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Découvertes - Page 11

  • La pépite d'or géante reste à Angers

    Rappelez-vous, voici quelques mois, un promeneur retraité angevin trouvait, dans un endroit tenu secret déjà, ce qui est la plus grosse pépite d'or naturelle (57,5 g) jamais ramassée en France depuis le XIXème siècle.
     
    Finalement, cette trouvaille restera dans la région puisque la municipalité d'Angers s'est portée acquéreuse de la pépite pour 15 000 euros. Elle sera exposée au Museum des Sciences naturelles. "Cette pépite constitue une pièce majeure, patrimoniale et historique pour la ville d'Angers et son Museum des Sciences naturelles, peu doté en pièces minéralogiques de prestige à présenter au public", justifie la délibération adoptée.

    D'un diamètre de 3 cm pour 1,8 cm d'épaisseur, cette pépite "native" (naturelle) et de type "filonienne" (issue d'une pierre, voire d'un filon, par opposition aux pépites alluvionnaires), avait été montrée pour la première fois en novembre 2007 lors d'une exposition minéralogique à Angers.

    Source : Nouvelobs.com

  • L'homme a failli disparaître il y a 70 000 ans !

    L'humanité aurait frôlé l'extinction il y a 70 000 ans : la population des premiers humains aurait pu diminuer au point de ne plus compter que 2000 individus avant de recommencer à croître au début de l'âge de pierre, selon une étude génétique publiée fin avril 2008.

    «Cette étude illustre l'extraordinaire capacité de la génétique à révéler des aspects de certains des épisodes clés de l'histoire de notre espèce», souligne dans un communiqué Spencer Wells, directeur du Genographic Project, lancé en 2005 pour étudier l'anthropologie à l'aide de la génétique.

    «De minuscules groupes d'hommes primitifs, séparés par des conditions environnementales difficiles, revenant du bord du gouffre pour se retrouver et peupler le monde. Un drame épique inscrit dans notre ADN», résume le chercheur, membre de la National Geographic Society.

    Des études précédentes utilisant l'ADN mitochondrial, transmis par la mère, ont permis de faire remonter l'homme moderne à une unique «Eve mitochondriale» ayant vécu en Afrique il y a 200 000 ans. Les humains auraient commencé à quitter l'Afrique pour peupler le reste du monde il y a 60 000 ans, mais on sait peu de choses à leur sujet dans la période comprise entre cette Eve originelle et cette grande migration.

    Les travaux conduits par Doron Behar, du Centre médical Rambam à Haïfa, en Israël, et Saharon Rosset, du centre de recherche d'IBM T.J. Watson dans l'État de New York, concluent que les humains se sont séparés en petits groupes avant l'âge de pierre, période durant laquelle ils se sont rassemblés et ont commencé à voir leur nombre augmenter et à gagner d'autres régions. (...) Aujourd'hui, la population mondiale s'établit à 6,6 milliards de personnes, selon le bureau du recensement américain.

    Source : AP, Washington. 

  • Des arbres de 8000 ans en Suède !

    C'est une découverte hallucinante que viennent d'effectuer des scientifiques : dans les montagnes de l'ouest de la Suède, ils ont découvert un bosquet d'épicéas âgés de... 8 000 ans. Ce seraient simplement les arbres vivants les plus vieux au monde !

    Les arbres, des épicéas de Norvège, ont été trouvés en altitude sur un versant de montagne où ils sont restés à l'abri de dangers comme l'abattage, mais où ils ont été exposés aux conditions météorologiques rigoureuses de la chaîne de montagnes séparant la Norvège et la Suède.

    C'est la datation au carbone, réalisée dans un laboratoire de Miami en Floride, qui a révélé qu'ils dataient de 8 000 ans. Jusqu'ici, un pin de Bristlecone (Pinus longaeva), baptisé Mathusalem et situé dans les White Mountains en Californie, était souvent cité comme l'arbre vivant le plus âgé au monde. Son âge est évalué entre 4500 et 5000 ans. Deux autres épicéas, également découverts dans le cadre d'études menées sur les changements climatiques dans le comté suédois de Dalarna, sont âgés de 4 800 à 5 500 ans.

    Pour donner une image "parlante", ces arbres ont commencé à pousser juste après l'ère glaciaire et sont plus vieux que les pyramides d'Egypte !  

    Source : Reuters, Stockholm.

  • Des végétaux disparus ont été redécouverts

    Parfois l'on croit que des végétaux ont complètement disparu et on a la bonne surprise de s'apercevoir que finalement, non :-)  

    Ainsi, on vient de redécouvrir au cap York, dans le nord du Queensland (Australie) deux variétés de plantes que l'on pensait éteintes depuis la fin du XIXe siècle. Il s'agit de la Rhaphidospora cavernarum, un végétal qui atteint un mètre et demi de haut (que l'on n'avait plus aperçue sur place depuis 1873) et d'une autre herbe appelée Teucrium ajugaceum, identifiée pour la dernière fois en 1891. 

    Source : Reuters, Melbourne.

     
  • Une pieuvre à six tentacules

    37aee60dcf72c6c57f1f33c5b8cef086.jpgC'est une grande première : des scientifiques britanniques ont découvert une pieuvre, qui possède six tentacules et non huit comme d'habitude. Cette anomalie serait dûe à un défaut inné plutôt qu'à une lésion apparue au cours de l'existence de l'animal. Il se pourrait donc que l'on ait découvert une nouvelle espèce marine.

    La pieuvre a été identifiée au sud du pays de Galles, au mois de mars. Pourtant les particularités de cet animal n'ont été remarquées que durant son transport au musée maritime local, le Blackpool Sea Life Centre. En général, les pieuvres sont connues pour leurs 3 coeurs et leur sang bleu. Le fait que celle-ci ne possède que 6 tentacules est totalement nouveau. L'animal vivant, surnommé "Henry the Hexapus" (et non octopus) par le personnel du Centre, pourrait être exposé au public à la fin 2008. 

  • Un cratère découvert grâce à Google Earth

    Google Earth, le logiciel de Google qui vous fait visualiser la planète à l'aide d'images satellite, vient de permettre de découvrir un nouveau cratère, inconnu jusqu'alors.

     Le géologue Arthur Hickman, de l'institut d'études géolmogiques de l'ouest de l'Australie, utilisait le logiciel pour repérer du fer lorsqu'une zone circulaire inhabituelle l'a intrigué. Il a alors envoyé une photo de cet emplacement sur Google Earth à l'un de ses collègues, le Docteur Andrew Glickson de l'université nationale d'Australie.

    Celui-ci s'est rendu sur les lieux et a confirmé la présence d'un cratère de météorites, à 35 Km au nord de Newman et qui n'avait jamais été observé à ce jour. Selon Hickman, ce cratère pourrait avoir entre 10 000 et 100 000 ans.

  • Les océans sont-ils extraterrestres ?

    Décidément, l'excellent site Futura-Sciences nous gâte en matière d'articles susceptibles d'exciter notre curiosité. Voici deux exemples qui remettent en question nos idées reçues sur notre planète.

    L'océan mondial serait-il d'origine extraterrestre ?
    Une nouvelle méthode d'analyse des isotopes du chlore au niveau des dorsales océaniques suggère que les océans se sont formés quelques millions d'années après la formation de la Terre, à partir de matériaux extraterrestres. Ce nouvel outil devrait apporter à l'avenir d'autres résultats sur la dynamique du manteau terrestre.
    Lire l'article de Jean-Luc Goudet

    La Terre a un double coeur solide
    L’idée avait été proposée il y a une vingtaine d’années et elle vient aujourd’hui d’être confirmée par un groupe de géophysiciens de l’Université de l’Illinois. La graine, la partie solide du noyau de la Terre, n’est pas homogène. Elle possède elle-même un cœur ayant des propriétés physiques différentes.
    Lire l'article de Laurent Sacco

  • Des icebergs à rayures

    C'est le Daily Mail qui nous rapporte cette nouvelle étonnante : on a découvert dans l'Antarctique des icebergs rayés ! C'est un navire de recherche qui est tombé, à quelques jours d'intervalles, d'abord sur un iceberg marbré de lignes noires (environ 50 mètres de long), puis sur un autre bloc de glace, cette fois-ci marqué par une large bande diagonale de couleur bleue (voir les photos ci-dessous).

    ef057b622525d846bb115ed127e1a8ae.jpg0fd377e05117c48867a287f04430c233.jpg
    Selon certains scientifiques, ces rayures auraient pu être créées par les différences de compression de la glace au fil du temps ou bien par des minéraux colorés emprisonnés dans l'iceberg.

    Lire l'article du Daily Mail (autres photos).

  • Un spécimen rare d'orque albinos

    6a2b71a12fc770ef5970beaa3c248b4d.jpgAlors qu'ils comptaient étudier des phoques et d'autres espèces voisines, des scientifiques en mission dans le Pacifique nord ont pu observer un animal extrêmement rare : une orque albinos !

    Comme le précise l'article (en anglais) qui relate la découverte, cela revient à trouver une aiguille dans une botte de foin... 

  • Une autruche préhistorique près de Paris

    Il est assez rare que les découvertes de fossiles préhistoriques aient lieu en France : c'est pourtant le cas avec cette vertèbre fossile découverte dans une carrière de la vallée de l'Oise qui révèle qu'un grand oiseau terrestre proche de l'autruche a vécu dans cette région il y a 56 millions d'années.

    L'os est en cours d'étude, mais on peut dire dès à présent qu'il provient d'une sorte d'autruche primitive, précise à l'AFP Eric Buffetaut, paléontologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui travaille au Laboratoire de géologie de l'Ecole normale supérieure de Paris. D'autres fossiles trouvés dans la même couche géologique, à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris, suggèrent que la vertèbre remonte à la fin de l'ère paléocène, et date donc d'environ 56 millions d'années, ajoute-t-il.

    Un oiseau similaire avait été trouvé au 19e siècle aux environs de Reims et avait reçu le nom de Remiornis, mais les fossiles de ce parent de l'autruche demeurent très rares, souligne Eric Buffetaut. A en juger par les dimensions de la vertèbre de l'Oise, cet oiseau avait une taille proche de celle de l'autruche, le plus grand oiseau actuel, pouvant atteindre 2,50 m de haut.

    Cependant, à la différence de l'autruche d'aujourd'hui, qui vit dans des milieux semi-désertiques, l'oiseau de l'Oise vivait apparemment dans des zones humides à la végétation dense, sous un climat chaud, en compagnie de tortues, de crocodiles et de divers mammifères dont les restes ont également été découverts dans les carrières.

    Ses moeurs, estime le paléontologue, devaient donc se rapprocher plutôt de celles du casoar, cousin de l'autruche des forêts tropicales de Nouvelle-Guinée et du nord-est de l'Australie. Contrairement aux autruches, qui sont essentiellement herbivores, le casoar se nourrit à la fois de fruits et de petits animaux.(...)

    Source: AFP, Paris. 

  • Météorite du Pérou : le retour

    La météorite qui s'est abattue sur le Pérou en septembre 2007 (lire la note Une météorite toxique au Pérou) continue d'intriguer les scientifiques. Creusant un profond cratère, elle se déplaçait plus vite et a frappé plus fort qu'on aurait pu le penser, ont annoncé des chercheurs.

    f0fbb77c62fcf93f49451433019d3893.jpgLa météorite, qui a creusé un cratère de 15 mètres de diamètre, était faite de roche et, en théorie, "aurait dû se désintégrer dans l'atmosphère bien avant d'atteindre la surface de la Terre", a déclaré Peter Schultz, professeur de géologie à l'université Brown de Rhode Island. "Ce fut peut-être le cas, mais les morceaux sont restés solidaires et se déplaçaient à 24 000 km/h au moment de l'impact", a-t-il expliqué lors d'une conférence sur les sciences planétaires et lunaires au Texas.

    Généralement, seules les météorites faites de métal atteignent la surface de la Terre suffisamment intactes pour y creuser un cratère. "Elles arrivent dans l'atmosphère, elles ralentissent, et elles explosent", a expliqué Schultz dans une interview téléphonique. "Cela peut faire un trou dans le sol, comme un puits, mais pas un cratère. Mais cette météorite a continué à se déplacer à une vitesse 40 à 50 fois plus rapide que ce à quoi on pouvait s'attendre." (...)

    Des dizaines de personnes qui sont allées voir le cratère, situé près du lac Titicaca et de la frontière avec la Bolivie, se sont plaintes de vomissements et de maux de tête. Certains se demandent si le bruit et le trou ont vraiment été causés par la météorite.

    "C'est l'une des raisons pour lesquelles nous y sommes allés. Nous voulions distinguer la réalité de la fiction", a expliqué Schultz. "Dire que beaucoup de personnes ont été malades était exagéré. Elles n'ont pas été malades, elles étaient surprises."

    Une équipe du Centre spatial Johnson de Houston a analysé deux morceaux de roche gris foncé tirés de la météorite et ont dit lors de la conférence qu'elle ne ressemblait pas aux météorites en provenance de sources connues telles que Mars. Schultz a expliqué le bruit suscité par l'impact par le fait que la masse rocheuse tournait et avançait à très grande vitesse. "Nous ne nous attendions pas à ça", a-t-il dit. "A tel point qu'on a été nombreux à penser que c'était un faux. Cela ne cadrait pas du tout avec notre compréhension de la façon dont se comportent les météorites."

    (...) Selon le chercheur, cette découverte pourrait remettre en cause l'idée traditionnelle selon laquelle toutes les petites météorites rocheuses se désintègrent avant de toucher la Terre.

    Source : Reuters, Washington.

  • Un joli jeu de lumières

    Deux magnifiques photos prises dans l'Antelope Canyon, en terre navajo, près de Page (Arizona, Etats-Unis).
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