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Météo - Page 10

  • L'hiver trop chaud rend les animaux insomniaques

    L'hiver est si doux en Russie que les ours et les hérissons n'arrivent pas à hiberner tranquilles, et si gris que les humains, eux, n'arrivent pas à ouvrir l'oeil le matin. Le contraste est flagrant avec l'hiver dernier. Les Russes, qui ont pourtant le cuir solide, avaient alors dû supporter d'interminables semaines à moins 34 degrés Celsius. Tandis que cette année, il ne gèle pas, et c'est tout juste s'il tombe quelques flocons.

    Du coup, au zoo de Saint-Pétersbourg, deux des cinq ours se sont déjà réveillés de leur hibernation, des semaines avant l'heure... Et samedi, quoi qu'affirme le panneau indiquant "les ours sont dans leur tanière, ils hibernent", Varya était lui tout à fait vif, grognant et réclamant des friandises...

    Même galère pour des hérissons devenus insomniaques. Pendant ce temps, les humains, eux, se plaignent de cette couverture nuageuse qui semble ne jamais devoir se lever, obscurcissant encore le peu d'heures de jour dont ils disposent en cette saison, pas plus de sept.

    Source : AP, St-Petersbourg.
  • Le froid tue au Bengladesh

    Une vague de froid qui s'est abattue sur le nord du Bangladesh a causé la mort de 17 personnes dans les tous premiers jours de janvier alors que le brouillard perturbait les transports en commun dans cette région située au pied des contreforts de l'Himalaya, ont annoncé des responsables et les médias.

    Les températures sont tombées à neuf degrés Celsius, bien en dessous des moyennes de ce pays tropical, a précisé l'agence de presse United News of Bangladesh. "Nous avons eu des informations sur des morts liées au froid mais je ne peux pas vous préciser combien", a déclaré Muklershur Rahman, un responsable des secours de la région. Au moins huit personnes sont mortes dans le district de Panchagarh, à 340 kilomètres au nord de la capitale, Dacca. Neuf autres sont mortes dans les districts voisins (...).

    La plupart des habitants de la région vivent dans des huttes de boue et de chaume, et ne peuvent pas s'offrir de vêtements chauds pour se protéger d'un froid inhabituel. Les températures sont plus froides que d'habitude depuis le Nouvel an avec des vents froids qui traversent la région et un épais brouillard qui désorganise les transports, a précisé le département de météorologie.

    Source : AP, Dacca.

  • Deux icebergs au large de la Nouvelle-Zélande

    Deux icebergs de l'Antarctique dérivent au large des côtes néo-zélandaises, à une proximité record depuis trois quarts de siècle. Les icebergs se situaient mercredi à environ 100 km au large d'Otago, dans le sud-est du pays, soit la plus proche distance jamais observée depuis 75 ans, a indiqué l'Institut national de la recherche sur l'eau et l'atmosphère (NIWA).

    Des hélicoptères ont emmené des scientifiques et des touristes observer les énormes masses de glace. L'un des deux icebergs mesure environ 500 mètres de long, sur 50 mètres de large et 60 mètres de haut, tandis que l'autre s'élève en un sommet d'une centaine de mètres et s'étend sur 300 mètres. Les icebergs ne devraient pas dériver plus près des côtes, selon les experts.
    "D'après ce que nous voyons, ils fondent plutôt rapidement", a déclaré jeudi à Radio Nouvelle-Zélande, Craig Purdie, de l'université d'Otago.
    Il a également indiqué que les icebergs dérivaient plus à l'est s'éloignant des côtes, même si des vents changeant pourraient modifier leur trajectoire (...)

    Source : AFP, Wellington.

  • Il a neigé à la Réunion

    Mardi 10 octobre 2006

    Il a neigé mardi, au lever du jour, sur une zone du massif du volcan du Piton de la Fournaise à la Réunion, un phénomène qui a attiré sur place des centaines de curieux.

    medium_NeigeReunion.jpgSelon Météo-France, environ un centimètre de neige a recouvert un sommet du site du volcan, contre trois à cinq centimètres en 2003 où le phénomène avait été qualifié de rarissime.

    Annoncée depuis samedi par les prévisionnistes, la neige a attiré sur le volcan, à plus de 2 000 mètres d'altitude, des centaines de badauds, venus souvent en famille dès le lever du jour. Ils ont pu admirer sur place une zone d'environ 2 km2 parée d'un beau manteau blanc sous un ciel bleu azur pendant qu'une radio locale relayait en direct leurs commentaires.

    Selon le prévisionniste de Météo France, Jacques Ecormier, la neige a été provoquée par l'arrivée d'une masse d'air froid de l'Antarctique qui a fait baisser la température de deux à trois degrés, associée à des précipitations issues de nuages dont les sommets se situaient entre 3 000 et 4 000 mètres. Les premiers flocons ont commencé à tomber vers 4h du matin puis entre 7h et  8h. La neige devrait commencer à fondre avec le rechauffement de la fin de matinée, selon Météo France. 
    Des chutes de neige se produisent en moyenne tous les trois ans sur l'île.

    Source : AFP, Saint-Denis-de-la-Réunion

  • Terre : la plus chaude depuis 10 000 ans

    La température de la Terre n'a pas été aussi élevée depuis plusieurs milliers d'années, une situation qui a commencé à affecter la faune et la flore, selon un article publié dans la revue de l'Académie nationale des Sciences américaine.

    Selon une équipe de chercheurs menée par James Hansen, de l'Institut des études spatiales de la NASA, la Terre s'est réchauffée à hauteur de 0,2 degrés Celsius par décennie ces 30 dernières années, ce qui amène la température de la planète à son plus haut niveau de la période interglaciaire actuelle, qui a débuté il y a environ 12 000 ans.

    Les chercheurs relèvent d'autre part que le journal "Nature" a rapporté que 1 700 espèces de végétaux, d'animaux et d'insectes se sont déplacées vers les pôles à une vitesse d'environ 6,5 kilomètres par décennie durant la deuxième moitié du XXème siècle.

    "Ces preuves suggèrent que nous nous approchons de niveaux dangereux de pollution occasionnée par l'Homme", a déclaré M. Hansen dans un communiqué. Ce scientifique, qui avait averti du danger du réchauffement global il y des dizaines d'années, a estimé que les gaz à effet de serre sont aujourd'hui le facteur le plus important de ce réchauffement.

    L'étude qu'il présente avec son équipe affirme également que la température globale de la Terre est actuellement environ un degré Celsius inférieure à la température maximale que la planète ait vécue ce dernier million d'années.

    "Si le réchauffement global se poursuit de deux ou trois degrés Celsius, nous verrons probablement des changements qui feront de la Terre une planète différente de celle que nous connaissons. La dernière fois qu'il faisait aussi chaud était au milieu du Pliocène, il y a environ trois millions d'années, lorsque le niveau des océans était estimé à 25 mètres de plus qu'aujourd'hui", a déclaré M. Hansen.

    Source : AP, Washington

  • Les glaciers de l'Alaska fondent trop vite

    Lundi 25 septembre 2006

    medium_glacier.jpgLa plupart des glaciers du sud-est de l'Alaska fondent deux fois plus vite qu'on ne le pensait auparavant, affirme une nouvelle étude américaine. Le glaciologue Roman Motyka de l'université Alaska Fairbanks, son collègue Chris Larsen et trois autres scientifiques ont comparé des données radar collectées depuis l'espace en 2000 avec des photos aériennes prises entre 1948 et 1979.

    Ils ont établi que 95% des glaciers du sud-est de l'Alaska fondaient et que certains ont perdu jusqu'à 650 mètres de hauteur depuis 1948. Grâce aux nouvelles données plus précises, ils ont calculé que la vitesse de la fonte de ces glaciers avait été grandement sous-estimée lors d'une précédente étude réalisée en 2002.

    Selon eux, les glaciers de la région perdent en moyenne 14,6 kilomètres cubes de glace chaque année sous l'effet combiné du réchauffement climatique et de la dynamique des glaciers. Mais ils estiment que ce chiffre pourrait être encore sous-évalué.(...)

    Les scientifiques ont également relevé des anomalies. Ainsi 5% des glaciers étudiés sont en expansion et s'épaississent. Ces glaciers s'étalent souvent à une altitude plus élevée. En outre, la dynamique des glaciers produit un effet opposé dans ces exceptions, créant un autre type de déséquilibre favorisant leur progression.

    Source : AP, Juneau (Alaska)

  • La calotte glaciaire se fracture

    Mercredi 20 septembre 2006

    Des images satellitaires ont révélé d'immenses fractures dans la calotte glaciaire arctique à la fin de l'été, s'étendant de l'Europe septentrionale jusqu'au pôle Nord sur une superficie plus vaste que la Grande-Bretagne, a indiqué l'Agence spatiale européenne (Esa).

    "Cette situation est différente de tout ce que l'on a pu observer lors des précédentes saisons de fonte record des glaces", souligne le responsable de l'analyse des images, Mark Drinkwater, sur le site web de l'Esa. "Un bateau aurait pu remonter sans difficulté jusqu'au pôle Nord depuis l'archipel de Spitzberg (Norvège) ou le nord de la Sibérie, au travers de ce qui est normalement constitué de glace solide".

    Les spectaculaires images satellitaires, acquises du 23 au 25 août, montrent une large zone fracturée dans la calotte glaciaire, rejoignant le pôle Nord depuis l'archipel de Svalbard (ou Spitzberg), à l'extrême nord de la Norvège, et celui de Severnaya Zemlya, dans les eaux arctiques sibériennes.

    Les scientifiques estiment que de 5 à 10% de la glace pérenne - celle qui ne fond normalement jamais - s'est fracturée lors des tempêtes de fin d'été, ce qui implique une glace plus fragile et moins épaisse, précise l'Esa.
    "Si cette tendance se poursuit, la route maritime du nord entre l'Europe et l'Asie sera ouverte pendant des intervalles plus longs et on peut imaginer d'ici 10 à 20 ans des tentatives de tour du monde en voilier par l'Océan arctique en été", selon M. Drinkwater.

    La calotte glaciaire arctique se réduit comme peau de chagrin à cause du réchauffement climatique. A la fin de l'été 2005, elle ne s'étendait que sur 5,5 millions de km2, contre 8 millions de km2 au début des années 1980.
    La glace pérenne diminue elle aussi, mais c'est la première fois que ce secteur de l'Océan arctique démontre une telle fragilité, souligne l'Esa, qui publie les images sur sur son site.

    Source : AFP, Paris.

  • Météo extrême : toujours plus

    Mercredi 13 septembre 2006

    Les phénomènes climatiques extrêmes - canicules meurtrières ou pluies diluviennes - constatés en été au cours des dernières années en Europe continentale, pourraient devenir monnaie courante d'ici la fin du siècle, selon une nouvelle étude.

    medium_Tornade1.jpgLe climat chaud et sec des pays riverains de la Méditerranée pourrait ainsi remonter vers le nord de l'Europe, estiment les auteurs suisses de ces travaux publiés dans l'hebdomadaire scientifique britannique Nature.
    Cette évolution pourrait avoir "un effet positif mécanique" sur le centre et l'est de l'Europe et entraîner ces régions dans un cercle vicieux, avec une évaporation plus importante du sol et une augmentation de l'humidité dégagée par la végétation suite à la hausse des températures.

    Dans les régions humides, l'air chaud devrait ainsi contribuer à alimenter le cycle des précipitations, augmentant le risque d'inondations.
    Par contre, dans les régions affectées par un climat plus sec, l'humidité du sol et des plantes sera évacuée plus rapidement, limitant de plus en plus les possibilités de rafraîchissement de l'atmosphère, et accentuant les canicules.

    medium_Inondation.jpgCe processus sera d'autant plus complexe que la végétation sera elle-même modifiée par le réchauffement climatique, les forêts de feuillus laissant progressivement la place à des plantes adaptées à un climat chaud et sec, ce qui affectera les échanges d'air humide avec l'atmosphère. (...)

    Cette étude (...) montre en particulier que cette évolution sera caractérisée par des vagues de chaleur plus fréquentes et confirme également que les phénomènes climatiques - canicules ou déluges - seront très variables d'une année à l'autre. (...)

    Source : AFP, Paris.

  • De la neige jaune en Corée du Sud

    Lundi 13 mars 2006

    medium_neigejaune.jpgLes autorités de Corée du Sud ont appelé les habitants à rester chez eux ou à porter un masque à l'extérieur de chez eux en raison d'une tempête de neige mêlée à du sable. De la neige jaune est tombée lundi sur Séoul et les provinces alentours, le sable ayant été amené par le vent des régions désertiques de Chine du Nord.Des tempêtes de sable se produisent chaque printemps en Corée du Sud mais les chutes de neige jaune sont rares.

    Source : AFP, Séoul.

  • Réchauffement climatique : la fin des batraciens ?

    Mercredi 11 janvier 2006

    Le réchauffement climatique provoque la disparition d'espèces de batraciens en Amérique latine, en favorisant le développement de champignons leur causant des maladies infectieuses, rapporte une étude à paraître jeudi dans le magazine britannique Nature.
    La disparition de la grenouille atelope (Atelopus sp.) de Monteverde au Costa Rica semble être liée au changement de température de l'atmosphère et des eaux de surface de l'océan, a conclu une équipe de chercheurs menée par J. Alan Pounds, du Parc de la forêt tropicale de Monteverde.

    Les scientifiques ont trouvé un lien direct entre le développement d'un champignon pathogène, le batrachochytrium dendrobatidis, qui provoque une mycose sur la peau sensible des batraciens, et l'extinction de la grenouille atelope dans le parc de Monteverde il y a 17 ans.

    Outre cette grenouille, le crapaud doré (Bufo periglenes) a également disparu de la région de Monteverde, et les chercheurs estiment qu'environ 67% des quelque 110 espèces d'Atelopus ont pu subir le même sort. "Le réchauffement à grande échelle est un facteur clé de ces disparitions", écrivent-ils.

    Le réchauffement planétaire, notent-ils, accélère la formation de nuages au niveau des Tropiques, ce qui diminue les températures diurnes et augmente les nocturnes. Cela fournit au champignon pathogène ses conditions optimales de croissance, qui sont entre 17 et 25 degrés Celsius. (...)

    "Avec le changement planétaire qui se produit à un rythme sans précédent, nous devons nous attendre à ce que beaucoup d'autres animaux, des fourmis aux zèbres, soient confrontés à des défis similaires à ceux qui frappent l'Atelopus", estiment-ils.

    Source : AFP, Paris.

  • Les courants de l'Atlantique changent

    Mercredi 30 novembre 2005

    Le système de courants qui parcourt l'Atlantique et garantit au nord-ouest de l'Europe des températures douces, pourrait être en train de se gripper, comme l'avaient prédit certains climatologues préoccupés par le réchauffement de la planète provoqué par l'homme.

    Une étude à paraître dans la revue scientifique britannique Nature avance que le courant tiède baignant les côtes européennes aurait enregistré en un demi-siècle une baisse de 30% de son débit.
    Le système de courants de l'Atlantique est formé d'une partie "montante" chaude, le célèbre Gulf Stream, prolongé par la dérive nord-Atlantique, et de deux branches "descendantes" ramenant, par l'est et par l'ouest, ses eaux refroidies vers l'Equateur, où elles se réchauffent de nouveau.

    L'auteur de l'étude, le Pr Harry Bryden du Centre national d'océanographie de l'Université de Southampton, en parle comme d'un "tapis roulant", dont chaque composante est indispensable au bon fonctionnement de l'ensemble.
    Ses conclusions - les premières à étayer la vieille hypothèse des climatologues d'un blocage des courants atlantiques - découlent des observations fournies par une série de capteurs positionnés au niveau du 25ème parallèle qui coupe le Gulf Stream et les deux courants "descendants".

    Si sa partie "montante" semble rester stable, les chercheurs ont noté une évolution préoccupante des deux branches "descendantes" du système.
    - dans la zone subtropicale, sous l'effet des vents, le courant effectue une gyre dans les couches intermédiaires de l'océan (le thermocline). Les volumes y transitant ont augmenté de 50% depuis 1957.
    - aux confins de la calotte glaciaire, les eaux refroidies s'enfoncent dans les couches profondes de l'océan. Cette "eau profonde Nord Atlantique", qui forme le courant du Labrador descendant le long des côtes américaines, a vu son débit chuter de 50% à grande profondeur (entre 3.000 et 5.000 mètres).

    L'interruption de la circulation océanique dans l'Atlantique pourrait faire baisser de 4°C les températures moyennes en Europe.

    "Ce ne sera pas une chose instantanée, comme dans le film Le jour d'après, mais de l'ordre d'une décennie", souligne Meric Srokosz, de l'institut britannique de recherche sur l'Environnement NERC. "Nous ne parlons pas d'un nouvel âge glaciaire, mais d'hivers plus extrêmes et plus froids".

    Source : Paris, AFP.

  • France 2100 : une canicule tous les deux ans

    Jeudi 10 novembre 2005

    medium_secheresse.jpgD'ici la fin du 21ème siècle, l'été caniculaire de 2003 sera presque devenu une norme, les hivers seront plus humides dans la moitié nord mais on ne skiera plus guère dans les montagnes françaises, préviennent les experts.
    Les deux scénarios les plus extrêmes des climatologues envisagent à cette date pour la France une hausse de la température moyenne de 2 à 2,5 degrés Celsius pour le plus optimiste et de 3 à 3,5°C pour le plus pessimiste (par rapport à l'année de référence 1990), dans les deux cas beaucoup plus marquée en été qu'en hiver.

    Cette évolution est énorme si l'on considère qu'à la dernière période glaciaire il y a 20 000 ans, avec cinq degrés de moins sur la Terre, la banquise recouvrait l'Europe.
    La France ne sera ni épargnée ni particulièrement exposée au réchauffement climatique, mais ses régions sud, comme tout le pourtour méditerranéen, courront des risques accrus de sécheresse et, par conséquent, d'incendies.

    "Quand on parle de réchauffement climatique, c'est tout un ensemble : la végétation change, les dates des vendanges ont été été pratiquement déplacées d'un mois en un siècle... Il existe toute une série d'indices probants, même sans thermomètre", prévient le climatologue Jean Jouzel, représentant français au bureau du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, IPCC en anglais).

    En 2001, le dernier rapport de ce groupe d'experts de l'ONU prévoyait une augmentation moyenne planétaire de 1,4 à 5,8 degrés en 2100 par rapport à 1990, selon les scénarios.

    Source : AFP, Paris.