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éléphant

  • L'éléphant de Java... à Bornéo ?

    Selon une étude récente publiée dans le Journal du musée de Sarawak, les éléphants pygmées de Bornéo pourraient être les descendants des éléphants de Java, une espèce considérée comme éteinte.

    En effet, un petit nombre d'éléphants pygmées aurait été emmené de l'île indonésienne de Java à Bornéo, qui n'avait pas de pachyderme sur son territoire. Elle montre qu'un petit nombre d'animaux peut engendrer une progéniture prospère, pouvant compter jusqu'à des milliers de membres, si on les laisse tranquilles.

    Selon l'étude, si elle se confirme, cette étonnante histoire démontrerait que de faibles populations de grands mammifères pourraient être sauvées de l'extinction juste en déplaçant quelques individus vers un habitat différent et plus sûr. (...)

    Alors que les éléphants pygmées de Java ont disparu à la fin du XVIIIe siècle, certains ont été probablement conduits à Bornéo où ils se sont développpe, ce qui éclairerait les mystérieuses origines des éléphants de Bornéo, une sous-espèce distincte de celle de ses cousins asiatiques.(...)

    L'éléphant pygmée de Bornéo mesure moins de 2,5 mètres, contre trois mètres chez l'éléphant asiatique mâle, il a de grandes oreilles et une trompe plus longue. Il est plus rond et moins agressif que son cousin asiatique.(..) Aujourd'hui, il reste moins d'un millier d'éléphants pygmées sauvages à Bornéo, principalement dans l'Etat malaisien de Sabah.

    Source : AP, Kuala Lumpur. 

  • Une musaraigne-éléphant en Tanzanie

    999097d15d8d0abcd7ad42de2d325a8d.jpegUne rare musaraigne-éléphant, jusqu'ici totalement inconnue, vient d'être identifiée en Tanzanie, annoncent deux scientifiques dans le Journal of Zoology de Londres. De la taille d'un petit lapin (700 grammes environ), ce nouveau mammifère est étonnamment gros pour sa famille d'insectivores, précisent Galen Rathburn, de l'Académie des sciences de Californie, et son collègue italien Francesco Rovero, du Muséum d'histoire naturelle de Trente.

    L'animal vit dans une forêt des monts Udzungwa, dans le centre-est du pays, où seulement deux populations ont été observées sur quelque 300 km de terrain. Il a reçu le nom commun de «sengi à face grise» et le nom scientifique de Rhynchocyon udzungwensis. C'est la première grande espèce de musaraigne-éléphant, ou macroscélide, décrite depuis 126 ans, soulignent les deux chercheurs.

    aa2c7a45ee6e458a3ae3b4bd3059e776.jpg L'existence du sengi a été constatée en 2005 grâce aux images prises par un «piège photo» automatique, installé par Rovero dans la forêt Ndundulu. Revenu à son tour sur les lieux, pour deux semaines, en mars 2006, Rathburn a réussi à effectuer une quarantaine d'observations et capturer quatre spécimens. Les musaraignes-éléphants doivent leur appellation à leur très long museau, mais les récentes analyses moléculaires ont révélé que, paradoxalement ce n'était pas leur seul lien avec les pachydermes.

    En effet, elles font partie de l'ordre des afrothériens, apparu en Afrique il y a plus de 100 millions d'années et dont les descendants actuels sont, entre autres, les éléphants.

    La découverte de Rhynchocyon udzungwensis a été faite dans une région qui promet d'autres surprises. Les monts Udzungwa proclamés Parc national seulement en 1990, sont déjà surnommés, en raison de leurs extraordinaires richesses naturelles, «îles Galapagos d'Afrique».

    Source : AFP, Paris.