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Découvertes - Page 6

  • Des butors aperçus en Irlande

    Je pensais qu'un butor était une personne brutale, dépourvue de manières, bref un rustre. C'est aussi un oiseau assez rare, une sorte d'échassier timide et rare, dont on vient d'apercevoir des spécimens en Irlande pour la première fois depuis 150 ans. Au moins tous les oiseaux ne meurent pas, il en réapparaît certains !

    Trois de ces volatiles ont été repérés dans les roselières du lac Tacumshane. Il pourrait y en avoir davantage car ils sont très difficiles à repérer. Un butor avait déjà été vu dans le Worcestershire quelques semaines plus tôt.

    Avec son plumage brun et son habitude de s'immobiliser, son fin bec pointé vers le ciel, lorsqu'il est effrayé, cet échassier se camoufle parfaitement dans les roselières qu'il fréquente souvent. En fait, pour le repérer, mieux vaut identifier son appel nuptial (si puissant qu'on l'entend à deux kilomètres !).

    L'explication la plus plausible est que ces oiseaux ont fui le froid du continent européen pour trouver refuge sur la terre la plus à l'ouest possible, l'Irlande.

    Source : Maxisciences

  • La poule aux quatre pattes

    On connaissait le mouton à cinq pattes, voici maintenant la poule à quatre pattes ! Dans le petit village de Senlis-le-Sec (80), un couple propriétaire d'un élevage de 200 poules a eu la surprise d'en avoir une dotée de quatre pattes. 

    Un peu moins forte que les autres, elle a néanmoins survécu et se nourrit comme ses congénères. Elle ne se sert que deux pattes, les deux autres semblant être des membres inutiles. On ne sait pas encore si elle va pondre des oeufs mais c'est déjà l'attraction de la localité.

    Consultez l'article complet avec la photo du volatile sur le site du Courrier Picard.

  • Découverte d'un autre système solaire

    La revue Nature a publié récemment les conclusions d'astronomes qui ont découvert un système planétaire très proche du nôtre.

    Ce système, outre quatre planètes géantes, contient des ceintures d'astéroïdes et des débris gelés. Notre propre système solaire contient quatre grandes planètes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) ainsi que des ceintures d'astéroïdes entre Mars et Jupiter.

    Plus gros que le nôtre, le système planétaire se trouve en orbite autour d'une étoile (HR 8799) située à 129 années-lumière de la Terre. Le poids des quatre planètes géantes équivaut à 20 fois la masse totale de l'ensemble des planètes du système solaire réunies. 

    Les scientifiques pensent qu'il doit contenir d'autres planètes, dont certaines pourraient être très semblables à la Terre. Il reste à les repérer...

  • Le fossile d'une cigogne géante

    20832176.jpgSur Etrange Nature, on aime bien les cigognes. Je vous avais d'ailleurs parlé de cette cigogne mystérieuse de couleur bleue (dont je n'ai d'ailleurs plus de nouvelles).
    Aujourd'hui, nous partons vers la préhistoire puisqu'il est question d'une cigogne géante fossile qui a été découverte par des scientifiques hollandais et indonésiens sur l'île de Florès (Indonésie). 

    Pour avoir eu la chance de visiter cette île extraordinaire, je peux vous assurer qu'on y trouve un bestiaire hors du commun. C'est d'ailleurs à cet endroit que l'on a découvert en 2004 les restes de petits hominidés d'un mètre de haut (peut-être le fameux "chaînon manquant" ?), baptisés hobbits par les médias et Homo Floresiensis par les scientifiques. Dans un prochain post, je publierai quelques photos prises sur place.

    _50320215_lrobustus.jpgPour revenir à notre cigogne, elle serait apparentée aux marabouts, ces grand échassiers africains - Je parle des oiseaux, pas de ces petits malins qui te promettent, moyennant une coquette rémunération, de faire revenir ta femme qui t'a quitté dans les trois jours :-)

    Le volatile géant aurait mesuré 1,80m pour 16 kg, soit beaucoup plus que les cigognes actuelles. Elle se promenait sur l'île de Florès il y a 20 000 à 50 000 ans et aurait bénéficié de ce que l'on appelle le "facteur insulaire" qui fait grandir les petites espèces (oiseaux, rongeurs) et réduit la taille des grands mammifères (éléphants, primates). 

    Photo : trouvée sur Panoramio, statue en France près de Mâcon 

  • Un radis de 1,7 kg en Charente

    1009365_radis-800.jpgSerge Lamonerie, habitant de la Grand-Font (Charente) a eu la grande surprise de déterrer un radis noir de 1,7 kg en bêchant son jardin.

    "J'ai 68 ans et c'est la première fois que je vois une bête comme ça !" a-t-il déclaré avec sa femme Chantal qui n'en revient toujours pas.

    La radis noir est parfaitement comestible et même délicieux avec une pointe de beurre...

    Source info et photo : La Charente Libre 

  • Un "ver-calmar" découvert dans le Pacifique

    7E15154A5FF6D0F815F88BFD45C4EE.jpgEn fait, contrairement à ce qu'affirme le site Maxisciences sur lequel j'ai trouvé l'information, la découverte n'est pas récente puisqu'elle remonte à 2007. Mais comme on n'en a peu parlé, je la relaie également.

    On doit à une équipe de scientifiques américains la découverte de cette étrange espèce marine dans les profondeurs de l'océan Pacifique. Il s'agit d'une petite créature translucide, baptisée squidworm (c'est-à-dire "ver-calmar"), qui ne mesure pas plus de dix centimètres. Elle est dotée de dix paires de tentacules situées de chaque côté de son long corps et grâce auxquelles elle se déplace. 

    Repéré à une profondeur de 2,8 kilomètres,  dans la mer des Célèbes, entre les Philippines et l'Indonésie, le squidworm possède également six paires de longs organes sur sa tête, qui lui permettent de sentir et goûter ce qu'il rencontre dans les profondeurs de l'océan, notamment les résidus dont il se nourrit.

    On estime que la moitié des espèces qui vivent à cette profondeur sont encore inconnues.

    Source : Maxisciences

  • Des tigres aperçus au Bhoutan

    20100920-BBC-news-bhutan-tiger-screengrab.jpgLes tigres sont des animaux très rares, mais ils le sont encore plus à 4000 mètres d'altitude. Or, ce sont bien des tigres qui ont été filmés en septembre dernier par la BBC dans les montagnes du petit royaume himalayen du Bhoutan.

    La présence de tigres à une telle altitude, de surcroît capables de se reproduire puisqu'un mâle et une femelle apparemment allaitante ont pu être filmés, est une première pour les experts des grands félins.

    On doit cette découverte au professeur Alan Rabinowitz qui, alerté par des témoignages de villageois, a lancé une expédition et placé des caméras cachées dans la montagne, entre 3000 m et 4100 m.

    Trois mois plus tard, sur les images prises en automatique où figuraient une foule d'animaux sauvages (renards, chats sauvages, léopards, ours et même des singes), était visible un couple de tigres.

    Les tigres, qui abondaient autrefois en Asie, ne sont plus que 3000 environ à l'état sauvage.

    Source : AFP

  • Deux bulles géantes énigmatiques dans la Voie Lactée

    Des astrophysiciens ont découvert, au coeur de notre galaxie la Voie Lactée, deux bulles géantes unies l'une à l'autre et émettant de puissants rayonnements gamma. Les deux masses mystérieuses s'étendent sur la distance faramineuse de 25 000 années-lumière (wow), de la constellaton de la Vierge à celle de la Grue.

    C’est le télescope spatial Fermi, lancé il y a deux ans et demi par la Nasa, qui a permis aux astrophysiciens de faire cette découverte. Les chercheurs ont précisé à l’AFP que ces rayonnements sont beaucoup plus puissants que ceux détectés ailleurs dans la Voie Lactée.

    Le phénomène intrigue les scientifiques. Ils ont d'abord pensé que ces deux bulles géantes étaient les résidus d'un énorme trou noir, un objet massif dont le champ gravitationnel est si intense que rien ne peut s’en échapper, même pas la lumière. Ils estiment aussi que ces bulles pourraient être formées de gaz provenant d'explosions suite à la naissance d'étoiles et de groupes d'étoiles.

    Source : AFP

  • Manque de concentration ? Attention à la déprime !

    5c8a0230-ee99-11df-a0b4-402b1eb053d8.jpgDes psychologues de l’université de Harvard viennent de publier une étude qui associe le manque de concentration au mal-être moral.
    En bref, les personnes qui passent près de la moitié de leur temps à imaginer qu’elles font autre chose que ce qu’elles sont réellement en train de faire sont plus dépressives que les autres.

    La distraction est généralement la cause et non la conséquence des humeurs dépressives. «Cette étude montre que notre vie mentale est envahie, à un degré remarquable, par ce qui n'est pas présent», souligne le chercheur Matthew Killingsworth.

    Une exception de taille toutefois : les activités sexuelles sont les seules au cours desquelles nous sommes véritablement concentrés sur ce que nous faisons. En revanche, pendant toutes les autres activités, l'esprit humain vagabonde au moins 30% du temps. 

    Source : Slate.fr, Lefigaro.fr (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

  • Un cratère géant en Australie

    cratere impact.jpgLa découverte d'un cratère géant dans une zone reculée d'Australie, l'un des plus gros impacts de météorite au monde, laisse penser qu'un choc dévastateur, il y a environ 300 millions d'années, a pu entraîner une importante extinction d'espèces.

    L'Australie compte une trentaine de zones d'impact identifiées. Le plus grand, localisé à Woodleigh, dans l’ouest du pays, date de 360 millions d’années et mesure entre 60 et 160 kilomètres de diamètre !

    Pour l'impact qui vient d'être découvert sous une profonde couche de sédiments, la météorite a déformé une zone de près de 80 kilomètres de largeur. Des ingénieurs en géothermie ont constaté que les grains de quartz dans la roche avaient subi à cet endroit une déformation inhabituelle. Il s'agit du signe de pressions extrêmes créées par un astéroïde percutant le sol terrestre.

    Selon les experts, l'impact aurait eu des effets catastrophiques comme une immense boule de feu, des séismes, des raz-de-marée et une extinction massive des espèces vivantes. L'atmosphère aurait été envahie par la poussière et la lumière du Soleil se serait obscurcie pendant plusieurs années (moins de végétaux, moins d'animaux).

    La catastrophe fut moins importante que celle qui a rayé les dinosaures du globe voici 65 millions d'années environ. Pour autant, la majeure partie de la population mondiale disparaîtrait si un tel événément se produisait à l'heure actuelle.

    Source : Maxisciences
    Photo : exemple de cratère d'impact

  • Des milliers de nouvelles espèces marines

    Les espaces marins sont encore peu connus. Un projet s'étendant sur dix ans (www.coml.org) a permis de recenser plus de 6000 nouvelles espèces marines, essentiellement des crustacés et des mollusques.
    Ce programme devrait également contribuer à mieux connaître l'impact de certaines menaces comme la surpêche de la morue et du thon, les différents types de pollution ou le réchauffement climatique.

    Puffin.jpgPas moins de 2700 experts dans 80 pays ont oeuvré de concert pour découvrir plus de nouvelles espèces que prévu, des mers arctiques aux flancs volcaniques de certains fonds marins.

    Parmi les découvertes figurent notamment des créatures telles qu'un "crabe yéti" aux pinces poilues, un poisson lumineux vivant dans les profondeurs marines, une espèce de crevette que l'on croyait éteinte depuis la période jurassique ou un calmar de sept mètres de long.
    De même, les chercheurs ont découvert un puffin (oiseau de mer) qui parcourt 64 000 km tous les ans, soit la plus importante migration connue.

    Aujourd'hui, on connait 250 000 types d'animaux ou de végétaux dans les océans. Les scientifiques estiment qu'il en reste environ 750 000 (!) à découvrir, notamment dans les étendues inexplorées de l'Arctique, de l'Antarctique ou de la partie orientale du Pacifique.
    En outre, la plus grande partie du plancher marin n'a toujours pas fait l'objet du moindre prélèvement. Pour chaque espèce que nous connaissons, trois autres restent à découvrir.

    Source : Reuters
    Photo : un puffin fuligineux

  • Un nouveau cachalot géant ... fossilisé

    Leviathan6melvillei_0.jpgC'est un monstre marin préhistorique que l'on a découvert en 2008 sur les côtes péruviennes. Les paléontologues l'ont décrit cette année dans la fameuse revue Nature, à partir de son crâne fossilisé. Ce véritable "monstre marin" était probablement un redoutable prédateur.

    La découverte sporadique de dents gigantesques suggérait aux spécialistes l’existence d’un grand cétacé carnassier dans les eaux du Miocène. L’identité de ce titan vient d’être dévoilée par une équipe internationale : il s’agit d’une nouvelle espèce de cachalot fossile, la plus grande à ce jour, qu’ils ont baptisée Leviathan melvillei en l'honneur d'Herman Melville, l’auteur de Moby Dick.

    Seuls le crâne long de 3 mètres, les mandibules et les terribles dents – 36 cm de longueur pour 12 cm de diamètre ! – ont été mis au jour, mais les chercheurs estiment sa taille entre 13,50 m et 17,50 m.

    Ce super prédateur hantait les profondeurs il y a 12 à 13 millions d’années, partageant son habitat avec de nombreuses baleines à fanons dont il se nourrissait peut-être. Ses dents, présentes également sur la mâchoire supérieure – contrairement aux cachalots actuels, qui n’en ont que sur la mâchoire inférieure – lui permettaient d’infliger de profondes morsures, arrachant d'impressionnantes bouchées à des proies qui ne devaient pas moins l'être. On ignore pour l’instant les causes de la disparition de cette espèce.

    Source : Maxisciences