Les pêcheurs habitués à poser leurs cannes sur les bords de la Dordogne ont d'abord cru à un poisson du 1er avril mais c'est d'un autre animal dont il s'agissait : en effet, depuis une semaine, ils peuvent apercevoir... un phoque.

L'animal, un phoque gris de 1,80 m pour 80 kg (un beau spécimen, donc), se promène donc à 200 kilomètres de la mer. On pense qu'il a remonté la rivière depuis l'estuaire de la Gironde, incité à s'avancer dans les terres en raison de la raréfaction du poisson de mer. Pour l'heure, on ignore si ce phoque est sauvage ou s'il s'est échappé d'un zoo.

Selon le journal Sud-Ouest, il se serait réfugié près du pont de Prigonrieux. Si vous êtes de la région et, mieux, si vous l'avez pris en photo, envoyez-moi le cliché, je le publierai sur "Etrange Nature.

Source et photo : Sud-Ouest

Au bureau, évitez l’hypocrisie à tout crin. En effet, se forcer à sourire serait très nuisible pour la santé.

Une étude américaine récente, menée sur des chauffeurs de bus (dont le métier réclame courtoisie et politesse), tend à démontrer que faire un effort pour paraître de bonne humeur sur son lieu de travail entraîne des conséquences négatives sur son moral et sa santé. Etre obséquieux s’accompagne d’une baisse de la productivité et de la concentration.

Cette étude confirme celle d’un psychologue allemand qui en 2008 avait averti les « professionnels du sourire » comme les hôtesses de l’air ou les vendeurs en magasin que trop d’amabilité pouvait causer stress, dépression et une hausse du rythme cardiaque.

Donc si vous êtes vraiment de bonne humeur, offrez votre plus beau sourire, sinon évitez les sourires de façade ! Prenez exemple sur les commerçants parisiens... hein, mais non, je ne l'ai pas dit...

Sciences et Avenir nous rapporte la découverte dans le nord du Brésil d’une équipe d'entomologistes : un grillon fossilisé, qui présente des caractéristiques presque similaires aux insectes actuels.

Ce grillon aurait vécu voilà cent millions d’années à une époque où les dinosaures régnaient sur Terre et où l'Afrique et l'Amérique du Sud ne constituaient qu'un seul et même continent. 

Une étude américaine publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences a démontré que les personnes qui pratiquent une marche rapide trois fois par semaine à partir de 55 ans répondent mieux aux tests de mémoire et augmentent la taille de leur hippocampe.

Je rappelle qu’il ne s’agit pas d’un animal familier, mais de cette région du cerveau qui joue un rôle primordial dans la mémoire. Chez tous les humains, l'hippocampe s'atrophie avec l’âge, d’environ 1 à 2 % par an et encore plus lorsqu’on l’on perd la raison. 

Or, il semblerait d’après l’étude que ce phénomène a priori irréversible s’inverse justement chez les marcheurs âgés (40 minutes trois fois par semaine). Des exercices cardiovasculaires pendant un an, même modérés, pourraient donc accroître la taille de cette structure cérébrale.
C'est aussi la preuve que le cerveau, à ce stade de vieillissement, resterait modifiable.

Source : New York Times

Très régulièrement, les scientifiques découvrent de nouvelles espèces animales, signe de l’incroyable richesse de notre planète, pourtant bien maltraitée.

Mais j’arrête de faire mon Nicolas Hulot et je vous parle de cette nouvelle bestiole qui porte le nom de Cryptogreagris steinmanni (on doit lui faire répéter lorsqu’il réserve un restau, lol).

Il s’agit d’une nouvelle espèce de pseudoscorpion, découverte par des scientifiques américains dans l'obscurité d'une grotte de la région de Glenwood Spring au Colorado. Un environnement auquel l'insecte, quasiment aveugle et de couleur pâle, semblerait tout particulièrement adapté. Il serait même fort possible, selon les chercheurs, que cette espèce existe uniquement dans cette grotte, et ce depuis des millions d'années.

D'une taille d'environ 1,3 centimètre, cette espèce inédite est munie de pinces aux extrémités venimeuses dont elle se sert pour attraper ses proies. Et tout comme les autres espèces de pseudoscorpions, elle est totalement dépourvue de queue et de dard, deux éléments qui distinguent cette famille d'insectes de celle des scorpions. 

A ce jour, on a identifié près de 3300 espèces de pseudoscorpions dans différentes régions du monde. L'isolement ajouté à la capacité de ces insectes arachnides à se camoufler expliquerait alors que cette nouvelle espèce soit restée si longtemps inconnue. On sait très peu de choses sur notre ami Cryptogreagris steinmanni hormis qu’il vit sans doute assez longtemps.

Source : Maxisciences

Le lac Vostok n'est pas un lac comme les autres. Situé en Antarctique, sous des kilomètres de glace, il est composé d'eau ultra-pure piégée depuis des millions d'années. Selon les chercheurs, cette nappe aquatique pourrait receler des formes de vie encore inconnues !

Les scientifiques russes pensaient achever le forage des glaces cette année, mais les conditions météorologiques rendent impossible tout travail et les experts vont devoir attendre un an de plus pour percer les mystères du lac subglaciaire.

Le forage intensif de ces deux derniers mois n'a pas suffi. Depuis la reprise en décembre dernier de ce projet, les scientifiques se relayaient jour et nuit sur le site pour accélérer le travail et tenter de l'achever avant la date fatidique. Selon les dernières mesures, le forage avait atteint plus de 3 700 mètres de profondeur.

La fin de l'été austral marque le retour des températures glaciaires et des vents violents, rendant impossible toute activité. Rendez-vous dans neuf mois !

Ah ! Une info sur les calamars, ces animaux étranges que vous semblez adorer sur le blog.

Les scientifiques américains de l'Institut océanographique viennent de découvrir que les mollusques étaient capables de détecter les mouvements générés par les ondes sonores de très basses fréquences. Leur système d'audition est donc différent du mécanisme humain qui entend les ondes sonores grâce au différentiel de pression qu'elles créent, associé aux ondes sonores.

Si les humains sont capables de percevoir des sons ayant une fréquence de 20 à 20 000 hertz, les calamars, eux, ne perçoivent que des fréquences inférieures à 500 hertz, ce qui les rend facilement vulnérables et en fait des proies faciles pour leurs prédateurs que sont les baleines et les dauphins.

De plus, l'étude que publie The Journal of Experimental Biology fait état de particularités anatomiques propres aux calamars : ce sont des cellules pileuses reliées à des organes en forme de sac situées à proximité de la base de leurs cerveaux qui sont capables de détecter les vibrations.

Source : Maxisciences

Moi qui pensais que le temps ne pouvait que s'écouler ! Il semblerait que non, à en croire l'article publié par deux scientifiques, Juan Antonio Valiente Kroon et Thomas Backdhal, dans les Proceedings of the Royal Society A (Royaume-Uni). A moins d'être un spécialiste de la théorie générale de la relativité, avouons que c'est absolument incompréhensible.

Un autre article, plus accessible, donne une petite idée du sujet de la communication : en gros, les deux scientifiques ont élaboré un modèle mathématique pour déterminer que l’« espace-temps de Kerr » était l’état ultime d’un trou noir, « un état stationnaire où le temps s’arrête ».

Les auteurs pensent que la formule qu'ils ont développée pourrait aider les scientifiques à bâtir des simulations informatiques de trous noirs.

Mon commentaire : un temps arrêté est un concept difficile à appréhender. A supposer qu'on puisse expérimenter cet état, comment réagirait-t-on ? Est-on figé ? J'imagine qu'on cesse même de penser puisque deux pensées qui s'enchaînent impliquent le défilement d'une tranche de temps.

Lorsque la police s'est rendue sur l'artère commerçante du centre-ville de Villeurbanne, vers 6h30 du matin, suite à l'appel de riverains, ils ont eu la surprise de tomber nez à nez avec un castor d’une belle taille.

L'animal a été capturé par les fonctionnaires municipaux qui l'ont relâché dans le parc de la Feyssine d'où il est probablement issu. En effet, des castors vivent sur cette partie du Rhône, entre Miribel-Jonage et la Cité Internationale.

Source : Le Progrès
Crédit photo : Gilles Dugrand

Non, ce n'est pas un hommage tardif au groupe Gold, mais une réalité scientifique : les étoiles seraient en réalité plus proches de nous qu’on ne le pense.

Tout ça par la faute de certains standards de calcul utilisés pour mesurer les gigantesques distances qui séparent les astres des uns des autres, qui auraient été surestimés.

En effet, Delta Cephei, qui donne son nom à toute une classe d'étoiles servant de références pour les mesures interstellaires, serait entourée d'une nébuleuse de gaz qui créée une onde semblable à celle d'un navire fendant la mer.
Il en résulte que Delta Cephei perd la quantité de 2000 tonnes de matière par seconde et 25 % des Céphéides seraient également entourées de telles nébuleuses.

Ceci explique pourquoi elles sont moins massives qu'elles ne devraient l'être selon les modèles astronomiques. Absorbant une grande quantité de lumière, ces étoiles paraissent beaucoup plus lointaines qu'elles ne le sont en réalité.

Les astronomes vont donc avoir un gros boulot de recalibrage de leurs instruments !

Source : Science et Avenir

La jungle de Bornéo regorge d'animaux très rares ou inconnus. Comme ce chat sauvage extrêmement rare, le chat bai, que l'on vient de repérer à Bornéo alors qu'il n'avait pas montré signe de vie depuis 2003.

Des scientifiques ont réussi à identifier deux ou trois spécimens dans les hautes terres de l’Etat du Sarawak situé dans la partie malaisienne de l'île, et à les prendre en photo grâce à un appareil installé dans la jungle.

Les chats bai, au pelage roux ou gris, sont de la taille d'un chat domestique. Ils sont très peu connus des scientifiques. Si ces derniers savent que la popualtion des chats bai est menacée d'extinction, ils ignorent aujourd'hui si elle est ou non en régression.

Photos : en haut, une photo ancienne d'un chat bai. En bas, la photo prise dans la jungle.