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Etrange Nature - Page 67

  • Pandora, petite lune de Saturne

    À quoi ressemble Pandora, petite lune de Saturne ? Pour le savoir, la sonde spatiale Cassini, actuellement en orbite autour de Saturne, est passée à quelque 50 000 km de l'insolite lune début septembre 2005. L'image à plus haute résolution jamais obtenue de Pandora à ce jour fut capturée à cette occasion et vous est montrée ci-dessous dans des couleurs fidèles à la réalité.

    medium_pandora_cassini_big.jpg

    On peut discerner des détails de 300 mètres de long à la surface de la lune Pandora, longue de quelque 80 kilomètres. Les cratères de Pandora semblent recouvert d'un matériau de nature indéterminée, lequel donne à la lune une apparence moins rugueuse qu' Hypérion, une autre petite lune de Saturne à l'aspect spongieux. De curieux sillons et d'étranges crêtes semblent également quadriller la surface de la petite lune.
    Un des intérêts scientifiques de Pandora tient au fait que, avec sa lune compagnon Promethée, elle aide à canaliser les particules qui constituent l'anneau F de Saturne en un anneau distinct.

    Source : Yahoo !

  • Un yéti en Malaisie ?

    Dimanche 8 janvier 2006

    La "créature" a été aperçue le mois dernier dans une forêt parmi les plus denses au monde : haute de quatre mètres et velue comme un grand singe. Depuis, la traque au "yéti de Malaisie" ne connaît pas de répit.
    Le mois dernier, des employés d'une ferme piscicole avaient affirmé avoir repéré trois "bêtes", deux adultes et un jeune, à la lisière de la réserve forestière de l'Etat de Johor.
    Peu de crédit avait alors été accordé à ces déclarations jusqu'à ce qu'un indigène de l'ethnie des Orang Asli, reconnue pour sa connaissance de la jungle, a assuré lui aussi avoir aperçu la bête mythique.
    "Il a vu une créature velue et de couleur brune grande d'environ quatre mètres", raconte Hashim Yusoff, directeur des parcs nationaux de Johor. "Elle n'était pas agressive mais l'Orang Asli, très surpris, s'est enfui".
    "Mon sentiment personnel est qu'il pourrait s'agir de ce que nous appelons en Malaisie les "mawas"..., une sorte de primate... Mais nous ne nions pas la découverte", ajoute-t-il, rappelant que les Orang Asli "ne savent pas mentir".
    "Nous devons trouver la preuve et nous devons le faire de manière scientifique", lance-t-il.
    Voilà donc l'ensemble des autorités de l'environnement lancées dans une traque destinée à vérifier si la Malaisie a son équivalent du yéti himalayen ou du "bigfoot" nord-américain.

    Johor abrite une des jungles les plus denses au monde et les rumeurs de nouvelles "créatures" se font régulièrement jour. L'ancien zoologiste Amlir Ayat a récemment raconté comment il avait failli, il y a cinq ans, retrouver la trace d'un "bigfoot" que des villageois affirmaient avoir tué par balles. "La créature était tombée sur le sol dans un grand bruit sourd. Les villageois avaient décampé, avant de revenir et de découvrir que la bête était bel et bien morte", a-t-il raconté au quotidien New Straits Times.
    M. Amlir n'avait été prévenu de la prise qu'un an plus tard. Arrivé sur les lieux, il a découvert que l'endroit avait été victime de la déforestation. "Toute preuve avait été effacée".

    Source : Hazlin Hassan, AOL.fr

  • Mars abrite probablement des bactéries terrestres "endormies"

    Jeudi 5 janvier 2006

    Des bactéries terrestres ont probablement été acheminées involontairement sur Mars par des engins d'exploration, mais vu les conditions climatiques sur la planète rouge, elles ne peuvent qu'avoir été détruites ou se trouver dans un état dormant, soulignent les experts. Il n'y a en tout cas aucune preuve que de tels micro-organismes vivent sur Mars.

    "Les agences spatiales américaines et européennes ont pris grand soin de stériliser les engins d'exploration envoyés vers Mars, mais on ne peut jamais stériliser de manière à ce qu'il ne reste plus une seule bactérie", a expliqué à l'Associated Press l'exobiologiste André Brack, du Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans.

    "La condition minimale requise pour que la vie puisse se développer c'est la présence d'eau liquide, ce qui n'est pas le cas en principe à la surface de Mars, où en plus les conditions climatiques sont très dures", rappelle M. Brack.

    La présence de micro-organismes terrestres pourrait compliquer la recherche d'une vie extraterrestre dans le cas où l'on trouverait des bactéries martiennes qui ressembleraient à s'y méprendre à leurs cousines terrestres. "On se bat pour que les agences spatiales prennent un maximum de précautions. c'est de l'écologie planétaire", souligne M. Brack.

    Mais André Debus, chargé de mission à la protection planétaire au Centre national d'études spatiales (CNES), relativise le risque que les recherches d'une vie martienne puissent être perturbées par cette contamination. Il estime à un milliard le nombre de bactéries terrestres acheminées sur Mars. "Un milliard, c'est presque le nombre de bactéries qu'on expulse lorsqu'on éternue une fois. C'est très peu de chose par rapport aux 144 millions de kilomètres carrés de Mars."

    Source: AP, Paris.

  • Charon dévoilé

    Mercredi 4 janvier 2006

    La lune la plus distante du système solaire, Charon, est un astre de glace et de roches probablement dépourvu d'atmosphère, contrairement à la planète Pluton autour de laquelle elle orbite, selon deux études publiés dans le magazine scientifique britannique Nature.

    Cette meilleure compréhension de Charon a été permise par l'observation d'un phénomène rarissime: le passage de l'astre devant une étoile. En observant cette mini-éclipse de différents endroits de la Terre, il a été possible de calculer le diamètre de cette lune et, de là, son volume et sa densité.

    La moisson a été particulièrement riche parce que "l'ombre" de Charon a été projetée - c'était en juillet 2005 - sur le centre de l'Argentine et du Chili, une région désertique où sont concentrés de nombreux observatoires internationaux.

    Charon, qui a été découverte en 1978, présente donc une densité de 1,71, assez proche de celle de Pluton, encore évaluée assez grossièrement entre 1,8 et 2,1. La densité de la Terre est pour sa part de 5,5 (eau = 1).

    "Ces chiffres sont compatibles avec une composition de 55% à 60% de roches, le reste étant composé de glace", souligne Bruno Sicardy, astronome à l'observatoire de Paris Meudon, auteur principal de l'une des deux études. Son équipe a calculé à 1 207 kilomètres le diamètre de Charon. Ce résultat est pratiquement identiques à celui de l'équipe concurrente du MIT (Massachusetts Institute of Technology) : 1 212 km.

    Pluton fait 2300 km de diamètre. Le faible écart de taille entre les deux astres est unique dans le système solaire et fait dire à certains astronomes qu'il existe un "système" Pluton-Charon, d'autant que le satellite tourne à très faible distance de sa planète-mère (20 000 km). La masse de Charon représente 1/8ème de celle de Pluton, alors que celle de notre Lune fait 1/100ème de celle de la Terre, souligne M. Sicardy.

    Il est désormais presque certain que Charon ne présente pas d'atmosphère: "nous n'avons rien détecté", indique M.Sicardy en estimant: "si Charon devait avoir une atmosphère, celle-ci serait au maximum de 100 à 200 fois plus tenue que celle de Pluton", le plus petit corps connu du système solaire à disposer d'une atmosphère.

    Source : AFP, Paris.


  • Le mystère du sirop d'érable

    Vendredi 9 décembre 2005

    New York enquête sur une mystérieuse odeur de sirop d'érable. La ville tente de déterminer l'origine de mystérieux effluves qui ont balayé Manhattan, jeudi, pour la deuxième fois depuis le mois d'octobre.

    D'après les appels reçus par le numéro d'aide de la ville, le 311, et les services des pompiers, l'odeur douceâtre a été signalée dans nombre de quartiers. Mais les tentatives pour éclaircir cette énigme olfactive ont de nouveau échoué, selon des responsables municipaux. Un site Internet tente d'aider les recherches en diffusant une carte des endroits où l'intriguant parfum a été humé.

    Source : AP, New York

    Lire aussi cet article américain.

    Mon commentaire
    Ca doit être King Kong en train de se préparer des pancakes...

  • Avion fantôme au Canada

    Mercredi 7 décembre 2005

    Les auditeurs d'une station de radio de Nouveau-Brunswick, dans l'est du Canada, ont appelé en affirmant avoir vu un avion en flammes s'abîmer en mer près de Pocologan, dans le sud-ouest de la province.

    Il s'agirait d'un quadrimoteur, selon ces mêmes témoins qui semblent posséder certaines connaissances de l'aéronautique, rapporte l'agence Presse Canadienne (PC). Leurs observations n'étaient toutefois pas confirmées par la Gendarmerie royale du Canada. Quant à l'agence gouvernementale Transport Canada, elle indiquait n'être au fait d'aucune disparition récente d'avion civil.

    Il est possible que l'appareil appartienne aux Forces armées canadiennes. Or, le seul avion militaire canadien comptant quatre moteurs est le C-130, un appareil pouvant transporter des militaires comme du matériel de gros tonnage. Un porte-parole des Forces armées, le capitaine John Pulchny, a confirmé qu'un avion cargo militaire était en mission d'entraînement dans le secteur mais il a assuré que le pilote était resté en contact avec sa base, en Nouvelle-Ecosse.

    Source : AP, Pennfield, Nouveau-Brunswick

  • Un scorpion préhistorique plus grand qu'un homme !

    Des empreintes fossiles d'un scorpion d'eau plus grand qu'un homme ont été mises au jour en Ecosse par un géologue dont la découverte est rapportée dans la revue britannique Nature.

    Ces traces, selon l'étude réalisée par le Pr Martin Whyte, de l'université de Sheffield (Royaum-Uni) appartiennent à un Hibbertopterus, un animal d'1,6 m de long et d'1 m de large, doté de six pattes et ayant vécu il y a 330 millions d'années.

    Cette espèce disparue, qui pouvait survivre hors de l'eau, vivait à la même époque que nos ancêtres alors qu'ils se déplaçaient encore à quatre pattes et réalisaient eux-mêmes leurs premiers pas hors de leur environnement aquatique.

    La trace mise au jour montre que l'énorme créature se déplaçait sans doute très lentement, par reptation, en se tirant sur ses pattes placées sur la partie antérieure du corps, qu'il faisait des enjambées de 27 cm de long et possédait une queue qui traînait à terre.

    Cette empreinte, longue de 6 m, serait la plus grande jamais découverte pour un arthropode (crustacés, insectes...), selon l'auteur de l'article.

    Source : AFP, Paris. 

  • Titan (2), un monde glacé et spongieux

    Titan présente un intérêt tout particulier pour la compréhension de la Terre parce que cette lune de Saturne est le seul autre objet du système solaire à être doté d'une atmosphère épaisse majoritairement composée d'azote.

    Du point de vue physique, les mesures ont confirmé une pression égale à une fois et demie celle de la Terre et une température de -180°C qui empêche la formation de toute vapeur d'eau, et donc d'oxygène, à partir de la glace d'eau (Francesca Ferri, Univ. de Padoue, Italie).
    Quant aux vents, ils soufflent dans le même sens que la rotation du satellite et sont plus rapides, atteignant 120 mètres par seconde (430 km/h) à 120 km d'altitude. Curieusement, la sonde n'en a presque pas décelé en surface (1 m/s) (Michael Bird, Univ. de Bonn, Allemagne).

    De quoi s'interroger sur des paysages sculptés par l'érosion sans doute due au méthane liquide qui a creusé des vallées profondes de 100 m et larges de 200, mais aussi par l'action du vent... La mission Cassini-Huygens, des noms de la sonde européenne et de l'orbiteur américain qui l'a larguée près de Saturne après sept années de voyage, a suivi les sondes jumelles Voyager, de la Nasa, qui n'avaient pas pu voir en 1980-81 au travers du brouillard titanesque.

    Source : AFP, Paris.

  • Titan (1), un monde glacé et spongieux

    Les premières analyses des données transmises par la sonde Huygens lors de sa descente sur Titan, il y a presque un an, laissent entrevoir un monde baigné dans un brouillard orange d'hydrocarbures, au sol spongieux de particules organiques tombées en pluie sur des galets de glace.

    medium_titan_img.jpgLors de sa descente de 2 heures et 28 minutes à travers l'atmosphère du plus gros satellite de Saturne, le 14 janvier 2005, la sonde européenne avait enregistré une multitude de données grâce à six instruments embarqués, qu'elle a continué à transmettre pendant 72 minutes après l'atterrissage.

    De quoi alimenter des années de recherche ! Ces analyses révèlent une chimie basée sur la transformation du méthane en hydrocarbures complexes dans la stratosphère. Le méthane est le gaz le plus présent dans l'atmosphère de Titan après l'azote. Bombardé de particules dans l'environnement de Saturne, exposé aux rayons ultraviolets du Soleil, le méthane est converti en hydrocarbures et en composés d'azote et de carbone, qui se condensent entre 300 et 200 km d'altitude pour former un brouillard orange de matériaux organiques (Guy Israël, CNRS, France et Martin Tomasko, Université de Tucson, Etats-Unis).
     
    Ces aérosols tombent finalement en pluie sur la surface, où ils s'accumulent en une couche spongieuse probablement composée de ces particules, de galets de glace d'eau et de méthane liquide, "de la consistance de sable mouillé" (John Zarnecki, Univ. de Milton Keynes, Royaum-Uni). Ce processus signifie que du méthane s'échappe constamment de l'atmosphère de Titan et doit être remplacé, ce qui implique l'existence d'un réservoir de méthane ou de carbone sous une forme primitive, probablement sous la surface du satellite (Tomasko et Hasso Niemann, Nasa).
    "Un processus similaire pourrait avoir produit une grande poche de méthane sur la Terre", dont Titan serait un stade primitif, gelé en l'état, de l'évolution, a estimé mercredi un membre d'une des équipes de recherche, François Raulin, lors d'une conférence de presse à l'Agence spatiale européenne (Esa) à Paris. Le méthane (CH4) est la principale composante du gaz naturel.


    Source : Paris, AFP.
  • Les courants de l'Atlantique changent

    Mercredi 30 novembre 2005

    Le système de courants qui parcourt l'Atlantique et garantit au nord-ouest de l'Europe des températures douces, pourrait être en train de se gripper, comme l'avaient prédit certains climatologues préoccupés par le réchauffement de la planète provoqué par l'homme.

    Une étude à paraître dans la revue scientifique britannique Nature avance que le courant tiède baignant les côtes européennes aurait enregistré en un demi-siècle une baisse de 30% de son débit.
    Le système de courants de l'Atlantique est formé d'une partie "montante" chaude, le célèbre Gulf Stream, prolongé par la dérive nord-Atlantique, et de deux branches "descendantes" ramenant, par l'est et par l'ouest, ses eaux refroidies vers l'Equateur, où elles se réchauffent de nouveau.

    L'auteur de l'étude, le Pr Harry Bryden du Centre national d'océanographie de l'Université de Southampton, en parle comme d'un "tapis roulant", dont chaque composante est indispensable au bon fonctionnement de l'ensemble.
    Ses conclusions - les premières à étayer la vieille hypothèse des climatologues d'un blocage des courants atlantiques - découlent des observations fournies par une série de capteurs positionnés au niveau du 25ème parallèle qui coupe le Gulf Stream et les deux courants "descendants".

    Si sa partie "montante" semble rester stable, les chercheurs ont noté une évolution préoccupante des deux branches "descendantes" du système.
    - dans la zone subtropicale, sous l'effet des vents, le courant effectue une gyre dans les couches intermédiaires de l'océan (le thermocline). Les volumes y transitant ont augmenté de 50% depuis 1957.
    - aux confins de la calotte glaciaire, les eaux refroidies s'enfoncent dans les couches profondes de l'océan. Cette "eau profonde Nord Atlantique", qui forme le courant du Labrador descendant le long des côtes américaines, a vu son débit chuter de 50% à grande profondeur (entre 3.000 et 5.000 mètres).

    L'interruption de la circulation océanique dans l'Atlantique pourrait faire baisser de 4°C les températures moyennes en Europe.

    "Ce ne sera pas une chose instantanée, comme dans le film Le jour d'après, mais de l'ordre d'une décennie", souligne Meric Srokosz, de l'institut britannique de recherche sur l'Environnement NERC. "Nous ne parlons pas d'un nouvel âge glaciaire, mais d'hivers plus extrêmes et plus froids".

    Source : Paris, AFP.

  • Un iceberg chantant découvert en Antarctique

    Jeudi 24 novembre 2005

    medium_iceberg.jpgUne équipe de géologues de l'Institut allemand Alfred Wegener a découvert un iceberg qui chante en Antarctique. Les scientifiques qui ont enregistré l'activité sismique depuis la banquise d'Ekström, sur la côte atlantique de l'Antarctique entre juillet et novembre 2002, ont capté des sons d'une clarté sans précédent, provenant d'un iceberg de 50 km sur 20, entré en collision avec un haut fond, expliquent-t-il dans la revue Science, qui publie vendredi les résultats de leurs recherches.

    Le bloc de glace émet des infrasons inaudibles pour les oreilles humaines, d'une fréquence de l'ordre de 0,5 Hz, qui, diffusés à une vitesse supérieure, évoquent le bruit d'un essaim d'abeilles ou celui d'un orchestre juste avant un concert.

    "Lorsqu'il a été complètement coincé sur le fond, il était comme un caillou dans une rivière. L'eau circulait à haute pression dans ses crevasses et ses tunnels et l'iceberg s'est mis à chanter", raconte Vera Schlindwein. "La tonalité variait même comme dans une vraie chanson", s'émerveille la chercheuse.

    Source : Reuters, Berlin.

  • Un chameau fossile géant en Syrie

    Jeudi 17 novembre 2005

     

    medium_pieds_chameau.jpgLes os d'un chameau géant disparu ont été découverts par des archéologue des universités de Bâle et Zurich au cours de fouilles menées dans la steppe du centre de la Syrie.

    < Photo de Peter Schmid

    Le chameau est d'une espèce jusqu'ici inconnue et sa hauteur à l'épaule dépassait trois mètres. L'animal était donc presque aussi grand qu'une girafe, selon les archéologues.

    Les ossements ont été datés d'environ 100 000 ans. Leurs dimensions étaient près de deux fois plus grandes que la normale. "Nous avons tout de suite su que nous étions face à une espèce nouvelle", a déclaré Jean-Marie Le Tensorer, professeur d'archéologie à l'Université de Bâle, qui conduit des fouilles en Syrie depuis près de 20 ans. La découverte a été faite près du village de El Kown, à environ 120 km au nord-est de Palmyre. C'est là d'ailleurs que les archéologues ont mis au jour l'un des plus anciens site de colonisation humaine. Des humains y ont en effet passé pendant près d'un million d'années. Parmi d'innombrables outils de pierre, plusieurs os des épaules, des jambes et des mâchoires du chameau géant ont été exhumés. En raison de leur formes spécifiques, ce sont les os des pied qui ont permis d'identifier l'animal fossile.

    Il est possible, selon Jean-Marie le Tensorer, que le chameau géant ait été l'objet de chasses. La découverte permet par ailleurs d'éclairer l'évolution du chameau, évolution restée jusqu'ici largement inconnue. On ne sait notamment pas lequel est arrivé le premier, dans l'ordre de l'évolution, du dromadaire à une bosse ou du chameau à deux bosses.

    Source : AP, Zurich.