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Astronomie - Page 5

  • Plus proches des étoiles

    Non, ce n'est pas un hommage tardif au groupe Gold, mais une réalité scientifique : les étoiles seraient en réalité plus proches de nous qu’on ne le pense.

    Tout ça par la faute de certains standards de calcul utilisés pour mesurer les gigantesques distances qui séparent les astres des uns des autres, qui auraient été surestimés.

    En effet, Delta Cephei, qui donne son nom à toute une classe d'étoiles servant de références pour les mesures interstellaires, serait entourée d'une nébuleuse de gaz qui créée une onde semblable à celle d'un navire fendant la mer.
    Il en résulte que Delta Cephei perd la quantité de 2000 tonnes de matière par seconde et 25 % des Céphéides seraient également entourées de telles nébuleuses.

    Ceci explique pourquoi elles sont moins massives qu'elles ne devraient l'être selon les modèles astronomiques. Absorbant une grande quantité de lumière, ces étoiles paraissent beaucoup plus lointaines qu'elles ne le sont en réalité.

    Les astronomes vont donc avoir un gros boulot de recalibrage de leurs instruments !

    Source : Science et Avenir

  • Découverte d'un autre système solaire

    La revue Nature a publié récemment les conclusions d'astronomes qui ont découvert un système planétaire très proche du nôtre.

    Ce système, outre quatre planètes géantes, contient des ceintures d'astéroïdes et des débris gelés. Notre propre système solaire contient quatre grandes planètes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) ainsi que des ceintures d'astéroïdes entre Mars et Jupiter.

    Plus gros que le nôtre, le système planétaire se trouve en orbite autour d'une étoile (HR 8799) située à 129 années-lumière de la Terre. Le poids des quatre planètes géantes équivaut à 20 fois la masse totale de l'ensemble des planètes du système solaire réunies. 

    Les scientifiques pensent qu'il doit contenir d'autres planètes, dont certaines pourraient être très semblables à la Terre. Il reste à les repérer...

  • Deux bulles géantes énigmatiques dans la Voie Lactée

    Des astrophysiciens ont découvert, au coeur de notre galaxie la Voie Lactée, deux bulles géantes unies l'une à l'autre et émettant de puissants rayonnements gamma. Les deux masses mystérieuses s'étendent sur la distance faramineuse de 25 000 années-lumière (wow), de la constellaton de la Vierge à celle de la Grue.

    C’est le télescope spatial Fermi, lancé il y a deux ans et demi par la Nasa, qui a permis aux astrophysiciens de faire cette découverte. Les chercheurs ont précisé à l’AFP que ces rayonnements sont beaucoup plus puissants que ceux détectés ailleurs dans la Voie Lactée.

    Le phénomène intrigue les scientifiques. Ils ont d'abord pensé que ces deux bulles géantes étaient les résidus d'un énorme trou noir, un objet massif dont le champ gravitationnel est si intense que rien ne peut s’en échapper, même pas la lumière. Ils estiment aussi que ces bulles pourraient être formées de gaz provenant d'explosions suite à la naissance d'étoiles et de groupes d'étoiles.

    Source : AFP

  • Gliese 581g existe-t-elle vraiment ?

    Vous vous souvenez peut-être qu'en octobre dernier, je vous parlais de la découverte d'une exoplanète, Gliese 581g, planète "jumelle" de la Terre située à seulement 20 années-lumière... La spéculation sur la présence d'autres êtres vivants évolués dans la galaxie reprenait de plus belle.

    Découverte par des astronomes californiens, Gliese 581g, une planète rocheuse de trois fois la taille de la Terre, se trouverait dans la zone des étoiles Goldilocks, où les conditions climatiques "tempérées" sont favorables à la présence d’eau liquide sous forme d’océans, de lacs et de rivières. 

    Or, il se pourrait bien que cette planète n'existe pas, tout simplement. C'est ce qu'affirme un groupe d’astronomes suisses qui a indiqué à partir des données de la découverte n'avoir trouvé aucune trace de la planète, jetant ainsi le doute sur la recherche d’origine. 

    Les scientifiques californiens avaient également découvert quatre planètes censées graviter autour de Gliese 581g. L’équipe suisse a confirmé leur existence, mais n’a pas trouvé la trace de Gliese, la planète qui avait stimulé l’imagination du public.

    Les Helvétiques n'ont pas encore publié leurs résultats dans une revue scientifique, ce qui permettrait de donner du crédit à leurs conclusions auprès de la communauté scientifique. Les astronomes californiens, qui ont découvert une centaine d'exoplanètes, restent confiants.

  • La lumière des jours enfuis

    galaxie-spirale.jpgSur le chemin qui nous mène au Big Bang, les scientifiques européens ont franchi un pas de plus. Ils viennent d'annoncer, en ce mois d'octobre, la découverte de la plus lointaine galaxie observée à ce jour. Brillant il y a 13,1 milliards d’années, elle est née 5 à 600 000 ans "seulement" après le Big Bang.

    Il a donc fallu 13,1 milliards d’années pour que l'image de ce corps céleste, nommé UDFy-38135539 (pas simple à  retenir), nous parvienne. Une durée difficilement concevable à l'échelle humaine - quoiqu'elle ressemble à la durée d'attente d'une bière dans certains cafés parisiens...

    Plus sérieusement, c'est donc l'objet le plus ancien observé à ce jour, grâce d'abord au télescope spatial Hubble, puis au Very Large Telescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO), au Chili.

    Le plus troublant, dans cette histoire, c'est qu'il pourrait s'agir de l'image d'un "fantôme" : rien ne dit que cette galaxie existe encore de nos jours...

    PS/ J'emprunte le titre de cette note à un roman d'Arthur C. Clarke et Stephen Baxter, publié en 2000, dont je vous recommande la lecture.

  • Ces objets stellaires au-delà de Neptune

    600px-TheTransneptunians_Size_Albedo_Color.svg.pngSi vous voyagez dans l'espace et que vous dépassez l'orbite de Neptune (on peut toujours rêver), vous croiserez la trajectoire, à plus de 5 billions de kilomètres de la Terre (vous voyez ce que cela fait, en distance.. ?), d'objets stellaires encore peu connus de l'homme.

    Dans la périphérie de Pluton, se trouvent ce que l'on appelle des objets transneptuniens. Le premiers d'entre eux ont été découverts en 1930. On en a baptisé certains de noms tout droit sortis d'un manga japonais comme Ixion, Quaoar, Sedna, Varuna ou Makemake. En fait, on sait très peu de choses sur ces objets car les deux sondes qui sont passées à proximité, Voyager 1 et 2, n'ont pas été très curieuses. 

    Aussi ce sont les astronomes sur Terre qui étudient de très loin ces corps célestes dont ils ont dénombré un millier, sans trop savoir de quoi ils sont faits. Grâce à Hubble, on a pu toutefois identifié quatorze nouveaux exemplaires de ces objets qui remonteraient à la formation du système solaire. Ces mini-planètes ont une taille qui varie entre 45 km et 96 km de diamètre et sont très peu lumineux. Ce qui explique qu'ils soient à peine perceptibles.

    Source : Maxisciences

  • Une force inconnue pousse un satellite

    L'univers est traversé de forces mystérieuses. L'une d'entre elles, inconnue des scientifiques, est en train de pousser la sonde Pioneer 10 en direction du Soleil, alors que ce satellite, lancé en 1972 par la Nasa, avec son jumeau Pioneer 11, était sorti du système solaire en 1983. 

    C'est Pioneer 10 qui nous a offert les premières photographies détaillées de Jupiter. En 1983, le même Pioneer 10 avait dépassé Pluton, le corps céleste le plus éloigné de notre système solaire, puis s'était élancé vers l'étoile Aldébaran. De loin en loin, les chercheurs ont continué à recevoir le signal émis par Pioneer 10, à plus de 8 billions de kilomètres de la Terre. 

    763px-Pioneer_plaque_svg.pngIl semblerait que la sonde ne montre aucun signe de ralentissement ou de faiblesse tandis qu’elle continu à progresser dans l'espace. Les chercheurs envisagent la possibilité que la sonde ait révélé un nouveau phénomène. Le Dr. Philip Laing, membre de l’équipe de recherche dédiée au traçage du satellite a affirmé :" Nous avons examiné de nombreuses théories auxquelles nous avons pensé et jusque-là, aucune n’est valide. Si ce que nous avons constaté est vrai, alors cela aura un impact conséquent sur la navigation spatiale."

    Un point peut-être important : Pioneer contient une plaque en or (voir ci-contre) à l’effigie d’un homme et d’une femme ainsi qu’une carte indiquant leur origine, que la Nasa considère comme "l'équivalent d’un message dans une bouteille jetée à la mer".

    Source : Lemonde.fr

    Mon commentaire : sans doute un phénomène spatial méconnu... Car je n'ose penser que ce retour de la sonde dans notre système solaire soit un mouvement artificiel, ordonné par des êtres intelligents qui auraient découvert la fameuse plaque en or et qui nous apporterait une réponse... ? Qu'en pensez-vous ? Une belle hypothèse, non ?

  • Une exoplanète habitable ?

    Les astronomes de Californie viennent de révéler l'existence de Gliese 581g, une exoplanète (planète orbitant autour d'une autre étoile que le Soleil) tournant autour d'une naine rouge nommée Gliese 581, qui pourrait bénéficier d'une température favorable à l'apparition de la vie.

    "Nous avions déjà des planètes des deux côtés, trop chaud et trop froid, de la zone habitable. A présent, nous en avons une au milieu, juste au bon endroit", s'est réjouit Steven Vogt, professeur d'astronomie et d'astrophysique.

    Gliese 581g est située à 20 années-lumière de la Terre, dans la constellation de la Balance, ce qui porte à cinq cents le nombre de planètes extrasolaires connues. On estime que la Voie Lactée (notre galaxie) pourrait fourmiller de planètes potentiellement habitables.

    Cette exoplanète a une masse de 3,1 à 4,3 fois celle de la Terre, et son rayon serait de 1,2 à 1,5 fois celui de notre planète. Sa période orbitale est d'environ trente-sept jours et la température moyenne qui y règne oscillerait entre – 31 °C et – 12 °C.

    Le fait qu'elle présente toujours la même face à son étoile, comme Mercure, implique toutefois qu'elle pourrait avoir une face très chaude, et l'autre glaciale. Une mince bande de territoire favorable à la vie pourrait toutefois exister à la jonction entre ces deux hémisphères, selon les astronomes.

    Le 24 août dernier, des astronomes de l'observatoire européen austral, au Chili, avaient annoncé la découverte d'un système d'au moins cinq planètes – peut-être sept – en orbite autour d'une étoile semblable au Soleil. Jusqu'à présent, les astrophysiciens n'ont pas encore trouvé de planète vraiment sœur de la Terre parmi les quatre cent vingt-deux exoplanètes repérées depuis 1995.

    Source : Le Monde, AFP.

  • Un météore s'est écrasé en Colombie

    Les autorités colombiennes ont confirmé que c'est bien un météore qui s'est écrasé le 5 septembre dernier dans la province rurale de Santander, creusant un cratère d'une centaine de mètres de large.

    Plusieurs témoins ont déclaré aux autorités et à la presse avoir vu une boule de feu dans le ciel et les forces de police avaient reçu de nombreux appels pour des fenêtres brisées par le souffle de l'explosion. Les hélicoptères des forces aériennes colombiennes avaient été envoyés sur les lieux afin de localiser la source de l'explosion.

    Pour les visiteurs d'Etrange Nature hispanophones (il y en a!), voici la vidéo de la télévision colombienne.

  • la Lune est née d'une collision avec la Terre

    La_Lune_en_7_questions_photo_4b.jpgLes scientifiques de la Nasa pensent que la Lune, notre seul satellite naturel, aurait été créée à la suite d’une importante collision avec notre planète.

    Le phénomène décrit comme le grand "Paf" par la Nasa se serait produit il y a 4,6 milliards d’années lorsqu’un objet de la taille d’une planète serait entré en collision avec la Terre. L’impact aurait alors créé un nuage de pierres "vaporisé" autour de notre planète qui s'est placé en orbite. Le nuage par la suite se serait refroidi et se serait rassemblé afin de former ce que l'on appelle aujourd’hui la Lune.

    Toujours selon la Nasa, l’impact fût si violent qu’il libéra de la chaleur et de l’énergie donnant naissance à un océan de magma contenant de l’eau qui se serait évaporé lors des éruptions volcaniques. Le magma en refroidissant aurait formé une couche de pierres sous la croûte. Les scientifiques en ont ainsi conclu que la Lune posséderait beaucoup plus d’eau qu’ils ne le croyaient mais que celle-ci se trouverait en dessous de sa surface.

    Source : Zigonet

  • Quelque chose s'est écrasé sur Jupiter

    Jupiter.jpgCelui qui répond "un parachute" est prié de quitter ce blog ! :-)  
    En réalité, il s'agirait d'un astéroïde ou d'une comète, un événement qu'ont pu observer dans la nuit du 3 au 4 juin deux astronomes amateurs, l'un situé en Australie, l'autre aux Philippines.

    Ces deux témoins ont repéré au télescope un flash lumineux indiquant qu'un objet céleste avait traversé l'atmosphère de la plus grande planète du système solaire. 

    Déjà, en 1994, la planète était entrée en collision avec la comète Shoemaker-Levy et en 2009 avec un astéroïde de 500 mètres de diamètre. Tout récemment enfin, on avait signalé que Jupiter avait perdu l'une de ses rayures.

    Source : Yahoo!

  • Une étoile (massive) est née

    46-nebuleuse-cocon-est-vaste-nuage-moleculaire-4-000-annees-lumiere-centre-il-y-aurait-probablement-jeune-etoile-massive-formee-il-y-environ-cent-mile-ans.jpgLe télescope Herschel de l'Agence spatiale européenne (ESA) vient de dévolier la naissance d'une toute jeune étoile massive. Il s'agit d'un corps céleste dont la formation défie les théories actuelles. Bref,  "une découverte sensationnelle, très excitante", selon Annie Zavagno, du Laboratoire d'astrophysique de Marseille.

    Depuis sa position stratégique, en orbite à 1,5 million de kilomètres de la Terre, à l'opposé du Soleil, d'où il est protégé des rayonnements parasites, Herschel braque son miroir de 3,5 mètres de diamètre vers le cosmos lointain qu'il scrute dans l'infrarouge. Ainsi, il peut identifier les étoiles naissantes, tapies dans des nuages très denses de gaz et de poussières qui absorbent la lumière visible.

    Dans une bulle de gaz distante de la Terre de 4 300 années-lumière (RCW 120), Herschel a repéré un point très lumineux : une étoile embryonnaire, baptisée "source zéro", âgée de seulement 10 000 ans. Autant dire un nourrisson, sur l'échelle des temps astronomiques.

    C'est la première fois qu'on repère une étoile massive car ces astres sont très rares (deux pour mille étoiles ordinaires dans la Voie lactée) et ont une existence brève (seulement quelques millions d'années)

    "Tomber sur une telle étoile, c'est le Graal de tout astrophysicien, commente Annie Zavagno. Grâce à l'interféromètre ALMA (Atacama Large Millimeter Array) en construction au Chili, nous allons pouvoir l'étudier avec une très grande précision. Et, peut-être, percer le secret de la formation des étoiles massives."

    Ce n'est pas la seule trouvaille faite par Herschel. Dans la Voie lactée toujours, il a pris d'étonnants clichés de pouponnières stellaires, peuplant notre galaxie d'une toile de filaments incandescents.

    Source : Le Monde