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Astronomie - Page 14

  • Pandora, petite lune de Saturne

    À quoi ressemble Pandora, petite lune de Saturne ? Pour le savoir, la sonde spatiale Cassini, actuellement en orbite autour de Saturne, est passée à quelque 50 000 km de l'insolite lune début septembre 2005. L'image à plus haute résolution jamais obtenue de Pandora à ce jour fut capturée à cette occasion et vous est montrée ci-dessous dans des couleurs fidèles à la réalité.

    medium_pandora_cassini_big.jpg

    On peut discerner des détails de 300 mètres de long à la surface de la lune Pandora, longue de quelque 80 kilomètres. Les cratères de Pandora semblent recouvert d'un matériau de nature indéterminée, lequel donne à la lune une apparence moins rugueuse qu' Hypérion, une autre petite lune de Saturne à l'aspect spongieux. De curieux sillons et d'étranges crêtes semblent également quadriller la surface de la petite lune.
    Un des intérêts scientifiques de Pandora tient au fait que, avec sa lune compagnon Promethée, elle aide à canaliser les particules qui constituent l'anneau F de Saturne en un anneau distinct.

    Source : Yahoo !

  • Mars abrite probablement des bactéries terrestres "endormies"

    Jeudi 5 janvier 2006

    Des bactéries terrestres ont probablement été acheminées involontairement sur Mars par des engins d'exploration, mais vu les conditions climatiques sur la planète rouge, elles ne peuvent qu'avoir été détruites ou se trouver dans un état dormant, soulignent les experts. Il n'y a en tout cas aucune preuve que de tels micro-organismes vivent sur Mars.

    "Les agences spatiales américaines et européennes ont pris grand soin de stériliser les engins d'exploration envoyés vers Mars, mais on ne peut jamais stériliser de manière à ce qu'il ne reste plus une seule bactérie", a expliqué à l'Associated Press l'exobiologiste André Brack, du Centre de biophysique moléculaire du CNRS à Orléans.

    "La condition minimale requise pour que la vie puisse se développer c'est la présence d'eau liquide, ce qui n'est pas le cas en principe à la surface de Mars, où en plus les conditions climatiques sont très dures", rappelle M. Brack.

    La présence de micro-organismes terrestres pourrait compliquer la recherche d'une vie extraterrestre dans le cas où l'on trouverait des bactéries martiennes qui ressembleraient à s'y méprendre à leurs cousines terrestres. "On se bat pour que les agences spatiales prennent un maximum de précautions. c'est de l'écologie planétaire", souligne M. Brack.

    Mais André Debus, chargé de mission à la protection planétaire au Centre national d'études spatiales (CNES), relativise le risque que les recherches d'une vie martienne puissent être perturbées par cette contamination. Il estime à un milliard le nombre de bactéries terrestres acheminées sur Mars. "Un milliard, c'est presque le nombre de bactéries qu'on expulse lorsqu'on éternue une fois. C'est très peu de chose par rapport aux 144 millions de kilomètres carrés de Mars."

    Source: AP, Paris.

  • Charon dévoilé

    Mercredi 4 janvier 2006

    La lune la plus distante du système solaire, Charon, est un astre de glace et de roches probablement dépourvu d'atmosphère, contrairement à la planète Pluton autour de laquelle elle orbite, selon deux études publiés dans le magazine scientifique britannique Nature.

    Cette meilleure compréhension de Charon a été permise par l'observation d'un phénomène rarissime: le passage de l'astre devant une étoile. En observant cette mini-éclipse de différents endroits de la Terre, il a été possible de calculer le diamètre de cette lune et, de là, son volume et sa densité.

    La moisson a été particulièrement riche parce que "l'ombre" de Charon a été projetée - c'était en juillet 2005 - sur le centre de l'Argentine et du Chili, une région désertique où sont concentrés de nombreux observatoires internationaux.

    Charon, qui a été découverte en 1978, présente donc une densité de 1,71, assez proche de celle de Pluton, encore évaluée assez grossièrement entre 1,8 et 2,1. La densité de la Terre est pour sa part de 5,5 (eau = 1).

    "Ces chiffres sont compatibles avec une composition de 55% à 60% de roches, le reste étant composé de glace", souligne Bruno Sicardy, astronome à l'observatoire de Paris Meudon, auteur principal de l'une des deux études. Son équipe a calculé à 1 207 kilomètres le diamètre de Charon. Ce résultat est pratiquement identiques à celui de l'équipe concurrente du MIT (Massachusetts Institute of Technology) : 1 212 km.

    Pluton fait 2300 km de diamètre. Le faible écart de taille entre les deux astres est unique dans le système solaire et fait dire à certains astronomes qu'il existe un "système" Pluton-Charon, d'autant que le satellite tourne à très faible distance de sa planète-mère (20 000 km). La masse de Charon représente 1/8ème de celle de Pluton, alors que celle de notre Lune fait 1/100ème de celle de la Terre, souligne M. Sicardy.

    Il est désormais presque certain que Charon ne présente pas d'atmosphère: "nous n'avons rien détecté", indique M.Sicardy en estimant: "si Charon devait avoir une atmosphère, celle-ci serait au maximum de 100 à 200 fois plus tenue que celle de Pluton", le plus petit corps connu du système solaire à disposer d'une atmosphère.

    Source : AFP, Paris.


  • Titan (2), un monde glacé et spongieux

    Titan présente un intérêt tout particulier pour la compréhension de la Terre parce que cette lune de Saturne est le seul autre objet du système solaire à être doté d'une atmosphère épaisse majoritairement composée d'azote.

    Du point de vue physique, les mesures ont confirmé une pression égale à une fois et demie celle de la Terre et une température de -180°C qui empêche la formation de toute vapeur d'eau, et donc d'oxygène, à partir de la glace d'eau (Francesca Ferri, Univ. de Padoue, Italie).
    Quant aux vents, ils soufflent dans le même sens que la rotation du satellite et sont plus rapides, atteignant 120 mètres par seconde (430 km/h) à 120 km d'altitude. Curieusement, la sonde n'en a presque pas décelé en surface (1 m/s) (Michael Bird, Univ. de Bonn, Allemagne).

    De quoi s'interroger sur des paysages sculptés par l'érosion sans doute due au méthane liquide qui a creusé des vallées profondes de 100 m et larges de 200, mais aussi par l'action du vent... La mission Cassini-Huygens, des noms de la sonde européenne et de l'orbiteur américain qui l'a larguée près de Saturne après sept années de voyage, a suivi les sondes jumelles Voyager, de la Nasa, qui n'avaient pas pu voir en 1980-81 au travers du brouillard titanesque.

    Source : AFP, Paris.

  • Titan (1), un monde glacé et spongieux

    Les premières analyses des données transmises par la sonde Huygens lors de sa descente sur Titan, il y a presque un an, laissent entrevoir un monde baigné dans un brouillard orange d'hydrocarbures, au sol spongieux de particules organiques tombées en pluie sur des galets de glace.

    medium_titan_img.jpgLors de sa descente de 2 heures et 28 minutes à travers l'atmosphère du plus gros satellite de Saturne, le 14 janvier 2005, la sonde européenne avait enregistré une multitude de données grâce à six instruments embarqués, qu'elle a continué à transmettre pendant 72 minutes après l'atterrissage.

    De quoi alimenter des années de recherche ! Ces analyses révèlent une chimie basée sur la transformation du méthane en hydrocarbures complexes dans la stratosphère. Le méthane est le gaz le plus présent dans l'atmosphère de Titan après l'azote. Bombardé de particules dans l'environnement de Saturne, exposé aux rayons ultraviolets du Soleil, le méthane est converti en hydrocarbures et en composés d'azote et de carbone, qui se condensent entre 300 et 200 km d'altitude pour former un brouillard orange de matériaux organiques (Guy Israël, CNRS, France et Martin Tomasko, Université de Tucson, Etats-Unis).
     
    Ces aérosols tombent finalement en pluie sur la surface, où ils s'accumulent en une couche spongieuse probablement composée de ces particules, de galets de glace d'eau et de méthane liquide, "de la consistance de sable mouillé" (John Zarnecki, Univ. de Milton Keynes, Royaum-Uni). Ce processus signifie que du méthane s'échappe constamment de l'atmosphère de Titan et doit être remplacé, ce qui implique l'existence d'un réservoir de méthane ou de carbone sous une forme primitive, probablement sous la surface du satellite (Tomasko et Hasso Niemann, Nasa).
    "Un processus similaire pourrait avoir produit une grande poche de méthane sur la Terre", dont Titan serait un stade primitif, gelé en l'état, de l'évolution, a estimé mercredi un membre d'une des équipes de recherche, François Raulin, lors d'une conférence de presse à l'Agence spatiale européenne (Esa) à Paris. Le méthane (CH4) est la principale composante du gaz naturel.


    Source : Paris, AFP.
  • Le mystère de l'énergie noire

    Mardi 22 novembre 2005

    La mystérieuse "énergie noire", présumée responsable de l'accélération de l'expansion de l'Univers, pourrait être la constante cosmologique d'Einstein, selon une étude internationale de la Supernova legacy survey (SNLS) publiée dans la dernière livraison de la revue Astronomy and Astrophysics.

    medium_energie.jpgLe SNLS, collaboration internationale regroupant environ 40 personnes dont une vingtaine de chercheurs français du CNRS et du CEA, cherche à mesurer précisément l’énergie noire et déterminer sa nature, toujours inconnue. Pour ce faire, les astronomes ont mesuré les distances de 71 supernovae dont les plus lointaines ont explosé quand l’Univers avait moins de la moitié de son âge actuel.

    En mesurant le flux des supernovae distantes, expliquent le CNRS et le CEA dans un communiqué commun, il est possible de déterminer si l'"énergie noire" se comporte "comme la constante cosmologique d’Einstein ou selon de nombreuses autres hypothèses théoriques".

    "Ce qui distingue ces théories (de la constante cosmologique), c’est la dilution, ou pas, de la densité d’énergie noire avec l’expansion de l’Univers", notent les chercheurs. Or les dernières mesures du SNLS, les plus précises à ce jour, "favorisent l'absence de dilution" et vont donc dans le sens de la constante d'Einstein.

    Einstein avait introduit sa "constante cosmologique" en 1917 dans ses équations de la relativité générale, pour appuyer son idée que l'univers était statique. Mais 30 ans plus tard, il reconnaissait son erreur, se ralliant à la thèse d'un univers en expansion. Or cette constante est revenue en vogue après 1998 et la découverte d'une mystérieuse énergie, baptisée "énergie noire", qui constituerait quelque 73% de la matière de l'univers.

    Elle agirait comme une force répulsive à grande échelle, capable de surmonter la force gravitationnelle entre les différents constituants de l'Univers. Aucune autre forme de matière ordinaire ne peut expliquer cette accélération.

    En fait, lorsque Einstein introduisit sa constante, terme qui s'interprétait physiquement comme une nouvelle force qui tendait à faire se repousser les corps de l'Univers les uns les autres, il la régla de façon à ce que cette force de répulsion contrebalance exactement la gravitation, pour la faire coïncider avec l'idée d'un univers statique.

    Or, selon des astrophysiciens, si cette constante était un peu supérieure à la valeur donnée par Einstein, cela expliquerait l'évolution de l'univers telle que nous la connaissons désormais : une force de gravité ralentissant son expansion après le Big Bang, puis une expansion accélérée lorsque l'effet de cette force de gravité a été surmonté par une force de répulsion à grande échelle, désormais appelée "énergie noire".

    Source : AFP, Paris

  • Vénus, planète mystère

    Mardi 8 novembre 2005

    Vénus, vers laquelle l'Agence spatiale européenne (Esa) vient de lancer la sonde Venus Express, est une planète aux multiples énigmes dont l'étude pourrait être riche d'enseignement pour la compréhension de phénomènes comme le réchauffement climatique sur Terre.

    medium_venus.jpg

    Baptisée par les Anciens "étoile du Berger", Vénus est l'astre le plus lumineux du ciel après le Soleil et la Lune. Elle est la première à apparaître le soir et la dernière à disparaître à l'aube.

    Souvent considérée par les astronomes comme la soeur jumelle de la Terre, Vénus partage avec elle de nombreuses caractéristiques : les deux sont faites de roches, elles ont une taille et une masse comparables, Vénus est la planète la plus proche de la nôtre et se situe à peine un peu plus près du Soleil que la Terre... Et, pourtant, les deux astres diffèrent par de nombreux points et leur évolution a été extrêmement différente.

    Vénus, "c'est l'enfer", affirme le responsable des programmes d'exploration du système solaire au Centre national d'études spatiales (Cnes), Francis Rocard. "Chaude (460 degrés Celsius au sol), un milieu acide concentré... c'est le milieu le plus hostile qui soit pour les sondes".

    Vénus, c'est également un mystère, admettent les astronomes. D'abord, la rotation de l'étoile du Berger va dans le sens inverse de celle de la Terre. Par ailleurs, la planète tourne sur elle-même extrêmement lentement : un jour vénusien correspond à la durée de 243 jours terrestres. Et, comme elle fait le tour du Soleil en 225 jours terrestres (365 pour la Terre), sur Vénus, un jour est plus long qu'une année...

    La topographie et l'altimétrie de la surface de Vénus ont déjà été relevées par plusieurs sondes, américaines ou soviétiques (Mariner, Magellan, Venera...). Les données obtenues font apparaître que, sur cette planète constituée il y a 4 milliards d'années, le sol est relativement jeune : 500 millions d'années environ. Les volcans observés seraient-ils encore en activité ? se demandent des astronomes.

    L'atmosphère, qu'auscultera Venus Express, est peut-être le phénomène le plus surprenant. Elle est "unique dans le système solaire et la comprendre est très important", souligne un des scientifiques de la mission, Hakan Svedhem. Ainsi, à une soixantaine de kilomètres d'altitude, les vents soufflent, pour une raison inconnue, à quelque 400 km/h. Très épaisse, l'atmosphère provoque un effet de serre qui rend la planète extrêmement chaude. A 80 km d'altitude environ, un élément absorbe les rayonnements ultraviolets du Soleil, et aucune explication n'a encore été trouvée à ce mystère.

    Source : AFP, Paris.

  • Détection des premières radiations lumineuses

    Jeudi 3 novembre 2005

    Des astronomes américains pensent avoir capté des radiations d'étoiles nées à l'aube de l'univers et depuis longtemps éteintes, selon une étude publiée mercredi.

    medium_galaxie1.3.jpgSi ces observations faites avec le téléscope de l'espace Spitzer de la Nasa sont confirmées, elles lèveront un peu le voile sur une période très proche du "big bang" qui selon la théorie des cosmologues a donné naissance à l'univers il y a environ 13,7 milliards d'années.

    Ces rayonnements lumineux pourraient provenir des toutes premières étoiles ou peut-être de gaz brûlants avalés par les premiers trous noirs, ont expliqué ces astronomes du Goddard Space Flight Center de la Nasa à Greenbelt dans le Maryland (est).

    Ils ont comparé ces émissions à des lumières d'une ville très éloignée que l'on pourrait voir par nuit très noire d'un avion. Ces jets lumineux sont trop distants et faibles pour distinguer les objets qui les émettent.

    "Ces objets ont disparu il y a très longtemps mais leur lumière contitue à voyager dans l'univers", a-t-il ajouté.

    Cette observation de dix heures avec la caméra infra-rouge du téléscope spatial Spitzer dans la constellation du Dragon a permis de détecter des jaillissements diffus de rayons infra-rouges, invisibles à l'oeil nu dont l'intensité est plus faible que la lumière optique, a précisé cet astrophysicien.

    Ces dernières détections confirment aussi des observations de la sonde "Wilkinson Microwave Anisotropy" de la Nasa en 2003 qui dataient la naissance des premières étoiles entre 200 et 400 millions d'années après le Big Bang.

    Source : AFP, Washington.

  • Pluton : trois lunes au lieu d'une

    Mardi 1 novembre 2005

    Pluton, la planète la plus lointaine dans notre système solaire et aussi la plus petite, paraît avoir trois lunes et non une, selon de nouvelles observations dont les résultats ont été dévoilés par l'Agence spatiale américaine (Nasa).
    Utilisant le télescope de l'espace Hubble, des astronomes du Southwest Research Institute ont repéré les deux nouveaux satellites de Pluton en mai 2005. Les deux objets ont effectué une orbite quasiment circulaire autour de la planète en trois jours, ont expliqué ces astronomes.

    Si cette découverte est confirmée par l'International Astronomical Union, ces deux lunes seront baptisées avec des noms de la mythologie gréco-romaine et rejoindront Charon, seule lune officielle jusqu'à présent de Pluton, découverte en 1978.
    Pour le moment, ces deux satellites ont été appelés S/2005 P1 et S/2005 P2. Ils sont environ 5.000 fois moins brillants que Pluton, ce qui explique pourquoi ils sont restés longtemps invisibles. Ces deux lunes potentielles ont été observées dans une zone située entre 44.000 à 53.000 km de Pluton et sont de deux à trois fois plus éloignées de la planète que Charon dont le diamètre est de quelque 1.200 km.

    Pluton avait été découvert en 1930 et tourne autour du soleil à une distance d'environ 6,4 milliards de kilomètres dans le coeur de la ceinture de Kuiper. Il s'agit d'une zone du système solaire qui s'étend au-delà de l'orbite de Neptune, entre 4,5 et 7,5 milliards de kilomètres. Un grand nombre d'astronomes ne considèrent d'ailleurs pas Pluton comme une planète à part entière avec son diamètre de seulement 2.252 km.

    Source : AFP, Washington.

  • Une galaxie huit fois plus grande que la nôtre

    Mardi 27 septembre 2005

    Des astronomes américains ont annoncé la découverte d'une galaxie née dans l'enfance de l'Univers,
    huit fois plus massive que la Voie Lactée.

    La masse importante et la maturité de cette galaxie au moment où l'Univers --dont l'âge est estimé à 13,5 milliards d'années-- n'avait que 800 millions d'années, a surpris la communauté astronomique.

    "Nous avons trouvé cette galaxie aux distances les plus éloignées, là où les autres galaxies déjà découvertes sont jeunes et petites", a expliqué dans un communiqué Bahram Mobasher, du "Space Telescope Science Institute".

    "Mais au lieu de cela nous avons vu des indications que cette galaxie est remarquablement développée et beaucoup plus massive, ce qui est une grande surprise", a-t-il ajouté.

    Jusque là, les scientifiques estimaient que les premières galaxies formées dans les débuts de l'univers contenaient beaucoup moins d'étoiles que celles créées plus tard, comme la Voie Lactée où se situe notre système solaire.

    Cette découverte tend à indiquer que la grande partie de la formation des galaxies s'est produite beaucoup plus tôt, a pour sa part souligné Richard Ellis, professeur d'astronomie à l'Institut de technologie de Californie et membre de l'équipe ayant fait cette découverte avec les deux télescopes de l'espace de la Nasa, Spitzer and Hubble.

    "Cette galaxie est un objet très révélateur", a-t-il insisté. "Bien que l'univers n'eût que 6% de son âge actuel, cette galaxie avait déjà une masse d'étoiles huit fois plus grande que celle de la Voie Lactée", a relevé cet astronome.

    Source : AFP, Washington.

  • Une "boule de feu" irradie le ciel de Finlande

    Mercredi 18 mai 2005

    medium_fireball.gifUne "boule de feu" d'une exceptionnelle intensité lumineuse a traversé le ciel de Finlande mardi soir avant d'exploser au-dessus de la frontière russo-finlandaise, a indiqué la Société finlandaise d'astronomie URSA. Le phénomène a été observé par des dizaines d'habitants de l'est du pays.

    "Nos mathématiciens ont grossièrement calculé que la chute s'est produite au-delà de notre frontière orientale et s'est terminée par une explosion au-dessus de la Carélie russe", a indiqué à l'AFP Marko Pekkola, rédacteur en chef du journal de l'URSA.

    De savants calculs seront nécessaires pour déterminer la trajectoire exacte de cette "boule de feu", sans doute une météorite incandescente, a-t-il ajouté.

    Source : AFP, Helsinki.

  • "Boule de feu" dans le ciel de Madrid

    Vendredi 28 janvier 2005

    Des habitants de la banlieue nord-est de Madrid ont affirmé avoir aperçu, dans la nuit de jeudi à vendredi, la chute d'une "boule de feu" près de l'aéroport de la capitale espagnole, selon les services de sécurité.

    Des appels au service des urgences téléphoniques ont été enregistrés vers 22H30 (21H30 GMT) alertant sur l'apparition d'une boule de feu, paraissant être une météorite, qui a explosé et s'est désintégrée dans les environs de Torrejon de Ardoz.

    Un employé du métro de Madrid, José Antonio Lopez, qui regagnait son domicile, à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, a déclaré à l'agence EFE qu'il avait observé "une boule incandescente, énorme et très rouge, qui a dégagé une immense éclair et après quelques secondes, a disparu. C'était une masse de feu ronde qui est tombée à la verticale", a-t-il dit.

    Source : AFP, Madrid.