Selon un article lu dans Le Monde, trois-quarts environ des glaciers alpins pourraient disparaître d'ici 2100. Le responsable: le désormais inévitable réchauffement climatique.

Franchement, il n'y a pas de quoi se réjouir car, souvenez-vous, il y a trois ans en 2008, je publiais déjà deux posts sur le sujet : tous les glaciers pyrénéens auront fondu d'ici 2050 et les glaciers alpins ont fondu des deux tiers. 

Voilà, pour commencer l'année, une triste histoire qui aurait eu sa place dans la série X-Files. Les habitants de la petite bourgade de Beebe dans l'Arkansas (Etats-Unis) ont assisté le 1er janvier à une mystérieuse pluie d'oiseaux morts.

Plus d'un millier de volatiles sont ainsi tombés sur la ville. Il s'agit, pour la plupart d'entre eux, de carouges à épaulettes, reconnaissables à leurs taches rouges à la base des ailes.

Pour l'heure, on ignore la cause d'un tel phénomène. Selon le quotidien Arkansas Times, les oiseaux auraient pu être frappés par la grêle en haute altitude. A moins que, comme l'avance une autre hypothèse, les feux d'artifice de la Saint-Sylvestre n'aient touché les oiseaux en plein vol...

Si vous avez une autre explication (vraisemblable bien entendu), les commentaires sont ouverts ! 

Lorsque le National Geographic organise un concours des plus beaux clichés de nature, cela donne tout de suite des images extraordinaires. Je vous donne un avant-goût de ces photos miraculeuses de l'édition 2010, mais vous pouvez toutes les admirer ici.

Une tornade géante (Sean Havey)

La statue de la Liberté frappée par la foudre (Jay Fine)

Deux girafes... et un arbre (Niko Saunio)

Vous vous souvenez des "morning glory clouds", ces nuages cylindriques qui peuvent s'étendre sur des centaines de kilomètres ? Un photographe amateur, qui immortalise en général des mariages et des scènes de la vie quotidienne, a eu la surprise de découvrir l'un de ces nuages juste au-dessus de sa maison ! Aucun effort à faire !

Rob Sharrock, de Warrnambool, Victoria (Australie) habite dans la maison avec l'auvent, sur le bord gauche de la photo... Il a pris cette photo avec son Nikon D300 (précision pour les spécialistes).

Je laisse la parole à ce brave homme : "C'était dingue. Je ne pouvais pas croire à ma chance d'avoir quelque chose de ce genre juste à l'extérieur de chez moi. J'ai regardé en l'air et je me suis dit : P......, c'est quoi ce truc ? Ca semblait s'étendre sur des kilomètres. C'était vraiment incroyable..."

Source : Daily Mail

C'est l'aventure extraordinaire arrivé à un agriculteur cubain : Jorge Marquez, originaire du village de La Julia, dans la province de Las Tunas, a survécu à cinq impacts de foudre en neuf ans.

Il a raconté avoir été foudroyé une première fois le 5 juillet 1982 au volant de son tracteur: «Cela m'a perforé les tympans, m'a brûlé la peau du dos et m'a arraché les plombages des molaires», a-t-il dit. En 1987, il a été touché deux fois, et une autre fois en 1988. Enfin, en 1991, Jorge Marquez a reçu un nouvel impact de foudre. Sa maison, affirme-t-il, a été touchée 15 fois par la foudre en deux ans.

«Je crois que suis aimanté", a déclaré Jorge. Transporté inanimé à l'hôpital les deux première fois, Jorge Marquez ne s'est plus évanoui les suivantes, bien que, a-t-il dit, il a eu «très mal aux articulations et aux voies respiratoires».

Aussi stupéfiant que cela puisse paraître, avec 5 impacts, l'homme ne détient pas le record du monde, qui serait attribué à un garde-forestier américain qui aurait été touché 7 fois. 

Source : 20minutes.fr

Mon commentaire : un record qu'on lui laisse bien volontiers. En général, on ne survit pas à un impact de foudre.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas parlé de grêle sur Etrange Nature. Les derniers posts sur le sujet ont déjà quelques années comme l'orage de Bogota en 2007 ou des vidéos impressionnantes en 2008.

La tornade qui s'est abattue le 16 mai dernier dernier sur Oklahoma City s'est accompagnée d'une grêle hors norme, certains grêlons atteignant la taille d'une balle de base-ball.

Les vidéos qui suivent vous donnent un petit aperçu de la violence de la tempête. Beaucoup de "Oh my God !" comme à chaque fois que cela se passe chez nos voisins d'outre-atlantique. En même temps, je me dis que si des grêlons de cette taille tombaient sur ma voiture, je battrais tous les records de jurons ! Pas vous ? :-)

La région a l'air d'être coutumière de ce genre de phénomène extrême puisqu'en 2008, un orage similaire avait déjà frappé la ville.

C'est le site Maxisciences qui a attiré mon attention vers ce phénomène météorologique lumineux beaucoup moins connu que les arcs-en-ciel : les arcs blancs.

Comme il s'agit d'effets très rares, il faut s'armer de patience pour en voir un et se tenir à proximité de collines, de montagnes ou de la mer par temps de brume.

Les arcs blancs se forment lorsque de l’eau en suspension dans l’air (pluie ou très forte humidité) est traversée par de la lumière. Pour les voir, vous devez tourner le dos à la source lumineuse (le Soleil).

A l'inverse des arcs-en-ciel, les arcs blancs se forment avec de très fines gouttelettes d’eau : la lumière blanche n’est donc pas dispersée en un panel de couleurs comme lors de la formation d’arcs-en-ciel. Pour autant, vous pouvez distinguer des tonalités bleues ou rouges dans les arcs blancs.

Source : Maxisciences

Rien d'exceptionnel, mais un très beau cliché d'un arc-en-ciel apparu brièvement  en fin d'après-midi le 5 avril 2010, au-dessus de Port Susan près de Stanwood, dans l'Etat de Washington. Un spectacle dont on ne se lasse pas...

Crédit photo : AP Photo/Skagit Valley Herald, Frank Varga

Le cliché d'un phénomène dont j'ignorais absolument l'existence : l'arc-en-ciel lunaire.
Le cercle coloré que vous voyez au bas de l'image n'est pas dû, comme les arcs-en-ciel diurnes, à la réflexion de la lumière du soleil sur de l'eau de pluie, mais bien au reflet de la lumière lunaire sur les petites gouttelettes d'eau qui composent le brouillard.

En général, ce type d'arc apparaît blanc, et très rarement avec toutes les couleurs de l'arc-en-ciel comme ici. La photo a été prise au sommet du Haleakala, un énorme volcan de l'île d'Hawaï (Etats-Unis).

Dans l'angle supérieur gauche de la photo, le point très lumineux n'est autre... que la planète Mars !

Crédit photo : Wally Pacholka (Astropics.com)

Cette vidéo n'est pas récente, mais elle témoigne de la violence incroyable des cyclones. Il s'agit sans doute de Kristina Katherina qui a détruit en partie La Nouvelle-Orléans. La preuve en images qu'il vaut mieux ne pas s'aventurer au dehors...

... une recommandation que le type de la vidéo suivante a copieusement ignorée... ou comment risquer sa vie juste pour pour faire parler de soi sur Youtube ! Encore un génie méconnu :-(

L'aurore polaire est un phénomène lumineux qui se traduit par différentes couches de couleurs ondoyantes dans le ciel. On parle en général d'aurores boréales dans l'hémisphère nord, d'aurores australes dans l'hémisphère sud mais il s'agit du même phénomène, que l'on observe le plus souvent la nuit dans des zones très froides.
Cette vidéo vous en donne un bel aperçu. Elle est un peu longue mais les images en valent la peine (source National Geographic).

Tandis que l'Europe grelotte sous des températures polaires, le mois de décembre 2009 a été le plus chaud jamais enregistré en Polynésie française depuis que Météo France y effectue des relevés.

Ainsi, à Tahiti, sur la station de l'aéroport de Faa'a, la température moyenne de décembre a été de 29°C, battant le record de mars 1998 (28,9°C). Et le 31 décembre, le mercure est même monté à 33,2°C, nouveau record pour une journée de décembre. Le précédent record, enregistré en décembre 1990, était de 33,1°C.

A Bora Bora, la moyenne mensuelle a été de 28,6°C, égalant le record de décembre 2003. Les températures de l'océan sont quant à elles supérieures de 2°C à la normale.

Source : Reuters