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millénaire

  • La plus longue éclipse du millénaire

    Eclipse annulaire depuis Colombo, Sri Lanka.jpgLa plus longue éclipse du millénaire, une éclipse annulaire de Soleil, a eu lieu aujourd'hui et a plongé le centre et l'est de l'Afrique dans l'obscurité et le froid, avant de poursuivre sa course dans l'océan Indien, vers l'Inde et la Chine.

    Le Soleil étant au plus près de la Terre en janvier et la Lune actuellement trop loin et donc trop petite pour réussir à le masquer complètement, un anneau du disque solaire est resté visible autour de la Lune, d'où l'appellation éclipse annulaire.

    L'éclipse a débuté à 5h14 GMT dans l'ouest de la République centrafricaine et le sud-ouest du Tchad. L'ombre de la Lune a ensuite traversé la République démocratique du Congo, l'Ouganda, le Kenya et l'extrême sud de la Somalie. L'ombre de la lune devait poursuivre sa trajectoire dans l'océan Indien où l'éclipse annulaire sera maximale : 11 minutes et 8 secondes.

    L'éclipse doit ensuite toucher le sud de l'Inde et le Nord du Sri-Lanka vers 7h51 GMT, puis la Birmanie et enfin la Chine vers 8h41 GMT. L'ombre aura parcouru 12.900 km à la surface de la Terre lorsque s'achèvera à 8h59 GMT l'éclipse annulaire.

    "Une si longue durée" d'éclipse annulaire ne se reproduira pas "avant plus de mille ans (le 23 décembre 3043)", selon le site de la Nasa consacré aux éclipses.

    Une éclipse solaire totale est prévue le 11 juillet 2010, presque entièrement au dessus du Pacifique Sud. Vu de la Terre, le disque de la Lune aura alors la bonne taille pour cacher tout le Soleil.

    Source : AP
    Photo : l'éclipse annulaire depuis Colombo, Sri Lanka, 15 janvier 2010.

  • Un chêne vieux comme Mathusalem

    pinus_longaeva.jpgEn avril 2008, je vous parlais d'arbres suédois vieux de 8 000 ans. Il semblerait, selon un article du Monde, que ce record soit bel et bien battu par un chêne de Palmer, en Californie puisque cet arbre, l'un des êtres vivants les plus vieux de la planète, serait apparu il y a probablement plus de 13 000 ans, alors que la dernière ère glaciaire touchait à sa fin.

    Cet arbre, qui ne paie pas de mine, a survécu jusqu'à nos jours aux sécheresses et aux coups de foudre, non sous la forme majestueuse qu'on prête aux arbres du genre Quercus, mais sous celle d'un modeste buisson de vingt-huit mètre par cinq, ne dépassant pas un mètre de haut.

    Il a attiré la curiosité des chercheurs parce qu'il était le seul de son espèce dans un environnement aussi sec, et à si basse altitude (336 mètres), alors que ses pareils s'épanouissent généralement entre 900 et 1 500 mètres. Une analyse génétique a permis de montrer que l'ensemble des repousses émanait d'un clone unique.

    Pour mesurer son ancienneté, impossible d'utiliser la datation au radiocarbone car les termites avaient dévoré tout le bois mort. Mais, en évaluant sa croissance annuelle à partir de cernes de branches, les chercheurs ont estimé à au moins 13 000 ans le laps de temps qui lui a été nécessaire pour coloniser le fragment de colline où il a pris racine.

    Le chêne de Jurupa (du nom de la colline de la Californie) surclasse en ancienneté Prometheus, un pin Bristlecone du Nevada vieux de 5 000 ans. Mais, dans sa catégorie des arbres "clonaux", il reste un jeunot par rapport à des peupliers faux-trembles de l'Utah : couvrant 40 hectares de forêt, ils sont issus d'un même système racinaire évalué à plus de... 80 000 ans.

    Source : Le Monde

    Mon commentaire : l'article du Monde ne fait pas allusion aux arbres suédois. De plus, je ne suis pas un spécialiste en botanique, donc si quelqu'un peut nous expliquer la différence entre les arbres "clonaux" et les "systèmes racinaires", il est le bienvenu. Reste que les âges annoncés laissent rêveur... Songez à ce qu'était l'homme il y a plus de 10 000 ans...