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Un tigron tout mignon
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Une musaraigne-éléphant en Tanzanie
Une rare musaraigne-éléphant, jusqu'ici totalement inconnue, vient d'être identifiée en Tanzanie, annoncent deux scientifiques dans le Journal of Zoology de Londres. De la taille d'un petit lapin (700 grammes environ), ce nouveau mammifère est étonnamment gros pour sa famille d'insectivores, précisent Galen Rathburn, de l'Académie des sciences de Californie, et son collègue italien Francesco Rovero, du Muséum d'histoire naturelle de Trente.
L'animal vit dans une forêt des monts Udzungwa, dans le centre-est du pays, où seulement deux populations ont été observées sur quelque 300 km de terrain. Il a reçu le nom commun de «sengi à face grise» et le nom scientifique de Rhynchocyon udzungwensis. C'est la première grande espèce de musaraigne-éléphant, ou macroscélide, décrite depuis 126 ans, soulignent les deux chercheurs.
L'existence du sengi a été constatée en 2005 grâce aux images prises par un «piège photo» automatique, installé par Rovero dans la forêt Ndundulu. Revenu à son tour sur les lieux, pour deux semaines, en mars 2006, Rathburn a réussi à effectuer une quarantaine d'observations et capturer quatre spécimens. Les musaraignes-éléphants doivent leur appellation à leur très long museau, mais les récentes analyses moléculaires ont révélé que, paradoxalement ce n'était pas leur seul lien avec les pachydermes.
En effet, elles font partie de l'ordre des afrothériens, apparu en Afrique il y a plus de 100 millions d'années et dont les descendants actuels sont, entre autres, les éléphants.
La découverte de Rhynchocyon udzungwensis a été faite dans une région qui promet d'autres surprises. Les monts Udzungwa proclamés Parc national seulement en 1990, sont déjà surnommés, en raison de leurs extraordinaires richesses naturelles, «îles Galapagos d'Afrique».
Source : AFP, Paris. -
Naissance énigmatique chez les varans
Les responsables du zoo de Wichita, dans le Kansas, sont perplexes: deux bébés dragons de Komodo ont vu le jour, à première vue sans père, le zoo ne possédant pas de varan mâle...
Les deux bébés dragons, des garçons, seraient donc les premiers exemplaires en Amérique du Nord à naître par parthénogenèse, un phénomène naturel au sein de certaines espèces, notamment invertébrés et plantes, mais plus rare chez les vertébrés.
Deux autres cas de parthénogenèse ont été enregistrés chez les varans de Komodo dans deux zoos de Grande-Bretagne en 2006.
Le zoo fait donc pratiquer des analyses ADN sur la mère et ses petits, afin de déterminer s'il s'agit bien d'autofécondation ou si par hasard des spermatozoïdes n'étaient pas stockés dans l'organisme du varan femelle depuis des années. Car les varans de Komodo sont une des rares espèces animales capables de cet autre exploit, explique Don Boyer, spécialiste en reptiles au zoo de San Diego.
Gaïa et une autre femelle varan vivaient au zoo de Wichita depuis 1993, arrivées à l'âge de un an. Elles pondent des oeufs depuis 2000.En mai 2007, Gaïa en a pondu 17. Le zoo n'en a gardé que deux, n'ayant pas de place pour plus de ces gros lézards mal-aimables et féroces, et les a fait éclore.
"Nous n'avons jamais eu de varan mâle au zoo. Et aucun varan errant n'est passé par là", explique Nate Nelson, le responsable des amphibiens, poissons et reptiles de l'établissement, encore tout remué de ces naissances un peu spéciales.Originaires des îles du sud de l'Indonésie, les varans de Komodo sont les plus gros lézards au monde, qui peuvent vivre 20 à 40 ans et atteindre 2,5 mètres de long et 165 kilos. Espèce en voie de disparition, ils ne seraient plus que trois à 5.000 dans la nature. Les zoos d'Amérique du Nord en comptent 80, et seuls six zoos aux Etats-Unis les font se reproduire. AP
Source : AP, Wichita (Kansas).
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De l'eau sur Encelade
Encelade, une des lunes de Saturne, pourrait receler de l'eau sous forme liquide dans son sous-sol dans la région du pôle Sud, tend à confirmer une nouvelle étude à paraître dans la revue britannique Nature.
L'analyse des vitesses d'expulsion des différents éléments des geysers détectés par la sonde américaine Cassini à proximité de la zone surnommée "rayures de tigre", laisse entendre qu'une partie proviendrait d'eau, estime le principal auteur, Jurgen Schmidt, de l'Université de Postdam (Allemagne).Encelade est l'un des quatre corps du système solaire sur lequel des éruptions ont pu être observées, avec Io (un satellite de Jupiter), Triton (un satellite de Neptune) et la Terre. Une première étude avait conclu que ces geysers pouvaient s'expliquer par l'effet des marées auxquels est soumis ce petit corps glacé, de par sa proximité avec Saturne. Il faut qu'un océan subsiste sous la couche de glace qui recouvre Encelade, du moins dans la région du pôle Sud, pour faire bouger la croûte de glace, concluaient les chercheurs.
Les résultats de la nouvelle étude "impliquent que de l'eau sous forme liquide existe" bien, estiment ses auteurs. Leur but, qui était de mesurer la vitesse d'expulsion hors des geysers de la vapeur d'eau et de poussières glacées, montre que ces dernières ralentissent dans leur remontée vers la surface, contrairement à la vapeur d'eau.
Mais surtout, notent-ils, "les fortes chaleurs à la surface, près des "rayures de tigre", et les preuves recueillies sur des processus chimiques à haute température apportent un élément supplémentaire à l'appui de la théorie de la présence d'eau sous forme liquide, avec également de la glace et de la vapeur, sous le sol de la région du pôle Sud".
Source : AFP, Paris.
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Météorite : pas dans la mare !
La préfecture de la Loire a fait vider, en vain, une mare du champ d'un agriculteur de Saint-Romain-en-Jarez (Loire) qui prétendait avoir vu tomber à l'intérieur la supposée météorite aperçue la semaine dernière depuis plusieurs régions de France.
Tandis que les gendarmes avaient installé un périmètre de sécurité en cas d'éventuelles projections, les pompiers ont vidé pendant plusieurs heures la mare du lieu-dit Senevas, à l'aide de deux motopompes. "Sans découvrir quelque météorite que ce soit", a déclaré samedi le secrétaire général de la préfecture, Patrick Férin, qui parle "d'affirmations totalement fantaisistes", de la part de l'agriculteur.
"La vase qui se trouve au fond a été sondée par les pompiers sans résultat et aucune de projection de boue n'a été constatée dans le champ", a ajouté M. Férin, déplorant avoir dû mobiliser d'importants moyens pour procéder à cette vérification.
Outre l'agriculteur et le maire de la commune, les pompiers et les gendarmes qui s'étaient rendus sur place avaient constaté un léger bouillonnement de l'eau, "qui n'a rien que de très naturel car cette mare est vivante, oxygénée y compris par des poissons", souligne le représentant de l'Etat.
Source : AP, Saint-Etienne -
Un alien sur Mars ?
C'est le buzz du moment sur la Toile, des internautes chinois auraient repéré une forme étrange sur des photos de Mars prises par la sonde de la NASA. Je vous laisse seuls juges, laissez vos commentaires... Personnellement, je crois que c'est un effet d'optique avec des jeux d'ombre qui créent une drôle d'impression. A moins qu'il y ait réellement un gars là-bas qui fasse son jogging tout seul dans les rochers...
Pour voir l'intégralité de la photo originale, c'est là et jetez aussi un oeil ici.
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L'odyssée des univers à dix dimensions
Notre Univers contient-il des dimensions cachées? Existe-t-il d'autres univers? Trouvera-t-on un jour une «théorie du tout»? Autant de questions fondamentales auxquelles tente de répondre Thibault Damour, physicien français membre de l'Académie des sciences et de l'Institut de France, dans cette interview passionnante.
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Chasse à la météorite près de Bourges
Les recherches pour tenter de retrouver la météorite de faible taille qui aurait atterri vendredi (25 janvier) près de Bourges sont restées vaines, alors qu'un contrôleur aérien de l'aéroport voisin a indiqué avoir vu exploser "le bolide" à une centaine de mètres au-dessus du sol. Une dizaine de policiers, aidés par une dizaine d'habitants du village de Trouy où l'objet volant serait tombé, ont cherché en vain samedi matin dans un brouillard épais un impact sur le territoire de la commune située à 7 km au sud de Bourges. Repéré par des témoins dans les Alpes de Haute-Provence, le Vaucluse et le Rhône avant d'être aperçu par des habitants du Cher, l'objet a suscité l'émoi mais sa chute n'a apparemment fait aucun dégât ni blessé, selon la préfecture du Cher. D'une taille ne dépassant pas celle d'un ballon de football, il aurait en effet explosé en vol, selon le témoignage de Jérôme Cotte, contrôleur aérien de l'aéroport de Bourges.
Vendredi soir, vers 18H15, il était dans la tour de contrôle. "J'attendais un avion qui avait du retard. Je regardais face au sud, quand tout à coup : une météorite. C'était une lumière très intense, basse sur l'horizon. Une boule de feu incandescente, orange, avec une importante gerbe d'étincelle, suivi d'une lumière bleue verte", a-t-il raconté. Selon ce passionné d'astronomie, la boule de feu a explosé "à une centaine de mètres au-dessus du sol".
Selon des scientifiques, il tombe chaque année sur la Terre jusqu'à 100 000 tonnes de matière extraterre, mais pour l'essentiel sous forme de poussières. Six chutes de météorites sont enregistrées en moyenne chaque année en France.Source : AFP.
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Une météorite tombe près de Bourges !
Alertés par des habitants, des pompiers du Vaucluse ont recherché vendredi 25 janvier au soir un avion en feu qui s'est avéré être une météorite ayant achevé sa course à Bourges après avoir été signalée à Gap, Montélimar et Lyon, a-t-on appris de sources concordantes.
"Vers 18h des gens nous ont signalé un avion en feu disparaissant au-dessus d'une colline", a indiqué le centre de secours (Codis) du Vaucluse qui avait reçu des appels de Carpentras et Avignon.
"On a dépêché des véhicules sur place à la recherche d'un aéronef. Mais on n'a rien trouvé. Des recoupements nous ont ensuite permis d'établir qu'il s'agissait d'une météorite", a poursuivi le Codis.
Selon des scientifiques, six chutes de météorites sont enregistrées chaque année en France. Mais les Vauclusiens n'ont pas été les seuls à avoir de la chance. elon le Codis 69, un particulier a appelé vers 18h "pour dire qu'il avait vu une lumière verte traverser le ciel au-dessus de Lyon". Alertée, la base aérienne du Mont Verdun, à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or (Rhône), a indiqué que "c'était une météorite et qu'elle était tombée du côté de Bourges".
Les gendarmes de Bourges ont été alertés vers 18h30 par un automobiliste ayant vu "une lumière de couleur verte ou bleue puis avoir entendu une détonation". La "chose" serait tombée près du village de Trouy, à 7 km au Sud de Bourges. Selon la préfecture du Cher, l'aviation civile a confirmé le passage de ce qui "pourrait être un petit morceau de météorite". Rien n'a été trouvé sur place et il n'y a eu ni victime, ni dégâts, selon la préfecture.Source : Le Monde
Mon commentaire : qui l'a vue ? Vos témoignages sont les bienvenus. Ce qui est étrange, c'est que sur place, à Trouy, personne n'a rien vu, ni entendu... Etait-ce vraiment une météorite ? -
Le monstre du Loch Ness... à Tokyo !
Non, on n'a pas découvert un cousin de Nessie au Japon, il s'agit juste d'une projection laser sur un écran d'eau d'une quinzaine de mètres de hauteur, afin de promouvoir le film The Water Horse.
En tout cas, l'effet est bluffant... -
Ravages chez les dauphins
Mais qu'arrive-t-il donc aux dauphins en Méditerranée ? Une soixantaine de cétacés ont été retrouvés morts sur la côte d'Azur, tandis que bien d'autres ont péri loin des côtes. A chaque fois le même responsable : le morbilivirus. Apparu près des côtes espagnoles, ce mystérieux virus se propage et décime les dauphins bleus et blancs, l'espèce la plus courante en Méditerranée. L'animal est contaminé, s'affaiblit, puis succombe. Les chercheurs appellent à la plus grande prudence : il ne faut surtout pas toucher les cadavres des dauphins.
Chaque dépouille retrouvée près du rivage est autopsiée, des morceaux de chair sont prélevés pour être analysés. Mais en vain. Les moyens de lutte contre la maladie n'existent pas. L'épidémie s'éteindra d'elle-même, laissant derrière elle une population diminuée. Selon les scientifiques, plus de 30.000 dauphins bleus vivraient au large de la côte d'Azur. Un virus identique les avait déjà touchés en 1990.
Source : M6.fr -
Superbe comète McNaught
Une splendide photo de la comète McNaught au dessus du Chili, en 2007.
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