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Découvertes - Page 13

  • Les bananes sont ...jaunes

    Même en noir et blanc, les bananes nous paraissent jaunes... Lorsque nous observons une banane, notre cerveau nous dit-il qu'elle est jaune, même si elle ne l'est pas ? Une étude récente prouve que c'est effectivement le cas, par une expérience qui montre que ce que nous nous attendons à voir influe sur notre perception.

    medium_Bananes.jpgDes psychologues de l'université de Giessen en Allemagne démontrent, dans un article de Nature Neuroscience, que notre perception des couleurs d'un objet dépend de notre mémoire de sa couleur caractéristique. Lors de l'expérience décrite, Karl Gegenfurtner et ses collègues présentaient sur écran, à des volontaires, des images numériques de fruits colorisés aléatoirement sur un fond gris. La couleur initiale avec laquelle la banane était présentée n'avait aucune influence. Les volontaires avaient beau être surpris ou amusés d'une banane de couleur rouge, indique Gegenfurtner, ils gardaient toujours l'idée d'une banane jaune à l'esprit.

    Enfin, lorsqu'une forme neutre – un disque uniformément coloré, par exemple – était proposé aux sujets, le problème disparaissait : les observateurs étaient alors capables de déterminer exactement le niveau de gris correct.

    Des études antérieures avaient également prouvé que notre esprit peut nous jouer des tours quand il s'agit de couleurs. Nous avons un souvenir plus intense d'une couleur que ce qu'elle est réellement, par exemple. Des volontaires invités à sélectionner la couleur de l'herbe parmi diverses cartes de couleur verte en choisissent souvent une qui est "plus verte" que l'herbe réelle, explique Gegenfurtner. Une étude a même prouvé que nous distinguons une couleur différemment suivant qu'on l'observe sur notre gauche ou sur notre droite !

    Selon Gegenfurtner, la nouvelle étude montre ainsi comment notre mémoire des couleurs peut avoir un impact sur leur perception.

    Source : Yahoo!


  • Un poisson fossile témoin de la sortie des eaux

    Jeudi 19 octobre 2006

    Les restes particulièrement bien préservés d'un poisson fossile à la fois primitif et "moderne", vieux de quelque 380 millions d'années et qui apporte une lumière nouvelle sur l'apparition des animaux tétrapodes, a été découvert en Australie, annonce la revue Nature.

    medium_Poisson_fossile.jpgCe poisson, "Gogonassus andrewsae", remontant à l'ère dévonienne - celle de la grande émergence des terres - a été mis au jour l'an dernier dans les couches calcaires de la formation géologique de Gogo, en Australie occidentale, par une équipe de chercheurs dirigée par John Long, travaillant pour le Musée Victoria de Melbourne, l'Université Monash de Victoria et l'Université nationale d'Australie de Canberra.

    Grâce à la préservation exceptionnelle du squelette qui comprend notamment le crâne et les membres quasi intacts, les scientifiques australiens ont pu relever que l'anatomie des oreilles et des membres des tétrapodes sont à chercher dans notre très lointain passé aquatique. Gogonassus était un poisson à bien des égards, tout en présentant des aspects anatomiques étonnamment proches des tétrapodes, relèvent les scientifiques australiens.

    Les tétrapodes ("quatre pieds") se sont développés au Dévonien à partir de poissons à nageoires charnues. Le terme tétrapode n’est pas synonyme de quadrupède : il porte sur toutes les créatures munies de quatre membres (qu’ils se soient transformés en ailes ou en nageoires ou encore en bras et en jambes), qui sont les témoins de leur origine commune. (...)

    Source : AFP, Paris.

     

  • Une mâchoire de reptile géant découverte au Havre

    A l'occasion des grandes marées, un paléontologue amateur vient de découvrir sous les falaises d'une plage du Havre (Seine-Maritime) une mâchoire provenant d'un reptile préhistorique géant. Cette mâchoire de pliosaure découverte dans l'argile à flan de falaise mesure cinquante centimètres de long et vingt centimètres de large. Elle pèse six kilos, a précisé à l'Associated Press Alain Castel, membre de la Société géologique de Haute-Normandie.

    Le pliosaure, un reptile marin géant vieux de 145 à 110 millions d'années (périodes Jurassique à Crétacé) était un dangereux prédateur qui mesurait en général plus de 12 mètres de long. Ses grandes mâchoires armées de dents acérées lui permettaient d'attaquer toute proie passant à sa portée.

    Source : AP, Le Havre.

  • On a découvert les restes d'un dodo !

    Vendredi 23 juin 2006

    Une équipe de paléontologues soutenus par le Musée d'histoire naturelle de Leiden (ouest des Pays-Bas) ont découvert la partie inférieure intacte d'un dodo, une espèce d'oiseau disparue de l'Ile Maurice depuis près de 400 ans, a annoncé le musée.

    La trouvaille, faite par une équipe de scientifiques intéressée par l'écosystème dans lequel vivait le dodo avant que l'homme occidental n'envahisse l'Ile Maurice (océan Indien) il y a 500 ans, comprend une hanche et les quatre os de la jambe qui s'y rattachent, selon un communiqué du musée.

    Les chercheurs néerlandais et mauriciens ont également retrouvé un crâne, un bec, des vertèbres et des ailes de cet animal depuis longtemps disparu.

    Le dodo, une espèce indigène à l'Ile Maurice, ne volait pas et pesait à l'âge adulte environ 23 kilos. Il a été éradiqué en moins de 200 ans après l'arrivée d'explorateurs portugais sur l'île, aux environs de 1505.

    La fouille, qui a lieu dans un marais asséché du nom de "Mare aux songes", a été lancée après la découverte en octobre d'une importante couche non remaniée de restes de dodos. Les chercheurs espèrent trouver avant la fin de leur expédition un squelette entier de l'animal.

    On estime qu'en 1681, le dodo avait complètement disparu de son mileu naturel sous l'effet de la colonisation. Il n'a pas résisté à l'agression que constituait l'irruption de chasseurs humains, mais aussi des chiens, cochons et rats que les Européens, les colonisateurs néerlandais en particulier, avaient apportés sur l'île.

    Source : AFP, La Haye.

  • Cette petite partie du cerveau qui lit

    Mardi 9 mai 2006

    Une équipe de l'INSERM est parvenue à identifier la région du cerveau dédiée à la reconnaissance des mots écrits. Il s'agit d'une petite zone du cortex cérébral qui nous permet de visualiser les mots. Sans elle, nous serions incapables de lire...

    Lorsque nous atteignons l'âge adulte, nous avons déjà eu l'occasion de lire plus de 100 millions de mots. Ce qui nous confère un statut de lecteurs "experts". En une fraction de seconde nous sommes capables d'identifier simultanément toutes les lettres d'un mot, quels que soient le style et la taille des caractères. Cette reconnaissance visuelle active une zone du cerveau située sur le dessous du lobe temporal gauche.

    L'équipe du Pr Laurent Cohen, de l'Unité INSERM 562 à Paris, a observé les conséquences d'une lésion ou d'une destruction de cette zone sur la lecture. Pour ce faire, les chercheurs ont travaillé avec un patient qui, souffrant de crises d'épilepsie rebelles au traitement, a dû subir l'ablation chirurgicale d'une petite zone de cortex temporal gauche. Chez ce dernier, des électrodes intra-cérébrales avaient permis d'enregistrer l'acitivité du cortex temporal pendant la lecture. Or "après l'opération, ce patient s'est plaint de difficultés de lecture alors qu'il reconnaissant sans peine visages, objets et bâtiments", souligne le Pr Laurent Cohen. "Cette zone du cerveau est donc bien indispensable pour une lecture efficace".

    Sources: INSERM, avril 2006

  • Un iceberg chantant découvert en Antarctique

    Jeudi 24 novembre 2005

    medium_iceberg.jpgUne équipe de géologues de l'Institut allemand Alfred Wegener a découvert un iceberg qui chante en Antarctique. Les scientifiques qui ont enregistré l'activité sismique depuis la banquise d'Ekström, sur la côte atlantique de l'Antarctique entre juillet et novembre 2002, ont capté des sons d'une clarté sans précédent, provenant d'un iceberg de 50 km sur 20, entré en collision avec un haut fond, expliquent-t-il dans la revue Science, qui publie vendredi les résultats de leurs recherches.

    Le bloc de glace émet des infrasons inaudibles pour les oreilles humaines, d'une fréquence de l'ordre de 0,5 Hz, qui, diffusés à une vitesse supérieure, évoquent le bruit d'un essaim d'abeilles ou celui d'un orchestre juste avant un concert.

    "Lorsqu'il a été complètement coincé sur le fond, il était comme un caillou dans une rivière. L'eau circulait à haute pression dans ses crevasses et ses tunnels et l'iceberg s'est mis à chanter", raconte Vera Schlindwein. "La tonalité variait même comme dans une vraie chanson", s'émerveille la chercheuse.

    Source : Reuters, Berlin.

  • Les infrasons font peur

    Lundi 8 septembre 2003

    Les sons à très basse fréquence, inaudibles pour l'oreille humaine, peuvent néanmoins provoquer certaines réactions ou sentiments étranges comme des frissons, de la peur, de l'anxiété ou une grande tristesse, révèlent lundi des scientifiques britanniques.

    Leur expérience, menée sous contrôle, accrédite l'idée répandue qu'il existe un lien entre les infrasons et l'apparition de sensations curieuses. Le Dr Richard Lord, chercheur en acoustique au Laboratoire National de Physique, et le professeur Richard Wiseman, psychologue à l'université du Hertfordshire, ont testé les effets des infrasons sur 750 personnes lors d'un concert à Londres. Ils ont introduit des sons à basse fréquence dans certains des quatre morceaux de musique contemporaine proposés et ont demandé à l'auditoire de décrire ses réactions.

    Environ 22% du public, qui ignorait quels morceaux contenaient des infrasons, ont fait état de réactions inhabituelles - tristesse, frissons, peur... - lorsque la musique distillait également de sons à basse fréquence.
    "Ces résultats montrent qu'un son à très basse fréquence peut entraîner des réactions inhabituelles chez les gens même s'ils ne peuvent pas consciemment le détecter", a assuré Wiseman, qui présentaient les résultats de l'étude lors d'une conférence scientifique de la British Association.

    "Normalement, vous ne pouvez pas entendre (les infrasons)", a expliqué Lord, ajoutant que les infrasons sont également générés par des phénomènes naturels. Certains chercheurs ont suggéré que ce niveau de son peut être relevé dans certaines maisons dites hantées et ainsi provoqué des sensations curieuses couramment attribuées à la présence d'un fantôme - nos découvertes confirment cette thèse", a précisé Wiseman.

    Les infrasons sont également produits par les orages, les vents et certains types de tremblements de terre. Certains animaux comme les éléphants s'en servent pour communiquer ou repousser leurs ennemis.

    Source : Reuters, Manchester.

  • La vie serait née dans l'espace interstellaire

    23 juillet 2005

    Une équipe de chercheurs franco-allemande a réussi à obtenir une preuve selon laquelle la vie aurait bien pu apparaître dans l'espace, en analysant des "molécules de la vie" que sont les acides aminés dans des conditions du milieu interstellaire, annonce vendredi l'Université de Nice Sophia Antipolis.

    Les scientifiques de l'université, dirigés par Uwe Meierhenrich, en collaboration avec ceux du LURE/CEA/SOLEIL à Orsay et du CNRS Orléans, ont vu se former, sur leurs échantillons d'acides aminés (utilisés par les cellules pour fabriquer des protéines) irradiés à l'aide d'un synchrotron, un mélange asymétrique de ces acides à partir d'un mélange symétrique.

    Plutôt abscons pour un profane, ces travaux sont est en fait de la plus haute importance scientifique puisqu'il montrent, expliquent les chercheurs, qu'un tel phénomène, provoqué en laboratoire par un rayonnement polarisé circulaire gauche et droit pour simuler des conditions astrophysiques, pourrait être à l'origine de la vie sur Terre.

    Les organismes vivants ne sont pas symétriques, et l'homme n'échappe pas à la règle, soulignent Uwe Meierhenrich et ses collègues. Leur travail vient d'être publié dans l'édition internationale de la revue allemande "Angewandte Chemie (Chimie appliquée)".

    medium_space1.3.jpgCertains sont droitiers, d'autres gauchers, le coeur du côté gauche et le foie du côté droit. Et cette rupture de symétrie (ou homo-chiralité) existe aussi au niveau moléculaire, poursuivent les chercheurs. Les agents de saveurs et les parfums possèdent des odeurs différentes selon qu’elles sont du type gauche ou droit. Mise en évidence par Louis Pasteur dès 1847, cette propriété est appelée, en sciences naturelles, asymétrie bio-moléculaire.

    Des expériences similaires avaient déjà été menées aux Etats-Unis, mais les acides aminés se trouvaient alors en solution, alors qu'un état liquide n’est pas représentatif des conditions du milieu interstellaire. "La percée de notre expérience, conduite lors de plusieurs sessions d’irradiation intense de jour comme de nuit, a consisté à choisir nos échantillons, les acides aminés, à l’état solide", résume Uwe Meierhenrich.

    Les conclusions de ce travail suggèrent donc que l’homo-chiralité des acides aminés est apparue dans l’espace interstellaire, bien avant l’origine et l’évolution de la vie sur Terre. Ultérieurement, ces acides aminés asymétriques ont été transportés sur Terre, via des météorites et des comètes, où ils ont déclenché l’apparition de la vie.

    Source : AFP, Paris.