Jeudi 28 septembre 2006
Les images d'un système planétaire en formation ont été prises pour la première fois, autour d'une étoile plus massive que notre Soleil, a annoncé une équipe franco-néerlandaise sur le service en ligne de la revue scientifique américaine Science.
Ces images de "très haute qualité" obtenues avec la caméra VISIR du Très Grand Télescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO) du mont Paranal (Chili) montrent un disque protoplanétaire, une formation de gaz et de poussières pouvant s'agréger et former des planètes.
"Ce disque, très étendu et flamboyant, contient très vraisemblablement assez de gaz et de poussières pour donner naissance à des planètes", écrivent les chercheurs. Pour le responsable de l'équipe, Pierre-Olivier Lagage, du Commissariat à l'Energie atomique (CEA) à Saclay, "c'est la première fois qu'une telle structure, seulement envisagée à partir de modèles théoriques, est prise en photo (en infra-rouge) autour d'une étoile massive".
Les auteurs de l'étude estiment que l'image "nous fournit une chance rare d'observer les conditions prévalant juste avant, ou pendant, la formation de planètes".
Le disque (...) se trouve autour d'une étoile jeune dénommée HD 97048, âgée de seulement quelques millions d'années et située à environ 600 années-lumières. L'étoile est 40 fois plus lumineuse que le Soleil et 2,5 fois plus massive.
"Les planètes se forment à l'intérieur de disques protoplanétaires massifs, gazeux et contenant beaucoup de poussières se trouvant autour d'étoiles naissantes", un phénomène plutôt "fréquent puisque plus de 200 planètes ont déjà été observées autour d'étoiles autres que notre Soleil", a souligné Pierre-Olivier Lagage.
Source : AFP, Paris.
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On a vu des planètes en formation
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Terre : la plus chaude depuis 10 000 ans
La température de la Terre n'a pas été aussi élevée depuis plusieurs milliers d'années, une situation qui a commencé à affecter la faune et la flore, selon un article publié dans la revue de l'Académie nationale des Sciences américaine.
Selon une équipe de chercheurs menée par James Hansen, de l'Institut des études spatiales de la NASA, la Terre s'est réchauffée à hauteur de 0,2 degrés Celsius par décennie ces 30 dernières années, ce qui amène la température de la planète à son plus haut niveau de la période interglaciaire actuelle, qui a débuté il y a environ 12 000 ans.
Les chercheurs relèvent d'autre part que le journal "Nature" a rapporté que 1 700 espèces de végétaux, d'animaux et d'insectes se sont déplacées vers les pôles à une vitesse d'environ 6,5 kilomètres par décennie durant la deuxième moitié du XXème siècle.
"Ces preuves suggèrent que nous nous approchons de niveaux dangereux de pollution occasionnée par l'Homme", a déclaré M. Hansen dans un communiqué. Ce scientifique, qui avait averti du danger du réchauffement global il y des dizaines d'années, a estimé que les gaz à effet de serre sont aujourd'hui le facteur le plus important de ce réchauffement.
L'étude qu'il présente avec son équipe affirme également que la température globale de la Terre est actuellement environ un degré Celsius inférieure à la température maximale que la planète ait vécue ce dernier million d'années.
"Si le réchauffement global se poursuit de deux ou trois degrés Celsius, nous verrons probablement des changements qui feront de la Terre une planète différente de celle que nous connaissons. La dernière fois qu'il faisait aussi chaud était au milieu du Pliocène, il y a environ trois millions d'années, lorsque le niveau des océans était estimé à 25 mètres de plus qu'aujourd'hui", a déclaré M. Hansen.
Source : AP, Washington
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Les glaciers de l'Alaska fondent trop vite
Lundi 25 septembre 2006
La plupart des glaciers du sud-est de l'Alaska fondent deux fois plus vite qu'on ne le pensait auparavant, affirme une nouvelle étude américaine. Le glaciologue Roman Motyka de l'université Alaska Fairbanks, son collègue Chris Larsen et trois autres scientifiques ont comparé des données radar collectées depuis l'espace en 2000 avec des photos aériennes prises entre 1948 et 1979.Ils ont établi que 95% des glaciers du sud-est de l'Alaska fondaient et que certains ont perdu jusqu'à 650 mètres de hauteur depuis 1948. Grâce aux nouvelles données plus précises, ils ont calculé que la vitesse de la fonte de ces glaciers avait été grandement sous-estimée lors d'une précédente étude réalisée en 2002.
Selon eux, les glaciers de la région perdent en moyenne 14,6 kilomètres cubes de glace chaque année sous l'effet combiné du réchauffement climatique et de la dynamique des glaciers. Mais ils estiment que ce chiffre pourrait être encore sous-évalué.(...)
Les scientifiques ont également relevé des anomalies. Ainsi 5% des glaciers étudiés sont en expansion et s'épaississent. Ces glaciers s'étalent souvent à une altitude plus élevée. En outre, la dynamique des glaciers produit un effet opposé dans ces exceptions, créant un autre type de déséquilibre favorisant leur progression.
Source : AP, Juneau (Alaska)
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L'un des kangourous est rentré au bercail
Samedi 30 septembre 2006
L'un des deux kangourous, échappés de leur enclos situé dans un centre de réinsertion pour mineurs en difficulté à Marennes (Rhône), à une vingtaine de kilomètres de Lyon, est rentré au bercail, ont indiqué les gendarmes. Sans pouvoir le certifier, on estimait de même source "vraisemblable" qu'il s'agisse de la femelle du couple de marsupiaux, puisque les deux wallabies avaient laissé derrière eux leur petit, seul dans l'enclos. En revanche, le deuxième kangourou n'a plus été aperçu ni par les gendarmes ni par des riverains, depuis le milieu de la journée, vendredi.
Source : AFP -
Un cimetière d'anchois en Espagne
Vendredi 29 septembre 2006
Des millions d'anchois morts se sont échoués vendredi sur la plage de La Griega, près de Colunga, dans les Asturies, dans le nord-ouest de l'Espagne.
Les experts s'interrogent sur ce phénomène et penchent pour un banc d'anchois poursuivis par des poissons prédateurs (bars, dauphins ou thons) et poussés sur la côte.
Les courants marins et la température inhabituellement élevée de l'Atlantique pourraient aussi expliquer ce phénomène.Source : Reuters, Madrid / Photo : Eloy Alonso, Reuters.
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Encore deux kangourous en cavale !
Vendredi 29 septembre 2006
Deux kangourous, échappés d'un centre de réinsertion pour mineurs en difficulté situé à Marennes (Rhône), à une vingtaine de kilomètres au sud de Lyon, ont été aperçus par des riverains. (...) Une vingtaine de gendarmes et pompiers étaient toujours en train d'essayer de ramener, à l'aide de deux chiens et en se rapprochant petit à petit, les animaux vers leur enclos.
Avisés par une habitante vers 7H30, les gendarmes ont pu facilement localiser les kangourous - qui pourraient être des wallabies au vu de leur taille - avant que ceux-ci ne provoquent de perturbation majeure, a-t-on précisé de même source.
Si les animaux en venaient à avoir un comportement dangereux, les gendarmes pourraient être amenés à utiliser une seringue hypodermique afin de les endormir.
Source : AFP (Lyon) -
La calotte glaciaire se fracture
Mercredi 20 septembre 2006
Des images satellitaires ont révélé d'immenses fractures dans la calotte glaciaire arctique à la fin de l'été, s'étendant de l'Europe septentrionale jusqu'au pôle Nord sur une superficie plus vaste que la Grande-Bretagne, a indiqué l'Agence spatiale européenne (Esa).
"Cette situation est différente de tout ce que l'on a pu observer lors des précédentes saisons de fonte record des glaces", souligne le responsable de l'analyse des images, Mark Drinkwater, sur le site web de l'Esa. "Un bateau aurait pu remonter sans difficulté jusqu'au pôle Nord depuis l'archipel de Spitzberg (Norvège) ou le nord de la Sibérie, au travers de ce qui est normalement constitué de glace solide".
Les spectaculaires images satellitaires, acquises du 23 au 25 août, montrent une large zone fracturée dans la calotte glaciaire, rejoignant le pôle Nord depuis l'archipel de Svalbard (ou Spitzberg), à l'extrême nord de la Norvège, et celui de Severnaya Zemlya, dans les eaux arctiques sibériennes.
Les scientifiques estiment que de 5 à 10% de la glace pérenne - celle qui ne fond normalement jamais - s'est fracturée lors des tempêtes de fin d'été, ce qui implique une glace plus fragile et moins épaisse, précise l'Esa.
"Si cette tendance se poursuit, la route maritime du nord entre l'Europe et l'Asie sera ouverte pendant des intervalles plus longs et on peut imaginer d'ici 10 à 20 ans des tentatives de tour du monde en voilier par l'Océan arctique en été", selon M. Drinkwater.
La calotte glaciaire arctique se réduit comme peau de chagrin à cause du réchauffement climatique. A la fin de l'été 2005, elle ne s'étendait que sur 5,5 millions de km2, contre 8 millions de km2 au début des années 1980.
La glace pérenne diminue elle aussi, mais c'est la première fois que ce secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité, souligne l'Esa, qui publie les images sur sur son site.Source : AFP, Paris.
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Une supernova déjà vue il y a 2000 ans !
Mardi 19 septembre 2006
Les astronomes pensent avoir identifié la supernova observée par les Chinois - et peut-être même par les Romains - il y a près de 2 000 ans, annonce l'agence spatiale européenne ESA.Les observations menées par les observatoires spatiaux XMM-Newton et américain Chandra ont permis de ramener la date de l'explosion de l'étoile connue sous le nom "RCW 86" à environ 2000 années, alors qu'on l'estimait jusqu'ici à 10.000 ans, selon un communiqué de l'ESA.
Une supernova est une étoile en fin de vie qui a consommé tout son carburant, transformé en fer au fil des millénaires. L'étoile s'effondre alors sur elle-même, provoquant une énorme onde de choc qui va éjecter son enveloppe vers le milieu interstellaire. Du fait de l'incroyable quantité d'énergie libérée, l'étoile se met à briller brièvement comme 200 millions de soleils.
Certaines supernovae peuvent ainsi être observées à l'oeil nu depuis la Terre, comme cela fut le cas en 185 avant notre ère en Chine.(...)
Lors de l'explosion de l'étoile, ses débris et la matière rencontrée sont chauffés à des millions de degrés et peuvent émettre pendant des millénaires d'intenses rayonnements X, que les satellites XMM-Newton et Chandra ont précisément pour mission d'observer.
Il y a deux millénaires, les astronomes chinois avaient noté l'apparition soudaine d'une nouvelle étoile. Immobile, l'astre ne pouvait être une comète. Ils avaient aussi observé qu'elle avait disparu progressivement en huit mois, ce qui est cohérent avec ce que l'on sait aujourd'hui des supernovae. (...)
Source : AFP, Paris.
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On a découvert la galaxie la plus ancienne
Jeudi 14 septembre 2006
Une équipe d'astronomes japonais a annoncé avoir détecté la galaxie la plus lointaine - et par conséquent la plus ancienne - jamais découverte par l'homme, puisque sa lumière reçue aujourd'hui a été émise il y a 12,7 milliards d'années, aux tout premiers temps de l'Univers.
L'explosion primordiale du Big Bang, qui a donné naissance à notre Univers, n'était intervenue que 750 millions d'années plus tôt, soulignent Masanori Iye (Observatoire astronomique national de Tokyo) et ses collègues dans un article à paraître jeudi dans la revue scientifique Nature.
Cette découverte a été confirmée par spectroscopie, en étudiant le "décalage vers le rouge" de cet amas d'étoiles, avec l'aide du télescope Subaru de 8,2 mètres installé sur l'archipel américain d'Hawaï, précisent-ils.
Les galaxies les plus lointaines continuent à s'éloigner à une vitesse croissante du centre de l'Univers. Plus elles s'éloignent, plus la lumière qu'elles émettent tend vers le rouge, un peu comme le bruit d'un bolide qui passe devant vous devient plus grave avec la distance. Les galaxies les plus anciennes sont donc à découvrir dans les longueurs d'onde proches du rouge.
En mars 2004, une équipe franco-suisse, utilisant le grand télescope VLT du mont Paranal (Chili), avait annoncé avoir découvert une galaxie située à 13,2 milliards d'années-lumière, mais ses travaux n'ont jamais été confirmés depuis.
Dans une autre étude, aussi publiée dans Nature, les astronomes Rychard Bouwens et Garth Illingworth, de l'Université de Californie, ont utilisé le téléscope spatial Hubble pour traquer la formation des premières galaxies.
Le Big Bang, survenu il y a environ 13,7 milliards d'années, a été suivi par une période de ténèbres, aucune étoile n'illuminant alors l'immensité de l'espace. Au bout de quelques centaines de millions d'années sont apparues les premières étoiles, suivies des premières galaxies. C'est le moment précis de cette transition qu'aimeraient déterminer les astronomes.(...)
MM. Bouwens et Illingworth ont découvert des centaines de galaxies en place 900 millions d'années après le Big Bang. Mais 200 millions d'années plus tôt, ils n'en ont trouvé qu'une, alors qu'ils en attendaient une dizaine.
En novembre dernier, une étude américaine avait évalué la date d'apparition de la première étoile à une centaine de millions d'années après le Big Bang.
Source : AFP, Paris -
Météo extrême : toujours plus
Mercredi 13 septembre 2006
Les phénomènes climatiques extrêmes - canicules meurtrières ou pluies diluviennes - constatés en été au cours des dernières années en Europe continentale, pourraient devenir monnaie courante d'ici la fin du siècle, selon une nouvelle étude.
Le climat chaud et sec des pays riverains de la Méditerranée pourrait ainsi remonter vers le nord de l'Europe, estiment les auteurs suisses de ces travaux publiés dans l'hebdomadaire scientifique britannique Nature.
Cette évolution pourrait avoir "un effet positif mécanique" sur le centre et l'est de l'Europe et entraîner ces régions dans un cercle vicieux, avec une évaporation plus importante du sol et une augmentation de l'humidité dégagée par la végétation suite à la hausse des températures.
Dans les régions humides, l'air chaud devrait ainsi contribuer à alimenter le cycle des précipitations, augmentant le risque d'inondations.
Par contre, dans les régions affectées par un climat plus sec, l'humidité du sol et des plantes sera évacuée plus rapidement, limitant de plus en plus les possibilités de rafraîchissement de l'atmosphère, et accentuant les canicules.
Ce processus sera d'autant plus complexe que la végétation sera elle-même modifiée par le réchauffement climatique, les forêts de feuillus laissant progressivement la place à des plantes adaptées à un climat chaud et sec, ce qui affectera les échanges d'air humide avec l'atmosphère. (...)
Cette étude (...) montre en particulier que cette évolution sera caractérisée par des vagues de chaleur plus fréquentes et confirme également que les phénomènes climatiques - canicules ou déluges - seront très variables d'une année à l'autre. (...)
Source : AFP, Paris. -
Du nouveau sur la télépathie téléphonique ?
Nombre de personnes disent avoir reçu un appel de quelqu'un à qui elles venaient de penser. Un chercheur britannique estime à présent posséder des preuves d'un phénomène qu'il qualifie de télépathie téléphonique.
Rupert Sheldrake, dont les recherches ont été financées par le respectable Trinity College de Cambridge, a déclaré avoir mené des expériences démontrant que la prescience existe pour les appels téléphoniques et les messages électroniques.Chaque personne servant de cobaye devait donner les noms et numéros de téléphone de quatre proches ou amis. Les chercheurs appelaient ensuite au hasard l'une de ces quatre personnes en lui demandant de rappeler le cobaye, à qui l'on demandait de deviner qui appelait avant de décrocher.
"Les réponses justes ont représenté 45%, bien plus que les 25% auxquels on pouvait s'attendre", a dit Sheldrake au congrès annuel de la British Association for the Advancement of Science. "Les chances pour que ce soit un effet du hasard sont de une sur 1000 milliards."
Le chercheur a dit être parvenu au même résultat en réalisant la même expérience avec des e-mails. Cependant, l'étude repose sur un échantillon de 63 individus pour l'expérience téléphonique et de 50 pour la messagerie électronique. Seules quatre personnes ont été filmées pendant la première expérience, et cinq pendant la seconde.
Sans se laisser décourager, Sheldrake, qui croit à l'interconnexion des esprits dans un groupe social défini, prévoit d'étendre son étude pour voir si le phénomène se reproduit aussi avec les messages envoyés par téléphone portable.
Source : Reuters, Norwich
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Une supernova explose en direct
L'explosion d'une supernova, étoile massive en fin de vie, a été observée pour la première fois en direct dans notre galaxie par une équipe américano-britannique qui rapporte dans la revue britannique Nature les détails de cet événement exceptionnel.
Les explosions de supernova sont des phénomènes très rares -- quatre au cours du dernier millénaire dans notre galaxie -- et ont toujours été détectées après l'événement grâce à la localisation d'un éclat extraordinaire.
L'événement décrit dans Nature a commencé à se produire le 18 février 2006 dans une galaxie située à quelque 440 millions d'années-lumières, vers la constellation du Bélier. Les astronomes ont observé un rayonnement gamma inhabituel, qui a duré près de 40 minutes, alors que la durée d'un tel phénomène est généralement de l'ordre de quelques millisecondes ou dixièmes de secondes. Ce type d'émission est considéré comme précurseur d'une supernova.
La période de rayonnement a été si longue que le satellite de la Nasa Swift a pu focaliser tous ses instruments sur le phénomène, les astronomes à Terre réussissant même à observer l'explosion de l'étoile avec leurs télescopes.
(...) Cette supernova était une étoile massive d'une masse vingt fois supérieure à notre Soleil, selon les astronomes. L'explosion de ces corps céleste se produit lorsqu'ils ont épuisé leur combustible nucléaire. Leur noyau implose brutalement lorsque les réactions thermonucléaires s'y arrêtent.
Source : AFP, Paris.