La sonde Cassini qui gravite en orbite autour de Saturne a pris quelques clichés d'une petite lune nommée Mimas.
En passant un filtre d'analyse de température, les scientifiques de la Nasa ont découvert l'image insolite d'un Pac-Man en train d'avaler une petite pastille, exactement comme dans le célèbre jeu vidéo.
Ce n'est pas un canular : la différence de température entre les deux zones pourrait être dûe à la variété de la composition du sol de ce petit astre. La présence, de plus, d'un énorme cratère pourrait également expliquer cette diversité de couleurs. Quoi qu'il en soit, l'image est amusante, non ?
Source : BBC News
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Un Pac-Man géant dans l'espace
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Pluton est en train de rougir
Il s'en passe de drôles au fin fond du système solaire. Les dernières observations du télescope Hubble ont en effet révélé que Pluton, qui n'est plus une planète mais un astre nain, je vous le rappelle, a récemment changé d'aspect, prenant une teinte rouge et modifiant sa calotte glaciaire. Les spécialistes de l'astronomie s'avouent perplexes de cette variation de couleur.
Pour l'amateur, Pluton n'a qu'une teinte jaune-orange mais les astronomes considèrent qu'il est environ 20 % plus rouge qu'autrefois. Les images renvoyées par Hubble montrent aussi que l'azote gelé à la surface de l'astre lointain augmente ou rétrécit, selon les endroits. La glace est devenu plus brillante au nord, et plus sombre au sud. Les observateurs en concluent que Pluton change plus rapidement que d'autres corps célestes du système solaire dont ils suivent les variations.
Pourquoi ce rouge? On l'attribue au méthane, composé d'hydrogène et de carbone. Les molécules d'hydrogène sont balayées par les vents solaires et d'autres turbulences, qui libèrent du carbone à la surface de Pluton, d'où des couleurs rouge et noir. Mais pourquoi la couleur change si vite, les astronomes l'ignorent.
Pour mémoire, rappelons que sur Pluton, il fait un froid terrible. La température y oscillerait entre -230°C et - 217°C. Ce petit astre éloigné met 248 ans à faire une rotation autour du Soleil. Autant dire qu'il n'est pas facile à étudier.
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La météorite dans le carton
Incroyable histoire que celle racontée par Frédéric Lewino sur le site du Point : celle d'une météorite vieille comme le système solaire, soit environ 4,5 milliards d'années (excusez du peu), retrouvée.... dans un vieux carton d'emballage pour esquimaux Gervais ! Cet objet céleste, de type chondrite, serait dans un état de conservation exceptionnel.
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La plus longue éclipse du millénaire
"Une si longue durée" d'éclipse annulaire ne se reproduira pas "avant plus de mille ans (le 23 décembre 3043)", selon le site de la Nasa consacré aux éclipses.
Une éclipse solaire totale est prévue le 11 juillet 2010, presque entièrement au dessus du Pacifique Sud. Vu de la Terre, le disque de la Lune aura alors la bonne taille pour cacher tout le Soleil.
Source : AP
Photo : l'éclipse annulaire depuis Colombo, Sri Lanka, 15 janvier 2010. -
Quand astronomie et philatélie font bon ménage
L'année 2009 est l'année de l'astronomie ! Donc, une fois n'est pas coutume, je fais de la promotion pour un événement : l'exposition "Astronomie Philatélie" qui se tiendra du 6 au 19 novembre prochain à l'Espace "Val de Gif", dans le quartier de l'Abbaye à Gif-sur-Yvette (Essonne). Sans doute parce qu'un membre de ma famille va y exposer une partie de ses travaux :-)
Quoi qu'il en soit, si vous êtes dans le coin, si vous aimez l'espace ou les timbres, voire les deux (ou que vous êtes un(e) simple curieux(se)), n'hésitez pas à passer une tête !
J. -
Une éruption solaire de face et de profil
Les 26 et 27 septembre 2009, la mission STEREO de la Nasa a capturé des images d'une éruption solaire spectaculaire de trente heures. Les deux satellites STEREO A et B ont permis d'enregistrer l'éruption sous deux angles différents : de face (image de gauche) et de profil (image de droite). Voici la vidéo qui montre l'éruption en accéléré. Magnifique spectacle !
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Mercure : de nouvelles photos
Lors de son troisième passage au-dessus de la surface de la planète Mercure, la sonde Messenger a livré des clichés inédits. L'engin a survolé la planète la plus proche du Soleil à seulement 228 kilomètres de hauteur, capturant notamment des images d'un nouveau cratère. Cette structure forme une large cuvette d'environ 257 kilomètres de diamètre. Les reliefs qui la composent, formés de deux anneaux concentriques de hauteur variable, en font une structure singulière, dont la découverte interpelle et passionne les scientifiques.
Désormais, 95% de la planète (où la température oscille entre 183 °C et 427 °C) ont été survolés. Il reste quelques petites sections autour des pôles à découvrir et les scientifiques ont aujourd'hui bon espoir d'éclaircir quelques uns de ses mystères, comme son histoire géologique, les raisons de sa densité ou la composition de son centre. Pour étudier de près la planète, Messenger entrera en orbite d'ici 2011.Source : AFP.
Flashback : le 2ème survol de Mercure en octobre 2008.
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La matière noire, un défi qui perdure
La matière noire défie toujours les astronomes, nous dit le Le Monde. Malgré des télescopes toujours plus puissants, une très grande part de la matière qui compose le cosmos demeure obstinément inaccessible aux astronomes. La nature de cette matière invisible - qualifiée de "noire", car elle n'émet aucune lumière - compte au nombre des grandes questions ouvertes de l'astronomie moderne. Des travaux européens (...) mettent en évidence une propriété inattendue de cette matière fantomatique. Propriété qui pourrait conduire à reconsidérer la nature des particules, inconnues à ce jour, qui la composent. Voire à reconsidérer... l'existence même de cette matière noire !
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Les chercheurs français détectent des pulsars
Le satellite Fermi de la NASA a permis à des chercheurs du CNRS de découvrir deux douzaines de pulsars émetteurs de rayons gamma. Un pulsar est le noyau fortement magnétisé qui subsiste après l'explosion d'une étoile massive. D'après les astrophysiciens, la rotation rapide de ces objets (étoiles à neutrons) induit la création de faisceaux de rayonnement électromagnétique.
Comme une toupie, un pulsar ralentit progressivement et son rayonnement s'arrête lorsqu'il approche l'âge de quelques dizaines de millions d'années. Mais s'il se trouve couplé à une étoile, la matière perdue par cette dernière peut lui être favorable pour relancer sa rotation avec davantage d'énergie. L'astre, alors appelé "pulsar milliseconde", tourne à dix mille tours par minute et pèse plus que le soleil pour un diamètre d'une dizaine de kilomètres.1800 pulsars sont connus à ce jour, dont une centaine de ces pulsars millisecondes. La plupart de ces astres est étudiée par des télescopes détectant leur émission de rayonnement radio (...) Jusqu'à l'utilisation du satellite Fermi, la probabilité que les pulsars milliseconde aient le même mécanisme de rayonnement gamma que les pulsars ordinaires était incertaine.
L'étude du rayonnement gamma présente néanmoins un grand intérêt : elle permet de mieux comprendre les mécanismes en jeu dans un pulsar. L'énergie radio émise par un pulsar est faible, tandis qu'au minimum un dixième de toute l'énergie perdue pendant le ralentissement de cette grosse toupie est transmis en rayons gamma.
Source : Maxisciences
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Présence d'eau sur une lune de Saturne
Selon les scientifiques, la vie extraterrestre aurait pu évoluer sur l'une des lunes de Saturne. Ceux-ci ont trouvé la preuve que des mers s'étendent peut-être sous la surface gelée d'Encelade, la 6e plus grosse lune de la planète.
La sonde spatiale Cassini de la Nasa a en effet découvert des « geysers » de glace et d'eau salée jaillissant des centaines de kilomètres au-dessus de la surface d'Encelade. Depuis, les scientifiques débattent pour savoir si cette boule de glace et de roche cache un réservoir d'eau liquide.
Le docteur Frank Postberg, de l'Institut Max Planck de physique nucléaire d'Heidelberg, a étudié les données du collecteur de Cassini et a découvert qu'il avait prélevé des grains de glace salée de ce geyser. Leur présence est une véritable preuve de la présence de lacs, réservoirs ou mers salées sur Encelade.
Les chercheurs souhaitent encore vérifier si ces geysers peuvent provenir d'un large réservoir souterrain ou de "simples" poches d'eau piégée sous la croûte. Jusqu'à très récemment, la plupart des astronomes avaient écarté la possibilité de l'existence de vie dans le système solaire, mais les dernières missions spatiales ont montré que des formes de vie marine auraient pu exister sur les lunes en orbite autour de Saturne ou Jupiter. Avec la Terre, Mars et Europe (lune de Jupiter), Encelade est l'un des seuls endroits du système solaire où les astronomes ont trouvé des traces d'eau.
Source : Maxisciences -
Une bonne dose de Mercure
De nouvelles images de la planète la plus proche du Soleil, je veux parler bien sûr de Mercure ! Vous pouvez également visualiser d'autres photos grand format en haute définition sur le site de Boston.com
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Mercure dévoile ses mystères
Rappelez-vous, en octobre dernier, je vous parlais de la sonde Messenger qui allait survoler Mercure pour la deuxième fois afin d'y prendre des clichés inédits de la planète la plus proche du soleil. On en sait désormais un peu plus car la petite navette a enregistré plus de 1200 photos de la surface.
Le premier vol effectué au-dessus de Mercure en janvier 2008 avait déjà révélé aux scientifiques que les vastes plaines présentes à sa surface sont le résultat de nombreuses éruptions volcaniques. Ils ont aussi découvert que son noyau formé de fer fondu est à l'origine des champs magnétiques qui la caractérisent.
L'étude des clichés obtenus après cette deuxième expédition a permis de découvrir que Mercure est une planète beaucoup plus agitée qu'on ne le pensait jusque-là. Des tornades fourmillent à sa surface par une température de 350 °C. En plus de devoir affronter une température aussi élevée, le matériel utilisé pour l'opération a dû résister à la force gravitationnelle exercée par le Soleil et à ses radiations importantes pour percer quelques-uns des mystères d'une planète pourtant très proche de la Terre.
Les images ont aussi révélé la présence sur Mercure d'un cratère de 692 km de diamètre. Cet impact est particulièrement bien visible puisqu'il s'agit de la seule trace géologique qui n'est pas encore recouverte d'une épaisse couche de cendres volcaniques. D'après Thomas Watters, de la Smithsonian Institution de Washington, ce cratère daterait de plus de 3,9 milliards d'années. Sean Solomon, scientifique en charge des observations de la Carnegie Institution de Washington, fait aussi part de changements importants identifiés dans les interactions entre les champs magnétiques et les vents solaires à la surface de Mercure. Le prochain vol prévu pour septembre 2009 pourrait fournir de nouvelles informations sur cette planète mystérieuse. Nous suivons l'affaire !
Photo : la planète Mercure (petit point noir) transite devant la surface du Soleil.