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  • Connait-on bien les dinosaures ?

    La plupart des dinosaures restent encore à découvrir ! En analysant des estimations antérieures basées sur les découvertes effectuées jusqu'à aujourd'hui, l'anatomiste Peter Dodson de l'université de Pennsylvanie et le statisticien Steve Wang de l'université de Swarthmore pensent que 71 % des genres de dinosaures (les groupes dans lesquels se répartissent les différentes espèces) restent encore à découvrir. "Un enfant né aujourd'hui pourra s'attendre à une carrière très fructueuse en paléontologie des dinosaures", déclare Dodson.

  • L'univers s'étend grâce à l'énergie sombre

    Des observations du télescope spatial Hubble montrent que la mystérieuse "énergie sombre", qu'Albert Einstein avait le premier évoquée avant de considérer ce concept comme sa "plus grande erreur", semble avoir alimenté l'expansion de l'univers depuis au moins neuf milliards d'années, annoncent des astronomes.

    "C'est la première fois que nous avons des données importantes sur cette période", souligne Adam Riess, co-auteur de l'étude, professeur d'astronomie à l'université Johns Hopkins et chercheur à l'Institut scientifique du télescope spatial de la NASA (...) Avec des collègues, M. Riess a utilisé Hubble pour observer 23 supernovas si lointaines que leur lumière a mis la moitié de l'âge actuel de l'univers (13,7 milliards d'années) pour atteindre le télescope orbital.

    La physique de l'explosion des supernovas étant bien connue, les astronomes peuvent non seulement évaluer leur distance mais aussi la vitesse de l'expansion de l'univers au moment de leur déflagration. "Cette découverte continue à valider l'utilisation de ces supernovas comme sondes cosmiques", souligne M. Riess.

    L'idée de l'"énergie sombre" a été pour la première fois proposée par Einstein pour expliquer comment l'univers pouvait éviter de s'effondrer sous le poids de la gravité. Mais Edwin Hubble, l'astronome qui a inspiré à la NASA le nom du télescope spatial homonyme, a démontré en 1929 que l'univers était en expansion, ce qui a conduit à la théorie du Big Bang. Et Einstein a du coup renoncé au concept d'énergie sombre.

    En 1998, nouveau rebondissement. Des astronomes qui utilisaient des explosions de supernovas pour évaluer l'expansion de l'univers ont réalisé une observation surprenante: il apparaissait que des supernovas anciennes, dont la lumière avait parcouru une distance gigantesque dans l'espace avant de parvenir jusqu'à nous, s'éloignaient de la Terre plus lentement que la théorie du Big Bang ne le laissait supposer. En revanche, des supernovas voisines s'éloignaient plus rapidement qu'on aurait pu le prédire.

    Ce phénomène ne pouvait s'expliquer que si une force mystérieuse provoquait une accélération de l'expansion de l'univers au fil du temps. Les cosmologistes l'ont surnommée "énergie sombre" et cherchent depuis à en découvrir la nature. (...) L'énergie sombre pourrait être une propriété de l'espace, comme Einstein le pensait, ou bien quelque chose semblable à un champ électromagnétique. A moins que l'explication ne réside dans une caractéristique encore inconnue des lois de la gravité...

    Source : AP, New York.

  • Un oiseau géant préhistorique

    On a récemment mis à jour en Argentine, dans le nord de la Patagonie, le crâne d'un oiseau gigantesque. Longue de 70 cm, la tête de l'oiseau prouve que celui-ci était capable de saisir dans son bec un animal de la taille d'un mouton. Cet oiseau géant pouvait aussi se déplacer très rapidement alors qu'on a toujours pensé que les carnivores coureurs étaient des oiseaux lents.

    Ce prédateur, de la famille des Phorusrhacidae, pouvait atteindre trois mètres de haut et vivait il ya entre 60 et 2 millions d'années. Le fossile est âgé de plus de 14 millions d'années et le crâne entier est intact. L'oiseau évoluait en Amérique du Sud à l'époque où le continent était isolé de la majeure partie du reste du monde.

  • Deux icebergs au large de la Nouvelle-Zélande

    Deux icebergs de l'Antarctique dérivent au large des côtes néo-zélandaises, à une proximité record depuis trois quarts de siècle. Les icebergs se situaient mercredi à environ 100 km au large d'Otago, dans le sud-est du pays, soit la plus proche distance jamais observée depuis 75 ans, a indiqué l'Institut national de la recherche sur l'eau et l'atmosphère (NIWA).

    Des hélicoptères ont emmené des scientifiques et des touristes observer les énormes masses de glace. L'un des deux icebergs mesure environ 500 mètres de long, sur 50 mètres de large et 60 mètres de haut, tandis que l'autre s'élève en un sommet d'une centaine de mètres et s'étend sur 300 mètres. Les icebergs ne devraient pas dériver plus près des côtes, selon les experts.
    "D'après ce que nous voyons, ils fondent plutôt rapidement", a déclaré jeudi à Radio Nouvelle-Zélande, Craig Purdie, de l'université d'Otago.
    Il a également indiqué que les icebergs dérivaient plus à l'est s'éloignant des côtes, même si des vents changeant pourraient modifier leur trajectoire (...)

    Source : AFP, Wellington.

  • Un cyclone géant sur Saturne

    Vendredi 10 novembre 2006

    medium_Cyclone_Saturne.jpg

    Un gigantesque cyclone de 8 000 km de diamètre fait rage au pôle sud de Saturne, selon des images retransmises par la sonde Cassini et montrées (...) sur le site Internet de la Nasa. Il s'agit du premier phénomène de ce type jamais observé sur une planète autre que la Terre, soulignent les scientifiques de l'agence spatiale américaine.

    Ils ont précisé que l'oeil de la tempête et les nuages à proximité ont des caractéristiques similaires à un cyclone terrestre mais avec des vents de 550 km/heure. A la différence de la Terre, le cyclone sur Saturne ne se déplace pas et reste sur le pôle. En outre, Saturne étant une planète formée de gaz, le cyclone ne s'est pas formé au-dessus d'un océan comme c'est le cas sur la Terre. (...)

    Non seulement le cyclone sur Saturne est beaucoup plus important que ceux observés sur la Terre avec des nuages tournant de 30 à 70 km au-dessus de l'oeil, soit de deux à trois fois plus haut que sur Terre. 

    Source : AFP, Washington.
  • Mercure devant le Soleil

    Dans la nuit du mercredi 8 novembre au jeudi 9 novembre 2006, la planète Mercure est passée entre le Soleil et la Terre (phénomène de transit), apparaissant non plus comme une tête d'épingle lumineuse dans le ciel mais comme une microtache noire sur la surface de l'étoile.

    medium_Mercure_et_Soleil.gifIl n'était pas possible d'observer le phénomène directement depuis l'Europe mais un satellite de l'ESA et de la Nasa, SOHO, a pu photographier l'événement (cliquer sur l'image pour apercevoir Mercure).

    Durant le XXIème siècle, Mercure transitera à quatorze reprises devant le Soleil. Celui-ci était le second, le précédent est intervenu le 7 mai 2003 et le prochain ne se produira pas avant le 9 mai 2016.
    Avec Vénus, Mercure est la seule planète du système solaire à transiter ainsi de temps en temps entre la Terre et le Soleil.

  • La disparition des poissons : mythe ou réalité ?

    Vendredi 3 novembre 2006

    La situation actuelle en matière de conservation des espèces de poisson et crustacés dans le monde "n'est pas acceptable" mais le scénario-catastrophe de la revue américaine Science prévoyant leur disparition avant 2050 est "improbable" a estimé la FAO.

    medium_poissons.jpg"D'un point de vue scientifique, cette étude demande encore à être examinée et validée par les scientifiques", a déclaré à l'AFP Serge Garcia, le Directeur de la division halieutique (ressource de pêche,ndlr) de l'Organisation mondiale pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO).

    L'extrapolation sur 40 ans par les auteurs de l'article des chiffres actuels de baisse des réserves "est statistiquement dangereuse", selon le responsable. "Elle implique une conduite irresponsable de toutes les industries et des gouvernements pendant quatre décennies et il faudrait un incroyable niveau d'apathie de tous les citoyens du monde pour que cela survienne", a-t-il estimé.

    "La FAO a sonné l'alarme depuis la moitié des années 80 et estime que la situation actuelle des ressources en poissons montre des signes contradictoires de progrès (dans un petit nombre de pays développés) ou de stagnation (dans les autres pays développés). Le problème le plus grave se trouve dans les pays en voie de développement où les gouvernements n'ont pas les moyens d'appliquer les politiques de conservation nécessaire", a-t-il ajouté.

    L'expert de la FAO note parmi les signes positifs de la prise de conscience du problème de la sur-pêche l'adoption, en 2001, par les membres de la FAO d'un "Code de conduite pour une pêche responsable" ainsi que la mise en oeuvre d'un accord, également de 2001, pour "une pêche respectueuse de l'écosystème".
    Les restrictions à la pêche, les allocations de quotas, la reconnaissance par un label des conduites responsables font des progrès et le nombre des espèces dont les stocks se régénèrent s'accroit, a indiqué ce spécialiste.(...)

    La FAO a chiffré la demande de poissons dans le monde à 180 millions de tonnes en 2030. En admettant que la pêche continue jusqu'à cette date à son niveau actuel soit environ 90 millions de tonnes par an, "il sera nécessaire de doubler la production actuelle de l'aquaculture (produits d'élevage pour 45 millions de tonnes) avec des effets significatifs négatifs sur l'environnement et une pénurie potentielle de la nourriture à base de poisson nécessaire aux besoins mêmes de cette aquaculture", a indiqué M. Garcia.
    Actuellement 35 millions de tonnes de poissons sont transformées chaque année en farine de poisson.
    Prés d'un poisson sur deux (43%) consommé dans le monde en 2005 provenait de l'aquaculture contre (9%) en 1980.

    Source : AFP, Rome.

  • Un dauphin avec des pattes ?

    Dimanche 5 novembre 2006

    Un dauphin souffleur capturé le mois dernier au Japon présentait une paire de nageoires supplémentaires, qui pourraient être les restes de pattes arrière, fournissant un nouvel indice sur une lointaine vie terrestre du mammifère, ont annoncé des chercheurs japonais.

    medium_dauphin_Japon.jpgDes pêcheurs ont capturé le dauphin doté de quatre nageoires au large de la côte ouest du Japon le 28 octobre, et ont alerté le Musée baleinier de Taiji, dans l'Etat de Wakayama, a expliqué le directeur du musée, Katsuki Hayashi.

    Les restes fossiles montrent que les dauphins et les baleines étaient des mammifères terrestres à quatre pattes il y a environ 50 millions d'années, et partage la même ascendance que les hippopotames et les cervidés. Les scientifiques pensent qu'ils ont ensuite évolué vers la vie aquatique, et que leurs membres arrière ont disparu.

    Bien que des signes accréditant cette théorie aient déjà été observés près de la queue de plusieurs dauphins et baleines capturés dans le passé, les chercheurs estiment que le spécimen découvert la semaine dernière serait le plus développé jamais étudié, selon le directeur du musée. (...)

    "Je crois que les nageoires peuvent être des restes de l'époque où les lointains ancêtres des dauphins vivaient sur terre (...) c'est une découverte sans précédent", s'est enthousiasmé Seiji Osumi, conseiller à l'Institut de recherche sur les cétacés de Tokyo, qui a précisé qu'une mutation anormale pourrait avoir causé ce retour en arrière anatomique.

    Source : AFP, Tokyo. Photo : Taiji Whale Museum

  • La Terre, autrefois boule de neige

    Mercredi 1er novembre 2006

    Le champ magnétique de la Terre n'a guère changé depuis plus de deux milliards d'années, ce qui semble confirmer une hypothèse, jusqu'ici difficile à vérifier, selon laquelle la planète bleue a bien été autrefois une gigantesque "boule de neige", selon une étude publiée dans la revue Nature.

    medium_boule_de_neige.jpgLe géologue américain David Evans, de l'université Yale à New Haven (Connecticut), a collecté une riche moisson de données globales sur le géomagnétisme des roches évaporitiques (salines) "descendant" jusqu'au Protérozoïque (ère qui précède l'apparition de formes de vie complexe sur Terre).

    Selon lui, les propriétés magnétiques de ces roches suggèrent que, tout comme aujourd'hui, le champ magnétique de la Terre a principalement été formé autour d'un axe dipolaire. Il en déduit qu'au Néoprotérozoïque (dernière ère du Protérozoïque, d'il y a moins un milliard et 540 millions d'années), la Terre ressemblait à une "boule de neige".

    On sait que cette dernière ère correspond à une période glaciaire dans les régions équatoriales de la Terre. D'après les uns, les autres régions étaient également couvertes de glace, mais d'après les autres, le phénomène aurait été localisé et s'expliquerait par un changement de l'obliquité de notre planète: l'obliquité est l'angle entre l’axe de rotation de la Terre et la perpendiculaire au plan de l’orbite terrestre autour du Soleil, qui détermine quelle partie de la planète est froide et quelle partie est chaude.

    Aujourd’hui, l’obliquité de la Terre est de 23,5 degrés, les pôles sont les zones les plus froides et les régions équatoriales les plus chaudes. Mais si cette inclinaison dépassait les 58 degrés, la situation serait renversée: les pôles deviendraient chauds et l'équateur froid.(...)

    Source : AFP, Paris

  • Vampires et fantômes : les Américains y croient

    Lundi 30 octobre 2006

    Horreur chez les scientifiques : de nombreux Américains croient vraiment aux fantômes, aux maisons hantées et autres vampires. A tel point que certains se sont fait chasseurs de zombies pour répéter ce que la science considère de longue date comme des évidences.

    medium_ghost.gifEffrayé par la crédulité des Américains pour les phénomènes paranormaux, le physicien Costas Efthimiou, de l'université de Floride centrale (UCF), a décidé d'utiliser les armes de la physique et des mathématiques pour démonter certaines croyances tenaces.

    Ainsi, il prouve que les fantômes n'existent pas. Comment, en effet, pourraient-ils à la fois marcher et traverser les murs?, demande le scientifique dans un article à paraître. C'est impossible, car cela viole la deuxième loi de Newton, celle d'action-réaction: s'ils marchent, c'est qu'ils exercent une force sur le sol, tandis que s'ils traversent les murs, c'est qu'ils n'en exercent aucune, et les deux ne sont pas compatibles.

    Quant aux vampires, ils sont définitivement détruits par un simple exercice de maths. Si un vampire doit sucer le sang d'un humain chaque mois, faisant de celui-ci un vampire qui doit à son tour trouver une nouvelle victime par mois, combien de temps aurait-il fallu à un seul vampire pour "contaminer" les 537 millions d'hommes qui vivaient sur terre en 1600 ? Moins de trois ans, répond Efthimiou, alors, soit nous sommes tous des vampires, soit ils n'existent tout simplement pas.

    Ce sont des évidences, mais les gens ne les considèrent pas toujours comme telles, se justifie Costas Efthimiou. Ainsi, selon un sondage Gallup réalisé en 2005, plus d'un Américain sur trois pensent qu'une maison peut être hantée et plus de 20% d'entre eux croient aux sorcières ou à la communication avec les morts.

    Source : AP.  
  • Voyage au centre de la terre

    Qu'y-a-t-il au centre de notre planète ? Un grand brasier comme on le prétendait voici plus d'un siècle ? Un diamant ? Un noyau de pêche géant ? Un trou noir ? Ce dossier passionnant de l'Internaute vous plonge au coeur du sujet !