Une équipe de paléontologues soutenus par le Musée d'histoire naturelle de Leiden (ouest des Pays-Bas) ont découvert la partie inférieure intacte d'un dodo, une espèce d'oiseau disparue de l'Ile Maurice depuis près de 400 ans, a annoncé le musée.
La trouvaille, faite par une équipe de scientifiques intéressée par l'écosystème dans lequel vivait le dodo avant que l'homme occidental n'envahisse l'Ile Maurice (océan Indien) il y a 500 ans, comprend une hanche et les quatre os de la jambe qui s'y rattachent, selon un communiqué du musée.
Les chercheurs néerlandais et mauriciens ont également retrouvé un crâne, un bec, des vertèbres et des ailes de cet animal depuis longtemps disparu.
Le dodo, une espèce indigène à l'Ile Maurice, ne volait pas et pesait à l'âge adulte environ 23 kilos. Il a été éradiqué en moins de 200 ans après l'arrivée d'explorateurs portugais sur l'île, aux environs de 1505.
La fouille, qui a lieu dans un marais asséché du nom de "Mare aux songes", a été lancée après la découverte en octobre d'une importante couche non remaniée de restes de dodos. Les chercheurs espèrent trouver avant la fin de leur expédition un squelette entier de l'animal.
On estime qu'en 1681, le dodo avait complètement disparu de son mileu naturel sous l'effet de la colonisation. Il n'a pas résisté à l'agression que constituait l'irruption de chasseurs humains, mais aussi des chiens, cochons et rats que les Européens, les colonisateurs néerlandais en particulier, avaient apportés sur l'île.
Source : AFP, La Haye.