Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

étoile

  • Plus de nuit à la belle étoile ?

    etrange,nature,insolite,étoile,ciel,noir,futurUne étoile naît et meurt comme nous, elle vit juste (beaucoup) plus longtemps ! Mais, à terme, nous ne devrions plus voir d’étoiles la nuit dans le ciel !

    C’est Robert Braun, responsable de l'astronomie et de l'espace au sein de l'agence scientifique gouvernementale australienne CSIRO, qui a fait cette prédiction partant du postulat que le ciel est amené à devenir de plus en plus sombre en raison de la raréfaction d'un gaz nécessaire à la naissance des étoiles. Un tiers de ce gaz moléculaire a déjà été utilisé. D’où la diminution progressive du nombre d'étoiles dans l'univers.

    Il faut quand même préciser que cette disparition progressive interviendra d’ici quelques milliards d’années, donc ni vous ni moi ne serons là pour nous en plaindre…

  • Plus proches des étoiles

    Non, ce n'est pas un hommage tardif au groupe Gold, mais une réalité scientifique : les étoiles seraient en réalité plus proches de nous qu’on ne le pense.

    Tout ça par la faute de certains standards de calcul utilisés pour mesurer les gigantesques distances qui séparent les astres des uns des autres, qui auraient été surestimés.

    En effet, Delta Cephei, qui donne son nom à toute une classe d'étoiles servant de références pour les mesures interstellaires, serait entourée d'une nébuleuse de gaz qui créée une onde semblable à celle d'un navire fendant la mer.
    Il en résulte que Delta Cephei perd la quantité de 2000 tonnes de matière par seconde et 25 % des Céphéides seraient également entourées de telles nébuleuses.

    Ceci explique pourquoi elles sont moins massives qu'elles ne devraient l'être selon les modèles astronomiques. Absorbant une grande quantité de lumière, ces étoiles paraissent beaucoup plus lointaines qu'elles ne le sont en réalité.

    Les astronomes vont donc avoir un gros boulot de recalibrage de leurs instruments !

    Source : Science et Avenir

  • Deux bulles géantes énigmatiques dans la Voie Lactée

    Des astrophysiciens ont découvert, au coeur de notre galaxie la Voie Lactée, deux bulles géantes unies l'une à l'autre et émettant de puissants rayonnements gamma. Les deux masses mystérieuses s'étendent sur la distance faramineuse de 25 000 années-lumière (wow), de la constellaton de la Vierge à celle de la Grue.

    C’est le télescope spatial Fermi, lancé il y a deux ans et demi par la Nasa, qui a permis aux astrophysiciens de faire cette découverte. Les chercheurs ont précisé à l’AFP que ces rayonnements sont beaucoup plus puissants que ceux détectés ailleurs dans la Voie Lactée.

    Le phénomène intrigue les scientifiques. Ils ont d'abord pensé que ces deux bulles géantes étaient les résidus d'un énorme trou noir, un objet massif dont le champ gravitationnel est si intense que rien ne peut s’en échapper, même pas la lumière. Ils estiment aussi que ces bulles pourraient être formées de gaz provenant d'explosions suite à la naissance d'étoiles et de groupes d'étoiles.

    Source : AFP

  • Une étoile (massive) est née

    46-nebuleuse-cocon-est-vaste-nuage-moleculaire-4-000-annees-lumiere-centre-il-y-aurait-probablement-jeune-etoile-massive-formee-il-y-environ-cent-mile-ans.jpgLe télescope Herschel de l'Agence spatiale européenne (ESA) vient de dévolier la naissance d'une toute jeune étoile massive. Il s'agit d'un corps céleste dont la formation défie les théories actuelles. Bref,  "une découverte sensationnelle, très excitante", selon Annie Zavagno, du Laboratoire d'astrophysique de Marseille.

    Depuis sa position stratégique, en orbite à 1,5 million de kilomètres de la Terre, à l'opposé du Soleil, d'où il est protégé des rayonnements parasites, Herschel braque son miroir de 3,5 mètres de diamètre vers le cosmos lointain qu'il scrute dans l'infrarouge. Ainsi, il peut identifier les étoiles naissantes, tapies dans des nuages très denses de gaz et de poussières qui absorbent la lumière visible.

    Dans une bulle de gaz distante de la Terre de 4 300 années-lumière (RCW 120), Herschel a repéré un point très lumineux : une étoile embryonnaire, baptisée "source zéro", âgée de seulement 10 000 ans. Autant dire un nourrisson, sur l'échelle des temps astronomiques.

    C'est la première fois qu'on repère une étoile massive car ces astres sont très rares (deux pour mille étoiles ordinaires dans la Voie lactée) et ont une existence brève (seulement quelques millions d'années)

    "Tomber sur une telle étoile, c'est le Graal de tout astrophysicien, commente Annie Zavagno. Grâce à l'interféromètre ALMA (Atacama Large Millimeter Array) en construction au Chili, nous allons pouvoir l'étudier avec une très grande précision. Et, peut-être, percer le secret de la formation des étoiles massives."

    Ce n'est pas la seule trouvaille faite par Herschel. Dans la Voie lactée toujours, il a pris d'étonnants clichés de pouponnières stellaires, peuplant notre galaxie d'une toile de filaments incandescents.

    Source : Le Monde

  • Hors de notre galaxie, les plus vieilles étoiles

    eso1007a.jpgLes plus anciennes étoiles situées en dehors de notre galaxie, la Voie Lactée, viennent d'être identifiées par des astronomes de l'Observatoire austral européen (ESO) au Chili grâce au télescope géant VLT (Very Large Telescope). C'est un pas décisif dans la connaissance de la formation de l'univers.

    Selon les astronomes, ces étoiles primitives, également appelées "étoiles extrêmement pauvres en métal", se sont formées à partir de la matière qui s'est constituée juste après le Big Bang, l'explosion qui aurait donné naissance à l'univers il y a 13,7 milliards d'années. Ces étoiles ont pu être observées (cliquez sur la photo pour l'agrandir) grâce à une technique perfectionnée qui permet de découvrir les étoiles primitives cachées parmi toutes les autres étoiles plus communes.

    Dès 2011, l'ESO entamera la construction du futur télescope géant européen (E-ELT). Avec son miroir d'un diamètre de quarante-deux mètres, il est déjà présenté comme "l'oeil le plus puissant" ayant jamais observé l'espace.

    Source : www.eso.org/public/news/eso1007/

  • Une éruption sous les étoiles

    krakatau_fulle_big.jpgSur l'île d'Anak Krakatoa, un volcan est toujours en éruption, comme le montre cette photo magnifique (cliquez dessus pour l'agrandir) prise depuis Rakata, l'île principale de l'archipel de Krakatoa. Ce site est très connu pour l'éruption colossale de 1883 qui tua des dizaines de milliers de de personnes et également pour une autre éruption qui pourrait avoir altérer provisoirement le climat de la Terre voici 1500 ans.

    En 1927, les éruptions ont permis à l'île d'Anak Krakatoa de surgir des flots. La petite île continue de s'élever à raison de 2 centimètres par jour. La dernière éruption date d'avril 2008 et se poursuit en novembre 2009. On distingue clairement des étoiles au dessus du volcan en activité.

    Crédit photo : Marco Fulle

  • La plus vieille explosion stellaire

    bigbang.jpgOn vient d'observer la plus ancienne des explosions stellaires, la plus lointaine donc. Baptisée "GRB 090 423", la lumière du rayon gamma qu'ont repéré les observatoires astronomiques du Chili et d'Espagne s'est produite il y a plus de 13 milliards d'années-lumière !

    La précédente découverte ne remontait qu'à 12,8 milliards d'années. De quoi enthousiasmer les scientifiques en quête de l'observation des temps primitifs de l'Univers.

    Avec le temps, ils s'en rapprochent puisque cette dernière découverte situe l'explosion de l'étoile à une époque proche du Big Bang, que les experts estiment à 630 millions d'années après la naissance théorique de l'Univers.

    Source : L'Express

  • Une étoile-bombe pour détruire la Terre ?

    Le scénario a de quoi faire frémir. C'est l'astrophysicien Peter Tuthill qui lance un pavé dans la mare. Lui et ses collègues de l’Université de Sydney en Australie viennent de découvrir une étoile qui pourrait désintégrer toute forme de vie sur la Terre.

    Leur découverte, publiée par la Cornell University Library, est une double étoile, baptisée WR 104, localisée à environ 8000 années-lumière de notre planète dans la constellation du Sagittaire. Ces deux corps célestes tournent l’un autour de l’autre et se trouvent au dernier stade évolutionnel avant leur explosion. Celle-ci pourrait intervenir à tout moment d’ici les prochaines 100000 années. Leur activité ayant été analysée pendant maintenant six ans, les astrophysiciens viennent de s’apercevoir que la trajectoire de la gigantesque émission de rayons gamma qui serait engendrée par l'explosion aurait de très grandes probabilités de croiser celle de la Terre.

    Or, les rayons gamma sont un phénomène parmi les plus terrifiants et destructeurs qui puissent exister. Ils pourraient très bien ne pas toucher notre planète directement en tuant les êtres humains mais supprimer la couche d’ozone qui protège la Terre des rayons ultra violets, ce qui rendrait les pluies acides et anéantirait à jamais tous les végétaux et donc la chaîne alimentaire dont nous dépendons.

  • Le double anneau d'Einstein

    64953f495462d60885578c4114241f3a.jpgCette photo a été prise par le télescope spatial Hubble en novembre 2006, mais n'a été diffusée qu'en janvier 2008. Elle révèle une formation rarissime, ce que l'on appelle un double anneau d’Einstein (ou lentille gravitationnelle double).

    Cet anneau est localisé autour d’une galaxie distante de 3 milliards d’années-lumière. La gravité de celle-ci est si puissante qu'elle déforme l’espace autour d’elle et dévie donc les rayons lumineux issus de régions de l'espace situées dans le même alignement, mais derrière cette galaxie. 

    Les deux anneaux lumineux que l'on aperçoit sont en fait les images déformées et amplifiées de deux galaxies, rigoureusement alignées avec la première, mais situées respectivement à 6 et 11 milliards d’années-lumière. L'anneau interne correspond à la galaxie la plus proche des deux galaxies de l'arrière-plan. Selon les scientifiques, il y a une chance sur 10 000 que cet alignement puisse se produire. L'avoir pris en image est un exploit.

    Crédits image : Nasa/ESA/Ciel et Espace Photos
    Source : Cieletespace.fr

  • Les univers parallèles sont d'actualité

    Voici un article de fond passionnant sur un sujet qui reste à explorer....

    ----

    Les univers parallèles inspirent la science-fiction et intriguent les scientifiques

    par Annie Hautefeuille, AFP, 29 décembre 2007.

    Largement popularisée par la science-fiction, l'idée d'univers multiples, que reprend Philip Pullman dans la trilogie "A la croisée des mondes" qui a inspiré le film "La boussole d'or" (The Golden Compass) sorti récemment, reste sérieusement envisagée par des scientifiques.

    "L'idée d'une multitude d'univers est plus qu'une fantastique invention. Elle apparaît naturellement dans plusieurs théories et mérite d'être prise au sérieux", écrit l'astrophysicien Aurélien Barrau dans le numéro de décembre de la revue Cern Courier de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire.

    "Ces univers multiples ne sont pas des théories mais des conséquences de théories élaborées pour répondre à des questions claires de physique des particules ou de gravitation. Beaucoup de problèmes centraux de physique théorique (...) trouvent ainsi une explication naturelle", résume ce physicien du Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie.

    "Notre univers ne serait-il qu'un îlot dérisoire au sein d'un immense multivers infiniment vaste et diversifié?", si c'était vrai, cela pourrait être pour l'homme, qui s'était longtemps cru au centre du monde, "une quatrième blessure narcissique", après celles infligées "par Copernic, Darwin et Freud", poursuit-il.

    Imaginer qu'il y a une multitudes d'univers répondrait à une des interrogations des physiciens : par quel hasard - sauf à croire en Dieu - notre univers, s'il était le seul existant, aurait-il précisément les lois et constantes physiques ayant permis l'apparition d'astres, de planètes et finalement de la vie ?

    "Les caractéristiques de notre univers s'expliquent bien si l'on suppose que toutes les versions imaginables - ou non - de la réalité existent quelque part", résumait voici quelques années l'astrophysicien Max Tegmark.
    L'idée d'univers parallèles avait été avancée dès 1957 par le physicien américain Hugh Everett, pour interpréter certaines bizarreries - pour le sens commun - de la physique quantique.

    Des particules peuvent se trouver dans une superposition d'états -comme si un chat pouvait être à la fois mort et vivant, selon le célèbre paradoxe relevé par un des "pères" de la physique quantique Erwin Schrödinger. Mais un seul état devient réalité lors d'une observation. Les autres probabilités ne se concrétisent-elles pas dans d'autres univers? Hugh Everett et d'autres physiciens l'ont supposé.

    Il existerait alors, plusieurs univers parallèles ayant eu un passé commun, avant de diverger vers un autre possible. L'ancienne série télévisée américaine "Sliders", où les "héros" glissaient de monde en monde, s'est inspirée de cette idée de même que Philip Pullman dans sa trilogie.

    "Ce monde, comme tous les autres univers, est né du résultat des probabilités", explique Lord Asriel à Lyra la jeune héroïne de "A la croisée des mondes", en évoquant les particules élémentaires.

    "A un moment donné, plusieurs choses sont possibles, l'instant suivant, une seule se produit, et le reste n'existe pas. Sauf que, poursuit-il, d'autres mondes sont nés, dans lesquels ces autres choses se sont produites".

  • Un trou noir attaque une galaxie

    b21698f92b5336604eb810e72b0b0382.jpgDes astronomes ont saisi pour la première fois le spectacle d'un jet de particules se dégageant d'un trou noir géant et frappant une galaxie voisine sur sa trajectoire, un phénomène susceptible d'endommager gravement l'atmosphère des planètes de la galaxie touchée.

    "Nous avons déjà observé des jets produits par les trous noirs, mais c'est la première fois que nous en voyons un frapper une autre galaxie de cette manière", souligne dans un communiqué de la Nasa Dan Evans, chercheur au Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian à Cambridge, qui a dirigé l'étude.

    > Voir l'animation sur le site de l'Internaute

    "Ce jet pourrait causer toutes sortes de problèmes à la plus petite galaxie qu'il heurte", juge-t-il. Ces jets émanant des trous noirs produisent des niveaux élevés de radiation, qui, combinés à la vitesse des particules du jet - proche de la vitesse de la lumière - sont susceptibles d'endommager sévèrement l'atmosphère des planètes se trouvant sur le chemin du jet, par exemple en détruisant des couches d'ozone protectrices, explique la Nasa.

    Le phénomène a été observé dans le système 3C321, qui contient deux galaxies en orbite autour de l'autre.
    L'impact du jet de particules sur la galaxie voisine risque d'être d'autant plus substantiel que les deux galaxies en question sont très proches, éloignées de 20.000 années lumière seulement, soit la même distance qui sépare la Terre de la Voie Lactée, note la Nasa.

    Source : AFP, Washington.

  • Des centaines de trous noirs dans l'espace

    Des centaines de trous noirs, objets supermassifs capables de dévorer des étoiles, ont été observés par une équipe internationale dans des galaxies existant lorsque l'univers avait à peine 3 à 4 milliards d'années, une découverte bousculant notre compréhension de son évolution.

    Les astronomes, dont les conclusions sont à paraître dans la revue Astrophysical Journal du 10 novembre 2007, ont en fait observé des quasars, des sources de lumière extrêmement brillantes produites lorsque la poussière interstellaire s'engouffre dans un trou noir sous l'effet de son énorme gravité. Leur étude confirme les prévisions théoriques des astronomes, qui croyaient depuis de nombreuses années à l'existence d'une grande population de trous noirs actifs, sans les trouver.

    La découverte de centaines de trous noirs dans les seules galaxies visées par cette équipe "implique qu'il y en avait des centaines de millions supplémentaires dans notre jeune univers, soit plus du double de ceux connus jusqu'à présent à cette distance", affirme dans un communiqué la Nasa, l'agence spatiale américaine.(...)

    "Des trous noirs supermassifs en phase de croissance se trouvaient partout dans l'univers à ses débuts. Nous avions vu la partie émergée de l'iceberg, avant notre recherche. Maintenant, nous pouvons voir l'iceberg lui-même", s'est félicité (...) l'un des co-auteurs de l'étude, Mark Dickinson, de l'Observatoire national d'astronomie optique de Tucson (Arizona).

    "Les quasars nouvellement détectés permettent de mieux comprendre la formation des galaxies dans l'Univers lointain", souligne le CNRS: par exemple, ils montrent que les galaxies forment leurs étoiles "en même temps que leur trou noir central grandit", jusqu'à ce que ce dernier absorbe toutes ces étoiles.(...)

    "Auparavant, c'est comme si nous étudiions l'éléphant en portant un bandeau (sur les yeux), et nous ne savions pas exactement de quel animal il s'agissait. Maintenant, nous pouvons voir l'éléphant pour la première fois", s'émerveille un autre auteur de l'étude, David Elbaz, du Commissariat français à l'énergie atomique (CEA).

    Source : AFP (Paris)