Le lieu de sa découverte est jalousement tenu secret, au cas où il recèlerait encore de tels trésors. L'or est une vieille histoire dans le Maine-et-Loire, où une mine a été exploitée pendant plusieurs siècles à Saint-Pierre-Montlimart avant d'être fermée il y a une cinquantaine d'années. En dépit de sa proximité avec le fleuve, les analyses scientifiques ont démontré que la pépite "native" - c'est à dire naturelle et non pas résultat d'un travail humain - n'était pas "alluvionnaire" mais de type "filonienne" (provenant d'une pierre, voire d'un filon).
Cette pièce de musée par excellence ne restera vraisemblablement pas en France. A la suite des analyses scientifiques, effectuées à l'Institut des matériaux de Nantes, rattaché au CNRS, le découvreur, après moult hésitations, a décidé de la vendre. Les trois personnes l'ayant récemment acquise ont à leur tour eu plusieurs propositions d'achat. Des musées français sont sur les rangs, mais la pépite risque de partir à l'étranger. Comme la précédente grosse pépite, d'un poids dix fois supérieur (553 grammes), découverte en Ardèche en 1889 et partie depuis aux Etats-Unis.
Source : Clarisse Lucas (AFP, Angers).