Dernièrement, je me faisais la remarque que cet automne, on a peu entendu parler de cyclones et d'ouragans au Mexique et aux Etats-Unis comme les années précédentes. En fait, selon un article de la Tribune.fr, il y aurait eu beaucoup moins de catastrophes naturelles en 2009.
Selon la traditionnelle enquête Sigma du grand réassureur Swiss Re, le coût et le nombre de morts causés cette année par les catastrophes naturelles est en fort recul. Il en ressort qu'en 2009, leur coût pour les assureurs a été réduit de moitié à 24 milliards de dollars (15,96 millards d'euros). Grâce notamment à une saison des ouragans plus "calme" aux Etats-Unis. Le coût total des dégâts est passé en un an de 267 (quasi record) à 52 milliards. "En 2009, nous n'avons pas vu de tels évènements comme l'ouragan Katrina, qui a causé 71 milliards de dollars de pertes en 2005. Nous avons été chanceux, mais cela ne sera peut-être pas le cas l'an prochain" a souligné le chef économiste de Swiss Re. Aïe, serait-ce un répit avant la fin du monde en 2012 ? :-)
On peut donc se réjouir de cette accalmie. Cette année, les catastrophes naturelles et techniques ont tué 12 000 personnes (contre 240 000 en 2008), soit l'un des chiffres les plus bas de ces vingt dernières années. Malgré tout, l'Asie a souffert des aléas climatiques et des colères de la terre. Tempêtes, inondations, séismes... Le tremblement de terre enregistré en septembre en Indonésie a fait à lui seul plus de 1000 morts, et les typhons d'août à octobre ont causé plus de 2000 décès. En France, c'est la tempête Klaus qui a ravagé aussi l'Espagne en janvier qui a été la catastrophe naturelle la plus coûteuse pour les assureurs.
Source : Tribune.fr
Météo - Page 6
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Beaucoup moins de catastrophes naturelles en 2009
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Des nuages hors du commun
Des nuages très étranges et qui, à ce titre, ont leur place sur ce blog. On ne sait pas précisément ce qui peut créer des formations nuageuses aussi longues et parallèles.
Cependant, des conditions particulières liées à la pression atmosphérique et à la circulation de l’air, ainsi qu'un taux d’humidité élevé sont nécessaires à la formation de ce phénomène très rare connu sous le nom de "Morning glory cloud" (nuage de gloire matinale ?) qui peut s'étendre sur près de mille kilomètres à deux kilomètres d'altitude en général.
On a déjà observé des nuages circulaires semblables à plusieurs endroits de la planète, mais ceux visibles au-dessus de Burketown, dans le Queensland (Australie) réapparaissent à chaque printemps. Ces masses d'air en forme de tubes, qui peuvent atteindre la vitesse de 60 km/h même par vent faible, peuvent créer des turbulences très dangereuses pour les avions.Source : Nasa ; crédit photo : Mick Petroff
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Vidéo : un glissement de terrain brutal
En général, les vidéos de glissement de terrain sont de mauvaise qualité, sauf peut-être cette vidéo tournée au Japon que j'avais publiée sur Etrange Nature en janvier 2008.
Cette fois-ci, ce n'est pas le cas car le phénomène a été filmé par les techniciens d'une chaîne de télévision américaine. La scène se passe le 10 novembre dernier, à Polky County dans le Tennessee. On observe des signes annonciateurs du "landslide", les rochers sur la route bien sûr mais aussi un petit fragment qui glisse avant que la masse énorme de rocs et de sapins ne s'abatte sur la route. Mieux valait ne pas traîner à cet endroit ! -
Vidéo : un cercle lumineux en Roumanie
Le 13 octobre dernier, je vous parlais de ce cercle lumineux mystérieux que l'on avait pu voir au dessus de la Russie. Cette fois-ci, un phénomène identique est survenu en Roumanie ! C'est plutôt étonnant qu'il se reproduise aussi vite, surtout lorsqu'on sait que ce halo lumineux est très rare.
Même si quelques "illuminés" (désolé pour le jeu de mots) affirment haut et fort qu'il s'agit d'un vaisseau extraterrestre géant annonçant une prochaine invasion, il ne s'agit que d'une illusion d’optique produite par de rares conditions météorologiques.
C'est un phénomène connu des scientifiques qui se produit lorsque l’humidité contenue dans l’air descend sous zéro mais ne se change pas en glace. Lorsque l'eau commence à geler, cela forme un cercle qui tombe vers la terre, dessinant un trou de forme circulaire dans les nuages. L’effet de lumière qu’on peut voir est quant à lui, dû au soleil.
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Un curieux halo lumineux sur Moscou
Le mercredi 7 octobre, un étrange halo lumineux de forme circulaire est apparu dans le ciel de Moscou. Des habitants ont pu filmer le phénomène.
Face à cette apparition hors du commun, les météorologistes du pays se sont empressés de réfuter toutes les théories surnaturelles ainsi que celle d'une pollution atmosphérique, évoquant plutôt un effet d'optique. Un porte-parole du service météo de la ville explique : "Plusieurs fronts nuageux avaient traversé Moscou récemment, combinés à une intrusion d'air de l'Arctique. Le soleil brillait à l'ouest - c'est comme cela que l'effet s'est produit." Pour ajouter ensuite : "C'est purement un effet d'optique, bien qu'il semble impressionnant".
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Tempête rouge sur Sydney
Une tempête de sable rouge s'est abattue sur Sydney, en Australie. Ce qui donne à la ville un petit côté "martien" très sympathique. Certes, pour les habitants, ça doit être très pénible de vivre avec cette poussière qui s'infiltre partout, mais vu de France, c'est assez esthétique :-)
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Un tsunami dans l'Himalaya ?
Selon des scientifiques, la fonte des glaciers de l'Himalaya pourrait provoquer un tsunami. En effet, lorsque les glaciers fondent, cela entraîne la formation de nombreux lacs qui, s'ils venaient à céder, pourraient dévaster les villages en aval.
Le glacier Imja, situé à Khumbu au Népal, reculerait selon les scientifiques de 70 mètres par an. Cette fonte a entraîné la formation d'un lac immense qui, avec ses 36 millions de m3 d'eau, menace le pays de graves inondations s'il venait à céder.
Selon Samjwal Ratna Bajracharya, spécialiste des glaciers au Centre international de développement des formations montagneuses au Népal (ICIMOD), la fonte des glaciers s'est sensiblement accélérée au cours des 30 dernières années, les températures de l'Himalaya augmentant "huit fois plus vite" que la moyenne mondiale.
Les experts estiment que parmi les 2 300 lacs issus de la fonte des glaciers au Népal, au moins 20 sont susceptibles de céder. Les inondations qui suivraient provoqueraient selon le secrétaire d'État à l'Environnement népalais, Uday Raj Sharma, un véritable "tsunami népalais".
Les solutions face à cette menace ne sont pas évidentes soulignent les scientifiques. Évacuer les populations est difficilement envisageable, de nombreuses familles refuseront d'abandonner leurs maisons et une opération consistant à vider les lacs s'avérerait très coûteuse en plus d'être dangereuse et incertaine.
Source : Maxisciences -
Météo : la foudre sans le tonnerre
Une image superbe d'éclairs aux Etats-Unis (cliquez sur l'image pour l'agrandir)
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Le retour imminent d'El Nino ?
Selon les spécialistes du Centre de prévision du climat (Etats-Unis), le phénomène météorologique El Nino, qui déclenche sécheresses et inondations dans le monde, pourrait refaire son apparition d'ici quelques semaines.
El Nino se caractérise par un réchauffement anormal des eaux de surface de l'est du Pacifique et, selon le centre de prévision, les conditions sont mûres pour qu'advienne ce phénomène d'ici le mois d'août. De son côté, le Bureau australien de la météorologie a déclaré que si les tendances constatées récemment dans le climat du Pacifique se prolongeaient, il y aurait plus de 50% de chances qu'un événement El Nino se mette en place d'ici juillet.
Le phénomène El Nino le plus dévastateur remonte à 1997/1998. Il avait alors provoqué une sécheresse en Australie et en Indonésie - avec des incendies de forêt - ainsi que des inondations au Pérou et en Equateur. El Nino peut également engendrer un temps plus humide dans certaines régions des Etats-Unis et peut aussi affecter la mousson en Inde.
El Nino figure en rouge sur l'image du globe terrestre. -
Un nouveau nuage insolite : l'Asperatus
Les scientifiques ont décidé de baptiser officiellement une nouvelle formation nuageuse qui prend d'étranges formes et assombrit le paysage comme un signe avant-coureur de violente tempête. Les bandes de nuages à travers le ciel ressemblent à la surface d'une mer agitée vue de dessous.
Ces nuages ont été aperçus sous différentes formes, au-dessus de la Grande-Bretagne et dans d'autres parties du globe comme en Nouvelle-Zélande. Même s'ils donnent l'apparence d'un temps orageux, ils finissent par se dissiper sans produire de tempête.
Les experts de la Royal Meteorological Society (RMS) essaient actuellement de rendre officielle cette formation en nommant ce type de nuage "Asperatus", du mot latin signifiant "brutal". S'ils y arrivent, "Asperatus" sera le premier type de formation nuageuse à être classifié depuis plus d'un demi-siècle. La RMS rassemble les informations détaillées sur les jours et les lieux où les nuages "Asperatus" ont été observés, pour essayer de comprendre exactement les circonstances de leur formation.
Source : Maxisciences, crédit photo : Ken Prior. -
Le jour où la Terre s’arrêtera
Encore un danger potentiel pour notre petite planète. Le plus inquiétant, peut-être, c'est que c'est déjà arrivé en 1859. Mais à l'époque, l'humanité était à un stade technologique moins avancé. Ce grand péril, c'est un énorme orage magnétique. Le prochain sera dévastateur.
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Vidéo : froid extrême en Antarctique
Je ne sais pas pour vous, mais moi, c'est plutôt cocotiers et cocktails avec le petit parasol ! Le froid, ça me fait fuir très vite. Et puis c'est difficile de rendre l'impression du froid en vidéo... Vous allez donc devoir faire fonctionner votre imagination.
Malgré tout, suivez cette scientifique de l'Antarctique qui vous laisse entrevoir ce que le terme "froid extrême" peut vouloir dire...
On peut y résister... à condition qu'un abruti n'oublie pas de fermer la porte !