Les habitants de la ville de Tuscarora (Nevada, Etats-Unis) ont sorti leurs chaînes hi-fi pour les brancher sur la station de radio rock locale, en poussant le volume au maximum. Cette technique serait la seule qu'ils auraient trouvée pour empêcher une nuée de criquets de s'arrêter dans leur ville.
Tous les ans, en avril, ces insectes traversent l'Etat par millions à la recherche de nourriture. Malheureusement, quand ils se font écraser, ils sentent très mauvais. Afin de les faire fuir, les habitants ont essayé différents styles musicaux, et c'est le hard rock qui fonctionnerait le mieux.
Source : Zigonet
musique
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Les criquets détestent le hard rock
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Elle joue du violon et défie la physique
La musique de la violoniste Mari Kimura comprend des sons qui défient les lois de la physique acoustique.Compositrice et violoniste virtuose, Mari Kimura intrigue les scientifiques. Une partie des sons qu’elle produit avec son violon ne peuvent en théorie être obtenus que grâce à un violoncelle.
En effet, les sons émis par les instruments à cordes frottées résultent de vibrations. La longueur de corde est raccourcie par les doigts de l’instrumentiste qui obtient ainsi des sons plus ou moins graves ou aigües.
Or, les sons que Mari Kimura arrive à produire devraient logiquement requérir une longueur de corde plus grande que celles d’un violon.Une équipe de scientifiques norvégiens a décidé d’étudier ce phénomène, espérant résoudre cette énigme acoustique. -
Les dunes chantent aussi...
Après les icebergs (voir la note du 24 novembre 2005), ce sont les dunes qui chantent. Selon un article d'Isabel Parenthoen (AFP), ce chant rappelle le bourdonnement de moines tibétains.
Dans son laboratoire, le physicien Stéphane Douady recrée pour mieux l'étudier le "chant des dunes", mystérieux phénomène de la nature. "Seules quelques dizaines de dunes dans le monde chantent", principalement en Chine et sur le continent américain, raconte le chercheur du CNRS, responsable du laboratoire "Matières et systèmes complexes" à l'Université Paris-VII.Le physicien du CNRS a découvert le phénomène dans le sud-ouest marocain, où son équipe était allée étudier le déplacement des barkhanes, ces dunes en demi-lune, toutes de la même taille, qui forment sous l'effet des alizés un "fleuve de sable coulant jusqu'en Mauritanie, où elles retombent dans la mer". Déclenchée par les avalanches de sable, lorsque cèdent les congères sculptées sous l'effet du vent, cette étrange mélopée à très basse fréquence semble liée "à la nature et à la taille des grains", indique Stéphane Douady.
L'un des principes de la physique des milieux granulaires, la "dilatance de Reynolds", implique que tout changement de forme passe par une dilatation. Dans l'avalanche, les grains subissent une série d'oscillations, produisant une onde dont la fréquence est liée à la vitesse du mouvement.Mais ce mécanisme n'explique pas la puissance du son, souligne Stéphane Douady. Le chant des dunes peut atteindre en effet 100 décibels, la force d'un avertisseur de voiture. Pour l'équipe de Stéphane Douady, qui publie ses découvertes dans la prochaine édition des Physical Review Letters, l'impressionnante amplification est à mettre au compte d'une synchronisation de tous ces minuscules grains de sable.
Un défi pour ces physiciens fondamentaux. Ils ont établi que le taux d'humidité joue un rôle, ainsi que la forme des grains et "un vernis dont est recouvert chaque grain des dunes qui chantent", une sorte de dépôt d'argile et de calcite que les archéologues connaissent sous le nom de "glasure du désert".
Source : AFP, Paris.
Ecoutez le chant des dunes sur le site de Stéphane Douady.