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  • Vidéo : le léopard tacheté de Bornéo

    Pour la première fois, on a filmé un félin très rare, le léopard tacheté de Bornéo (Malaisie), une espèce rare et méconnue, découverte très récemment. Ce privilège revient à une équipe de scientifiques malaisiens circulant de nuit dans la réserve naturelle de Dermakot, dans l'Etat du Sabah.

    "Nous avons été surpris qu'il n'ait pas peur alors que les léopards tachetés sont connus pour leur extrême prudence. Il s'est déplacé calmement autour de notre véhicule en dépit de la lumière et du bruit du moteur", a expliqué M. Azlan Mohamed, un scientifique de l'université de Sabah, en reconnaissant avoir "eu de la chance". "Il est rare de voir un tel animal à l'état sauvage. Il fuit en général tout contact avec les humains."


    Selon M. Azlan, le léopard tacheté est considéré comme le plus gros prédateur sur Bornéo, une grande île partagée entre la Malaisie et l'Indonésie, où l'écosystème, extrêmement riche, est fortement menacé par la déforestation et l'exploitation des matières premières.

  • Un phénomène visuel rare dans les Pyrénées

    paraselene_lecureuil2048.jpgVoici une vue nocturne splendide des Pyrénées depuis l'observatoire du Pic du Midi, prise le 4 juin 2009. Tout a l'air normal et l'on peut distinguer dans le ciel étoilé les constellations du Sagittaire et du Scorpion.
    Sauf que dans la partie droite supérieure (agrandissez l'image), on aperçoit une sorte de petit reflet coloré qui n'est absolument pas un reflet sur l'objectif du photographe.
    Il s'agit d'un parasélène, autrement dit l'image de la lune réfléchie sur un nuage, ou plus précisément sur les cristaux de glace de forme hexagonale qui forment les nuages appelés cirrus. Bref, un phénomène rare !

    Crédit photo : Patrick Lécureuil

  • L'obsession polaire

    slide_3570_50580_large.jpgVous connaissez Paul Nicklen ? C'est un photographe du National Geographic qui a grandi au Canada où il a appris à survivre en Arctique. Passionné d’animaux, de plantes et de paysages, il a travaillé pendant quatre ans comme biologiste, étudiant la faune et la flore qui le passionnent. Pendant cette période, il a étudié des espèces comme le grizzly, le caribou ou l’ours polaire avant de s'engager dans une expédition en solitaire de trois mois, au cœur de l'Arctique. Cette photo qui le montre en train de plonger sous la banquise fait vraiment froid dans le dos, non ?

    portrait-d-un-ours-polaire-intrigue_9124_w560.jpgDe retour de ce périple, Nicklen devient journaliste photographe animalier, avec pour but de faire parler de cette faune menacée qui lui tient tant à coeur. Dans son dernier livre, Polar obsession, il rappelle avec des images impressionnantes, comme ce splendide portrait d'un ours polaire, l’urgence de la situation aux pôles. En effet, selon certains scientifiques, la glace des pôles aura intégralement disparu dans un siècle, provoquant du même coup la disparition de nombreuses espèces animales endémiques de ces régions

    Dans cette vidéo, Paul Nicklen raconte sa rencontre face-à-face avec un léopard de mer, l'un des prédateurs marins les plus dangereux. Même si vous n'êtes pas familier avec l'anglais, les images parlent d'elles-mêmes !

  • Une météorite explose en Afrique du sud

    Heu, qui a dit... comme l'équipe de France de foot ? :-)
    Trêve de plaisanterie, ce n'est pas tous les jours qu'on voit une météorite se désintégrer juste au-dessus de soi. Pourtant, ce samedi 21 novembre, vers 23 heures, c'est à un spectacle extraordinaire auquel ont assisté les habitants de la province du Gauteng, en Afrique du Sud.

    En effet, ils ont pu observer une lumière aveuglante causée par la désintégration d'une météorite dans l'atmosphère terrestre. Un phénomène très spectaculaire qui a même été immortalisé par des caméras de surveillance. Sur cette vidéo, on peut voir dans un ciel nocturne nuageux, une soudaine lueur puis un flash de très forte intensité. La fin de la séquence fait penser à des films catastrophe récents.

    Certains témoins racontent avoir vu une grosse boule de feu illuminer le ciel, comme en plein jour. C'était en fait la désintégration de l'objet céleste qui, ayant pénétré à très grande vitesse dans notre atmosphère, a explosé en vol au lieu de s'écraser sur le sol.

  • Planète Mars : des photos à tomber !

    m21_42851375.jpgLes photos de Mars que le site Big Picture vient de mettre en ligne sont probablement les plus incroyables clichés pris d'une autre planète. On les doit à la sonde MRO (Mars Reconnaissance Orbiter) qui tourne autour de la planète rouge depuis 2006, à une altitude d'environ 300 km. A bord du module de la Nasa se trouve HiRISE, une caméra expérimentale à très haute définition, qui mitraille Mars depuis plusieurs années avec une résolution de quelques pouces par pixel (ça parlera aux spécialistes).

    Voici un exemple de photo : un tourbillon de poussière (dust devil) qui traverse la surface martienne à l'est du bassin Hellas et au sud de la Reull Vallis (quels noms exotiques !). Ce tourbillon, qui aurait un diamètre de 200 mètres dans sa partie supérieure (moins à sa base), mesurerait 500 mètres de haut.

    Ne manquez pas toutes les autres photos sur le site de Big Picture : elles sont hallucinantes. Mieux que de l'art moderne !

  • Des tortues très rares repérées en Birmanie

    20090908_arakan_turtle.jpgDes tortues terrestres de l'Arakan, espèce rare qu'on a cru éteinte pendant près d'un siècle, ont été récemment découvertes à l'état sauvage dans une forêt isolée de Birmanie. Bien que certains spécimens en captivité avaient été aperçus sur un marché chinois en 1994, on n'en avait plus vu dans la nature depuis 1908 !
    Une trouvaille qui pourrait aider à la préservation de ces reptiles presque totalement décimés par la chasse. Cinq de ces tortues ont été identifiées en mai 2009 par une équipe de chercheurs dans la réserve d'éléphants de la forêt de Rakhine Yoma, dont des pans entiers sont seulement accessibles en suivant les pistes creusées par les éléphants. Une région infestée de sangsues que les scientifiques ont pu atteindre non par la terre mais en partie en bateau, après avoir subi des pluies incessantes. 
    Le nom local de ces tortues est "pyant cheezar", qui signifie littéralement "tortue qui mange des excréments de rhinocéros". L'appellation scientifique est, elle, Heosemys depressa.

    Source : AP
    Crédits photo : WCS/Steve Platt

  • Des dizaines de calmars géants en Californie

    Je sais que les lecteurs d'Etrange Nature vouent une étrange passion aux calmars géants (le mot "'calmar" étant l'un des mots-clés les plus saisis pour aboutir en ce lieu). L'actualité nous rattrape avec cette histoire survenue il y a quelques jours à peine.

    Après un tremblement de terre, les habitants de La Jolla, près de San Diego (Californie) ont pu assister à l'échouage de plusieurs dizaines de calmars géants sur la plage. De nombreuses personnes présentes sur les lieux ont essayé, en vain, de remettre à l'eau les animaux appartenant à l'espèce Dosidicus gigas. Ceci afin de leur éviter d'être dévorés par les goélands, lesquels n'ont pas manqué de profiter de ce banquet impromptu.

    Selon les experts, le séisme et l'échouage des animaux n'auraient pas de lien de cause à effet. William Gilly, spécialisé dans l'étude des calmars à la station océanique Hopkins de l'université de Stanford, précisait ainsi que les scientifiques ont commencé à trouver des cadavres de calmars échoués 3 jours avant la survenue du tremblement de terre. "A moins que les calmars n'aient pressenti le séisme, je ne pense pas qu'il y ait un quelconque lien entre ces deux événements", a-t-il conclu.

    Pouvant atteindre 2 mètres et peser 45 kilos, le calmar Dosidicus gigas est encore mal connu. Les raisons de cet échouage en masse demeurent aujourd'hui inexpliquées.

  • Vidéo : une baleine albinos en Australie

    Une baleine à bosse (Megaptera novaeangliae) albinos a été filmée en pleine migration, entourée de ses congénères, au large de la côte est de l'Australie. L'animal, très rare, a été immortalisé en vidéo lors de son passage au large de l'Etat du Queensland, longeant la côte pour gagner des eaux plus chaudes au nord du continent.

    Intégrée à un petit groupe de cétacés, cette baleine serait la seule baleine à bosse albinos recensée dans le monde, selon la Pacific Whale Foundation. Surnommée "Migaloo", elle aurait une vingtaine d'années et est un visiteur régulier de la côte est australienne.

  • Un poisson géant en Islande

    le-fletan-suspendu_12502_w560.jpgImaginez un homme qui pèserait environ... 8 tonnes ! Improbable, non ? Eh bien, des pêcheurs viennent de découvrir l'équivalent "poisson" en remontant des profondeurs de la mer d'Islande un flétan de près de 2,50 m et de 203 kg ! (Juste pour fixer les idées, un flétan ordinaire pèse environ 1,9 kg, soit 100 fois moins).

    C'est un vrai monstre marin qui a été vendu sur le marché à un poissonnier local : estimé à 2300 euros, il pourrait nourrir près de 500 personnes. D'après les spécialistes, le poisson a dû grandir de la sorte en évitant les filets de pêche pendant longtemps. Si le flétan mange principalement d'autres poissons comme la morue et le hareng, son taux de croissance varie notamment en fonction de la disponibilité de la nourriture présente dans son environnement.

    Mon commentaire : les gars qui posent avec leur couteau à découper ne sont pas très glamour, je vous l'accorde. Mais ne soyons pas hypocrites... Il était écrit que ces pêcheurs ne laisseraient pas passer l'occasion de transformer ce gros bestiau en distributeur à sushis. La bonne nouvelle, c'est que les océans recèlent encore plein de surprises.

  • De l'étrange nature des nouvelles sur ce blog

    Chers amis visiteurs, 

    Suite à la petite polémique soulevée par mon post Un fantôme bien utile, je souhaitais préciser à nouveau la "ligne éditoriale" de ce blog. Depuis septembre 2005, je m'amuse (si c'était une corvée, j'aurais arrêté depuis belle lurette) à recenser et sélectionner toutes ces petites histoires insolites ou saugrenues dont parlent les médias sans les approfondir, comme si cela allait de soi... 

    Regroupées sous forme de florilège dans ce blog, elles nous offrent une vision légèrement décalée de notre environnement et révèlent en tout cas notre connaissance limitée dans de nombreux domaines. Si la plupart d'entre elles concernent des choses ou des faits de nature scientifique (météo, astronomie, animaux, découvertes scientifiques), j'ai également décidé d'accorder un peu de place à des phénomènes plus déroutants, voire inexpliqués car la nature, qu'on le veuille ou non, en regorge. Comme je dis toujours, dans "surnaturel", il y a "naturel" :-)

    Donc, de temps en temps, je me plais à publier un article sur une histoire d'OVNI, de fantôme, de disparition mystérieuse, etc. en vous laissant libre d'en penser ce que vous voulez, et toujours avec suffisamment de recul et d'ironie pour ne pas prendre ces récits pour argent comptant :-)
    C'est aussi l'occasion de démystifier ces sujets en montrant combien il est facile d'abuser les âmes naïves avec quelques photos surexposées ou des vidéos aux images tremblotantes.

    Une petite constatation, enfin : ce sont les articles liés au surnaturel qui attirent le plus de visiteurs sur ce blog. Comme quoi, l'être humain a besoin de se nourrir de merveilleux... :-)

    Encore merci pour vos encouragement et votre fidélité,
    Très amicalement,

    J. 


    PS/ Vous noterez que je vous ai épargné toutes les théories fumeuses expliquant le crash de l'Airbus AF447 d'Air France...:-)

  • Vidéo : bébés loutres à Orlando

    Les bébés loutres, c'est assez irrésistible ! Non ? Ceux-ci sont nés en mars au Parc Aquatique d'Orlando en Floride.

  • Mercure dévoile ses mystères

    merctran.gifRappelez-vous, en octobre dernier, je vous parlais de la sonde Messenger qui allait survoler Mercure pour la deuxième fois afin d'y prendre des clichés inédits de la planète la plus proche du soleil. On en sait désormais un peu plus car la petite navette a enregistré plus de 1200 photos de la surface.

    Le premier vol effectué au-dessus de Mercure en janvier 2008 avait déjà révélé aux scientifiques que les vastes plaines présentes à sa surface sont le résultat de nombreuses éruptions volcaniques. Ils ont aussi découvert que son noyau formé de fer fondu est à l'origine des champs magnétiques qui la caractérisent.

    L'étude des clichés obtenus après cette deuxième expédition a permis de découvrir que Mercure est une planète beaucoup plus agitée qu'on ne le pensait jusque-là. Des tornades fourmillent à sa surface par une température de 350 °C. En plus de devoir affronter une température aussi élevée, le matériel utilisé pour l'opération a dû résister à la force gravitationnelle exercée par le Soleil et à ses radiations importantes pour percer quelques-uns des mystères d'une planète pourtant très proche de la Terre.

    Les images ont aussi révélé la présence sur Mercure d'un cratère de 692 km de diamètre. Cet impact est particulièrement bien visible puisqu'il s'agit de la seule trace géologique qui n'est pas encore recouverte d'une épaisse couche de cendres volcaniques. D'après Thomas Watters, de la Smithsonian Institution de Washington, ce cratère daterait de plus de 3,9 milliards d'années. Sean Solomon, scientifique en charge des observations de la Carnegie Institution de Washington, fait aussi part de changements importants identifiés dans les interactions entre les champs magnétiques et les vents solaires à la surface de Mercure. Le prochain vol prévu pour septembre 2009 pourrait fournir de nouvelles informations sur cette planète mystérieuse. Nous suivons l'affaire !

    Photo : la planète Mercure (petit point noir) transite devant la surface du Soleil.