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Etrange Nature - Page 65

  • Les dunes chantent aussi...

    Après les icebergs (voir la note du 24 novembre 2005), ce sont les dunes qui chantent. Selon un article d'Isabel Parenthoen (AFP), ce chant rappelle le bourdonnement de moines tibétains.

    Dans son laboratoire, le physicien Stéphane Douady recrée pour mieux l'étudier le "chant des dunes", mystérieux phénomène de la nature. "Seules 
    quelques dizaines de dunes dans le monde chantent", principalement en Chine et sur le continent américain, raconte le chercheur du CNRS, responsable du laboratoire "Matières et systèmes complexes" à l'Université Paris-VII.

    Le physicien du CNRS a découvert le phénomène dans le sud-ouest marocain, où son équipe était allée étudier le déplacement des barkhanes, ces dunes en demi-lune, toutes de la même taille, qui forment sous l'effet des alizés un "fleuve de sable coulant jusqu'en Mauritanie, où elles retombent dans la mer". Déclenchée par les avalanches de sable, lorsque cèdent les congères sculptées sous l'effet du vent, cette étrange mélopée à très basse fréquence semble liée "à la nature et à la taille des grains", indique Stéphane Douady.

    L'un des principes de la physique des milieux granulaires, la "dilatance de Reynolds", implique que tout changement de forme passe par une dilatation. Dans l'avalanche, les grains subissent une série d'oscillations, produisant une onde dont la fréquence est liée à la vitesse du mouvement.

    Mais ce mécanisme n'explique pas la puissance du son, souligne Stéphane Douady. Le chant des dunes peut atteindre en effet 100 décibels, la force d'un avertisseur de voiture. Pour l'équipe de Stéphane Douady, qui publie ses découvertes dans la prochaine édition des Physical Review Letters, l'impressionnante amplification est à mettre au compte d'une synchronisation de tous ces minuscules grains de sable.

    Un défi pour ces physiciens fondamentaux. Ils ont établi que le taux d'humidité joue un rôle, ainsi que la forme des grains et "un vernis dont est recouvert chaque grain des dunes qui chantent", une sorte de dépôt d'argile et de calcite que les archéologues connaissent sous le nom de "glasure du désert".

    Source : AFP, Paris.

    Ecoutez le chant des dunes sur le site de Stéphane Douady. 
     

  • On a découvert les restes d'un dodo !

    Vendredi 23 juin 2006

    Une équipe de paléontologues soutenus par le Musée d'histoire naturelle de Leiden (ouest des Pays-Bas) ont découvert la partie inférieure intacte d'un dodo, une espèce d'oiseau disparue de l'Ile Maurice depuis près de 400 ans, a annoncé le musée.

    La trouvaille, faite par une équipe de scientifiques intéressée par l'écosystème dans lequel vivait le dodo avant que l'homme occidental n'envahisse l'Ile Maurice (océan Indien) il y a 500 ans, comprend une hanche et les quatre os de la jambe qui s'y rattachent, selon un communiqué du musée.

    Les chercheurs néerlandais et mauriciens ont également retrouvé un crâne, un bec, des vertèbres et des ailes de cet animal depuis longtemps disparu.

    Le dodo, une espèce indigène à l'Ile Maurice, ne volait pas et pesait à l'âge adulte environ 23 kilos. Il a été éradiqué en moins de 200 ans après l'arrivée d'explorateurs portugais sur l'île, aux environs de 1505.

    La fouille, qui a lieu dans un marais asséché du nom de "Mare aux songes", a été lancée après la découverte en octobre d'une importante couche non remaniée de restes de dodos. Les chercheurs espèrent trouver avant la fin de leur expédition un squelette entier de l'animal.

    On estime qu'en 1681, le dodo avait complètement disparu de son mileu naturel sous l'effet de la colonisation. Il n'a pas résisté à l'agression que constituait l'irruption de chasseurs humains, mais aussi des chiens, cochons et rats que les Européens, les colonisateurs néerlandais en particulier, avaient apportés sur l'île.

    Source : AFP, La Haye.

  • Des pélicans complètement ivres !

    Dimanche 25 juin 2006

    Quatre pélicans trouvés en état d'ébriété apparent font l'objet de tests toxicologiques dans un refuge pour oiseaux du sud de la Californie après que l'un des volatiles se fut écrasé contre un véhicule dans une station balnéaire.

    Les palmipèdes erraient, l'air complètement "dans le brouillard", dans les rues lorsque l'un d'entre eux a heurté le pare-brise d'une voiture. Les spécialistes du refuge pour oiseaux pensent que les pélicans bruns ont peut-être ingéré des algues marines susceptibles de fabriquer un acide toxique responsable de ce type de comportement erratique. La population locale a été priée de surveiller le comportement de tout autre palmipède au comportement bizarre ou erratique (...).

    Source : Reuters, Los Angeles 

  • Cette petite partie du cerveau qui lit

    Mardi 9 mai 2006

    Une équipe de l'INSERM est parvenue à identifier la région du cerveau dédiée à la reconnaissance des mots écrits. Il s'agit d'une petite zone du cortex cérébral qui nous permet de visualiser les mots. Sans elle, nous serions incapables de lire...

    Lorsque nous atteignons l'âge adulte, nous avons déjà eu l'occasion de lire plus de 100 millions de mots. Ce qui nous confère un statut de lecteurs "experts". En une fraction de seconde nous sommes capables d'identifier simultanément toutes les lettres d'un mot, quels que soient le style et la taille des caractères. Cette reconnaissance visuelle active une zone du cerveau située sur le dessous du lobe temporal gauche.

    L'équipe du Pr Laurent Cohen, de l'Unité INSERM 562 à Paris, a observé les conséquences d'une lésion ou d'une destruction de cette zone sur la lecture. Pour ce faire, les chercheurs ont travaillé avec un patient qui, souffrant de crises d'épilepsie rebelles au traitement, a dû subir l'ablation chirurgicale d'une petite zone de cortex temporal gauche. Chez ce dernier, des électrodes intra-cérébrales avaient permis d'enregistrer l'acitivité du cortex temporal pendant la lecture. Or "après l'opération, ce patient s'est plaint de difficultés de lecture alors qu'il reconnaissant sans peine visages, objets et bâtiments", souligne le Pr Laurent Cohen. "Cette zone du cerveau est donc bien indispensable pour une lecture efficace".

    Sources: INSERM, avril 2006

  • Un kangourou écrasé... dans le Pas-de-Calais

    Dimanche 30 avril 2006

    Le mystère est entier autour de l'origine d'un kangourou écrasé vendredi matin sur une route nationale du Pas-de-Calais, à Divion, près de Béthune, a-t-on appris dimanche de source policière.

    Vendredi à l'aube, plusieurs automobilistes ont signalé que le corps était étendu au milieu de la chaussée. Les services techniques municipaux l'ont alors enlevé pour éviter un nouvel accident.

    Mais toutes les recherches pour connaître le propriétaire de l'animal se sont révélées infructueuses.

    La police a indiqué à l'AFP avoir épluché les déclarations de disparition d'animal, puis interrogé un cirque qui se trouvait dans le secteur, un parc animalier et un élevage d'animaux exotiques non loin, sans résultat."C'est peut-être un propriétaire privé, mais il n'y en a pas de recensé dans le secteur. Et le conducteur du véhicule qui a percuté l'animal, voiture ou poids lourd, ne s'est pas fait connaître non plus", a-t-on expliqué au commissariat de Divion.

    "A moins d'un rebondissement ou d'une déclaration de perte d'animal, c'est une aventure qui se termine là. On n'a plus aucune piste", a-t-on ajouté de même source.

    Source : AFP, Lille.
  • Un coyote à New York

    Mercredi 19 avril 2006

    Quelques semaines après un premier coyote qui avait fait de Central Park son terrain de chasse, un autre coyote a décidé, lui aussi, de s'établir à New York. Deux golfeurs auraient aperçu le coyote mardi près du trou numéro 5 sur le parcours du parc Van Cortlandt, selon le département des Parcs et Loisirs.

    Le coyote repéré à Central Park est mort le mois dernier. Il avait été capturé quelques jours plus tôt par des policiers new-yorkais à la suite d'une "poursuite" dans le plus grand parc de la ville.

    Les bêtes se faufileraient en ville depuis les banlieues, selon les autorités qui n'envisagent pas pour l'instant d'abattre le coyote repéré sur le terrain de golf. Le prédateur ne poserait pas de danger immédiat aux humains ou aux animaux de compagnie, selon le commissaire aux parcs Adrian Benepe. "Central Park est fréquenté quotidiennement par des milliers de personnes", a-t-il justifié, alors que le parc Van Cortlandt est beaucoup moins prisé.

    Source : AP

  • Un serpent à deux pattes découvert en Argentine

    Jeudi 20 avril 2006

    Une créature munie de deux petites pattes arrière, dont le fossile a été mis au jour en Argentine, s'avère être le serpent le plus primitif connu. Une découverte qui devrait relancer le débat sur le fait de savoir si ces reptiles ont évolué sur terre ou en mer.

    L'anatomie du spécimen et le lieu de sa découverte montrent qu'il a vécu sur terre, soulignent les chercheurs dans une étude publiée jeudi dans la revue "Nature". Ce qui accrédite la thèse d'une évolution des serpents sur terre. Le fossile du "Najash rionegrina" a été découvert en Patagonie, dans le sud de l'Argentine. On ne connaît pas précisément sa taille, mais il ne devait pas mesurer plus d'un mètre, précise Hussam Zaher de l'université de Sao Paulo au Brésil.

    C'est la première fois que l'on trouve un serpent pourvu d'un sacrum, appendice osseux soutenant le bassin. Cette caractéristique anatomique a disparu lors de l'évolution du lézard au serpent, et puisque ce serpent fossile est le seul connu à en posséder un, ce doit être le plus primitif, explique M. Zaher.

    On pense que les serpents descendent de lézards à quatre pattes. Mais on ne sait pas avec certitude si ces lézards ancestraux étaient des créatures terrestres ou marines. Il ne fait pas de doute que le Najash était une créature terrestre, car son anatomie suggère qu'il vivait dans des terriers et les dépôts géologiques où il a été découvert indiquent un environnement terrestre, selon le chercheur. (...)

    Le chercheur, co-auteur de l'article publié dans "Nature", précise que si la créature possédait deux petites pattes arrière, elle rampait comme les serpents modernes et n'utilisait probablement ces deux membres qu'occasionnellement.

    Le Najash rionegrina a été baptisé d'après un mot hébreu désignant le serpent et la province argentine du Rio Negro où il a été découvert. C'est un "animal fabuleux" souligne Jack Conrad, du Muséum américain d'histoire naturelle à New York. "Il va contribuer à régler en partie la controverse sur l'évolution et les origines du serpent", prédit-il.

    Source : AP

  • La dixième planète du système solaire

    Mercredi 12 avril 2006

    La dixième planète" découverte l'an passé aux confins du système solaire serait à peine plus grosse que Pluton, ont rapporté des scientifiques mardi, mettant en doute les premières évaluation de la taille du corps céleste.

    Les premiers calculs évaluaient le volume de 2003 UB313, baptisée Xena, comme étant 30 % plus imposant que celui de Pluton. Les dernières évaluations, plus précises grâce aux mesures du télescope spatial Hubble, lui accordent un diamètre de 2397km (à 100 km près), selon le chercheur Michael Brown de l'Institut de la technologie de la Californie. Pluton a un diamètre de 2288km. Michael Brown avait précédemment évalué le diamètre de UB313 à 3500km en se fiant à sa luminosité. Le scientifique publie ses dernières recherches dans le Journal de l'Astrophysique.

    La découverte de ce corps céleste a relancé le débat autour de la définition d'une planète. Des astronomes s'interrogent sur la possibilité de retirer le statut de planète à Pluton tandis que d'autres souhaitent ajouter une dixième planète au système solaire. L'organisation responsable de nommer les planètes, l'Union astronomique internationale, ne s'est pas encore prononcée sur la question. Si Xena devient la dixième planète, elle deviendrait du coup l'astre le plus éloigné du système solaire.

    Source : AP, Los Angeles.

  • Le lapin-garou existerait-il ?

    Vendredi 7 avril 2006

    Les potagers d'un petit village du nord de l'Angleterre semblent être les victimes d'un lapin monstrueux qui s'attaque aux navets et arrache les poireaux. Furieux, jardiniers et horticulteurs de Felton, près de Newcastle, ont pris les armes et instauré des tours de garde pour protéger leurs choux et leurs carottes.

    medium_lapingarou.jpg"Ils disent que c'est un monstre. Il est très gros, presque de la taille d'un chien", a déclaré Joan Smith, dont le fils Jeff possède un lopin attaqué par le rongeur. "Il mange tout, tous les légumes", a-t-elle dit à Reuters. "Ils tentent de l'abattre. Ils comptent le coincer mais je crois qu'il est très rusé."

    Ceux qui disent avoir croisé le chemin du monstre de Felton décrivent un animal noir et brun, un croisement entre un lapin et un lièvre avec une oreille plus grande que l'autre. Jeff Smith, 63 ans, a soulevé le problème au conseil paroissial. "Il venait s'acquitter de la taxe annuelle pour son jardin ouvrier et a signalé (qu'il y avait) "ce gros croisement entre un lièvre et un lapin", a rapporté la secrétaire du conseil Lisa Hamlin. Le sexagénaire a décrit l'animal comme une "bête" qui laissait de grosses empreintes.

    "Ce n'est pas un lapin ordinaire. Nous avons affaire à un monstre", a-t-il déclaré dans la presse locale. "Il est vraiment énorme. La première fois que je l'ai vu je me suis dit 'mais qu'est-ce que c'est que ça?'" "Nous avons deux gars avec des armes qui essaient de l'abattre. Mais il est très malin."

    Source : Londres, Reuters.

    Note de l'auteur : une nouvelle mission pour Wallace et Gromit... ?

  • Du poisson au vertébré : le chaînon manquant ?

    Jeudi  6 avril 2006

    Des fossiles mi-poissons mi-tétrapodes, découverts dans l'Arctique canadien, rétablissent un chaînon manquant dans l'évolution entre poissons et animaux capables de se mouvoir sur la terre ferme, il y a quelque 375 millions d'années, selon deux articles publiés dans Nature.

    medium_tiktaalik.jpgLes fossiles de Tiktaalik roseae, sorte de poisson-alligator plat doté de nageoires articulées capables de supporter un corps de plus de deux mètres de long, permettent de "documenter la séquence des changements évolutionnaires" qui a abouti aux tétrapodes, estiment les auteurs de ces articles dans la revue scientifique à paraître jeudi.

    Tiktaalik a été nommé par le Conseil des Sages de Nunavut, sur le territoire desquels ont été trouvé les fossiles, a indiqué l'Université de Chicago dans un communiqué. Le mot signifie "grand poisson de basses eaux".

    Jusqu'à la découverte de ces fossiles, "l'origine des principales caractéristiques des tétrapodes était restée dans l'ombre", notent Edward Daeschler (Académie des sciences naturelles, Philadelphie, USA), Neil Shubin (Université de Chicago, USA) et Farish Jenkins (Université de Harvard, Cambridge, USA).

    Les tétrapodes, ces vertébrés qui aujourd'hui comprennent aussi bien les reptiles (dont les serpents) que les amphibiens, les oiseaux et les mammifères, se sont adaptés à la vie terrestre grâce à leurs deux paires de "membres marcheurs", issus des nageoires lobées des sarcoptérygiens (poissons primitifs). (...)

    La découverte de Tiktaalik vient (...) étayer l'hypothèse selon laquelle c'est "l'habitat en eaux peu profondes dans les plaines inondables du continent euraméricain pendant le Dévonien supérieur qui a abrité la transition entre les poissons et les tétrapodes", soulignent-ils.

    Source : AFP, Paris.
    Photo : Ted Daeschler (AFP/AFP/Nature)
  • Un nuage d'alcool géant

    Mardi 4 avril 2006

    Des astronomes britanniques ont annoncé avoir découvert dans l'espace profond de la Voie lactée un nuage d'alcool de 463 milliards de kilomètres de large, qui pourrait donner de précieuses indications sur la manière dont se forment les étoiles géantes.

    medium_nuagealcool.jpgCe vaste nuage, en forme d'arche, est composé d'alcool méthylique (ou méthanol), le plus simple de tous les alcools. Aussi appelé esprit de bois, ce cousin de l'éthanol est extrêmement toxique pour l'homme et son ingestion peut provoquer des cécités irréversibles, voire le coma et la mort.

    Le nuage a été repéré dans une zone de notre galaxie, la Voie lactée, où se forment actuellement de nouvelles étoiles sous l'effet de l'effondrement gravitationnel d'immenses concentrations de gaz et de poussières, ont indiqué les astronomes de l'observatoire de Jodrell Bank dans un communiqué mardi.

    L'alcool méthylique avait été détecté pour la première fois en 2004 dans l'un des nuages en forme de disque qui se forment autour des étoiles naissantes. La découverte avait généré un intense débat entre astrophysiciens qui tenaient jusqu'ici pour acquis que l'espace ne permettait pas la formation de molécules organiques complexes. Celles-ci, faisait-on valoir, serait immanquablement détruites par les radiations ultraviolettes et les conditions extrêmes régnant dans l'espace. (...) Sur notre planète, le méthanol est produit par le métabolisme de bactéries anaérobiques (n'ayant pas besoin d'oxygène).

    Source : AFP, Paris. (photo archives NASA)

    Notre commentaire : hips !
  • Des citrons gros comme des ballons de foot

    Samedi 25 mars 2006

    Les habitants du village chypriote de Psevdhas ont eu la surprise de constater que leurs citronniers donnaient cette année des fruits presque aussi gros que des ballons de football.

    medium_citrons_geants.jpgSur l'un des arbres du village, situé à une trentaine de kilomètres de la capitale Nicosie, on peut ainsi voir plusieurs citrons de 10 à 20 cm de diamètre. Malgré l'incrédulité des visiteurs, les villageois affirment que tout est naturel.

    "L'arbre a reçu une greffe et nous n'avons rien utilisé de plus que pour les autres citronniers", a déclaré Androulla Charalambous, propriétaire de l'un des arbres prodigues. Plusieurs autres villageois ont également récolté des agrumes géants, dont le poids peut aller jusqu'à 2,5 kilos.

    "Ils sont très juteux et nous utilisons l'écorce pour faire des fruits confits", a déclaré Charalambous.

    Source : Reuters, Chypre.