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découverte - Page 12

  • La cape qui rend invisible !

    Jeudi 19 octobre 2006

    Plus fort que Harry Potter ? Des chercheurs américains et britanniques ont conçu une cape d'invisibilité, qui certes n'est pas encore tout à fait au point, mais a déjà permis de rendre quasiment indétectable dans certaines conditions un cylindre en cuivre, selon une nouvelle étude publiée dans la revue "Science".

    Le principe de cette technique futuriste est simple: les ondes, par exemple radar, passent autour de l'objet masqué comme s'il n'était pas là. Durant l'étude, les scientifiques ont réussi à rendre presque indétectable à des micro-ondes un cylindre en cuivre dissimulé par la cape.

    Les micro-ondes rebondissent sur les objets, les rendant visibles et créant une ombre, bien que ce phénomène ne soit détectable que par des instruments. Si un objet peut être rendu indétectable à des micro-ondes, il peut également devenir invisible pour un radar, une perspective qui ne manquera pas de fasciner les militaires.

    L'étude ouvre également des perspectives dignes de la science-fiction. Elle évoque en effet la possibilité d'améliorer la technique pour rendre des personnes et objets indétectables à la lumière visible. En théorie, les chances d'adapter le concept à la lumière visible sont bonnes, souligne David Schurig, concepteur de la cape. Mais "d'un point de vue technique, c'est un vrai défi", ajoute le chercheur de l'université de Duke.(...)

    La "cape" déjà existante, composée de métamatériaux -des matériaux composites artificiels- dirige les micro-ondes autour de l'objet caché. Outre le fait d'occulter des choses, rediriger des ondes électromagnétiques pourrait également s'avérer utile pour protéger des appareils électriques sensibles contre les radiations nuisibles, précise Smith.

    La cape était seulement en deux dimensions et projetait une petite ombre, admet Smith. La prochaine étape sera de passer à trois dimensions et de supprimer toute ombre. (...) En théorie, une personne regardant un objet caché devrait voir ce qu'il y a derrière la cape comme si elle était transparente. Mais "nous n'avons pas une cape parfaite à ce stade: il y a du reflet et de l'ombre, ce qui signifie que l'arrière-plan serait visible mais un peu assombri", souligne Smith. La cape idéale produirait une réflexion négligeable et quasiment pas d'ombre, ajoute-t-il.(...)

    Source : AP, Washington.
  • Les bananes sont ...jaunes

    Même en noir et blanc, les bananes nous paraissent jaunes... Lorsque nous observons une banane, notre cerveau nous dit-il qu'elle est jaune, même si elle ne l'est pas ? Une étude récente prouve que c'est effectivement le cas, par une expérience qui montre que ce que nous nous attendons à voir influe sur notre perception.

    medium_Bananes.jpgDes psychologues de l'université de Giessen en Allemagne démontrent, dans un article de Nature Neuroscience, que notre perception des couleurs d'un objet dépend de notre mémoire de sa couleur caractéristique. Lors de l'expérience décrite, Karl Gegenfurtner et ses collègues présentaient sur écran, à des volontaires, des images numériques de fruits colorisés aléatoirement sur un fond gris. La couleur initiale avec laquelle la banane était présentée n'avait aucune influence. Les volontaires avaient beau être surpris ou amusés d'une banane de couleur rouge, indique Gegenfurtner, ils gardaient toujours l'idée d'une banane jaune à l'esprit.

    Enfin, lorsqu'une forme neutre – un disque uniformément coloré, par exemple – était proposé aux sujets, le problème disparaissait : les observateurs étaient alors capables de déterminer exactement le niveau de gris correct.

    Des études antérieures avaient également prouvé que notre esprit peut nous jouer des tours quand il s'agit de couleurs. Nous avons un souvenir plus intense d'une couleur que ce qu'elle est réellement, par exemple. Des volontaires invités à sélectionner la couleur de l'herbe parmi diverses cartes de couleur verte en choisissent souvent une qui est "plus verte" que l'herbe réelle, explique Gegenfurtner. Une étude a même prouvé que nous distinguons une couleur différemment suivant qu'on l'observe sur notre gauche ou sur notre droite !

    Selon Gegenfurtner, la nouvelle étude montre ainsi comment notre mémoire des couleurs peut avoir un impact sur leur perception.

    Source : Yahoo!


  • Une nouvelle souris à Chypre

    Une nouvelle espèce de souris a été découverte à Chypre par un scientifique français travaillant pour une université britannique, a rapporté le Times de Londres.

    medium_souris_AFP_durham_University.jpgLa souris chypriote, baptisée Mus Cypriacus, a une tête, des oreilles, des yeux et des dents plus grands que les espèces connues jusqu'à présent et les examens génétiques ont confirmé qu'il s'agissait bien d'une espèce jusque là inconnue, a ajouté le journal.

    Mus Cypriacus a été découverte par Thomas Cucchi, un chercheur français travaillant pour l'université de Durham (nord de l'Angleterre) alors qu'il étudiait des dentitions de souris datant de l'âge de pierre. Selon le chercheur, la présence de cette espèce de souris à Chypre aurait précédé l'arrivée de l'homme sur l'île méditerranéenne.

    "De nouvelles espèces de mammifères sont en général découvertes dans des lieux à la forte biodiversité comme l'Asie du sud-est et on pensait généralement que tous les mammifères d'Europe avaient été identifiés", a-t-il déclaré au Times.

    Source : AFP, Londres.
    Photo : AFP / Durham University.

     
  • On a vu des planètes en formation

    Jeudi 28 septembre 2006

    Les images d'un système planétaire en formation ont été prises pour la première fois, autour d'une étoile plus massive que notre Soleil, a annoncé une équipe franco-néerlandaise sur le service en ligne de la revue scientifique américaine Science.

    medium_exoplanete.jpgCes images de "très haute qualité" obtenues avec la caméra VISIR du Très Grand Télescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO) du mont Paranal (Chili) montrent un disque protoplanétaire, une formation de gaz et de poussières pouvant s'agréger et former des planètes.

    "Ce disque, très étendu et flamboyant, contient très vraisemblablement assez de gaz et de poussières pour donner naissance à des planètes", écrivent les chercheurs. Pour le responsable de l'équipe, Pierre-Olivier Lagage, du Commissariat à l'Energie atomique (CEA) à Saclay, "c'est la première fois qu'une telle structure, seulement envisagée à partir de modèles théoriques, est prise en photo (en infra-rouge) autour d'une étoile massive".

    Les auteurs de l'étude estiment que l'image "nous fournit une chance rare d'observer les conditions prévalant juste avant, ou pendant, la formation de planètes".

    Le disque (...) se trouve autour d'une étoile jeune dénommée HD 97048, âgée de seulement quelques millions d'années et située à environ 600 années-lumières. L'étoile est 40 fois plus lumineuse que le Soleil et 2,5 fois plus massive.

    "Les planètes se forment à l'intérieur de disques protoplanétaires massifs, gazeux et contenant beaucoup de poussières se trouvant autour d'étoiles naissantes", un phénomène plutôt "fréquent puisque plus de 200 planètes ont déjà été observées autour d'étoiles autres que notre Soleil", a souligné Pierre-Olivier Lagage.

    Source : AFP, Paris. 

  • Une mâchoire de reptile géant découverte au Havre

    A l'occasion des grandes marées, un paléontologue amateur vient de découvrir sous les falaises d'une plage du Havre (Seine-Maritime) une mâchoire provenant d'un reptile préhistorique géant. Cette mâchoire de pliosaure découverte dans l'argile à flan de falaise mesure cinquante centimètres de long et vingt centimètres de large. Elle pèse six kilos, a précisé à l'Associated Press Alain Castel, membre de la Société géologique de Haute-Normandie.

    Le pliosaure, un reptile marin géant vieux de 145 à 110 millions d'années (périodes Jurassique à Crétacé) était un dangereux prédateur qui mesurait en général plus de 12 mètres de long. Ses grandes mâchoires armées de dents acérées lui permettaient d'attaquer toute proie passant à sa portée.

    Source : AP, Le Havre.

  • Une nouvelle libellule en Guadeloupe

    Jeudi 29 juin 2006

    Une nouvelle espèce de libellule de trois centimètres de long a été découverte en Guadeloupe, à Grande-Terre, par François Meurgey, responsable de la collection insectes et oiseaux du Muséum d'histoire naturelle de Nantes.

    medium_Libellule.jpgLongue de 30 millimètres, avec un abdomen de 300 micromètres (millièmes de millimètre) de diamètre, cette très petite libellule est un zygoptère de la famille des Protoneuridae, caractérisées notamment par leurs ailes repliées sur le dos au repos.

    Lorsqu'elle vole, cette libellule des zones humides et ombrées ressemble à "une graine de pissenlit transportée par le vent, on ne voit que deux petits yeux rouges qui se promènent", explique François Meurgey, 34 ans, missionné par la Société française d'odonatologie et le Muséum d'histoire naturelle pour étudier et protéger la biodiversité des 2.779 mares répertoriées en Guadeloupe.

    Nombre de spécialistes sont passés devant cette espèce sans la remarquer, croyant avoir affaire à une autre espèce semblable, Protoneura ailsa, décrite en Martinique et à Saint-Lucie en 1961, précise-t-il. La nouvelle espèce évolue en altitude, comme sa "soeur" de Martinique, mais, contrairement à cette dernière, aussi au niveau des mangroves, explique M. Meurgey, très heureux d'avoir trouvé "une nouvelle espèce dans une zone très prospectée".

    Surnommée Romane, du prénom de la fille du naturaliste, cette nouvelle espèce ne recevra officiellement son nom savant qu'à la parution de la revue de référence américaine, "Odonatologica", en décembre 2006.

    Source : AFP, Nantes.

  • On a découvert les restes d'un dodo !

    Vendredi 23 juin 2006

    Une équipe de paléontologues soutenus par le Musée d'histoire naturelle de Leiden (ouest des Pays-Bas) ont découvert la partie inférieure intacte d'un dodo, une espèce d'oiseau disparue de l'Ile Maurice depuis près de 400 ans, a annoncé le musée.

    La trouvaille, faite par une équipe de scientifiques intéressée par l'écosystème dans lequel vivait le dodo avant que l'homme occidental n'envahisse l'Ile Maurice (océan Indien) il y a 500 ans, comprend une hanche et les quatre os de la jambe qui s'y rattachent, selon un communiqué du musée.

    Les chercheurs néerlandais et mauriciens ont également retrouvé un crâne, un bec, des vertèbres et des ailes de cet animal depuis longtemps disparu.

    Le dodo, une espèce indigène à l'Ile Maurice, ne volait pas et pesait à l'âge adulte environ 23 kilos. Il a été éradiqué en moins de 200 ans après l'arrivée d'explorateurs portugais sur l'île, aux environs de 1505.

    La fouille, qui a lieu dans un marais asséché du nom de "Mare aux songes", a été lancée après la découverte en octobre d'une importante couche non remaniée de restes de dodos. Les chercheurs espèrent trouver avant la fin de leur expédition un squelette entier de l'animal.

    On estime qu'en 1681, le dodo avait complètement disparu de son mileu naturel sous l'effet de la colonisation. Il n'a pas résisté à l'agression que constituait l'irruption de chasseurs humains, mais aussi des chiens, cochons et rats que les Européens, les colonisateurs néerlandais en particulier, avaient apportés sur l'île.

    Source : AFP, La Haye.