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étrange - Page 58

  • Requiem pour un mérou

    Bubba, "le super mérou" de 69 kilos, locataire du Shedd Aquarium de Chicago, est mort à l'âge de 24 ans, selon les membres de l'Aquarium. Devenu célèbre et une source de motivation pour les personnes atteintes d'un cancer, il fut le premier poisson à subir une chimiothérapie et vaincre la maladie.

    medium_Bubba_fish.jpgBubba avait été abandonné à la réception de l'aquarium de Chicago en 1987, posé dans un seau sur un bureau. Le petit poisson a été adopté, puis son cancer diagnostiqué en 2001. Deux ans plus tard et contre toute attente, l'aquarium tentait une expérience sans précédent, en administrant un traitement chimiothérapique à son mérou fétiche. Un succès total.

    Certains patients remis d'un cancer, notamment les enfants, disent avoir puisé courage et inspiration dans la résistance de Bubba.

    "De temps en temps, depuis ces trois dernières années, des enfants atteints d'un cancer nous téléphonaient, ou bien leurs parents, pour demander des nouvelles de Bubba," raconte George Parsons, directeur du département des poissons de l'Aquarium. "Cela va être difficile à présent, de leur annoncer qu'il n'est plus parmi nous."

    Une première autopsie du célèbre mérou démontre que Bubba avait des problèmes de santé liés à son âge et souffrait de nombreuses excroissances anormales.

    Source : AP, Chicago.

  • Pluton n'est plus une planète !

    Après une délibération à main levée, l'assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) a décidé jeudi à Prague de déchoir Pluton de son statut de planète, ramenant à huit le nombre de planètes du système solaire.

    medium_Pluton.jpgLes astronomes de la planète entière ont décidé qu'une planète naine,  catégorie à laquelle appartiennent Pluton, mais aussi Cérès et la mystérieuse UB313 découverte il y a trois ans, ne peut être considérée comme une planète à part entière.

    A l'origine, il avait été question d'élargir le système solaire à 12 planètes à à savoir les 8 "vraies" planètes, plus les trois naines, ainsi que Charon, qui reste cantonné dans son statut actuel de lune de Pluton. 
    Mais l'UAI a finalement opté pour la solution la plus restrictive. Lle système solaire est donc composé désormais de huit planètes (et non neuf) : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

    medium_Systemesolaire.jpgIl est vrai que Pluton, seule planète découverte par un astronome américain, posait de nombreuses question aux astronomes: elle est en effet très différente des autres corps du système solaire, qui sont rocheux (pour les plus proches du soleil) ou gazeux (pour les plus éloignés) et orbitent de manière circulaire autour de notre astre. Pluton est elle formée de glace et suit une orbite très longue et excentrée qui exige d'elle 247 années pour faire le tour du Soleil. De plus, Pluton est bien plus petite que l'on pensait au moment de sa découverte par l'astronome Clyde Tombaugh, plus petite même que notre Lune.

    Pour finir, la définition proposée par l'assemblée générale de l'UAI ne s'applique qu'au seul système solaire, au grand regret de ceux qui auraient souhaité un concept s'appliquant aux nombreuses planètes (près de deux cents à ce jour) que l'on découvre désormais régulièrement autour d'autres astres que notre Soleil.

    Source : AFP, Prague.

  • Une nouvelle libellule en Guadeloupe

    Jeudi 29 juin 2006

    Une nouvelle espèce de libellule de trois centimètres de long a été découverte en Guadeloupe, à Grande-Terre, par François Meurgey, responsable de la collection insectes et oiseaux du Muséum d'histoire naturelle de Nantes.

    medium_Libellule.jpgLongue de 30 millimètres, avec un abdomen de 300 micromètres (millièmes de millimètre) de diamètre, cette très petite libellule est un zygoptère de la famille des Protoneuridae, caractérisées notamment par leurs ailes repliées sur le dos au repos.

    Lorsqu'elle vole, cette libellule des zones humides et ombrées ressemble à "une graine de pissenlit transportée par le vent, on ne voit que deux petits yeux rouges qui se promènent", explique François Meurgey, 34 ans, missionné par la Société française d'odonatologie et le Muséum d'histoire naturelle pour étudier et protéger la biodiversité des 2.779 mares répertoriées en Guadeloupe.

    Nombre de spécialistes sont passés devant cette espèce sans la remarquer, croyant avoir affaire à une autre espèce semblable, Protoneura ailsa, décrite en Martinique et à Saint-Lucie en 1961, précise-t-il. La nouvelle espèce évolue en altitude, comme sa "soeur" de Martinique, mais, contrairement à cette dernière, aussi au niveau des mangroves, explique M. Meurgey, très heureux d'avoir trouvé "une nouvelle espèce dans une zone très prospectée".

    Surnommée Romane, du prénom de la fille du naturaliste, cette nouvelle espèce ne recevra officiellement son nom savant qu'à la parution de la revue de référence américaine, "Odonatologica", en décembre 2006.

    Source : AFP, Nantes.

  • Les dunes chantent aussi...

    Après les icebergs (voir la note du 24 novembre 2005), ce sont les dunes qui chantent. Selon un article d'Isabel Parenthoen (AFP), ce chant rappelle le bourdonnement de moines tibétains.

    Dans son laboratoire, le physicien Stéphane Douady recrée pour mieux l'étudier le "chant des dunes", mystérieux phénomène de la nature. "Seules 
    quelques dizaines de dunes dans le monde chantent", principalement en Chine et sur le continent américain, raconte le chercheur du CNRS, responsable du laboratoire "Matières et systèmes complexes" à l'Université Paris-VII.

    Le physicien du CNRS a découvert le phénomène dans le sud-ouest marocain, où son équipe était allée étudier le déplacement des barkhanes, ces dunes en demi-lune, toutes de la même taille, qui forment sous l'effet des alizés un "fleuve de sable coulant jusqu'en Mauritanie, où elles retombent dans la mer". Déclenchée par les avalanches de sable, lorsque cèdent les congères sculptées sous l'effet du vent, cette étrange mélopée à très basse fréquence semble liée "à la nature et à la taille des grains", indique Stéphane Douady.

    L'un des principes de la physique des milieux granulaires, la "dilatance de Reynolds", implique que tout changement de forme passe par une dilatation. Dans l'avalanche, les grains subissent une série d'oscillations, produisant une onde dont la fréquence est liée à la vitesse du mouvement.

    Mais ce mécanisme n'explique pas la puissance du son, souligne Stéphane Douady. Le chant des dunes peut atteindre en effet 100 décibels, la force d'un avertisseur de voiture. Pour l'équipe de Stéphane Douady, qui publie ses découvertes dans la prochaine édition des Physical Review Letters, l'impressionnante amplification est à mettre au compte d'une synchronisation de tous ces minuscules grains de sable.

    Un défi pour ces physiciens fondamentaux. Ils ont établi que le taux d'humidité joue un rôle, ainsi que la forme des grains et "un vernis dont est recouvert chaque grain des dunes qui chantent", une sorte de dépôt d'argile et de calcite que les archéologues connaissent sous le nom de "glasure du désert".

    Source : AFP, Paris.

    Ecoutez le chant des dunes sur le site de Stéphane Douady. 
     

  • Des pélicans complètement ivres !

    Dimanche 25 juin 2006

    Quatre pélicans trouvés en état d'ébriété apparent font l'objet de tests toxicologiques dans un refuge pour oiseaux du sud de la Californie après que l'un des volatiles se fut écrasé contre un véhicule dans une station balnéaire.

    Les palmipèdes erraient, l'air complètement "dans le brouillard", dans les rues lorsque l'un d'entre eux a heurté le pare-brise d'une voiture. Les spécialistes du refuge pour oiseaux pensent que les pélicans bruns ont peut-être ingéré des algues marines susceptibles de fabriquer un acide toxique responsable de ce type de comportement erratique. La population locale a été priée de surveiller le comportement de tout autre palmipède au comportement bizarre ou erratique (...).

    Source : Reuters, Los Angeles 

  • Un nuage d'alcool géant

    Mardi 4 avril 2006

    Des astronomes britanniques ont annoncé avoir découvert dans l'espace profond de la Voie lactée un nuage d'alcool de 463 milliards de kilomètres de large, qui pourrait donner de précieuses indications sur la manière dont se forment les étoiles géantes.

    medium_nuagealcool.jpgCe vaste nuage, en forme d'arche, est composé d'alcool méthylique (ou méthanol), le plus simple de tous les alcools. Aussi appelé esprit de bois, ce cousin de l'éthanol est extrêmement toxique pour l'homme et son ingestion peut provoquer des cécités irréversibles, voire le coma et la mort.

    Le nuage a été repéré dans une zone de notre galaxie, la Voie lactée, où se forment actuellement de nouvelles étoiles sous l'effet de l'effondrement gravitationnel d'immenses concentrations de gaz et de poussières, ont indiqué les astronomes de l'observatoire de Jodrell Bank dans un communiqué mardi.

    L'alcool méthylique avait été détecté pour la première fois en 2004 dans l'un des nuages en forme de disque qui se forment autour des étoiles naissantes. La découverte avait généré un intense débat entre astrophysiciens qui tenaient jusqu'ici pour acquis que l'espace ne permettait pas la formation de molécules organiques complexes. Celles-ci, faisait-on valoir, serait immanquablement détruites par les radiations ultraviolettes et les conditions extrêmes régnant dans l'espace. (...) Sur notre planète, le méthanol est produit par le métabolisme de bactéries anaérobiques (n'ayant pas besoin d'oxygène).

    Source : AFP, Paris. (photo archives NASA)

    Notre commentaire : hips !
  • Le crustacé "yéti" de l'île de Pâques

    Jeudi 9 mars 2006

    Un crustacé velu jusqu'ici totalement inconnu, la galathée yéti, a été pêché dans les profondeurs de l'océan Pacifique, au sud de l'île de Pâques (Chili), révèle la revue du Muséum national d'histoire naturelle, "Zoosystema", dans son dernier numéro.
    medium_crustace_velu.jpgCet exploit scientifique a été réalisé il y a tout juste un an par Michel Segonzac, de l'Institut français de recherche pour l'étude et l'exploitation de la mer (Ifremer, Brest) lors d'une plongée effectuée dans le cadre d'une campagne franco-américaine à bord du sous-marin scientifique américain, l'Alvin.
    Classé dans une nouvelle famille des galathées et dans le groupe des anomoures, ce crustacé décapode (à dix pattes, comme les crevettes, les crabes, les langoustines...) a reçu le nom scientifique de Kiwa hirsuta. Ce nom fait allusion à "Kiwa", déesse des coquillages dans la mythologie de l'île de Pâques, et à la dense couverture hirsute de soie sur ses pattes, contrastant avec sa carapace blanche parfaitement lisse.
     
    Mais alors que les galathées décrites auparavant ne dépassent pas quelques centimètres, la nouvelle venue est une belle bête de 15 centimètres de long. Elle a été trouvée à proximité d'une des sources hydrothermales de la dorsale Pacifique-Antarctique, par 38 degrés de latitude sud.
    "Nous nous trouvions dans une zone jamais explorée jusque-là au sud de l'île de Pâques, par 2.300 m de profondeur, raconte M. Segonzac à l'AFP, lorsque j'ai aperçu cet animal qui ne ressemblait à rien de connu. J'ai demandé aussitôt au pilote du sous-marin d'essayer de le capturer." (...)

    Source : AFP, Paris

  • Londres a voulu traquer le monstre du Loch Ness avec des dauphins

    Lundi 16 janvier 2006

    Le gouvernement britannique a envisagé en 1979 d'acheter des dauphins aux Etats-Unis pour traquer le monstre mythique du lac écossais du Loch Ness, selon des archives citées lundi par le Daily Mirror. Le ministère de l'Environnement estimait que l'éventuelle découverte du dragon profiterait au tourisme de l'Ecosse, rapporte le quotidien populaire.

    medium_loch_ness.jpgPersonne n'a jamais pu prouver avoir vu "Nessie", un animal sous-marin dont la légende remonte au VIIe siècle. Des "apparitions" sont toutefois évoquées régulièrement et les canulars sont nombreux sur le sujet.
    La lettre du ministère, signée d'un fonctionnaire, avait été adressée pour avis au gouvernement régional écossais, qui n'en aurait pas accusé réception.

    D'autres archives révélées ces jours-ci montrent comment d'autres hauts fonctionnaires britanniques avaient tenté un peu plus tard, sans succès, de donner au monstre une protection légale contre d'éventuels braconniers ou chasseurs de prime.

    Source : AFP, Londres.