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Etrange Nature - Page 22

  • Plus que 100 ans pour l'homme ?

    C'est la question que pose le journal The Australian, qui nous apprend que selon le scientifique australien Frank Fenner, le destin de l'homme est scellé dans un siècle. Cet éminent chercheur sur l'extinction des espèces est plus que sceptique quant à l'avenir de l'espèce humaine. Peu importe ce que nous faisons maintenant, ce serait déjà trop tard.

    Le journal précise que Fenner est un scientifique reconnu, membre de l'Académie des sciences australienne et de la Royal Society. Son travail a été récompensé par de nombreux prix et il est l'auteur de centaines de textes scientifiques. A 95 ans, le scientifique accorde très peu d'interviews. En matière d'évolution, il s'y connaît. Il a étudié le phénomène sous toutes les coutures : au niveau moléculaire, au plan de l'écosystème jusque dans l'espace.

    Selon Fenner, nous allons disparaître parce que nous sommes trop nombreux. C'est donc la croissance de la population mondiale qui est en cause. Si l'on en croit l'ONU, la population mondiale atteindra les 6,9 milliards cette année. Une tendance démographique qui, couplée à ce que Fenner appelle notre «consommation débridée», mènera à terme à la disparition de l'espèce humaine.

    "L'Homo sapiens va disparaître, peut-être en l'espace d'un siècle, explique Fenner. Et beaucoup d'animaux aussi. C'est une situation irréversible. Je pense qu'il est trop tard. J'essaie de ne pas trop le dire car il y a des gens qui essaient de faire changer les choses".

    Si beaucoup de scientifiques partagent ce constat, tous ne sont pas aussi catégoriques sur l'impossibilité de changer les choses. Ainsi, son collègue Boyden, immunologue reconverti dans l'écologie humaine, est plus optimiste : "Frank a peut-être raison, mais certains d'entre nous caressent l'espoir que l'on prenne conscience de la situation. Et qu'on en arrive aux changements nécessaires pour en arriver au développement durable".

    Source : The Australian, Yahoo!

  • Les animaux laids sont moins protégés

    singe nasique.jpgL'homme est très sélectif dans ses choix : les espèces en voie de disparition les plus laides sont les moins considérées. Ce qui contredit le fameux dicton selon lequel il n'y a pas que le physique qui compte...

    D’après une étude menée par des chercheurs en Afrique du Sud, les espèces dont on se préoccupe le plus sont les plus attrayantes ou les plus impressionnantes, comme par exemple les ours et les panthères, au détriment des grenouilles ou des lamantins.

    Ainsi, entre 1994 et 2008, le lamantin n’a fait l’objet que de quatorze études en Afrique du Sud alors que l’adorable suricate a été au centre de plus de 100 études sur la même période. De même, les grands mammifères menacés ont été 500 fois plus étudiés que les amphibiens dans la même situation. Les plus appréciés sont les chimpanzés et les léopards.

    Ce n'est peut-être pas un hasard si les symboles des associations de protection des animaux sont bien souvent des grands mammifères (le panda du WWF par exemple). Il est donc grand temps de s'occuper aussi des espaces menacées peu gâtées par la nature.

  • Une montagne sous l'Antarctique

    Une équipe de scientifiques vient de publier des images détaillées des montagnes Gamburtsev, une chaîne de montagnes située sous l’Antarctique.

    Découvertes voici cinquante ans environ, les montagnes Gamburtsev, d’une longueur de 1200 kilomètres, s’élèvent à plus de 2400 mètres de hauteur et sont enfouies sous une couche de glace de plus de 1,6 kilomètre d’épaisseur.

    Les images révèlent des paysages avec des sommets très proéminents, des rivières profondes et des lacs d’eau liquide… enfouis sous le pergélisol. Pour parvenir à constituer ces images, une équipe de sept scientifiques a été mobilisée durant deux mois. Ils ont récolté une énorme quantité d’informations, à l’aide d’équipements ultra sophistiqués. Reste désormais à les interpréter.

    Source : Maxisciences

  • Les serpents volants existent

    pelias-lat-pos3.jpgPlusieurs espèces de serpents sont capables de se déplacer d’arbre en arbre en planant dans les airs. Ces ophidiens, peu venimeux, d'une taille comprise entre 60 cm et 1,20m appartiennent à la famille des Colubridés et vivent dans le sud-est asiatique, de l'ouest de l'Inde à l'Indonésie.

    Les scientifiques ont étudié de près leur technique de vol. L'animal se place d'abord à l'extrémité d'une branche d'où il se laisse pendre, formant dans l'air la forme "J" avec son corps. Puis il se propulse avec la partie inférieure de celui-ci et lâche prise. Il prend alors la forme d'un "S", s’aplanit, doublant quasiment la largeur de son corps pour en faire une "voile" propre à intercepter les courants ascendants.

    En ondulant d’avant en arrière pour tourner, ces serpents planeurs associent l’élan de la chute libre et les contorsions de leur corps souple pour circuler dans la partie supérieure des arbres. De la sorte, ces serpents n'ont pas besoin de s'aventurer à terre où ils pourraient croiser un prédateur.

    Source : Maxisciences

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  • Mieux qu'un café, la nature !

    CIMG1810.JPGDes psychologues de l'université de Rochester (Etats-Unis) affirment que passer 20 minutes en pleine nature aurait le même effet stimulant qu'une tasse de café. Selon eux, la nature "est le carburant de l'âme" et à son contact, l'homme se sentirait plus vivant. Le contact direct avec la nature aurait un effet stimulant et revitalisant.

    Et nul besoin de pratique une activité, ne rien faire au grand air serait suffisant. L'étude, menée sur 537 étudiants volontaires, a démontré que les étudiants qui avaient le plus d'énergie étaient ceux se représentant à l'extérieur et que 20 minutes dans la nature suffisaient à les redynamiser.

    Mon commentaire : franchement, tous ceux qui aiment bien faire de la randonnée, voire un pique-nique en famille ont éprouvé ce sentiment très agréable. Pas besoin de faire une étude pour s'en rendre compte, si ? Et le top du top, c'est de boire son petit café dans une clairière au milieu d'un bois :-)

    Photo : J.

  • Le trou géant de Guatemala City

    L'image a fait le tour du monde. Celle de ce trou géant causé par les pluies diluviennes de la tempête tropicale Agatha, qui se sont abattues au coeur de Guatemala City, le 31 mai 2010. Les témoins de la scène ont expliqué qu'un immeuble de trois étages et une maison ont littéralement disparu au fond de ce gouffre apparu en pleine ville.

    trou1.jpg

    Finalement, le plus stupéfiant, c'est de savoir que c'est déjà arrivé dans la même ville. Voyez la note que j'avais écrite sur l'événement du 23 février 2007. Guatemala City ne serait qu'un immense morceau de gruyère...

  • Quelque chose s'est écrasé sur Jupiter

    Jupiter.jpgCelui qui répond "un parachute" est prié de quitter ce blog ! :-)  
    En réalité, il s'agirait d'un astéroïde ou d'une comète, un événement qu'ont pu observer dans la nuit du 3 au 4 juin deux astronomes amateurs, l'un situé en Australie, l'autre aux Philippines.

    Ces deux témoins ont repéré au télescope un flash lumineux indiquant qu'un objet céleste avait traversé l'atmosphère de la plus grande planète du système solaire. 

    Déjà, en 1994, la planète était entrée en collision avec la comète Shoemaker-Levy et en 2009 avec un astéroïde de 500 mètres de diamètre. Tout récemment enfin, on avait signalé que Jupiter avait perdu l'une de ses rayures.

    Source : Yahoo!

  • La cigogne bleue a eu des petits blancs

    cigogne-bleue-en-allemagne.jpgLa cigogne mâle bleue, installée depuis début avril dans un petit village du Brandebourg, non loin de Berlin, a eu des petits qui ne partagent toutefois pas son anomalie chromatique, vient d'annoncer le maire du village où l'oiseau a élu domicile.

    La cigogne aux ailes bleues continue de fasciner outre-Rhin. La question sur les causes de sa couleur n'a toujours pas trouvé de réponse. Et la naissance de trois petits au plumage blanc ne fait qu'épaissir le mystère. "Pour l'instant, moi je n'en ai vu que deux, mais des témoins ont parlé de trois petits cigogneaux", a indiqué le maire du village, Manfred Wilke. Les petits sont blancs et noirs, "mais on s'y attendait, puisqu'il est exclu depuis le début que la couleur bleu (de leur père) soit le résultat d'une mutation génétique", a-t-il ajouté.

    Début avril, cette cigogne mâle avait installé son nid au sommet d'une cheminée d'un ancien four d'exploitation horticole à Biegen, à quelque 80 km au sud-est de Berlin. L'oiseau migrateur a apporté une certaine renommée à sa nouvelle patrie, une bourgade de 400 âmes, attirant ornithologues amateurs et simples curieux. Cet afflux a permis de relancer l'auberge-restaurant locale et la vente de centaines des cartes postales à l'effigie du grand échassier.

    Source : AFP

  • Une panthère noire en Angleterre ?

    Girls forest.jpgUne adolescente britannique de 15 ans, Kim Howels, a déclaré avoir vu une panthère dans la forêt de Dean, dans le Gloucestershire (Angleterre). Elle se promenait en forêt avec sa cousine Sophie âgée de 8 ans lorsque toutes deux sont tombées nez à museau avec un animal noir, de la taille d'un grand chat, allongé sous un arbre.

    Le mystérieux animal aurait ensuite suivi les deux filles qui se sont réfugiées dans la maison de Mme Howells, la mère de Kim, à Ruspidge, près de Cinderford (on se croirait dans un conte de fées..). Celle-ci aurait par la suite montré la photographie d’une panthère à sa fille afin qu’elle authentifie clairement l’animal de la forêt.

    black panther.jpgCe n’est pas la première fois qu’un "gros chat" est aperçu dans la région : plusieurs cas de ce genre ont été signalés depuis 2007. Ca me fait penser qu'on n'a jamais su quel était le félin qui errait en novembre 2007 dans la forêt de Fontainebleau...

    Source news et photos : Daily Mail

  • Entre longévité et mort précoce

    Deux informations presques simultanées qui modifient notre perception de la vie et de la mort.

    old_people_dont_bite_by_ballarat.jpgD'abord, en étudiant des centenaires, des chercheurs de l'Institut du vieillissement à l'Albert Einstein College of Medicine de New York ont découvert que certaines personnes vivaient plus longtemps que d'autres en raison de leur génotype. C'est leur ADN qui les prédestine à une plus longue vie, bien que certaines d'entre elles aient fumé jusqu'à 95 ans, soient obèses ou aient un niveau de cholestérol élevé.
    Les scientifiques sont parvenus à isoler les gènes responsables de l'allongement de l'espérance de vie. Un médicament pourrait être mis sur le marché dans les cinq à dix ans. devrait bientôt voir le jour. Demain, tous centenaires ?

    3998533926_96dfb17070.jpgL'autre découverte est moins enthousiasmante : dormir moins de six heures par nuit peut conduire à une mort précoce, selon une étude de l’université de Warwick. D'après ces scientifiques, les personnes qui dorment moins de 6 heures par nuit auraient 12% de risques supplémentaires de mourir de manière prématurée, par rapport à celles dont le temps de sommeil varie entre 6 et 8 heures.

    Dormir trop peu pourrait accroître le risque de contracter un diabète, augmenter l'hypertension ou le taux de cholestérol, et pourrait même favoriser l’obésité. En revanche, un sommeil trop long n’augmenterait pas le nombre de décès mais pourrait néanmoins être un signe de mauvaise santé. Bref, un sommeil trop court peut être la cause d'une maladie, un sommeil trop long le symptôme d'une maladie...

    Source : Maxisciences

  • Le requin invisible

    500x_shark-zoom.jpgAussi incroyable que cela puisse paraître, certains requins ont la faculté de se rendre invisibles en utilisant une illusion d'optique. Ce prédateur fantôme a pour nom Etmopterus spinax ou requin lanterne à ventre violet. On le trouve dans les eaux profondes du nord-est de l’Océan Atlantique.

    Selon une étude publiée dans le Journal of Experimental Marine Biology and Ecology, ce requin peut devenir invisible en régulant les photophores sous son corps. Ainsi, leur ventre brille du même éclat que la lumière du soleil au-dessus d’eux. De la sorte, les proies situées sous le requin sont incapables de les voir.

    Source : Discovery

  • Un pont russe tressaute dans le vent