C'est une grande première : des scientifiques britanniques ont découvert une pieuvre, qui possède six tentacules et non huit comme d'habitude. Cette anomalie serait dûe à un défaut inné plutôt qu'à une lésion apparue au cours de l'existence de l'animal. Il se pourrait donc que l'on ait découvert une nouvelle espèce marine.
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Une pieuvre à six tentacules
La pieuvre a été identifiée au sud du pays de Galles, au mois de mars. Pourtant les particularités de cet animal n'ont été remarquées que durant son transport au musée maritime local, le Blackpool Sea Life Centre. En général, les pieuvres sont connues pour leurs 3 coeurs et leur sang bleu. Le fait que celle-ci ne possède que 6 tentacules est totalement nouveau. L'animal vivant, surnommé "Henry the Hexapus" (et non octopus) par le personnel du Centre, pourrait être exposé au public à la fin 2008. -
Un cratère découvert grâce à Google Earth
Google Earth, le logiciel de Google qui vous fait visualiser la planète à l'aide d'images satellite, vient de permettre de découvrir un nouveau cratère, inconnu jusqu'alors.
Le géologue Arthur Hickman, de l'institut d'études géolmogiques de l'ouest de l'Australie, utilisait le logiciel pour repérer du fer lorsqu'une zone circulaire inhabituelle l'a intrigué. Il a alors envoyé une photo de cet emplacement sur Google Earth à l'un de ses collègues, le Docteur Andrew Glickson de l'université nationale d'Australie.
Celui-ci s'est rendu sur les lieux et a confirmé la présence d'un cratère de météorites, à 35 Km au nord de Newman et qui n'avait jamais été observé à ce jour. Selon Hickman, ce cratère pourrait avoir entre 10 000 et 100 000 ans. -
Une molécule organique détectée sur une planète extra-solaire
Une molécule organique a été découverte pour la première fois dans l'atmosphère d'une planète située en dehors de notre système solaire, ont annoncé des chercheurs.
Grâce au télescope spatial Hubble, des astronomes ont distingué du méthane dans l'atmosphère de la planète HD189733b, qui est approximativement de la taille de Jupiter et se situe à 63 années lumière de la Terre, peut-on lire dans un article de la revue Nature.
Les molécules organiques, comme le méthane, contiennent des liaisons carbone-hydrogène et sont très fréquentes chez les êtres vivants, mais ne leurs sont pas propres. Selon les auteurs de l'étude, la planète qu'ils ont observée est pourvue de températures atmosphériques avoisinant les 1000 °C et est par conséquent peu propice à la vie."Le méthane ne peut pas être produit de façon biologique sur la planète que nous avons observée", a assuré Giovanna Tinetti, de l'University College de Londres, contactée par courriel.
Le méthane a été détecté sur plusieurs planètes de notre système solaire. "Dans des conditions favorables, le méthane peut contribuer à la formation d'acides aminés", éléments essentiels de la vie, a indiqué un autre membre de l'équipe de recherche, Mark Swain, de la Nasa. (...)HD189733b fait partie des plus de 270 planètes extra-solaires découvertes à ce jour et fait partie de la catégorie des géantes gazeuses, comme Jupiter ou Saturne dans notre système solaire.
Source : Reuters, Washington.
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Un nouvel oiseau découvert en Indonésie
Il s'agit d'une nouvelle espèce appelée Zostérops des Togian (Zosterops somadikartai) qui a été découverte dans les Iles Togian dans la baie de Tomini (Sulawesi, Indonésie). On l'avait déjà observé mais de loin. Ce petit oiseau est de couleur verdâtre, et contrairement aux autres espèces du genre, il possède des yeux rouges et n'a pas de mince cercle blanc autour des yeux.
Ces dernières années, de nombreuses nouvelles espèces animales ont été découvertes dans les parties les plus reculées d'Indonésie, à l'image de ce kangourou au poil doré, extrêmement rare, identifié dans les Foja Mountains en Indonésie. -
Les océans sont-ils extraterrestres ?
Décidément, l'excellent site Futura-Sciences nous gâte en matière d'articles susceptibles d'exciter notre curiosité. Voici deux exemples qui remettent en question nos idées reçues sur notre planète.
L'océan mondial serait-il d'origine extraterrestre ?
Une nouvelle méthode d'analyse des isotopes du chlore au niveau des dorsales océaniques suggère que les océans se sont formés quelques millions d'années après la formation de la Terre, à partir de matériaux extraterrestres. Ce nouvel outil devrait apporter à l'avenir d'autres résultats sur la dynamique du manteau terrestre.
Lire l'article de Jean-Luc GoudetLa Terre a un double coeur solide
L’idée avait été proposée il y a une vingtaine d’années et elle vient aujourd’hui d’être confirmée par un groupe de géophysiciens de l’Université de l’Illinois. La graine, la partie solide du noyau de la Terre, n’est pas homogène. Elle possède elle-même un cœur ayant des propriétés physiques différentes.
Lire l'article de Laurent Sacco -
Des icebergs à rayures
C'est le Daily Mail qui nous rapporte cette nouvelle étonnante : on a découvert dans l'Antarctique des icebergs rayés ! C'est un navire de recherche qui est tombé, à quelques jours d'intervalles, d'abord sur un iceberg marbré de lignes noires (environ 50 mètres de long), puis sur un autre bloc de glace, cette fois-ci marqué par une large bande diagonale de couleur bleue (voir les photos ci-dessous).
Selon certains scientifiques, ces rayures auraient pu être créées par les différences de compression de la glace au fil du temps ou bien par des minéraux colorés emprisonnés dans l'iceberg.
Lire l'article du Daily Mail (autres photos). -
Un spécimen rare d'orque albinos
Alors qu'ils comptaient étudier des phoques et d'autres espèces voisines, des scientifiques en mission dans le Pacifique nord ont pu observer un animal extrêmement rare : une orque albinos !
Comme le précise l'article (en anglais) qui relate la découverte, cela revient à trouver une aiguille dans une botte de foin... -
Une autruche préhistorique près de Paris
Il est assez rare que les découvertes de fossiles préhistoriques aient lieu en France : c'est pourtant le cas avec cette vertèbre fossile découverte dans une carrière de la vallée de l'Oise qui révèle qu'un grand oiseau terrestre proche de l'autruche a vécu dans cette région il y a 56 millions d'années.
L'os est en cours d'étude, mais on peut dire dès à présent qu'il provient d'une sorte d'autruche primitive, précise à l'AFP Eric Buffetaut, paléontologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui travaille au Laboratoire de géologie de l'Ecole normale supérieure de Paris. D'autres fossiles trouvés dans la même couche géologique, à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris, suggèrent que la vertèbre remonte à la fin de l'ère paléocène, et date donc d'environ 56 millions d'années, ajoute-t-il.
Un oiseau similaire avait été trouvé au 19e siècle aux environs de Reims et avait reçu le nom de Remiornis, mais les fossiles de ce parent de l'autruche demeurent très rares, souligne Eric Buffetaut. A en juger par les dimensions de la vertèbre de l'Oise, cet oiseau avait une taille proche de celle de l'autruche, le plus grand oiseau actuel, pouvant atteindre 2,50 m de haut.
Cependant, à la différence de l'autruche d'aujourd'hui, qui vit dans des milieux semi-désertiques, l'oiseau de l'Oise vivait apparemment dans des zones humides à la végétation dense, sous un climat chaud, en compagnie de tortues, de crocodiles et de divers mammifères dont les restes ont également été découverts dans les carrières.
Ses moeurs, estime le paléontologue, devaient donc se rapprocher plutôt de celles du casoar, cousin de l'autruche des forêts tropicales de Nouvelle-Guinée et du nord-est de l'Australie. Contrairement aux autruches, qui sont essentiellement herbivores, le casoar se nourrit à la fois de fruits et de petits animaux.(...)
Source: AFP, Paris. -
Des avalanches sur Mars
La sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a pris fortuitement les premières images d'une série d'avalanches de glace et de poussière près du pôle nord de la Planète rouge, vient d'annoncer la Nasa. L'image très détaillée montrée par l'agence spatiale américaine a été prise par le MRO le 19 février 2008 et est l'une des quelques 2400 clichés rendus publiques le 3 mars 2008.
"Cela m'a surpris", a dit dans un communiqué Ingrid Daubar Spitale, de l'Université d'Arizona (sud-ouest), chargée de pointer les caméras du MRO, "C'est vraiment formidable d'observer quelque chose de dynamique sur Mars où presque tout ce que l'on voit n'a pas changé depuis des millions d'années", a-t-elle ajouté.
Les objectifs de la sonde qui orbite Mars sont braqués sur des endroits sélectionnés de la planète pour traquer les changements saisonniers et la principale cible de la caméra le 19 février n'était pas sur cette pente raide où les avalanches ont été photographiées (...)
Source : AFP, Washington.
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Le "temps ralenti" est une illusion
L'impression, chez les personnes vivant un événement traumatisant comme un accident, que le temps intérieur se ralentit à ce moment là n'est qu'une illusion, selon une expérience conduite par des scientifiques américains (...)
"Les gens racontent souvent que les choses paraissent se dérouler au ralenti dans un accident", indique David Eagleman, professeur-adjoint de neurosciences et de psychologie à la faculté de médecine Baylor College à Houston (Texas, sud ouest).
"La question est de savoir si cette expérience du temps ralenti se produit vraiment intérieurement ou si cela arrive seulement rétrospectivement", dit-il, ajoutant que "la réponse est cruciale pour comprendre comment le temps est représenté dans le cerveau".
Pour tenter de trouver une réponse à cette question les chercheurs ont finalement décidé de faire sauter des volontaires d'une hauteur de 45 mètres au-dessus d'un filet de sécurité, atteignant dans leur chute de trois secondes une vitesse de 112 km/h.
L'expérience a été divisée en deux parties. Les chercheurs ont tout d'abord demandé aux volontaires de mesurer avec un chronomètre la durée de la chute des autres. Ils leur ont aussi demandé combien de temps ils avaient mis pour tomber eux-mêmes dans le filet.
Tous les participants ont dit que leur chute avait duré 36% plus longtemps en moyenne, selon l'étude parue dans la "Public Library of Science One".
Ensuite, ils ont donné aux volontaires une montre spéciale avec les chiffres éclairés défilant à une vitesse normale et aussi plus rapidement. L'idée était que si leur perception du temps s'était vraiment ralentie durant leur chute ils auraient pu aussi déchiffrer les décimales défilant plus rapidement ce qui n'a pas été le cas.
Source : AFP. -
Un petit mammifère filmé pour la première fois
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Un scorpion préhistorique géant
Des scientifiques ont découvert en Allemagne le fossile d'une pince provenant d'un scorpion de mer de 2,5 mètres, une créature terrifiante qui vivait avant l'ère des dinosaures.
Ce spécimen, daté de 390 millions d'années, a été découvert dans une carrière en Allemagne et suggère que les araignées, insectes et crabes préhistoriques étaient beaucoup plus grands qu'on ne le pensait jusqu'à maintenant, font savoir mercredi des chercheurs de l'université de Bristol.
"C'est une découverte extraordinaire", a déclaré le chercheur Simon Braddy. "Nous savions depuis un certain temps grâce aux fossiles qu'il existait des mille-pattes colossaux, des scorpions géants, des cafards monstres et des libellules énormes mais nous n'avions jamais réalisé, jusqu'à maintenant, à quel point certaines de ces anciennes bestioles étaient grandes", a-t-il expliqué. Cette étude a été publiée dans la revue Biology Letters.
La pince du scorpion de mer Jaekelopterus rhenaniae mesure 46 centimètres de long, ce qui porterait la taille de l'animal à environ 50 centimètres de plus que les anciennes estimations pour les arthropodes. La raison pour laquelle ces arthropodes préhistoriques ont atteint une telle taille est encore incertaine. Certains scientifiques avancent comme explication un taux d'oxygène élevé dans l'atmosphère de l'époque.
Une autre théorie soutient qu'ils doivent leur taille à une "course à l'armement" avec leur principale proie, les poissons à carapace.
Source : Reuters, Londres.Ce n'est pas la première fois que l'on entend parler de scorpions préhistoriques géants. Déjà en 2005...