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nature - Page 46

  • Les océans sont-ils extraterrestres ?

    Décidément, l'excellent site Futura-Sciences nous gâte en matière d'articles susceptibles d'exciter notre curiosité. Voici deux exemples qui remettent en question nos idées reçues sur notre planète.

    L'océan mondial serait-il d'origine extraterrestre ?
    Une nouvelle méthode d'analyse des isotopes du chlore au niveau des dorsales océaniques suggère que les océans se sont formés quelques millions d'années après la formation de la Terre, à partir de matériaux extraterrestres. Ce nouvel outil devrait apporter à l'avenir d'autres résultats sur la dynamique du manteau terrestre.
    Lire l'article de Jean-Luc Goudet

    La Terre a un double coeur solide
    L’idée avait été proposée il y a une vingtaine d’années et elle vient aujourd’hui d’être confirmée par un groupe de géophysiciens de l’Université de l’Illinois. La graine, la partie solide du noyau de la Terre, n’est pas homogène. Elle possède elle-même un cœur ayant des propriétés physiques différentes.
    Lire l'article de Laurent Sacco

  • Des icebergs à rayures

    C'est le Daily Mail qui nous rapporte cette nouvelle étonnante : on a découvert dans l'Antarctique des icebergs rayés ! C'est un navire de recherche qui est tombé, à quelques jours d'intervalles, d'abord sur un iceberg marbré de lignes noires (environ 50 mètres de long), puis sur un autre bloc de glace, cette fois-ci marqué par une large bande diagonale de couleur bleue (voir les photos ci-dessous).

    ef057b622525d846bb115ed127e1a8ae.jpg0fd377e05117c48867a287f04430c233.jpg
    Selon certains scientifiques, ces rayures auraient pu être créées par les différences de compression de la glace au fil du temps ou bien par des minéraux colorés emprisonnés dans l'iceberg.

    Lire l'article du Daily Mail (autres photos).

  • Un spécimen rare d'orque albinos

    6a2b71a12fc770ef5970beaa3c248b4d.jpgAlors qu'ils comptaient étudier des phoques et d'autres espèces voisines, des scientifiques en mission dans le Pacifique nord ont pu observer un animal extrêmement rare : une orque albinos !

    Comme le précise l'article (en anglais) qui relate la découverte, cela revient à trouver une aiguille dans une botte de foin... 

  • Une autruche préhistorique près de Paris

    Il est assez rare que les découvertes de fossiles préhistoriques aient lieu en France : c'est pourtant le cas avec cette vertèbre fossile découverte dans une carrière de la vallée de l'Oise qui révèle qu'un grand oiseau terrestre proche de l'autruche a vécu dans cette région il y a 56 millions d'années.

    L'os est en cours d'étude, mais on peut dire dès à présent qu'il provient d'une sorte d'autruche primitive, précise à l'AFP Eric Buffetaut, paléontologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui travaille au Laboratoire de géologie de l'Ecole normale supérieure de Paris. D'autres fossiles trouvés dans la même couche géologique, à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris, suggèrent que la vertèbre remonte à la fin de l'ère paléocène, et date donc d'environ 56 millions d'années, ajoute-t-il.

    Un oiseau similaire avait été trouvé au 19e siècle aux environs de Reims et avait reçu le nom de Remiornis, mais les fossiles de ce parent de l'autruche demeurent très rares, souligne Eric Buffetaut. A en juger par les dimensions de la vertèbre de l'Oise, cet oiseau avait une taille proche de celle de l'autruche, le plus grand oiseau actuel, pouvant atteindre 2,50 m de haut.

    Cependant, à la différence de l'autruche d'aujourd'hui, qui vit dans des milieux semi-désertiques, l'oiseau de l'Oise vivait apparemment dans des zones humides à la végétation dense, sous un climat chaud, en compagnie de tortues, de crocodiles et de divers mammifères dont les restes ont également été découverts dans les carrières.

    Ses moeurs, estime le paléontologue, devaient donc se rapprocher plutôt de celles du casoar, cousin de l'autruche des forêts tropicales de Nouvelle-Guinée et du nord-est de l'Australie. Contrairement aux autruches, qui sont essentiellement herbivores, le casoar se nourrit à la fois de fruits et de petits animaux.(...)

    Source: AFP, Paris. 

  • Météorite du Pérou : le retour

    La météorite qui s'est abattue sur le Pérou en septembre 2007 (lire la note Une météorite toxique au Pérou) continue d'intriguer les scientifiques. Creusant un profond cratère, elle se déplaçait plus vite et a frappé plus fort qu'on aurait pu le penser, ont annoncé des chercheurs.

    f0fbb77c62fcf93f49451433019d3893.jpgLa météorite, qui a creusé un cratère de 15 mètres de diamètre, était faite de roche et, en théorie, "aurait dû se désintégrer dans l'atmosphère bien avant d'atteindre la surface de la Terre", a déclaré Peter Schultz, professeur de géologie à l'université Brown de Rhode Island. "Ce fut peut-être le cas, mais les morceaux sont restés solidaires et se déplaçaient à 24 000 km/h au moment de l'impact", a-t-il expliqué lors d'une conférence sur les sciences planétaires et lunaires au Texas.

    Généralement, seules les météorites faites de métal atteignent la surface de la Terre suffisamment intactes pour y creuser un cratère. "Elles arrivent dans l'atmosphère, elles ralentissent, et elles explosent", a expliqué Schultz dans une interview téléphonique. "Cela peut faire un trou dans le sol, comme un puits, mais pas un cratère. Mais cette météorite a continué à se déplacer à une vitesse 40 à 50 fois plus rapide que ce à quoi on pouvait s'attendre." (...)

    Des dizaines de personnes qui sont allées voir le cratère, situé près du lac Titicaca et de la frontière avec la Bolivie, se sont plaintes de vomissements et de maux de tête. Certains se demandent si le bruit et le trou ont vraiment été causés par la météorite.

    "C'est l'une des raisons pour lesquelles nous y sommes allés. Nous voulions distinguer la réalité de la fiction", a expliqué Schultz. "Dire que beaucoup de personnes ont été malades était exagéré. Elles n'ont pas été malades, elles étaient surprises."

    Une équipe du Centre spatial Johnson de Houston a analysé deux morceaux de roche gris foncé tirés de la météorite et ont dit lors de la conférence qu'elle ne ressemblait pas aux météorites en provenance de sources connues telles que Mars. Schultz a expliqué le bruit suscité par l'impact par le fait que la masse rocheuse tournait et avançait à très grande vitesse. "Nous ne nous attendions pas à ça", a-t-il dit. "A tel point qu'on a été nombreux à penser que c'était un faux. Cela ne cadrait pas du tout avec notre compréhension de la façon dont se comportent les météorites."

    (...) Selon le chercheur, cette découverte pourrait remettre en cause l'idée traditionnelle selon laquelle toutes les petites météorites rocheuses se désintègrent avant de toucher la Terre.

    Source : Reuters, Washington.

  • Des lueurs étranges lors d'un séisme

    C'est un phénomène rare et méconnu qui suscite l'interrogation de nombreux spécialistes. Je veux parler de ces puissants flashes lumineux que des témoins observent dans le ciel lors d'un tremblement de terre. Ce fut le cas très récemment lors du séisme qui a ébranlé les îles britanniques mais également lors du tremblement de terre au Pérou en août 2007 (voir vidéo ci-dessous).

    Le phénomène qui n'est pas récent (observé depuis des siècles et même photographié au Japon dans les années 60) n'est pris au sérieux que depuis peu. Désormais, avec la prolifération des camescopes, on dispose de quelques preuves du phénomène proche de la foudre en boule. 

    Sur Futura-Sciences, "Graham Hubler, du United States Naval Research Laboratory et expert dans ce genre de manifestation, confirme l’existence de nombreux rapports de foudre en boule associés aux secousses sismiques. Selon lui, ces éclairs lumineux pourraient avoir pour origine des minerais aux propriétés piézoélectriques qui se trouvent à l’état naturel dans le sol, pouvant libérer une très haute tension électrique lorsque la pression varie fortement suite à un mouvement tellurique violent".

    A priori, aucune trace d’explosion ou même de combustion n’est découverte au sol à l’endroit du phénomène, qui semble quelquefois s’être produit au-dessus de la mer. Reste peut-être l'hypothèse des générateurs électriques qui tombent en panne, une piste sur laquelle nous reviendrons prochainement

    A suivre donc... 

    Source : Futura-Sciences 

  • Une étoile-bombe pour détruire la Terre ?

    Le scénario a de quoi faire frémir. C'est l'astrophysicien Peter Tuthill qui lance un pavé dans la mare. Lui et ses collègues de l’Université de Sydney en Australie viennent de découvrir une étoile qui pourrait désintégrer toute forme de vie sur la Terre.

    Leur découverte, publiée par la Cornell University Library, est une double étoile, baptisée WR 104, localisée à environ 8000 années-lumière de notre planète dans la constellation du Sagittaire. Ces deux corps célestes tournent l’un autour de l’autre et se trouvent au dernier stade évolutionnel avant leur explosion. Celle-ci pourrait intervenir à tout moment d’ici les prochaines 100000 années. Leur activité ayant été analysée pendant maintenant six ans, les astrophysiciens viennent de s’apercevoir que la trajectoire de la gigantesque émission de rayons gamma qui serait engendrée par l'explosion aurait de très grandes probabilités de croiser celle de la Terre.

    Or, les rayons gamma sont un phénomène parmi les plus terrifiants et destructeurs qui puissent exister. Ils pourraient très bien ne pas toucher notre planète directement en tuant les êtres humains mais supprimer la couche d’ozone qui protège la Terre des rayons ultra violets, ce qui rendrait les pluies acides et anéantirait à jamais tous les végétaux et donc la chaîne alimentaire dont nous dépendons.

  • Un crâne sur Mars ?

    Après l'extra-terrestre timide qui fait du jogging sur Mars (lire la note Un alien sur Mars ?), voici une autre découverte sur la planète rouge qui démontre que l'on peut faire dire tout et son contraire à n'importe quelle image...

    Des petits rigolos se sont amusés à examiner de près cette photo a priori tout à fait banale....

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir 
     
    Sauf qu'en agrandissant la partie inférieure gauche, ils ont remarqué ce qui ressemble à un crâne enterré dans le sol...
     
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    Serait-ce enfin la preuve d'une forme de vie autrefois sur Mars ? Je vous laisse seuls juges...

    > Pour récupérer les deux photos en haute définition
       Mars vue générale.JPG
  • Une belle illusion... d'optique

    La preuve, une fois encore, que la vision reste une faculté bien mystérieuse et source de surprises... L'image ci-dessous n'est absolument pas animée, ce sont nos yeux qui créent artificiellement le mouvement.

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  • Connaissez-vous l'arowana ?

    L'arowana est un poisson rouge de 40 cm de long, connu sous le nom scientifique de Scleropages formosus (scléropage d'Asie). Il s'agit d'un poisson d'eau douce quasiment éteint à l'état sauvage qui ne se trouve plus que dans certaines rivières de Bornéo. Son élevage strictement réglementé se borne à l'Indonésie, la Malaisie et Singapour.

    c27f1ddad754aa456744fb8cf8f2cd60.jpgLe "poisson-dragon" rouge est devenu l'objet des spéculations les plus extravagantes, certains spécimens dépassant les 36 000 €. Le 2 mars 2008 s'est conclue à Jakarta une foire-concours consacrée aux arowanas, surtout les rouges, les plus prisés. Un poisson a été acheté 180 millions de roupies (13 100 €), un autre 200 millions (14 500 €).

    Pour beaucoup de Chinois, posséder un arowana est l'assurance de bénéficier des pouvoirs mythiques du dragon : santé, chance, foyer soudé, affaires florissantes. D'autres souhaitent exposer dans leur salon ce symbole de luxe, à l'instar d'une toile de maître. La fièvre a stimulé la création de fermes piscicoles spécialisées, parfois cotées en bourse et gérées par des millionnaires.

    L'arowana suscite logiquement "une très forte contrebande", selon Chris Shepherd, de l'ONG de défense de la vie animale Traffic. "Les marges sont très élevées, il y a beaucoup de prises illégales", explique-t-il. "Les populations déclinent rapidement et je ne vois aucun signe de ralentissement du commerce".

    Les critères de qualité suprême d'un arowana sont subtils. Ses yeux doivent être orientés vers le haut, puisque le prédateur est censé être à l'affut d'un insecte. Ses deux barbillons doivent être parallèles, ses nageoires bien déployées. Quelques bêtes exceptionnelles présentent sur le dessus une large rangée d'écailles bien alignées. Le poisson est alors déclaré "I Thiaw Long". Son prix est alors multiplié par deux.

    Source : Sébastien Blanc (AFP, Jakarta).

  • Des avalanches sur Mars

    ac47955aa56dd1ad3aaf2290f8e7c4ab.jpgLa sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) a pris fortuitement les premières images d'une série d'avalanches de glace et de poussière près du pôle nord de la Planète rouge, vient d'annoncer la Nasa. L'image très détaillée montrée par l'agence spatiale américaine a été prise par le MRO le 19 février 2008 et est l'une des quelques 2400 clichés rendus publiques le 3 mars 2008.

    "Cela m'a surpris", a dit dans un communiqué Ingrid Daubar Spitale, de l'Université d'Arizona (sud-ouest), chargée de pointer les caméras du MRO, "C'est vraiment formidable d'observer quelque chose de dynamique sur Mars où presque tout ce que l'on voit n'a pas changé depuis des millions d'années", a-t-elle ajouté.

    Les objectifs de la sonde qui orbite Mars sont braqués sur des endroits sélectionnés de la planète pour traquer les changements saisonniers et la principale cible de la caméra le 19 février n'était pas sur cette pente raide où les avalanches ont été photographiées (...)

    Source : AFP, Washington.

  • L'éclipse de lune du 20 février 2008 depuis Hawaï

    Une vision originale en "time lapse" (cliquez dans la vidéo en bas à droite pour une image plein écran)


    Shadow In Shadow from Alex Mukensnable on Vimeo.