Dans la nuit du mercredi 8 novembre au jeudi 9 novembre 2006, la planète Mercure est passée entre le Soleil et la Terre (phénomène de transit), apparaissant non plus comme une tête d'épingle lumineuse dans le ciel mais comme une microtache noire sur la surface de l'étoile.
Il n'était pas possible d'observer le phénomène directement depuis l'Europe mais un satellite de l'ESA et de la Nasa, SOHO, a pu photographier l'événement (cliquer sur l'image pour apercevoir Mercure).
Durant le XXIème siècle, Mercure transitera à quatorze reprises devant le Soleil. Celui-ci était le second, le précédent est intervenu le 7 mai 2003 et le prochain ne se produira pas avant le 9 mai 2016.
Avec Vénus, Mercure est la seule planète du système solaire à transiter ainsi de temps en temps entre la Terre et le Soleil.
Astronomie - Page 13
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Mercure devant le Soleil
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La Terre, autrefois boule de neige
Mercredi 1er novembre 2006
Le champ magnétique de la Terre n'a guère changé depuis plus de deux milliards d'années, ce qui semble confirmer une hypothèse, jusqu'ici difficile à vérifier, selon laquelle la planète bleue a bien été autrefois une gigantesque "boule de neige", selon une étude publiée dans la revue Nature.
Le géologue américain David Evans, de l'université Yale à New Haven (Connecticut), a collecté une riche moisson de données globales sur le géomagnétisme des roches évaporitiques (salines) "descendant" jusqu'au Protérozoïque (ère qui précède l'apparition de formes de vie complexe sur Terre).
Selon lui, les propriétés magnétiques de ces roches suggèrent que, tout comme aujourd'hui, le champ magnétique de la Terre a principalement été formé autour d'un axe dipolaire. Il en déduit qu'au Néoprotérozoïque (dernière ère du Protérozoïque, d'il y a moins un milliard et 540 millions d'années), la Terre ressemblait à une "boule de neige".
On sait que cette dernière ère correspond à une période glaciaire dans les régions équatoriales de la Terre. D'après les uns, les autres régions étaient également couvertes de glace, mais d'après les autres, le phénomène aurait été localisé et s'expliquerait par un changement de l'obliquité de notre planète: l'obliquité est l'angle entre l’axe de rotation de la Terre et la perpendiculaire au plan de l’orbite terrestre autour du Soleil, qui détermine quelle partie de la planète est froide et quelle partie est chaude.
Aujourd’hui, l’obliquité de la Terre est de 23,5 degrés, les pôles sont les zones les plus froides et les régions équatoriales les plus chaudes. Mais si cette inclinaison dépassait les 58 degrés, la situation serait renversée: les pôles deviendraient chauds et l'équateur froid.(...)
Source : AFP, Paris -
Andromède, galaxie désaxée
Mercredi 18 octobre 2006
L'étrange structure désaxée d'Andromède, la galaxie spirale la plus proche de notre Voie Lactée, est née du choc colossal provoqué par une collision avec une galaxie compagnon, il y a 210 millions d'années, selon des travaux publiés dans la revue scientifique Nature.Grâce à des images obtenues par le télescope spatial de la Nasa Spitzer, des astrophysiciens d'Afrique du Sud, de France et des Etats-Unis ont trouvé la solution d'une énigme vieille de vingt ans: comment expliquer l'anneau externe éventré d'Andromède, dont le centre est décalé d'un peu plus de 3.000 années-lumière par rapport à celui de la plus grande galaxie spirale de notre coin d'univers.
Ces vues, prises par Spitzer dans les proche et moyen infrarouge, révèlent ce que la lumière visible ne permettait pas de distinguer. Au coeur de la galaxie, se dissimule un second anneau de gaz et de poussières, lui aussi désaxé, qui constituerait la première vague d'une gigantesque onde de choc.
Grâce à la simulation numérique, les chercheurs de l'équipe conduite par David Block, de l'Université de Witwatersrand (Afrique du Sud), ont reconstitué ces ondes de densité se propageant à partir du centre d'Andromède (ou Messier 31). Celles-ci coïncident exactement avec les deux anneaux.
Et ils ont désigné la seule origine possible de ce choc: une collision frontale avec une petite galaxie compagnon nommée Messier 32 (M32), que confirment les calculs à partir de sa taille, sa masse et la distance entre M32 et M31. (...) Les astrophysiciens espèrent mieux comprendre ces rares phénomènes de collisions inter-galactiques, en poursuivant l'observation de cette galaxie toute proche, située à deux millions d'années-lumière...
Source : AFP, Paris.
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On a vu des planètes en formation
Jeudi 28 septembre 2006
Les images d'un système planétaire en formation ont été prises pour la première fois, autour d'une étoile plus massive que notre Soleil, a annoncé une équipe franco-néerlandaise sur le service en ligne de la revue scientifique américaine Science.
Ces images de "très haute qualité" obtenues avec la caméra VISIR du Très Grand Télescope (VLT) de l'Observatoire européen austral (ESO) du mont Paranal (Chili) montrent un disque protoplanétaire, une formation de gaz et de poussières pouvant s'agréger et former des planètes.
"Ce disque, très étendu et flamboyant, contient très vraisemblablement assez de gaz et de poussières pour donner naissance à des planètes", écrivent les chercheurs. Pour le responsable de l'équipe, Pierre-Olivier Lagage, du Commissariat à l'Energie atomique (CEA) à Saclay, "c'est la première fois qu'une telle structure, seulement envisagée à partir de modèles théoriques, est prise en photo (en infra-rouge) autour d'une étoile massive".
Les auteurs de l'étude estiment que l'image "nous fournit une chance rare d'observer les conditions prévalant juste avant, ou pendant, la formation de planètes".
Le disque (...) se trouve autour d'une étoile jeune dénommée HD 97048, âgée de seulement quelques millions d'années et située à environ 600 années-lumières. L'étoile est 40 fois plus lumineuse que le Soleil et 2,5 fois plus massive.
"Les planètes se forment à l'intérieur de disques protoplanétaires massifs, gazeux et contenant beaucoup de poussières se trouvant autour d'étoiles naissantes", un phénomène plutôt "fréquent puisque plus de 200 planètes ont déjà été observées autour d'étoiles autres que notre Soleil", a souligné Pierre-Olivier Lagage.
Source : AFP, Paris. -
Une supernova déjà vue il y a 2000 ans !
Mardi 19 septembre 2006
Les astronomes pensent avoir identifié la supernova observée par les Chinois - et peut-être même par les Romains - il y a près de 2 000 ans, annonce l'agence spatiale européenne ESA.Les observations menées par les observatoires spatiaux XMM-Newton et américain Chandra ont permis de ramener la date de l'explosion de l'étoile connue sous le nom "RCW 86" à environ 2000 années, alors qu'on l'estimait jusqu'ici à 10.000 ans, selon un communiqué de l'ESA.
Une supernova est une étoile en fin de vie qui a consommé tout son carburant, transformé en fer au fil des millénaires. L'étoile s'effondre alors sur elle-même, provoquant une énorme onde de choc qui va éjecter son enveloppe vers le milieu interstellaire. Du fait de l'incroyable quantité d'énergie libérée, l'étoile se met à briller brièvement comme 200 millions de soleils.
Certaines supernovae peuvent ainsi être observées à l'oeil nu depuis la Terre, comme cela fut le cas en 185 avant notre ère en Chine.(...)
Lors de l'explosion de l'étoile, ses débris et la matière rencontrée sont chauffés à des millions de degrés et peuvent émettre pendant des millénaires d'intenses rayonnements X, que les satellites XMM-Newton et Chandra ont précisément pour mission d'observer.
Il y a deux millénaires, les astronomes chinois avaient noté l'apparition soudaine d'une nouvelle étoile. Immobile, l'astre ne pouvait être une comète. Ils avaient aussi observé qu'elle avait disparu progressivement en huit mois, ce qui est cohérent avec ce que l'on sait aujourd'hui des supernovae. (...)
Source : AFP, Paris.
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On a découvert la galaxie la plus ancienne
Jeudi 14 septembre 2006
Une équipe d'astronomes japonais a annoncé avoir détecté la galaxie la plus lointaine - et par conséquent la plus ancienne - jamais découverte par l'homme, puisque sa lumière reçue aujourd'hui a été émise il y a 12,7 milliards d'années, aux tout premiers temps de l'Univers.
L'explosion primordiale du Big Bang, qui a donné naissance à notre Univers, n'était intervenue que 750 millions d'années plus tôt, soulignent Masanori Iye (Observatoire astronomique national de Tokyo) et ses collègues dans un article à paraître jeudi dans la revue scientifique Nature.
Cette découverte a été confirmée par spectroscopie, en étudiant le "décalage vers le rouge" de cet amas d'étoiles, avec l'aide du télescope Subaru de 8,2 mètres installé sur l'archipel américain d'Hawaï, précisent-ils.
Les galaxies les plus lointaines continuent à s'éloigner à une vitesse croissante du centre de l'Univers. Plus elles s'éloignent, plus la lumière qu'elles émettent tend vers le rouge, un peu comme le bruit d'un bolide qui passe devant vous devient plus grave avec la distance. Les galaxies les plus anciennes sont donc à découvrir dans les longueurs d'onde proches du rouge.
En mars 2004, une équipe franco-suisse, utilisant le grand télescope VLT du mont Paranal (Chili), avait annoncé avoir découvert une galaxie située à 13,2 milliards d'années-lumière, mais ses travaux n'ont jamais été confirmés depuis.
Dans une autre étude, aussi publiée dans Nature, les astronomes Rychard Bouwens et Garth Illingworth, de l'Université de Californie, ont utilisé le téléscope spatial Hubble pour traquer la formation des premières galaxies.
Le Big Bang, survenu il y a environ 13,7 milliards d'années, a été suivi par une période de ténèbres, aucune étoile n'illuminant alors l'immensité de l'espace. Au bout de quelques centaines de millions d'années sont apparues les premières étoiles, suivies des premières galaxies. C'est le moment précis de cette transition qu'aimeraient déterminer les astronomes.(...)
MM. Bouwens et Illingworth ont découvert des centaines de galaxies en place 900 millions d'années après le Big Bang. Mais 200 millions d'années plus tôt, ils n'en ont trouvé qu'une, alors qu'ils en attendaient une dizaine.
En novembre dernier, une étude américaine avait évalué la date d'apparition de la première étoile à une centaine de millions d'années après le Big Bang.
Source : AFP, Paris -
Une supernova explose en direct
L'explosion d'une supernova, étoile massive en fin de vie, a été observée pour la première fois en direct dans notre galaxie par une équipe américano-britannique qui rapporte dans la revue britannique Nature les détails de cet événement exceptionnel.
Les explosions de supernova sont des phénomènes très rares -- quatre au cours du dernier millénaire dans notre galaxie -- et ont toujours été détectées après l'événement grâce à la localisation d'un éclat extraordinaire.
L'événement décrit dans Nature a commencé à se produire le 18 février 2006 dans une galaxie située à quelque 440 millions d'années-lumières, vers la constellation du Bélier. Les astronomes ont observé un rayonnement gamma inhabituel, qui a duré près de 40 minutes, alors que la durée d'un tel phénomène est généralement de l'ordre de quelques millisecondes ou dixièmes de secondes. Ce type d'émission est considéré comme précurseur d'une supernova.
La période de rayonnement a été si longue que le satellite de la Nasa Swift a pu focaliser tous ses instruments sur le phénomène, les astronomes à Terre réussissant même à observer l'explosion de l'étoile avec leurs télescopes.
(...) Cette supernova était une étoile massive d'une masse vingt fois supérieure à notre Soleil, selon les astronomes. L'explosion de ces corps céleste se produit lorsqu'ils ont épuisé leur combustible nucléaire. Leur noyau implose brutalement lorsque les réactions thermonucléaires s'y arrêtent.
Source : AFP, Paris.
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Pluton n'est plus une planète !
Après une délibération à main levée, l'assemblée générale de l'Union astronomique internationale (UAI) a décidé jeudi à Prague de déchoir Pluton de son statut de planète, ramenant à huit le nombre de planètes du système solaire.
Les astronomes de la planète entière ont décidé qu'une planète naine, catégorie à laquelle appartiennent Pluton, mais aussi Cérès et la mystérieuse UB313 découverte il y a trois ans, ne peut être considérée comme une planète à part entière.
A l'origine, il avait été question d'élargir le système solaire à 12 planètes à à savoir les 8 "vraies" planètes, plus les trois naines, ainsi que Charon, qui reste cantonné dans son statut actuel de lune de Pluton.
Mais l'UAI a finalement opté pour la solution la plus restrictive. Lle système solaire est donc composé désormais de huit planètes (et non neuf) : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.Il est vrai que Pluton, seule planète découverte par un astronome américain, posait de nombreuses question aux astronomes: elle est en effet très différente des autres corps du système solaire, qui sont rocheux (pour les plus proches du soleil) ou gazeux (pour les plus éloignés) et orbitent de manière circulaire autour de notre astre. Pluton est elle formée de glace et suit une orbite très longue et excentrée qui exige d'elle 247 années pour faire le tour du Soleil. De plus, Pluton est bien plus petite que l'on pensait au moment de sa découverte par l'astronome Clyde Tombaugh, plus petite même que notre Lune.
Pour finir, la définition proposée par l'assemblée générale de l'UAI ne s'applique qu'au seul système solaire, au grand regret de ceux qui auraient souhaité un concept s'appliquant aux nombreuses planètes (près de deux cents à ce jour) que l'on découvre désormais régulièrement autour d'autres astres que notre Soleil.
Source : AFP, Prague.
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La dixième planète du système solaire
Mercredi 12 avril 2006
La dixième planète" découverte l'an passé aux confins du système solaire serait à peine plus grosse que Pluton, ont rapporté des scientifiques mardi, mettant en doute les premières évaluation de la taille du corps céleste.
Les premiers calculs évaluaient le volume de 2003 UB313, baptisée Xena, comme étant 30 % plus imposant que celui de Pluton. Les dernières évaluations, plus précises grâce aux mesures du télescope spatial Hubble, lui accordent un diamètre de 2397km (à 100 km près), selon le chercheur Michael Brown de l'Institut de la technologie de la Californie. Pluton a un diamètre de 2288km. Michael Brown avait précédemment évalué le diamètre de UB313 à 3500km en se fiant à sa luminosité. Le scientifique publie ses dernières recherches dans le Journal de l'Astrophysique.La découverte de ce corps céleste a relancé le débat autour de la définition d'une planète. Des astronomes s'interrogent sur la possibilité de retirer le statut de planète à Pluton tandis que d'autres souhaitent ajouter une dixième planète au système solaire. L'organisation responsable de nommer les planètes, l'Union astronomique internationale, ne s'est pas encore prononcée sur la question. Si Xena devient la dixième planète, elle deviendrait du coup l'astre le plus éloigné du système solaire.
Source : AP, Los Angeles.
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Un nuage d'alcool géant
Mardi 4 avril 2006
Des astronomes britanniques ont annoncé avoir découvert dans l'espace profond de la Voie lactée un nuage d'alcool de 463 milliards de kilomètres de large, qui pourrait donner de précieuses indications sur la manière dont se forment les étoiles géantes.
Ce vaste nuage, en forme d'arche, est composé d'alcool méthylique (ou méthanol), le plus simple de tous les alcools. Aussi appelé esprit de bois, ce cousin de l'éthanol est extrêmement toxique pour l'homme et son ingestion peut provoquer des cécités irréversibles, voire le coma et la mort.Le nuage a été repéré dans une zone de notre galaxie, la Voie lactée, où se forment actuellement de nouvelles étoiles sous l'effet de l'effondrement gravitationnel d'immenses concentrations de gaz et de poussières, ont indiqué les astronomes de l'observatoire de Jodrell Bank dans un communiqué mardi.
L'alcool méthylique avait été détecté pour la première fois en 2004 dans l'un des nuages en forme de disque qui se forment autour des étoiles naissantes. La découverte avait généré un intense débat entre astrophysiciens qui tenaient jusqu'ici pour acquis que l'espace ne permettait pas la formation de molécules organiques complexes. Celles-ci, faisait-on valoir, serait immanquablement détruites par les radiations ultraviolettes et les conditions extrêmes régnant dans l'espace. (...) Sur notre planète, le méthanol est produit par le métabolisme de bactéries anaérobiques (n'ayant pas besoin d'oxygène).
Source : AFP, Paris. (photo archives NASA)
Notre commentaire : hips ! -
Un nouvel astre plus grand que Pluton
Mercredi 1 février 2006
Des astronomes allemands ont établi qu'un corps céleste présenté comme la 10ème planète du système solaire était plus grand que Pluton, souligne une étude publiée dans la revue "Nature". Pour autant le débat est loin d'être clos sur le fait de savoir si cet astre, baptisé de manière informelle UB313, ou même Pluton sont vraiment des planètes.
Une équipe conduite par Frank Bertoldi, de l'université de Bonn, a estimé que UB313, corps rocheux et glacé découvert l'an dernier, mesurait 3000 kilomètres de diamètre. Soit plus que les 2300 kilomètres de diamètre de Pluton.
Les chercheurs se sont basés sur la chaleur dégagée par l'astre pour leurs calculs. "Il va être de plus en plus difficile de justifier le fait que Pluton est une planète si UB313 ne se voit pas accorder ce statut", souligne M. Bertoldi dans un communiqué.
Il existe un débat au sein de la communauté scientifique sur le fait de savoir ce qui caractérise une planète et si Pluton en est bien une. Il n'existe pas de définition officielle en la matière et certains estiment que les critères de taille ne sont pas suffisants.
Michael Brown, l'astronome de l'Institut de technologie de Californie qui a annoncé la découverte de UB313 en juillet dernier, a jugé les calculs des astronomes allemands plausibles. Il a précisé que son équipe utilisait le télescope spatial Hubble pour évaluer la taille de l'objet.
M. Brown avait initialement estimé que UB313 était plus grand que Pluton et qu'il mesurait probablement entre 2.250 et 3.500 kilomètres de diamètre.
Source : AP, Los Angeles. -
Une exoplanète à plus de 20 000 années-lumière !
Jeudi 26 janvier 2006
Une exoplanète, certainement la plus petite jamais détectée, a été découverte dans la constellation du Sagittaire, à plus de 20 000 années-lumière de la Terre, annonce une équipe d'astronomes de 12 pays dans un article publié jeudi dans le magazine américain "Nature".
Baptisée OGLE-2005-BLG-390Lb, cette exoplanète a une masse 5,5 fois supérieure à celle de la Terre, ce qui en fait la plus petite des quelque 160 planètes découvertes hors de notre système solaire jusqu'à aujourd'hui.
C'est également la plus éloignée, même si la précision de toutes ces estimations n'est pas totale, note le professeur David Bennett, de l'université américaine de Notre Dame, co-auteur de l'article.
Il règne sur OGLE-2005-BLG-390Lb une température d'environ moins 220 degrés Celsius, ce qui exclut pratiquement toute forme de vie. Cette exoplanète se trouve à 2,6 fois la distance Terre-Soleil de son étoile.
OGLE-2005-BLG-390Lb est la troisième exoplanète découverte grâce à l'effet dit du "microlensing", selon lequel la gravité d'un corps céleste se courbe à la manière d'une lentille de verre et influe sur l'éclat de l'étoile autour de laquelle elle tourne. La planète est alors découverte grâce à la variation d'éclat de l'étoile.
Source : AP, New York.