Joel Barbara, le gardien en chef du Koala Park, au nord de Sidney (Australie) tient sur son bras Kamara et ses deux petits âgés d'un an, Wignet et Wimera, le 24 octobre 2006.
Cliquez sur l'image pour zoomer.
Crédits photo : AP Photo/Russell McPhedran
-
-
La cape qui rend invisible !
Jeudi 19 octobre 2006
Plus fort que Harry Potter ? Des chercheurs américains et britanniques ont conçu une cape d'invisibilité, qui certes n'est pas encore tout à fait au point, mais a déjà permis de rendre quasiment indétectable dans certaines conditions un cylindre en cuivre, selon une nouvelle étude publiée dans la revue "Science".Le principe de cette technique futuriste est simple: les ondes, par exemple radar, passent autour de l'objet masqué comme s'il n'était pas là. Durant l'étude, les scientifiques ont réussi à rendre presque indétectable à des micro-ondes un cylindre en cuivre dissimulé par la cape.
Les micro-ondes rebondissent sur les objets, les rendant visibles et créant une ombre, bien que ce phénomène ne soit détectable que par des instruments. Si un objet peut être rendu indétectable à des micro-ondes, il peut également devenir invisible pour un radar, une perspective qui ne manquera pas de fasciner les militaires.
L'étude ouvre également des perspectives dignes de la science-fiction. Elle évoque en effet la possibilité d'améliorer la technique pour rendre des personnes et objets indétectables à la lumière visible. En théorie, les chances d'adapter le concept à la lumière visible sont bonnes, souligne David Schurig, concepteur de la cape. Mais "d'un point de vue technique, c'est un vrai défi", ajoute le chercheur de l'université de Duke.(...)
La "cape" déjà existante, composée de métamatériaux -des matériaux composites artificiels- dirige les micro-ondes autour de l'objet caché. Outre le fait d'occulter des choses, rediriger des ondes électromagnétiques pourrait également s'avérer utile pour protéger des appareils électriques sensibles contre les radiations nuisibles, précise Smith.
La cape était seulement en deux dimensions et projetait une petite ombre, admet Smith. La prochaine étape sera de passer à trois dimensions et de supprimer toute ombre. (...) En théorie, une personne regardant un objet caché devrait voir ce qu'il y a derrière la cape comme si elle était transparente. Mais "nous n'avons pas une cape parfaite à ce stade: il y a du reflet et de l'ombre, ce qui signifie que l'arrière-plan serait visible mais un peu assombri", souligne Smith. La cape idéale produirait une réflexion négligeable et quasiment pas d'ombre, ajoute-t-il.(...)
Source : AP, Washington. -
Les bananes sont ...jaunes
Même en noir et blanc, les bananes nous paraissent jaunes... Lorsque nous observons une banane, notre cerveau nous dit-il qu'elle est jaune, même si elle ne l'est pas ? Une étude récente prouve que c'est effectivement le cas, par une expérience qui montre que ce que nous nous attendons à voir influe sur notre perception. Des psychologues de l'université de Giessen en Allemagne démontrent, dans un article de Nature Neuroscience, que notre perception des couleurs d'un objet dépend de notre mémoire de sa couleur caractéristique. Lors de l'expérience décrite, Karl Gegenfurtner et ses collègues présentaient sur écran, à des volontaires, des images numériques de fruits colorisés aléatoirement sur un fond gris. La couleur initiale avec laquelle la banane était présentée n'avait aucune influence. Les volontaires avaient beau être surpris ou amusés d'une banane de couleur rouge, indique Gegenfurtner, ils gardaient toujours l'idée d'une banane jaune à l'esprit.
Enfin, lorsqu'une forme neutre – un disque uniformément coloré, par exemple – était proposé aux sujets, le problème disparaissait : les observateurs étaient alors capables de déterminer exactement le niveau de gris correct.
Des études antérieures avaient également prouvé que notre esprit peut nous jouer des tours quand il s'agit de couleurs. Nous avons un souvenir plus intense d'une couleur que ce qu'elle est réellement, par exemple. Des volontaires invités à sélectionner la couleur de l'herbe parmi diverses cartes de couleur verte en choisissent souvent une qui est "plus verte" que l'herbe réelle, explique Gegenfurtner. Une étude a même prouvé que nous distinguons une couleur différemment suivant qu'on l'observe sur notre gauche ou sur notre droite !
Selon Gegenfurtner, la nouvelle étude montre ainsi comment notre mémoire des couleurs peut avoir un impact sur leur perception.
Source : Yahoo!
-
Un poisson fossile témoin de la sortie des eaux
Jeudi 19 octobre 2006
Les restes particulièrement bien préservés d'un poisson fossile à la fois primitif et "moderne", vieux de quelque 380 millions d'années et qui apporte une lumière nouvelle sur l'apparition des animaux tétrapodes, a été découvert en Australie, annonce la revue Nature.
Ce poisson, "Gogonassus andrewsae", remontant à l'ère dévonienne - celle de la grande émergence des terres - a été mis au jour l'an dernier dans les couches calcaires de la formation géologique de Gogo, en Australie occidentale, par une équipe de chercheurs dirigée par John Long, travaillant pour le Musée Victoria de Melbourne, l'Université Monash de Victoria et l'Université nationale d'Australie de Canberra.
Grâce à la préservation exceptionnelle du squelette qui comprend notamment le crâne et les membres quasi intacts, les scientifiques australiens ont pu relever que l'anatomie des oreilles et des membres des tétrapodes sont à chercher dans notre très lointain passé aquatique. Gogonassus était un poisson à bien des égards, tout en présentant des aspects anatomiques étonnamment proches des tétrapodes, relèvent les scientifiques australiens.Les tétrapodes ("quatre pieds") se sont développés au Dévonien à partir de poissons à nageoires charnues. Le terme tétrapode n’est pas synonyme de quadrupède : il porte sur toutes les créatures munies de quatre membres (qu’ils se soient transformés en ailes ou en nageoires ou encore en bras et en jambes), qui sont les témoins de leur origine commune. (...)
Source : AFP, Paris. -
Andromède, galaxie désaxée
Mercredi 18 octobre 2006
L'étrange structure désaxée d'Andromède, la galaxie spirale la plus proche de notre Voie Lactée, est née du choc colossal provoqué par une collision avec une galaxie compagnon, il y a 210 millions d'années, selon des travaux publiés dans la revue scientifique Nature.Grâce à des images obtenues par le télescope spatial de la Nasa Spitzer, des astrophysiciens d'Afrique du Sud, de France et des Etats-Unis ont trouvé la solution d'une énigme vieille de vingt ans: comment expliquer l'anneau externe éventré d'Andromède, dont le centre est décalé d'un peu plus de 3.000 années-lumière par rapport à celui de la plus grande galaxie spirale de notre coin d'univers.
Ces vues, prises par Spitzer dans les proche et moyen infrarouge, révèlent ce que la lumière visible ne permettait pas de distinguer. Au coeur de la galaxie, se dissimule un second anneau de gaz et de poussières, lui aussi désaxé, qui constituerait la première vague d'une gigantesque onde de choc.
Grâce à la simulation numérique, les chercheurs de l'équipe conduite par David Block, de l'Université de Witwatersrand (Afrique du Sud), ont reconstitué ces ondes de densité se propageant à partir du centre d'Andromède (ou Messier 31). Celles-ci coïncident exactement avec les deux anneaux.
Et ils ont désigné la seule origine possible de ce choc: une collision frontale avec une petite galaxie compagnon nommée Messier 32 (M32), que confirment les calculs à partir de sa taille, sa masse et la distance entre M32 et M31. (...) Les astrophysiciens espèrent mieux comprendre ces rares phénomènes de collisions inter-galactiques, en poursuivant l'observation de cette galaxie toute proche, située à deux millions d'années-lumière...
Source : AFP, Paris.
-
Une nouvelle souris à Chypre
Une nouvelle espèce de souris a été découverte à Chypre par un scientifique français travaillant pour une université britannique, a rapporté le Times de Londres. La souris chypriote, baptisée Mus Cypriacus, a une tête, des oreilles, des yeux et des dents plus grands que les espèces connues jusqu'à présent et les examens génétiques ont confirmé qu'il s'agissait bien d'une espèce jusque là inconnue, a ajouté le journal.
Mus Cypriacus a été découverte par Thomas Cucchi, un chercheur français travaillant pour l'université de Durham (nord de l'Angleterre) alors qu'il étudiait des dentitions de souris datant de l'âge de pierre. Selon le chercheur, la présence de cette espèce de souris à Chypre aurait précédé l'arrivée de l'homme sur l'île méditerranéenne.
"De nouvelles espèces de mammifères sont en général découvertes dans des lieux à la forte biodiversité comme l'Asie du sud-est et on pensait généralement que tous les mammifères d'Europe avaient été identifiés", a-t-il déclaré au Times.
Source : AFP, Londres.
Photo : AFP / Durham University. -
La plus lourde citrouille d'Europe
La citrouille pèse 534,1 kilos et son propriétaire a mis 28 heures pour l'acheminer en voiture d'Alem en Suède à Ludwigsbourg (sud-ouest de l'Allemagne). Cest la plus grande citrouille du Vieux continent. Le marchand de meuble, un Suédois âgé de 32 ans, a ainsi battu un nouveau record avec cette variété de courge, le précédent étant détenu par un Belge avec une citrouille de 475 kilos.
Quatorze participants de huit pays ont participé au championnat d'Europe des cultivateurs de citrouilles à Ludwigsbourg, où les Allemands ont dû se contenter de la quatrième place avec une pièce pesant "seulement" 406 kilos. Interrogé sur la recette de son succès, le vainqueur suédois a affirmé qu'il fallait "un bon sol et beaucoup d'eau. Cela fait cinq ans que je cultive des citrouilles. Cette victoire et les 3000 euros gagnés sont ma plus grande récompense jusqu'ici", a-t-il souligné.
Aux dires des organisateurs, ces citrouilles sont comestibles, mais elles ne sont pas très savoureuses.Source : AFP.
Note complémentaire : la plus grosse citrouille du monde, propriété d'un agriculteur de l'Etat du Rhode Island aux Etats-Unis, pèserait 681 kilos. Elle serait en cours d'homologation auprès du fameux guide Guinness des records. De quoi préparer Halloween en toute quiétude !
-
Il a neigé à la Réunion
Mardi 10 octobre 2006
Il a neigé mardi, au lever du jour, sur une zone du massif du volcan du Piton de la Fournaise à la Réunion, un phénomène qui a attiré sur place des centaines de curieux.
Selon Météo-France, environ un centimètre de neige a recouvert un sommet du site du volcan, contre trois à cinq centimètres en 2003 où le phénomène avait été qualifié de rarissime.Annoncée depuis samedi par les prévisionnistes, la neige a attiré sur le volcan, à plus de 2 000 mètres d'altitude, des centaines de badauds, venus souvent en famille dès le lever du jour. Ils ont pu admirer sur place une zone d'environ 2 km2 parée d'un beau manteau blanc sous un ciel bleu azur pendant qu'une radio locale relayait en direct leurs commentaires.
Selon le prévisionniste de Météo France, Jacques Ecormier, la neige a été provoquée par l'arrivée d'une masse d'air froid de l'Antarctique qui a fait baisser la température de deux à trois degrés, associée à des précipitations issues de nuages dont les sommets se situaient entre 3 000 et 4 000 mètres. Les premiers flocons ont commencé à tomber vers 4h du matin puis entre 7h et 8h. La neige devrait commencer à fondre avec le rechauffement de la fin de matinée, selon Météo France.
Des chutes de neige se produisent en moyenne tous les trois ans sur l'île.Source : AFP, Saint-Denis-de-la-Réunion
-
Pluie de poissons
Lundi 24 juillet 2006
Les habitants d'un petit village du sud de l'Inde n'en ont pas cru leurs yeux lorsqu'ils ont vu tomber une pluie de poissons, ont rapporté des témoins.
Les habitants de Manna, village reculé de l'Etat du Kerala, ont vu les poissons littéralement tomber du ciel pendant une quinzaine de minutes."J'ai vu les poissons tomber du ciel. D'abord je n'en ai pas cru mes yeux", a raconté un épicier, V.K. Satheeshan.
"Quand j'ai accouru sur les lieux, j'ai vu plein de petits poissons sur la route. Certains épiciers les ramassaient pour les mettre dans des jarres", a dit un journaliste local, Rajeevan.
Très vraisemblablement, cette pluie insolite est due à une mini-tornade ayant entraîné l'extraction des poissons de leur milieu naturel, selon le professeur Godfrey Louis, de l'université Mahatma Gandhi, à Kottayam (Kerala).
Source : AFP
-
Mémoire : 100 000 décimales du nombre pi !
Mercredi 4 octobre 2006
Un Japonais de 60 ans a battu son propre record du monde de mémorisation du nombre pi en récitant publiquement pendant plus de 16 heures 100 000 décimales, ont annoncé les organisateurs de l'événement.
Le nombre pi, qui comporte un nombre infini de décimales (3,1415926535...) est le rapport constant entre le périmètre d'un cercle et son diamètre.
Akira Haraguchi était déjà détenteur du record mondial en la matière, qui était de 83.431 décimales. Sa nouvelle récitation a commencé à 9h le matin et s'est achevée, sans aucune erreur, la nuit suivante vers 1h30. L'épreuve s'est déroulée dans la salle de conférences de la mairie de Kisarazu, dans la banlieue est de Tokyo, sous le contrôle de fonctionnaires municipaux et avec une pause de dix minutes toutes les deux heures."Il a une façon spéciale de se rappeler les décimales, en pensant à des noms qui accompagnent les séries de chiffres", a expliqué un employé municipal.
"Je n'ai rien ressenti de sensationnel, j'ai juste vidé tout ce qu'il y avait dans ma mémoire", a commenté l'heureux détenteur du record.
Source : AFP, Tokyo.
-
On a vu des planètes en formation
Jeudi 28 septembre 2006
Les images d'un système planétaire en formation ont été prises pour la première fois, autour d'une étoile plus massive que notre Soleil, a annoncé une équipe franco-néerlandaise sur le service en ligne de la revue scientifique américaine Science.
Ces images de "très haute qualité" obtenues avec la caméra VISIR du Très Grand Télescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO) du mont Paranal (Chili) montrent un disque protoplanétaire, une formation de gaz et de poussières pouvant s'agréger et former des planètes.
"Ce disque, très étendu et flamboyant, contient très vraisemblablement assez de gaz et de poussières pour donner naissance à des planètes", écrivent les chercheurs. Pour le responsable de l'équipe, Pierre-Olivier Lagage, du Commissariat à l'Energie atomique (CEA) à Saclay, "c'est la première fois qu'une telle structure, seulement envisagée à partir de modèles théoriques, est prise en photo (en infra-rouge) autour d'une étoile massive".
Les auteurs de l'étude estiment que l'image "nous fournit une chance rare d'observer les conditions prévalant juste avant, ou pendant, la formation de planètes".
Le disque (...) se trouve autour d'une étoile jeune dénommée HD 97048, âgée de seulement quelques millions d'années et située à environ 600 années-lumières. L'étoile est 40 fois plus lumineuse que le Soleil et 2,5 fois plus massive.
"Les planètes se forment à l'intérieur de disques protoplanétaires massifs, gazeux et contenant beaucoup de poussières se trouvant autour d'étoiles naissantes", un phénomène plutôt "fréquent puisque plus de 200 planètes ont déjà été observées autour d'étoiles autres que notre Soleil", a souligné Pierre-Olivier Lagage.
Source : AFP, Paris. -
Terre : la plus chaude depuis 10 000 ans
La température de la Terre n'a pas été aussi élevée depuis plusieurs milliers d'années, une situation qui a commencé à affecter la faune et la flore, selon un article publié dans la revue de l'Académie nationale des Sciences américaine.
Selon une équipe de chercheurs menée par James Hansen, de l'Institut des études spatiales de la NASA, la Terre s'est réchauffée à hauteur de 0,2 degrés Celsius par décennie ces 30 dernières années, ce qui amène la température de la planète à son plus haut niveau de la période interglaciaire actuelle, qui a débuté il y a environ 12 000 ans.
Les chercheurs relèvent d'autre part que le journal "Nature" a rapporté que 1 700 espèces de végétaux, d'animaux et d'insectes se sont déplacées vers les pôles à une vitesse d'environ 6,5 kilomètres par décennie durant la deuxième moitié du XXème siècle.
"Ces preuves suggèrent que nous nous approchons de niveaux dangereux de pollution occasionnée par l'Homme", a déclaré M. Hansen dans un communiqué. Ce scientifique, qui avait averti du danger du réchauffement global il y des dizaines d'années, a estimé que les gaz à effet de serre sont aujourd'hui le facteur le plus important de ce réchauffement.
L'étude qu'il présente avec son équipe affirme également que la température globale de la Terre est actuellement environ un degré Celsius inférieure à la température maximale que la planète ait vécue ce dernier million d'années.
"Si le réchauffement global se poursuit de deux ou trois degrés Celsius, nous verrons probablement des changements qui feront de la Terre une planète différente de celle que nous connaissons. La dernière fois qu'il faisait aussi chaud était au milieu du Pliocène, il y a environ trois millions d'années, lorsque le niveau des océans était estimé à 25 mètres de plus qu'aujourd'hui", a déclaré M. Hansen.
Source : AP, Washington