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planete - Page 2

  • Exoplanète et trou noir supermassif

    Des nouvelles de là-haut, au dessus de nos têtes...

    Des astronomes ont analysé pour la première fois un trou noir supermassif

    Ce trou noir est situé à 10 milliards d'années-lumière de la Terre, confirmant pour la première fois par l'observation les modèles théoriques décrivant de tels disques, selon l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
    Les trous noirs sont des objets supermassifs capables de dévorer des étoiles, tels de gigantesques siphons, et aucune lumière ne peut s'en échapper. Les astronomes ont pu prouver que le rayonnement le plus énergique est émis dans la région centrale située à un jour-lumière du trou noir supermassif et démontrer que l'énergie diminue en fonction de la distance au trou noir presque exactement comme le prédit la théorie.

    La découverte d'une exoplanète peut-être habitable ?

    L'objet céleste porte le charmant nom de HD189733b. Surtout, il contient de l'eau et du carbone, ce cocktail primordial, qui a permis l'éclosion de la vie sur Terre, voilà 3,8 milliards d'années, a toutes les chances d'être réuni ailleurs dans l'Univers, où des milliards de corps célestes gravitent autour de milliards d'étoiles dans des milliards de galaxies. Le problème, c'est que cette planète se situe très loin de nous, dans la constellation du Petit Renard à 63 années-lumière (600 000 milliards de kilomètres) de la Terre.

    Le 9 décembre 2008, la NASA a annoncé avoir détecté, avec le télescope Hubble, du dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère de HD189733b. Une première pour une planète extrasolaire. Du monoxyde de carbone (CO) y a été également repéré, comme l'avait aussi été, quelques mois plus tôt, du méthane (CH4). Dans des conditions favorables, le dioxyde de carbone pourrait être lié à une activité biologique comme c'est le cas sur Terre.

    En comparant les spectres lumineux lorsque la planète est occultée et lorsqu'elle ne l'est pas, ils ont pu isoler son empreinte propre, révélatrice de la présence de molécules d'eau. Plus intéressant encore, des contradictions avec des résultats antérieurs font supposer que cette planète est peut-être animée de circulations atmosphériques complexes, ou d'une source de chaleur interne inconnue. Pour les chasseurs d'exoplanètes, le but est, un jour, de trouver une exoplanète où les conditions de la vie soient réunies. A ce jour, on dénombre pas moins de 333 planètes extrasolaires, pour la plupart d'énormes boules de gaz surchauffées orbitant tout près de leur soleil, appelées "Jupiter chauds" (les plus faciles à détecter). Les astronomes en sont convaincus : d'ici quelques années, on trouvera une planète potentiellement habitable.

    Source : Lemonde.fr

  • Encelade, comme si vous étiez...

    En février dernier, je vous parlais d'Encelade, l'une des lunes de Saturne sur laquelle on espérait trouver de l'eau. Depuis, la recherche a avancé et les derniers clichés révèlent la présence de glace (donc d'eau) à la surface du satellite. La précision de la photo ci-dessous est frappante, surtout en mode agrandissement.

    enc02_PIA07800.jpg
    Cliquez sur la photo pour l'agrandir

    Cette photo vous plaît ? Visitez la galerie du site Boston Big Picture pour admirer d'autres vues d'Encelade.
  • On a découvert trois super-Terres !

    2a100855dff07ac8e1f04b2808a37e0d.jpgTrois exoplanètes un peu plus grosses que notre planète, des "super-Terres", ont été repérées par une équipe d'astrophysiciens suisses et français qui ont révélé leur découverte à Nantes, à l'occasion d'un colloque international.

    L'équipe de l'Observatoire de l'Université de Genève (UNIGE) a mis au jour un total de 45 planètes de moins de 30 fois la masse de la Terre. Les trois plus petites ont respectivement 4,2 fois, 6,7 fois et 9,4 fois la masse de la Terre.

    Plus de 270 exoplanètes ont déjà été recensées autour d'étoiles, mais elles étaient jusqu'à présent pour la plupart trop grosses, de la taille de Saturne ou de Jupiter, pour être comparables à la Terre.

    Source : AFP.

    Mon commentaire : reste à savoir s'il est envisageable de trouver de la vie sur ces planètes.

  • On a découvert la plus petite planète extra-solaire

    Des chercheurs espagnols viennent d'annoncer la découverte de la plus petite planète jamais trouvée en dehors du système solaire, baptisée "GJ 436T" et située à 30 années-lumières de la Terre dans la constellation du Lion.

    Cette planète extra-solaire a été détectée grâce à une nouvelle technique qui "permettra dans moins de dix ans de découvrir une première planète ressemblant à la terre en terme de masse et d'orbite", a expliqué Ignasi Ribas, chercheur du Conseil supérieur de recherche scientifique (CSIC).

    "GJ 436T" a une masse cinq fois supérieure à la Terre, ce qui en fait la plus petite "exo-planète" jamais découverte, parmi les quelque 300 détectées à ce jour, selon M. Ribas. Elle ne serait pas habitable.

    Source : AFP, Madrid.

  • Devinette : de quoi s'agit-il ?

    Voici une très mystérieuse photo : sauriez-vous dire de quoi il s'agit ?

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    Réponse : ce sont des dunes martiennes, dans la région de l'Hellespont, prises en photo avec une caméra très haute résolution le 16 mars 2008 par une sonde de la NASA. La forme insolite de ces dunes seraient dues à des vents très violents qui souffleraient d'ouest en est.

    Source et copyright photo : AP.
  • Une 9ème planète inconnue ?

    3b8734ead11da22adefdee3997af2330.jpgDes scientifiques japonais se sont dits convaincus qu'une neuvième planète, encore inconnue, gravite aux confins de notre système solaire et qu'elle sera un jour découverte si les astronomes s'en donnent les moyens. Des chercheurs de l'université de Kobe (ouest du Japon) basent leur assertion sur des simulations informatiques.

    "Il existe une probabilité élevée qu'une vraie planète, dont on ignorait l'existence, d'une masse située entre 0,3 à 0,7 fois celle de la Terre, évolue à la frontière de notre système solaire", ont expliqué les scientifiques dans un communiqué.

    "Si des recherches sont effectuées à grande échelle, cette planète mystérieuse sera sans doute découverte d'ici dix ans au plus", ont-ils ajouté. (...)

    Cette hypothèse de l'existence d'une surnommée "planète X" survient alors que la communauté scientifique a décidé en 2006 d'exclure Pluton de la liste des planètes de notre système solaire.

    Les huit vraies planètes connues dignes de ce titre sont : Mercure, Venus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

    Source : AFP, Tokyo

  • Les univers parallèles sont d'actualité

    Voici un article de fond passionnant sur un sujet qui reste à explorer....

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    Les univers parallèles inspirent la science-fiction et intriguent les scientifiques

    par Annie Hautefeuille, AFP, 29 décembre 2007.

    Largement popularisée par la science-fiction, l'idée d'univers multiples, que reprend Philip Pullman dans la trilogie "A la croisée des mondes" qui a inspiré le film "La boussole d'or" (The Golden Compass) sorti récemment, reste sérieusement envisagée par des scientifiques.

    "L'idée d'une multitude d'univers est plus qu'une fantastique invention. Elle apparaît naturellement dans plusieurs théories et mérite d'être prise au sérieux", écrit l'astrophysicien Aurélien Barrau dans le numéro de décembre de la revue Cern Courier de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire.

    "Ces univers multiples ne sont pas des théories mais des conséquences de théories élaborées pour répondre à des questions claires de physique des particules ou de gravitation. Beaucoup de problèmes centraux de physique théorique (...) trouvent ainsi une explication naturelle", résume ce physicien du Laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie.

    "Notre univers ne serait-il qu'un îlot dérisoire au sein d'un immense multivers infiniment vaste et diversifié?", si c'était vrai, cela pourrait être pour l'homme, qui s'était longtemps cru au centre du monde, "une quatrième blessure narcissique", après celles infligées "par Copernic, Darwin et Freud", poursuit-il.

    Imaginer qu'il y a une multitudes d'univers répondrait à une des interrogations des physiciens : par quel hasard - sauf à croire en Dieu - notre univers, s'il était le seul existant, aurait-il précisément les lois et constantes physiques ayant permis l'apparition d'astres, de planètes et finalement de la vie ?

    "Les caractéristiques de notre univers s'expliquent bien si l'on suppose que toutes les versions imaginables - ou non - de la réalité existent quelque part", résumait voici quelques années l'astrophysicien Max Tegmark.
    L'idée d'univers parallèles avait été avancée dès 1957 par le physicien américain Hugh Everett, pour interpréter certaines bizarreries - pour le sens commun - de la physique quantique.

    Des particules peuvent se trouver dans une superposition d'états -comme si un chat pouvait être à la fois mort et vivant, selon le célèbre paradoxe relevé par un des "pères" de la physique quantique Erwin Schrödinger. Mais un seul état devient réalité lors d'une observation. Les autres probabilités ne se concrétisent-elles pas dans d'autres univers? Hugh Everett et d'autres physiciens l'ont supposé.

    Il existerait alors, plusieurs univers parallèles ayant eu un passé commun, avant de diverger vers un autre possible. L'ancienne série télévisée américaine "Sliders", où les "héros" glissaient de monde en monde, s'est inspirée de cette idée de même que Philip Pullman dans sa trilogie.

    "Ce monde, comme tous les autres univers, est né du résultat des probabilités", explique Lord Asriel à Lyra la jeune héroïne de "A la croisée des mondes", en évoquant les particules élémentaires.

    "A un moment donné, plusieurs choses sont possibles, l'instant suivant, une seule se produit, et le reste n'existe pas. Sauf que, poursuit-il, d'autres mondes sont nés, dans lesquels ces autres choses se sont produites".

  • Un trou noir attaque une galaxie

    b21698f92b5336604eb810e72b0b0382.jpgDes astronomes ont saisi pour la première fois le spectacle d'un jet de particules se dégageant d'un trou noir géant et frappant une galaxie voisine sur sa trajectoire, un phénomène susceptible d'endommager gravement l'atmosphère des planètes de la galaxie touchée.

    "Nous avons déjà observé des jets produits par les trous noirs, mais c'est la première fois que nous en voyons un frapper une autre galaxie de cette manière", souligne dans un communiqué de la Nasa Dan Evans, chercheur au Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian à Cambridge, qui a dirigé l'étude.

    > Voir l'animation sur le site de l'Internaute

    "Ce jet pourrait causer toutes sortes de problèmes à la plus petite galaxie qu'il heurte", juge-t-il. Ces jets émanant des trous noirs produisent des niveaux élevés de radiation, qui, combinés à la vitesse des particules du jet - proche de la vitesse de la lumière - sont susceptibles d'endommager sévèrement l'atmosphère des planètes se trouvant sur le chemin du jet, par exemple en détruisant des couches d'ozone protectrices, explique la Nasa.

    Le phénomène a été observé dans le système 3C321, qui contient deux galaxies en orbite autour de l'autre.
    L'impact du jet de particules sur la galaxie voisine risque d'être d'autant plus substantiel que les deux galaxies en question sont très proches, éloignées de 20.000 années lumière seulement, soit la même distance qui sépare la Terre de la Voie Lactée, note la Nasa.

    Source : AFP, Washington.

  • De la vie sur Mars aux trous noirs

    Coup sur coup, deux nouvelles intéressantes bien que n'ayant rien à voir entre elles... On a d'abord appris que les deux sondes Viking de la NASA qui ont visité le sol martien dans les années 70 pourraient avoir découvert et détruit par ignorance des organismes martiens lors de leur mission d'exploration.

    medium_Mars.2.jpgEn effet, l'eau versée sur les échantillons de sol martien aurait été fatale à des organismes dont le métabolisme dépendrait du H2O2 en les noyant ou en provoquant leur combustion, une hypothèse appuyée par les résultats chimiques d'une série de test conduits à l'époque, soulignent deux chercheurs. 

    Les scientifiques qui travaillaient sur les sondes Viking dans les années 70 ne cherchaient pas des micro-organismes dépendant de H202 car à cette époque-là personne ne savaient qu'ils pouvaient exister. Les recherches sur les "extrêmophiles", des organismes capables de vivre dans des conditions extrêmes --dans les grands fonds marins, par exemple, près de cheminées volcaniques--, ne se sont développées que dans les années 90.

    La future mission américaine Phoenix d'exploration de Mars, dont le lancement est prévu en août 2007, offre de bonnes chances de vérifier ces hypothèses.

    Par ailleurs, des astronomes ont découverts trois gigantesques trous noirs étonnamment proches, alors que ces corps supermassifs se tapissent habituellement au coeur de leur propre galaxie. Ce trio inédit a été repéré à quelque 10,5 milliards d'années-lumière de la Terre, vers la constellation de la Vierge, en utilisant les télescopes VLT de Cerro Paranal (Chili) et Keck (Hawaï, Etats-Unis).

    Les astronomes ont en fait découvert trois sources de lumière extrêmement brillantes - des "quasars" - qui sont produites lorsque la poussière interstellaire s'engouffre dans un trou noir sous l'effet de son énorme gravité. Un trou noir, parce qu'aucune lumière ne peut en réchapper, est invisible aux instruments, mais il se trahit par la présence du quasar.

    Un seul quasar, d'une taille inférieure à celle de notre système solaire, peut être plus brillant qu'une galaxie entière composée de centaines de milliards d'étoiles. Trouver deux quasars si proches serait très improbable s'ils étaient répartis dans l'espace de manière aléatoire. En découvrir trois est sans précédent. La présence de trois quasars si rapprochés peut s'expliquer par une triple collision de galaxies, un phénomène qui devait être beaucoup plus fréquent dans les premiers temps de l'Univers, quand les galaxies étaient entassées dans un espace bien plus confiné.
  • Des nouvelles des astres

    Mercredi 20 décembre 2006

    Une équipe internationale d'astronomes a pu, pour la première fois, assister "en direct" à toutes les étapes de l'agonie d'une étoile happée par un trou noir géant, ces concentrations de matière si massives que même la lumière ne parvient à s'en échapper.
    Un événement comme celui-ci, capté par le satellite Galex (Galaxy Evolution Explorer) de la Nasa, ne se produit qu'une fois tous les 10 000 ans dans une galaxie normale (...). Les scientifiques suspectent qu'au centre de chaque galaxie est tapi un trou noir "supermassif". Certains sont actifs, accumulant la matière avoisinante et la portant à de très hautes températures, ce qui rend l'ensemble très brillant... jusqu'au moment où tout disparaît dans le trou noir.

    D'autres sont dormants, comme celui dissimulé au coeur de notre Galaxie, la Voie lactée. Ces monstres n'émettent pas la moindre lumière et sont donc très difficiles à étudier, sauf aux très rares moments où ils avalent une étoile. C'est précisément ce qui s'est passé dans une galaxie anonyme de la constellation du Bouvier, à 4 milliards d'années lumières de la Terre.(...)

    L'étoile s'est d'abord aplatie et étirée lorsque les effets de la gravité du trou noir, dont la masse est évaluée à plusieurs dizaines de millions de fois celle du Soleil, ont commencé à se faire sentir. A un moment donné, l'étoile s'est disloquée. Certains des morceaux d'étoiles vont tourner en spirale autour du trou noir et y plonger, en générant un sursaut brillant de lumière ultra-violette que Galex a pu détecter. Les chercheurs ont pu suivre cette agonie pendant deux ans, pour arriver à la phase finale de la digestion de l'étoile. (...)

    Source : AFP, Paris.

    Lundi 11 décembre 2006

    Les amateurs d'astronomie ont pu observer le dimanche 10 décembre 2006 avant l'aube un phénomène rare, puisque les courses de trois planètes, Jupiter, Mercure et Mars, se sont trouvé si proches qu'il a été possible de les masquer toutes les trois à la fois avec son pouce.
    C'est la première fois depuis 1925 que trois planètes ont été si proches les unes des autres dans le champ d'observation et une telle coïncidence ne devrait pas se reproduire avant 2053.
    Les trois planètes sont distantes de centaines de millions de kilomètres, mais l'orbite de chacune de chacune d'entre elles autour du soleil en fait des voisines dans les ciels est-sud-est.

    Source : AP, Floride.

  • Trois sites à explorer

    Je vous conseille la visite de trois sites :

     

    Défi pour la Terre

    Très pédagogique, truffé d'informations, ce site a été créé par l'ADEME et la fondation Nicolas Hulot.

     

    L'Atlas de l'United Nations Environment Program

    L'avant-après de cet atlas des changements environnementaux ne vous laissera pas indifférent...

     

    Good Planet

    L'association présidée par Yann Arthus-Bertrand : retrouvez notamment les photos et les textes de la magnifique exposition "Vivants"