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Des scientifiques ont découvert en Allemagne le fossile d'une pince provenant d'un scorpion de mer de 2,5 mètres, une créature terrifiante qui vivait avant l'ère des dinosaures.
Ce spécimen, daté de 390 millions d'années, a été découvert dans une carrière en Allemagne et suggère que les araignées, insectes et crabes préhistoriques étaient beaucoup plus grands qu'on ne le pensait jusqu'à maintenant, font savoir mercredi des chercheurs de l'université de Bristol.
"C'est une découverte extraordinaire", a déclaré le chercheur Simon Braddy. "Nous savions depuis un certain temps grâce aux fossiles qu'il existait des mille-pattes colossaux, des scorpions géants, des cafards monstres et des libellules énormes mais nous n'avions jamais réalisé, jusqu'à maintenant, à quel point certaines de ces anciennes bestioles étaient grandes", a-t-il expliqué. Cette étude a été publiée dans la revue Biology Letters.
La pince du scorpion de mer Jaekelopterus rhenaniae mesure 46 centimètres de long, ce qui porterait la taille de l'animal à environ 50 centimètres de plus que les anciennes estimations pour les arthropodes. La raison pour laquelle ces arthropodes préhistoriques ont atteint une telle taille est encore incertaine. Certains scientifiques avancent comme explication un taux d'oxygène élevé dans l'atmosphère de l'époque.
Une autre théorie soutient qu'ils doivent leur taille à une "course à l'armement" avec leur principale proie, les poissons à carapace.
Source : Reuters, Londres.
Ce n'est pas la première fois que l'on entend parler de scorpions préhistoriques géants.Déjà en 2005...
Y aurait-il un félin sauvage en liberté dans la forêt de Fontainebleau ? Un puma ou peut-être une panthère noire ? L'animal a été signalé à plusieurs reprises depuis le début du mois de novembre 2007. Ainsi, le mardi 20 novembre, un promeneur, effrayé par un félin présumé d'une cinquantaine de centimètres de haut, s'est jeté dans le canal du Loing vers 20h à Ecuelles (Seine-et-Marne), en lisière de la forêt de Fontainebleau.
Les recherches effectuées par les employés de l'Office national de la chasse dotés de moyens de vision nocturne n'ont rien donné, dans l'attente d'une battue. Le chien du promeneur qui avait pris la fuite a été retrouvé "sain et sauf", selon la police. Prudence, donc, si vous habitez dans le voisinage.
C'est en se promenant avec son chien dans un chemin de terre qu'un retraité a découvert en Anjou la plus grosse pépite d'or jamais découverte en France métropolitaine depuis le XIXe siècle. D'un diamètre de 3 cm pour une épaisseur de 1,8 cm, la pépite pèse 57,5 grammes.
Le lieu de sa découverte est jalousement tenu secret, au cas où il recèlerait encore de tels trésors. L'or est une vieille histoire dans le Maine-et-Loire, où une mine a été exploitée pendant plusieurs siècles à Saint-Pierre-Montlimart avant d'être fermée il y a une cinquantaine d'années. En dépit de sa proximité avec le fleuve, les analyses scientifiques ont démontré que la pépite "native" - c'est à dire naturelle et non pas résultat d'un travail humain - n'était pas "alluvionnaire" mais de type "filonienne" (provenant d'une pierre, voire d'un filon).
Cette pièce de musée par excellence ne restera vraisemblablement pas en France. A la suite des analyses scientifiques, effectuées à l'Institut des matériaux de Nantes, rattaché au CNRS, le découvreur, après moult hésitations, a décidé de la vendre. Les trois personnes l'ayant récemment acquise ont à leur tour eu plusieurs propositions d'achat. Des musées français sont sur les rangs, mais la pépite risque de partir à l'étranger. Comme la précédente grosse pépite, d'un poids dix fois supérieur (553 grammes), découverte en Ardèche en 1889 et partie depuis aux Etats-Unis.
Source : Clarisse Lucas (AFP, Angers).
Ajout du 6/04/2008 : la pépite restera finalement en Anjou, lire ici.
Elles avaient déjà envahi le nord-est de la France début octobre 2007, voici que les coccinelles "harmonia axyridis" font le siège de nombreuses habitations d'Ile-de-France. L'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) a confirmé le phénomène : la coccinelle est présente dans les Hauts-de-Seine, les Yvelines et des témoins ont également signalé une concentration en Seine-et-Marne. Les habitants de ces régions découvrent leurs façades recouvertes de coccinelles qui n'hésitent pas à s'engouffrer dans les habitations si on laisse les fenêtres ouvertes.
L'une des solutions les plus efficaces pour s'en débarrasser consiste à les aspirer avec un aspirateur, puis de conserver le sac d'aspirateur une semaine au congélateur, par - 16 °, pour s'assurer de leur destruction.
L'invasion descendrait vers la vallée du Rhône, mais il est impossible à ce stade de savoir si elle va empirer.
Les habitants de Bogota ont été victimes d'un orage de grêle exceptionnel le 5 novembre 2007. Cette violente pluie de grêle, qui a formé en à peine une heure une couche de glace de près de deux mètres, est la plus forte jamais constatée en Colombie depuis trente ans, a indiqué l'Institut d'études météorologiques (Ideam).
Au plus fort des intempéries, il a plu entre 60 et 70 mm par heure, soit trois fois plus la moyenne, a relevé Humberto Gonzalez, responsable des prévisions à l'Ideam.Les spécialistes ont attribué cet orage au phénomène baptisée "Niña" (petite fille, en espagnol), caractérisé par le refroidissement des eaux de l'océan Pacifique et qui pourrait durer jusqu'au début de l'année 2008.
La directrice des Services colombiens de prévention et d'urgences, Diana Rubiano, a toutefois observé qu'il s'agissait d'un "phénomène peu commun en milieu urbain".Les autorités ont affirmé que la grêle n'avait fait aucune victime, ni détruit totalement de maisons. En revanche, une quarantaine de personnes ont souffert d'hypothermie, 70 véhicules ont été endommagés et quelque 300 familles ont dû être hébergées.(...)
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a estimé que ce phénomène "Niña" se prolongerait durant trois à six mois, avec pour conséquence une sécheresse en Australie et des pluies le long de la côte Pacifique en Amérique latine.
Plusieurs pilotes militaires et civils, réunis à Washington, ont rivalisé lundi de témoignages saisissants pour raconter leur étrange rencontre avec des objets volants non identifiés, espérant ainsi inciter les autorités à prendre au sérieux ces phénomènes inexpliqués, souvent tournés en dérision.
Film d'OVNI au dessus d'un lac en Italie - Très probablement un faux.
"Rien dans mon entraînement ne m'avait préparé à cela", assure James Penniston, officier retraité de l'armée de l'Air américaine, avant de raconter avoir vu et touché "un vaisseau triangulaire, illuminé de bleu et de jaune", qui était posé dans une forêt attenante à une base aérienne britannique à Woodbridge (GB) en 1980.
L'OVNI "était chaud au toucher et avait une texture métallique. L'un des côtés était couvert de symboles dont le plus grand était un triangle", raconte-t-il.
"La lumière s'est intensifiée (...) le vaisseau a décollé du sol sans bruit ni mouvement d'air et est parti incroyablement vite", devant plus de 80 personnes de la base. "Dans mon carnet, j'ai écrit vitesse: impossible".
M. Penniston fait partie d'un panel international d'une vingtaine de pilotes et de scientifiques, signataires d'une pétition réclamant de sérieuses investigations sur ce sujet.
"Que le gouvernement américain arrête de perpétuer le mythe selon lequel il existe une explication conventionnelle à tous les phénomènes d'Ovni. Notre pays doit rouvrir l'enquête", a déclaré lors d'une conférence de presse Fife Symington, ex-gouverneur d'Arizona lui-même témoin d'un Ovni en 1997.
Plus généralement, "pour des raisons de sûreté nationale et de sécurité aérienne, chaque pays devrait s'efforcer d'identifier tout objet circulant dans son espace aérien", soulignent ces personnalités.
"Malheureusement, le sujet des Ovni a été contaminé par de fausses informations, fournies aux médias par des personnes non qualifiées", déplore Rodrigo Bravo, un expert de l'armée de l'Air chilienne.
Pourtant, "l'un de nos plus illustres cas, en 1988, a montré que les Ovni pouvaient être un danger pour les opérations aériennes : un B737 en approche finale à Puerto Montt (Chili) s'est retrouvé face à une grande lumière blanche entourée de vert et de rouge qui fonçait sur lui, et le pilote a dû faire un virage serré à gauche pour éviter une collision".
Lundi, les pilotes présents à Washington rivalisaient d'anecdotes tout aussi saisissantes, pour le plus grand plaisir des "croyants" dans la salle.
En 1976, Parviz Jafari, ex-pilote de chasse iranien, a tenté en vain d'attaquer à bord de son F-4 "un objet clignotant de lumières rouge, orange et bleu clair", au-dessus de Téhéran. Mais "dès que je m'approchais trop, mon armement était coincé et ma radio brouillée", se souvient-il.
Ancien commandant de bord d'Air France, Jean-Charles Duboc assure lui avoir observé "un Ovni près de Paris, pendant un vol Nice-Londres, qui ressemblait à un énorme disque, d'environ 300 mètres de diamètre" et qui a laissé une signature radar.
Mais "comme toutes les compagnies aériennes, Air France est soucieuse de son image. C'était très dur d'aborder le sujet", affirme l'ancien pilote.
"Qui croit aux Ovni? C'est l'attitude systématique de la FAA", l'autorité américaine de l'aviation civile, assure un de ses anciens cadres, John Callahan, découragé d'enquêter sur un Ovni repéré au-dessus de l'Alaska en 1987.
"Quand j'ai demandé au responsable de la CIA ce qu'il en pensait, il m'a dit C'est bien un Ovni, mais on ne peut pas le dire au public américain, il paniquerait", raconte-t-il.
Le phénomène est pourtant bien réel, selon Nick Pope, ancien du ministère britannique de la Défense : sur les 10.000 signalements reçus par le gouvernement britannique depuis 1950, "la plupart des Ovni se sont révélés être des avions, des satellites et des météorites, mais dans 5% des cas, aucune explication n'a pu être établie".
Des centaines de trous noirs, objets supermassifs capables de dévorer des étoiles, ont été observés par une équipe internationale dans des galaxies existant lorsque l'univers avait à peine 3 à 4 milliards d'années, une découverte bousculant notre compréhension de son évolution.
Les astronomes, dont les conclusions sont à paraître dans la revue Astrophysical Journal du 10 novembre 2007, ont en fait observé des quasars, des sources de lumière extrêmement brillantes produites lorsque la poussière interstellaire s'engouffre dans un trou noir sous l'effet de son énorme gravité. Leur étude confirme les prévisions théoriques des astronomes, qui croyaient depuis de nombreuses années à l'existence d'une grande population de trous noirs actifs, sans les trouver.
La découverte de centaines de trous noirs dans les seules galaxies visées par cette équipe "implique qu'il y en avait des centaines de millions supplémentaires dans notre jeune univers, soit plus du double de ceux connus jusqu'à présent à cette distance", affirme dans un communiqué la Nasa, l'agence spatiale américaine.(...)
"Des trous noirs supermassifs en phase de croissance se trouvaient partout dans l'univers à ses débuts. Nous avions vu la partie émergée de l'iceberg, avant notre recherche. Maintenant, nous pouvons voir l'iceberg lui-même", s'est félicité (...) l'un des co-auteurs de l'étude, Mark Dickinson, de l'Observatoire national d'astronomie optique de Tucson (Arizona).
"Les quasars nouvellement détectés permettent de mieux comprendre la formation des galaxies dans l'Univers lointain", souligne le CNRS: par exemple, ils montrent que les galaxies forment leurs étoiles "en même temps que leur trou noir central grandit", jusqu'à ce que ce dernier absorbe toutes ces étoiles.(...)
"Auparavant, c'est comme si nous étudiions l'éléphant en portant un bandeau (sur les yeux), et nous ne savions pas exactement de quel animal il s'agissait. Maintenant, nous pouvons voir l'éléphant pour la première fois", s'émerveille un autre auteur de l'étude, David Elbaz, du Commissariat français à l'énergie atomique (CEA).
Près d'un tiers des singes sont menacés d'extinction en raison de la destruction des forêts tropicales, du commerce d'animaux sauvages et de la chasse, s'est alarmée l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Pour la première fois depuis un siècle on assiste aux premiers cas de disparition de singes, a averti le rapport écrit par soixante experts de vingt et un pays. Cent quatorze primates parmi les 394 espèces mondiales sont menacés d'extinction et ont été placés sur la liste rouge de l'UICN, soit 29% de la population mondiale de singes, note le rapport.
Parmi eux, le colobe bai de Miss Waldron, qui vivait en Côte d'Ivoire et au Ghana, a peut-être déjà disparu. Le loris grêle de Horon Plains, habitant du Sri Lanka, n'a été aperçu que quatre fois depuis 1937. Le langur de Cat Ba du Vietnam et le gibbon de Hainan (Chine) ne comptent plus qu'une douzaine de représentants.
Le changement climatique ajouté à l'incapacité de faire face aux différentes menaces comme la chasse ou la destruction de leur habitat dû à l'urbanisation sont la cause du danger d'extinction, ajoutent les experts.
"C'est en Asie où la destruction des forêts tropicales, la chasse et le commerce de singes placent les espèces face à un risque terrible, que la situation est la pire.", a indiqué Russell A. Mittermeier, président du groupe de spécialistes sur les primates à l'UICN. Une liste plus restreinte de vingt-cinq espèces les plus menacées a été dressée par l'IUCN.
"Vous pourriez placer la totalité des survivants de ces vingt-cinq espèces dans un seul stade de football", a averti Russell Mittermeier. (...)
Encore une nouvelle déprimante pour les amoureux des animaux...
On estime à 3 500 la population de tigres dans le monde, la moitié se trouvant en Inde. L'agence gouvernementale Wildlife Institute of India a engagé un recensement dont les résultats définitifs devraient être connus prochainement, mais elle estime qu'il reste de 1300 à 1500 tigres alors qu'on en recensait 3 642 en 2001. Il meurt un tigre par jour. Au moins 4 des 27 réserves de tigres n'abritent plus un seul tigre. En 1925, on comptait 40 000 tigres en Inde.
Des paléontologues argentins et brésiliens ont annoncé la découverte d'un dinosaure géant, premier représentant d'une branche inconnue de la famille des titanosaures qui vivait en Patagonie argentine, il y a 88 millions d'années.
«C'est le troisième plus grand fossile de dinosaures jamais découvert dans le monde et le plus complet d'entre eux, puisque nous avons retrouvé 70% du squelette», a affirmé le paléontologue argentin Jorge Calvo, directeur du Centre paléontologique de l'Université nationale de Comahue (Argentine) lors d'une conférence de presse à l'Académie des Sciences de Rio.
Ce dinosaure est un herbivore, de 32 à 34 m de long, pesant quelque 8 tonnes, représentant de cette branche jusque-là inconnue de titanosaures, baptisée Lognkosauria. Lui-même a été baptisé Futalognkosaurus dukei, un nom dérivé de la langue des Indiens Mapuche signifiant «chef géant des sauriens». Le nom «dukei» est un hommage à l'entreprise privée Duke Energy Argentina ayant financé la plus grande partie des fouilles sur les berges du lac artificiel «Lago Barreales», au nord de la Patagonie argentine.
Les paléontologues argentins et brésiliens ont aussi présenté à Rio une réplique de la première vertèbre cervicale - de 1m 10 de haut et qui devait peser de 200 à 300 kg- découverte en février 2000, au début des fouilles. (…)
Le film sort aujourd'hui, ne le ratez pas ! L'occasion de se rappeler, devant tant de beauté, que c'est notre patrimoine à tous qui est en jeu... En guise d'introduction, voici la bande-annonce du film.