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Météo - Page 11

  • David Suzuki et Hubert Reeves sonnent l'alarme

    Lundi 31 octobre 2005

    Deux scientifiques canadiens de renom, l'astrophysicien Hubert Reeves et le généticien David Suzuki, ont sonné l'alarme quant au réchauffement de la planète, au cours d'une conférence visant à sensibiliser l'opinion publique sur ce phénomène.
    S'exprimant devant un public jeune et enthousiaste de quelque 3 500 personnes, les deux conférenciers ont souligné à plusieurs reprises que la surexploitation de la planète cause un réchauffement qui pourrait entraîner une disparition de l'homme.

    «Nous pourrions faire partie d'une nouvelle extinction d'espèce», a déclaré Hubert Reeves après avoir évoqué la disparation passée de nombreuses espèces animales, dont les dinosaures.
    Pour M. Reeves, il n'en tient qu'à l'homme de résoudre cette situation puisqu'«il est clair que le réchauffement de la planète est dû à au moins 90 % à l'activité humaine et il faut en tenir compte».

    Quant à David Suzuki, il a accusé le gouvernement canadien de ne pas faire sa part en matière de réduction de gaz à effet de serre, et ce malgré les accords signés au Sommet de Rio en 1992 et à Kyoto en 1997.

    Source : AFP, Montréal

  • Plus d'ouragans pour les années à venir

    Mercredi 21 septembre 2005

    Un expert prédit davantage d'ouragans pour les années à venir. L'océan Atlantique connaît une phase d'activité cyclonique accrue qui devrait se traduire par une augmentation du nombre des ouragans dans les dix ou vingt prochaines années, met en garde le patron du Centre américain de surveillance des ouragans (NHC).

    Lors d'une audition devant une commission sénatoriale, Max Mayfield a affirmé mardi que le phénomène était lié à un cycle naturel dans l'Atlantique qui revient tous les 25 à 40 ans, et a rejeté tout lien avec le réchauffement climatique.

    Il a précisé que l'Atlantique avait déjà connu une recrudescence de l'activité cyclonique qui a commencé dans les années 40 et a pris fin dans les années 60. Il estime que le phénomène est en train de se reproduire et devrait se traduire par une augmentation du nombre d'ouragans, qu'ils soient grands ou petits.

    La période d'accalmie qui avait suivi la fin du cycle précédent a duré jusqu'en 1995, affirme le directeur du NHC. Depuis, le nombre et la puissance des ouragans ont fortement augmenté.

    Max Mayfield a prédit que de nouvelles tempêtes tropicales se formeraient cette année. La dernière, Rita, est la 17e de la saison des ouragans dans l'Atlantique, qui va de juin à novembre. On a commencé à les répertorier en 1851 et c'est en 1933 que l'on en a recensé le plus grand nombre: 21.

    M. Mayfield a énuméré une série de villes et de régions en plus de La Nouvelle-Orléans, qui seraient "particulièrement vulnérables" au risque cyclonique: Houston et Galveston au Texas, Tampa et l'archipel des Keys en Floride, New York et Long Island, ainsi que la Nouvelle Angleterre (Nord-Est des Etats-Unis). "Katrina ne sera pas le dernier grand ouragan à frapper une zone vulnérable", a-t-il averti.

    Les prédictions du NHC concernant le déplacement de Katrina ont été plus précises que d'habitude mais la tempête s'est renforcée davantage et plus vite que prévu lors de son passage sur le Golfe du Mexique, a déclaré Max Mayfield.

    Interrogé par la commission parlementaire, un expert a souligné que les météorologues avaient progressé dans la prévision de la trajectoire d'une perturbation sur une période de quelques jours mais avaient plus de mal à prévoir son intensité.

  • Le trou d'ozone toujours plus large

    Mardi 30 août 2005

    Le trou d'ozone de l'Antarctique s'est élargi de façon spectaculaire en août, il continue à le faire et pourrait atteindre son maximum pour l'année en septembre, selon des observations du satellite d'environnement européen Envisat, a annoncé l'ESA (l'Agence Spatiale Européenne) mardi.

    medium_ozone2005.jpgEnvisat a été témoin, depuis la mi-août, d'une augmentation de l'ordre de 10 millions de kilomètres carrés du trou d'ozone, soit la superficie de l'Europe. Il n'a été supérieur en dimension qu'en 1996 et 2000, précise l'ESA.

    Le spectromètre SCIAMACHY d'Envisat, conçu pour mesurer l'abondance de certains constituants atmosphériques dans la troposphère et la stratosphère, permet un suivi régulier des niveaux d'ozone à l'échelle de la planète et compile une base de données qui remontera jusqu'au milieu des années 90.

    Il étudie le trou d'ozone au plan de la taille et de la durée, afin de jeter les bases d'un système de prévision dans le cadre d'un protocole de surveillance baptisé Promote, qui regroupe 30 partenaires de 11 pays.

    Le service Promote stipule que les résultats obtenus par le satellite sont combinés aux données météorologiques et simulations de vents et sont utilisés par l'organisation mondiale de Méteorologie (OMM) pour établir et actualiser son Bulletin Ozone de l'Antarctique.

    La couche d'ozone de la stratosphère protège la vie sur Terre du danger des rayons ultraviolets (UV). Elle est menacée par la présence de certaines substances chimiques dans l'atmosphère telles que la chlorine émanant de polluants dus à l'activité humaine comme les chlorofluorocarbones (composés contenant du carbone ainsi que du fluor et du chlore) appelés CFC.

    Bannis par le protocole de Montréal en 1987, ils étaient auparavant largement utilisés dans les aérosols et les réfrigérateurs. Les CFC sont inertes, mais les rayons UV en altitude dans l'atmosphère les décomposent. Une seule molécule de chlorine peut détruire des milliers de molécule d'ozone.

    Source : AFP, Paris.

  • Les plages australiennes sous la neige

    Mercredi 10 août 2005

    Un front froid venu de l'Antarctique provoque des chutes de neige inédites sur les plages et les massifs montagneux du sud-est de l'Australie, contraignant les autorités à fermer des écoles et des autoroutes.

    Pour la première fois depuis une vingtaine d'années, de la neige est tombée sur l'île de Tasmanie, sur les plages et les montagnes de l'Etat de Victoria, en Nouvelle Galles du Sud et sur le siège du parlement à Canberra.

    "Je dois dire que ce sont les chutes de neige les plus importantes que j'ai vues en 21 ans de travail", a déclaré Scott Williams, prévisionniste au Bureau météorologique australien.

    Dans l'Etat de Victoria, les chutes de neige sur la ville de Melbourne sont les plus importantes depuis 40 ans.

    Source : Reuters, Canberra.

  • Les grandes villes d'Europe commencent à sentir le réchauffement climatique

    Jeudi 11 août 2005

    Les températures estivales ont augmenté fortement dans la plupart des villes d'Europe occidentale depuis 30 ans, a indiqué jeudi à Genève le Fonds mondial de la nature (WWF), y voyant une illustration de l'accélération du changement climatique.

    medium_meteo2.4.jpgEntre 2000 et 2004, la température moyenne de 13 des 16 villes mises sous observation était supérieure d'au moins 1 degré Celsius à celles observée entre 1970-1975, rapporte le WWF, dont l'étude porte sur 15 villes de l'UE avant l'élargissement et Varsovie.

    La plus forte hausse a été enregistrée à Madrid (+2,2 degrés Celsius), où la température moyenne en été atteint désormais 23,7 degrés. A Londres, la température moyenne est désormais de 22,5%, contre 20,5 degrés il y a 30 ans. Dublin et Copenhague ont enregistré les hausses les plus faibles, avec seulement +0,7 et +0,2 degré. La température moyenne en Europe a augmenté de 0,8 degré au cours du siècle écoulé, selon le groupe intergouvernemental de l'Onu sur les changements climatiques.

    Ce groupe de scientifiques prévoit que les températures moyennes du vieux continent devraient augmenter de 0,1 à 0,4 degré tous les dix ans, avec des vagues de chaleur en été de plus en plus intenses et fréquentes. Selon le WWF, la "pollution" liée au secteur de l'énergie est la principale cause du réchauffement climatique.

    "Les villes reflètent cette tendance", a expliqué Imogen Zethoven du WWF. "Les températures montent de plus en plus l'été, et c'est dû surtout au secteur de l'énergie". Cette étude du WWF fait partie de la campagne lancée par l'organisation pour amener les gouvernements à remplacer des centrales "vieilles et sales" et à produire de l'énergie à partir de sources moins émettrices de gaz à effet de serre, comme l'hydro-électricité, le vent, ou le gaz naturel. Le WWF souligne ainsi que les centrales électriques sont responsables de 39% des émissions de gaz carbonique.

    Selon Martin Beniston, un expert en climatologie de l'université de Fribourg, en Suisse, l'étude "montre que quelque chose est en train de se passer, et que l'environnement urbain est plus réactif. Nous savons à présent que les villes sont des îles de chaleur, par rapport à d'autres environnements non-citadins", estime-t-il.

    Selon M. Beniston, à la campagne, l'évaporation des zones plantées aide à rafraîchir l'atmosphère. Le réchauffement climatique, appelé aussi "effet de serre", est causé par les émissions de gaz à effet de serre, en particulier de gaz carbonique, provoquées notamment par la combustion de pétrole, de gaz ou de charbon.

    Source : AFP, Genève.

  • Une météo capricieuse enflamme le Portugal et glace l'Autriche

    Mercredi 8 juin 2005

    Les habitants des Alpes autrichiennes ont eu la surprise de découvrir mercredi matin leurs montagnes, jardins et routes
    recouvertes d'une couche de 40 centimètres de neige, alors qu'au Portugal, trois incendies ont éclaté après trois journées de canicule (40°C).

    Ce sont donc des camions de déneigement qui ont aidé les automobilistes habitant dans les hauteurs de la province de Salzbourg à se déplacer mercredi matin tandis que dans le nord du Portugal, les forces de l'armée se tenaient prêtes à évacuer, en cas de besoin, les habitants des zones touchées par le feu.

    Dans les deux cas, des températures anormalement basses ou élevées sont à l'origine de ces caprices météorologiques, qui n'ont fait ni victimes, ni dégâts.

    Source : AP

  • "Ce fameux réchauffement n'est pas démontré".

    Extrait d'une déclaration non dénuée d'intérêt de Laurent de Angelis, journaliste scientifique (Le Point, Espace Magazine) récupérée le 25 juin 2005 sur un forum en ligne :

    "Contrairement à ce que le commentaire laisse entendre "la communauté scientifique" (il faudrait déjà s'entendre sur ce que signifie exactement cette expression!) n'est pas "unanime" sur la question du réchauffement. Mais, faisant régner un véritable terrorisme intellectuel, les ayatollahs du réchauffement climatique ont imposé le politiquement correct sur cette question. Mallheur à qui ose contredire leur version ! Pourtant, ce fameux réchauffement qui serait soit disant le fait de l'homme n'est pas démontré.
    Il peut fort bien avoir une origine naturelle, comme le montre l'histoire de la terre. Il y a 50 millions d'années, Paris était un paradis tropical, et les pôles se sont couverts de glace il y a 20 millions d'années seulement (Oligocène)... Quant aux fameux "modèles" climatiques, dont on nous rebat les oreilles, ils sont fortement sujets à caution, étant donné qu'ils sont une extrapolation de modèles météo, déjà incapables de prédire le climat... à plus de 10 jours. De nombreux paramètres climatiques restent totalement
    inconnus, et ne sont pas intégrés dans les sacros saints "modèles"! Comment pourraient t'ils "prédire" ce qui se passera dans 100 ans ? Alors soyons vigilants, mais sachons raison garder..."

    Voici bien le genre de propos qui déclenchent en général les cris d'orfraie des bien-pensants de la climatologie. Pourquoi n'entendons-nous toujours qu'une seule interprétation des faits ? La question mérite d'être posée, non ? Nous y reviendrons.