L'impression, chez les personnes vivant un événement traumatisant comme un accident, que le temps intérieur se ralentit à ce moment là n'est qu'une illusion, selon une expérience conduite par des scientifiques américains (...)
"Les gens racontent souvent que les choses paraissent se dérouler au ralenti dans un accident", indique David Eagleman, professeur-adjoint de neurosciences et de psychologie à la faculté de médecine Baylor College à Houston (Texas, sud ouest).
"La question est de savoir si cette expérience du temps ralenti se produit vraiment intérieurement ou si cela arrive seulement rétrospectivement", dit-il, ajoutant que "la réponse est cruciale pour comprendre comment le temps est représenté dans le cerveau".
Pour tenter de trouver une réponse à cette question les chercheurs ont finalement décidé de faire sauter des volontaires d'une hauteur de 45 mètres au-dessus d'un filet de sécurité, atteignant dans leur chute de trois secondes une vitesse de 112 km/h.
L'expérience a été divisée en deux parties. Les chercheurs ont tout d'abord demandé aux volontaires de mesurer avec un chronomètre la durée de la chute des autres. Ils leur ont aussi demandé combien de temps ils avaient mis pour tomber eux-mêmes dans le filet.
Tous les participants ont dit que leur chute avait duré 36% plus longtemps en moyenne, selon l'étude parue dans la "Public Library of Science One".
Ensuite, ils ont donné aux volontaires une montre spéciale avec les chiffres éclairés défilant à une vitesse normale et aussi plus rapidement. L'idée était que si leur perception du temps s'était vraiment ralentie durant leur chute ils auraient pu aussi déchiffrer les décimales défilant plus rapidement ce qui n'a pas été le cas.
Source : AFP.
Découvertes - Page 12
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Le "temps ralenti" est une illusion
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Un scorpion préhistorique géant
Des scientifiques ont découvert en Allemagne le fossile d'une pince provenant d'un scorpion de mer de 2,5 mètres, une créature terrifiante qui vivait avant l'ère des dinosaures.
Ce spécimen, daté de 390 millions d'années, a été découvert dans une carrière en Allemagne et suggère que les araignées, insectes et crabes préhistoriques étaient beaucoup plus grands qu'on ne le pensait jusqu'à maintenant, font savoir mercredi des chercheurs de l'université de Bristol.
"C'est une découverte extraordinaire", a déclaré le chercheur Simon Braddy. "Nous savions depuis un certain temps grâce aux fossiles qu'il existait des mille-pattes colossaux, des scorpions géants, des cafards monstres et des libellules énormes mais nous n'avions jamais réalisé, jusqu'à maintenant, à quel point certaines de ces anciennes bestioles étaient grandes", a-t-il expliqué. Cette étude a été publiée dans la revue Biology Letters.
La pince du scorpion de mer Jaekelopterus rhenaniae mesure 46 centimètres de long, ce qui porterait la taille de l'animal à environ 50 centimètres de plus que les anciennes estimations pour les arthropodes. La raison pour laquelle ces arthropodes préhistoriques ont atteint une telle taille est encore incertaine. Certains scientifiques avancent comme explication un taux d'oxygène élevé dans l'atmosphère de l'époque.
Une autre théorie soutient qu'ils doivent leur taille à une "course à l'armement" avec leur principale proie, les poissons à carapace.
Source : Reuters, Londres.Ce n'est pas la première fois que l'on entend parler de scorpions préhistoriques géants. Déjà en 2005...
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La plus grosse pépite d'or depuis 120 ans
C'est en se promenant avec son chien dans un chemin de terre qu'un retraité a découvert en Anjou la plus grosse pépite d'or jamais découverte en France métropolitaine depuis le XIXe siècle. D'un diamètre de 3 cm pour une épaisseur de 1,8 cm, la pépite pèse 57,5 grammes.
Le lieu de sa découverte est jalousement tenu secret, au cas où il recèlerait encore de tels trésors. L'or est une vieille histoire dans le Maine-et-Loire, où une mine a été exploitée pendant plusieurs siècles à Saint-Pierre-Montlimart avant d'être fermée il y a une cinquantaine d'années. En dépit de sa proximité avec le fleuve, les analyses scientifiques ont démontré que la pépite "native" - c'est à dire naturelle et non pas résultat d'un travail humain - n'était pas "alluvionnaire" mais de type "filonienne" (provenant d'une pierre, voire d'un filon).
Cette pièce de musée par excellence ne restera vraisemblablement pas en France. A la suite des analyses scientifiques, effectuées à l'Institut des matériaux de Nantes, rattaché au CNRS, le découvreur, après moult hésitations, a décidé de la vendre. Les trois personnes l'ayant récemment acquise ont à leur tour eu plusieurs propositions d'achat. Des musées français sont sur les rangs, mais la pépite risque de partir à l'étranger. Comme la précédente grosse pépite, d'un poids dix fois supérieur (553 grammes), découverte en Ardèche en 1889 et partie depuis aux Etats-Unis.
Source : Clarisse Lucas (AFP, Angers).
Ajout du 6/04/2008 : la pépite restera finalement en Anjou, lire ici. -
Encore un dinosaure géant inconnu
Des paléontologues argentins et brésiliens ont annoncé la découverte d'un dinosaure géant, premier représentant d'une branche inconnue de la famille des titanosaures qui vivait en Patagonie argentine, il y a 88 millions d'années.
«C'est le troisième plus grand fossile de dinosaures jamais découvert dans le monde et le plus complet d'entre eux, puisque nous avons retrouvé 70% du squelette», a affirmé le paléontologue argentin Jorge Calvo, directeur du Centre paléontologique de l'Université nationale de Comahue (Argentine) lors d'une conférence de presse à l'Académie des Sciences de Rio.
Ce dinosaure est un herbivore, de 32 à 34 m de long, pesant quelque 8 tonnes, représentant de cette branche jusque-là inconnue de titanosaures, baptisée Lognkosauria. Lui-même a été baptisé Futalognkosaurus dukei, un nom dérivé de la langue des Indiens Mapuche signifiant «chef géant des sauriens». Le nom «dukei» est un hommage à l'entreprise privée Duke Energy Argentina ayant financé la plus grande partie des fouilles sur les berges du lac artificiel «Lago Barreales», au nord de la Patagonie argentine.
Les paléontologues argentins et brésiliens ont aussi présenté à Rio une réplique de la première vertèbre cervicale - de 1m 10 de haut et qui devait peser de 200 à 300 kg- découverte en février 2000, au début des fouilles. (…)
Source : AFP, Rio de Janeiro. -
Un champignon étonnant
Sur son blog, Legweak affiche la photo insolite d'un champignon poussant dans une pomme de pin. Ca mérite une petite visite !
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La kryptonite, ça existe !
La kryptonite, la pierre fictive utilisée par les ennemis du superhéros Superman pour l'affaiblir, existe dans la réalité sous la forme d'un minerai très semblable, selon le musée d'Histoire naturelle de Londres qui l'a analysée.
Un minéralogiste, le docteur Chris Stanley a indiqué que ce minerai - baptisé jadarite, du nom de la région serbe où la compagnie minière Rio Tinto l'a trouvé - contient les mêmes éléments que les célèbres cristaux qui privent le superhéros de ses pouvoirs. Le seul composant manquant est la fluorine.
L'ennemi juré de Superman, Lex Luthor, y dérobe dans un musée un fragment de kryptonite verte contenu dans un coffre sur lequel sont inscrits les composants: sodium, lithium, bore, silicate, hydroxyde et fluorine (...)
Contrairement aux pierres lumineuses vertes ou rouges affectant Superman, la vraie "kryptonite" est blanche et d'aspect poudreux. Elle n'est pas radioactive et n'a pas non plus été extraite sur la planète Krypton, qui lui a donné son nom dans la fiction.
Source : AFP, Londres. -
Une nouvelle espèce de dinosaure
Une nouvelle espèce de dinosaure herbivore et doté de cornes d'un mètre de long a été découverte en Alberta (Canada) et identifiée par des chercheurs de l'Ohio, selon les résultats de travaux publiés dans l'édition du "Journal of Paleontology" du mois de mars.
Les cornes de ce dinosaure, aussi larges qu'un bras humain, sont semblables à celle du tricératops, qui a vécu 10 millions d'année plus tard, mais l'animal appartient à une sous-famille qui avait habituellement de petites cornes de quelques centimètres. Michael Ryan, conservateur pour la paléonthologie des vertébrés au Museum d'histoire naturelle de Cleveland (Ohio), a découvert les restes de l'animal il y a six ans dans le sud de l'Alberta, alors qu'il étudiait à l'Université de Calgary.
La découverte est importante parce qu'il s'agit non seulement d'une nouvelle espèce, mais aussi d'un nouveau genre d'animal, la catégorie au-dessus au niveau de la classification. M. Ryan a indiqué que l'Albertaceratops nesmoi avait la taille d'un gros boeuf.
Source : AP, Cleveland.
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Découverte d'un dinosaure inconnu
Un dinosaure géant totalement inconnu et, surtout, le premier représentant d'un groupe jusqu'ici insoupçonné, a été mis au jour en Espagne.
Selon les chercheurs, le sauropode baptisé Turiasaurus riodevensis, dinosaure herbivore, devait peser entre 36 et 43 tonnes et vivait dans la région de Teruel, dans ce qui constitue aujourd'hui l'Espagne, à l'époque de la fin du jurassique, il y a 150 millions d'années. A noter que le célèbre Tyrannosaurus Rex ne dépassait guère les huit tonnes.
"L'humérus, long os de la patte avant qui va de l'épaule au coude, était aussi grand qu'un (humain) adulte", a précisé dans un communiqué Brooks Hanson, rédacteur adjoint de "Science". La griffe du premier doigt de son pied a la taille d'un ballon de rugby.
Pour l'un des grands spécialistes français des dinosaures, Eric Buffetaut, du CNRS, l'importance de ce fossile tient moins à sa taille qu'au fait qu'il révèle l'existence d'un groupe de sauropodes jusqu'ici insoupçonné. -
Le tyrannosaure des océans
Un poisson qui régnait sur les océans il y a 400 millions d'années était capable de déchiqueter ses victimes avec la force d'un tyrannosaure, ont découvert des scientifiques américains, après avoir reconstitué la musculature de la mâchoire de ce redoutable prédateur. Dunkleosteus terrelli, un poisson de la taille d'un petit autobus, mesurait jusqu'à 11 mètres de long et pouvait peser jusqu'à 4 tonnes, selon cette étude publiée dans les Biology Letters de la Société royale britannique.
Les scientifiques connaissaient depuis longtemps ce prédateur par ses restes fossiles, mais sans soupçonner la force et la puissance de sa morsure. Les mâchoires de ce poisson à plaques cuirassées étaient capables d'exercer une pression de 5 tonnes. L'effet en était encore accentué par une dentition acérée, pouvant exercer une force de 5.500 kg/cm2.De surcroît, Dunkleosteus terrelli était capable d'ouvrir et de refermer sa gueule en un éclair (un cinquantième de seconde). Habituellement, soulignent les auteurs de l'étude, un poisson a soit une morsure puissante, soit une morsure rapide, mais possède rarement les deux caractéristiques en même temps. La force des mâchoires de l'ancien prédateur est à peu près deux fois celle de l'actuel requin blanc à la sinistre réputation.
"Cette puissance de morsure est la plus élevée de tous les poissons vivants ou éteints et figure parmi les plus élevées" au sein du règne animal, soulignent les auteurs de l'étude, Philip Anderson (Université de Chicago) et Mark Westneat (Musée Field d'histoire naturelle de Chicago).
Pour rivaliser avec Dunkleosteus terrelli, on ne trouve que certains anciens dinosaures, en particulier le Tyrannosaurus rex, et les alligators.
Source : AFP, Paris. Image : Karen Carr (AFP/AFP/HO)
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Un oiseau géant préhistorique
On a récemment mis à jour en Argentine, dans le nord de la Patagonie, le crâne d'un oiseau gigantesque. Longue de 70 cm, la tête de l'oiseau prouve que celui-ci était capable de saisir dans son bec un animal de la taille d'un mouton. Cet oiseau géant pouvait aussi se déplacer très rapidement alors qu'on a toujours pensé que les carnivores coureurs étaient des oiseaux lents.
Ce prédateur, de la famille des Phorusrhacidae, pouvait atteindre trois mètres de haut et vivait il ya entre 60 et 2 millions d'années. Le fossile est âgé de plus de 14 millions d'années et le crâne entier est intact. L'oiseau évoluait en Amérique du Sud à l'époque où le continent était isolé de la majeure partie du reste du monde. -
Un dauphin avec des pattes ?
Dimanche 5 novembre 2006
Un dauphin souffleur capturé le mois dernier au Japon présentait une paire de nageoires supplémentaires, qui pourraient être les restes de pattes arrière, fournissant un nouvel indice sur une lointaine vie terrestre du mammifère, ont annoncé des chercheurs japonais.
Des pêcheurs ont capturé le dauphin doté de quatre nageoires au large de la côte ouest du Japon le 28 octobre, et ont alerté le Musée baleinier de Taiji, dans l'Etat de Wakayama, a expliqué le directeur du musée, Katsuki Hayashi.
Les restes fossiles montrent que les dauphins et les baleines étaient des mammifères terrestres à quatre pattes il y a environ 50 millions d'années, et partage la même ascendance que les hippopotames et les cervidés. Les scientifiques pensent qu'ils ont ensuite évolué vers la vie aquatique, et que leurs membres arrière ont disparu.
Bien que des signes accréditant cette théorie aient déjà été observés près de la queue de plusieurs dauphins et baleines capturés dans le passé, les chercheurs estiment que le spécimen découvert la semaine dernière serait le plus développé jamais étudié, selon le directeur du musée. (...)
"Je crois que les nageoires peuvent être des restes de l'époque où les lointains ancêtres des dauphins vivaient sur terre (...) c'est une découverte sans précédent", s'est enthousiasmé Seiji Osumi, conseiller à l'Institut de recherche sur les cétacés de Tokyo, qui a précisé qu'une mutation anormale pourrait avoir causé ce retour en arrière anatomique.
Source : AFP, Tokyo. Photo : Taiji Whale Museum -
La cape qui rend invisible !
Jeudi 19 octobre 2006
Plus fort que Harry Potter ? Des chercheurs américains et britanniques ont conçu une cape d'invisibilité, qui certes n'est pas encore tout à fait au point, mais a déjà permis de rendre quasiment indétectable dans certaines conditions un cylindre en cuivre, selon une nouvelle étude publiée dans la revue "Science".Le principe de cette technique futuriste est simple: les ondes, par exemple radar, passent autour de l'objet masqué comme s'il n'était pas là. Durant l'étude, les scientifiques ont réussi à rendre presque indétectable à des micro-ondes un cylindre en cuivre dissimulé par la cape.
Les micro-ondes rebondissent sur les objets, les rendant visibles et créant une ombre, bien que ce phénomène ne soit détectable que par des instruments. Si un objet peut être rendu indétectable à des micro-ondes, il peut également devenir invisible pour un radar, une perspective qui ne manquera pas de fasciner les militaires.
L'étude ouvre également des perspectives dignes de la science-fiction. Elle évoque en effet la possibilité d'améliorer la technique pour rendre des personnes et objets indétectables à la lumière visible. En théorie, les chances d'adapter le concept à la lumière visible sont bonnes, souligne David Schurig, concepteur de la cape. Mais "d'un point de vue technique, c'est un vrai défi", ajoute le chercheur de l'université de Duke.(...)
La "cape" déjà existante, composée de métamatériaux -des matériaux composites artificiels- dirige les micro-ondes autour de l'objet caché. Outre le fait d'occulter des choses, rediriger des ondes électromagnétiques pourrait également s'avérer utile pour protéger des appareils électriques sensibles contre les radiations nuisibles, précise Smith.
La cape était seulement en deux dimensions et projetait une petite ombre, admet Smith. La prochaine étape sera de passer à trois dimensions et de supprimer toute ombre. (...) En théorie, une personne regardant un objet caché devrait voir ce qu'il y a derrière la cape comme si elle était transparente. Mais "nous n'avons pas une cape parfaite à ce stade: il y a du reflet et de l'ombre, ce qui signifie que l'arrière-plan serait visible mais un peu assombri", souligne Smith. La cape idéale produirait une réflexion négligeable et quasiment pas d'ombre, ajoute-t-il.(...)
Source : AP, Washington.