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  • Reptiles et amphibiens de plus en plus menacés en France

    bd9d2d587334358c5cc3e953f624a641.jpgUne espèce sur cinq de reptiles et d'amphibiens risque de disparaître de France métropolitaine, selon les dernières évaluations de l'Union mondiale pour la Nature (UICN) et du Muséum d'histoire naturelle à Paris.

    Sept espèces de reptiles sur 37 et sept espèces d'amphibiens sur 34 sont actuellement menacées sur le territoire métropolitain, ont assuré le comité français de l'UICN et le muséum dans un communiqué.

    "Ces espèces sont des indicateurs de l'état de santé de plusieurs de nos milieux naturels et sans une action efficace, ces chiffres pourraient doubler dans les années à venir", soulignent-ils.

    ea6556db7df7fa51c72651e879a48e2b.jpgL'assèchement des zones humides et le comblement des mares représentent une menace pour la survie de la grenouille des champs (en danger critique) et du crapaud pélobate brun (en danger). La pollution des milieux aquatiques a également contribué à la raréfaction des espèces dépendantes de ces habitats naturels.

    L'évolution des milieux due à l'abandon du pastoralisme a entraîné une forte régression de l'habitat de la vipère d'Orsini (en danger critique), déjà victime de l'urbanisation et de la construction d'infrastructures routières et ferroviaires, tout comme la tortue d'Hermann (vulnérable en France et en danger dans le Var).

    Enfin, la compétition avec des espèces exotiques introduites, telles que la tortue de Floride ou la grenouille taureau, représente une menace pour des espèces autochtones comme la cistude d'Europe (une tortue d'eau douce) et les espèces de grenouilles vertes.

    Source : AFP, Paris. 

  • Un cratère découvert grâce à Google Earth

    Google Earth, le logiciel de Google qui vous fait visualiser la planète à l'aide d'images satellite, vient de permettre de découvrir un nouveau cratère, inconnu jusqu'alors.

     Le géologue Arthur Hickman, de l'institut d'études géolmogiques de l'ouest de l'Australie, utilisait le logiciel pour repérer du fer lorsqu'une zone circulaire inhabituelle l'a intrigué. Il a alors envoyé une photo de cet emplacement sur Google Earth à l'un de ses collègues, le Docteur Andrew Glickson de l'université nationale d'Australie.

    Celui-ci s'est rendu sur les lieux et a confirmé la présence d'un cratère de météorites, à 35 Km au nord de Newman et qui n'avait jamais été observé à ce jour. Selon Hickman, ce cratère pourrait avoir entre 10 000 et 100 000 ans.

  • Le plus beau miroir naturel du monde

    Pour contempler ce superbe effet de réflection, vous devez vous rendre au sud-ouest de la Bolivie, au Salar de Uyuni, le plus grand lac salé du monde.

    Durant la saison humide, le lac est recouvert d'une mince nappe d'eau, ce qui provoque cet effet miroir.

  • Des nouvelles de l'espace

    Ces jours derniers, plusieurs nouvelles nous sont parvenues du cosmos (par scientifiques et médias interposés, je n'ai pas encore d'alien dans mon carnet d'adresses...).

    8ed0eb923dc479280d32d958dc62ceae.jpgEvoquons d'abord Titan, la plus grande lune de Saturne, qui pourrait également avoir un océan sous sa surfaces selon de nouvelles données recueillies par la mission euro-américaine Cassini-Huygens.

    Selon l'astronome Ralph Lorenz de l'université Johns Hopkins (Maryland, est), des modèles informatiques indiquent que des vents dans l'atmosphère dense de Titan pourraient la secouer en avant et en arrière de son axe. En d'autres termes, les mouvements de l'atmosphère accélèrent la vitesse de rotation de la petite lune avant de la freiner, plus tard dans l'année, quand l'angle de l'axe de rotation change. Ces déplacements observés paraissent suffisamment importants pour suggérer la présence d'un océan liquide entre la croûte de Titan et son noyau, sans lequel ces mouvements de la croûte semblent difficiles, écrivent les auteurs de cette étude.

    Enfin, la Nasa a observé une explosion cosmique vieille de 7,5 milliards d'années visible à l'oeil. En effet, le phénomène est si puissant et lumineux que ses effets pouvaient être détectés à l'oeil nu depuis la Terre, bien qu'elle se soit produite il y a 7,5 milliards d'années à une distance de plus de la moitié de l'univers visible.

    "Aucun autre objet connu ou type d'explosion ne peut être aperçu à l'oeil nu à une telle distance", soit 7,5 milliards d'années lumière, s'est émerveillé Stephen Holland, un scientifique de la Nasa, cité dans un communiqué de la Nasa, "si quelqu'un s'est retrouvé à regarder au bon endroit, au bon moment, il aura aperçu l'objet le plus éloigné jamais observé à l'oeil nu sans aide optique", a souligné M. Holland.

    1e34f2430c3a749ba8cf3bf2236e21c0.jpg Jusqu'à présent, l'objet le plus distant pouvant être aperçu à l'oeil nu était la galaxie M33, qui se trouve à "seulement" 2,9 millions d'années lumière. Cette explosion, appelée sursaut gamma et détectée par le satellite Swift de la Nasa chargé de les traquer, est l'un des phénomènes les plus violents dans l'Univers.

    Ces phénomènes se produisent en général quand une étoile massive arrive à court de son combustible nucléaire et s'effondre sur elle-même. En fonction de sa masse elle peut donner naissance à un trou noir ou encore une étoile à neutron et l'effondrement produit ces sursauts d'intenses rayons gamma et éjecte des particules dans l'espace à une vitesse quasiment égale à celle de la lumière. En fonçant à travers des nuages interstellaires, elles illuminent l'espace.

    Source : AFP. 

    Crédits 3ème photo : NASA/Swift/Stefan Immler, et al. 

  • Le mystère des papillons Monarque

    Chaque hiver, des millions de papillons Monarque s'installent dans la même forêt de pins oyamel, dans le centre du Mexique, à 4 500 km de leur habitat habituel, au Canada, sans que les scientifiques puissent en expliquer les raisons.

    a12502c709c49dd689af083d9c83fca6.jpgDes études de la Commission nationale des réserves naturelles protégées du Mexique (CONANP) ont mis en évidence une tendance à la fidélité de l'espèce en ce qui concerne ses lieux d'hibernation, mais le mystère subsiste quand il s'agit d'expliquer pourquoi ces papillons orange et noir retournent chaque année dans les forêts d'Ocampo, dans l'Etat de Michoacan.

    Pour Ricardo Adaya, un technicien de la Réserve du papillon Monarque, les Danaus plexippus (leur nom scientifique) laissent une graisse sur l'écorce des arbres et au sol, ce qui attire les génération suivantes de papillons.(..)

    "Une légende indienne dit que les papillons sont en réalité les âmes des morts qui viennent nous rendre visite", confie Carmen Martinez, responsable du sanctuaire Chincua, de 330 hectares.

    Les papillons recouvrent parfois totalement l'écorce des pins oyamel, à tel point qu'il est impossible d'en distinguer le tronc. Quand ils volent, ils peuvent former un nuage et assombrir le ciel ou virevolter en petit nombre entre les arbres de cette zone vallonnée située à 3 000 m d'altitude.

    Plusieurs menaces pèsent cependant sur les forêts sanctuaires du Michoacan : la coupe illégale de bois, des scarabées et des plantes parasites.

    Source : AFP, Ocampo (Mexique).

  • Une molécule organique détectée sur une planète extra-solaire

    Une molécule organique a été découverte pour la première fois dans l'atmosphère d'une planète située en dehors de notre système solaire, ont annoncé des chercheurs.

    Grâce au télescope spatial Hubble, des astronomes ont distingué du méthane dans l'atmosphère de la planète HD189733b, qui est approximativement de la taille de Jupiter et se situe à 63 années lumière de la Terre, peut-on lire dans un article de la revue Nature.

    Les molécules organiques, comme le méthane, contiennent des liaisons carbone-hydrogène et sont très fréquentes chez les êtres vivants, mais ne leurs sont pas propres. Selon les auteurs de l'étude, la planète qu'ils ont observée est pourvue de températures atmosphériques avoisinant les 1000 °C et est par conséquent peu propice à la vie.

    "Le méthane ne peut pas être produit de façon biologique sur la planète que nous avons observée", a assuré Giovanna Tinetti, de l'University College de Londres, contactée par courriel.

    Le méthane a été détecté sur plusieurs planètes de notre système solaire. "Dans des conditions favorables, le méthane peut contribuer à la formation d'acides aminés", éléments essentiels de la vie, a indiqué un autre membre de l'équipe de recherche, Mark Swain, de la Nasa. (...)

    HD189733b fait partie des plus de 270 planètes extra-solaires découvertes à ce jour et fait partie de la catégorie des géantes gazeuses, comme Jupiter ou Saturne dans notre système solaire.

    Source : Reuters, Washington.

  • Un nouvel oiseau découvert en Indonésie

    01fb268d4e12675a055421472c8d92bb.jpgIl s'agit d'une nouvelle espèce appelée Zostérops des Togian (Zosterops somadikartai) qui a été découverte dans les Iles Togian dans la baie de Tomini (Sulawesi, Indonésie). On l'avait déjà observé mais de loin. Ce petit oiseau est de couleur verdâtre, et contrairement aux autres espèces du genre, il possède des yeux rouges et n'a pas de mince cercle blanc autour des yeux.

    92e2fb688a427063c48a5b4938aa83c6.jpgCes dernières années, de nombreuses nouvelles espèces animales ont été découvertes dans les parties les plus reculées d'Indonésie, à l'image de ce kangourou au poil doré, extrêmement rare, identifié dans les Foja Mountains en Indonésie.

  • Les océans sont-ils extraterrestres ?

    Décidément, l'excellent site Futura-Sciences nous gâte en matière d'articles susceptibles d'exciter notre curiosité. Voici deux exemples qui remettent en question nos idées reçues sur notre planète.

    L'océan mondial serait-il d'origine extraterrestre ?
    Une nouvelle méthode d'analyse des isotopes du chlore au niveau des dorsales océaniques suggère que les océans se sont formés quelques millions d'années après la formation de la Terre, à partir de matériaux extraterrestres. Ce nouvel outil devrait apporter à l'avenir d'autres résultats sur la dynamique du manteau terrestre.
    Lire l'article de Jean-Luc Goudet

    La Terre a un double coeur solide
    L’idée avait été proposée il y a une vingtaine d’années et elle vient aujourd’hui d’être confirmée par un groupe de géophysiciens de l’Université de l’Illinois. La graine, la partie solide du noyau de la Terre, n’est pas homogène. Elle possède elle-même un cœur ayant des propriétés physiques différentes.
    Lire l'article de Laurent Sacco

  • Des icebergs à rayures

    C'est le Daily Mail qui nous rapporte cette nouvelle étonnante : on a découvert dans l'Antarctique des icebergs rayés ! C'est un navire de recherche qui est tombé, à quelques jours d'intervalles, d'abord sur un iceberg marbré de lignes noires (environ 50 mètres de long), puis sur un autre bloc de glace, cette fois-ci marqué par une large bande diagonale de couleur bleue (voir les photos ci-dessous).

    ef057b622525d846bb115ed127e1a8ae.jpg0fd377e05117c48867a287f04430c233.jpg
    Selon certains scientifiques, ces rayures auraient pu être créées par les différences de compression de la glace au fil du temps ou bien par des minéraux colorés emprisonnés dans l'iceberg.

    Lire l'article du Daily Mail (autres photos).

  • Un spécimen rare d'orque albinos

    6a2b71a12fc770ef5970beaa3c248b4d.jpgAlors qu'ils comptaient étudier des phoques et d'autres espèces voisines, des scientifiques en mission dans le Pacifique nord ont pu observer un animal extrêmement rare : une orque albinos !

    Comme le précise l'article (en anglais) qui relate la découverte, cela revient à trouver une aiguille dans une botte de foin... 

  • Une autruche préhistorique près de Paris

    Il est assez rare que les découvertes de fossiles préhistoriques aient lieu en France : c'est pourtant le cas avec cette vertèbre fossile découverte dans une carrière de la vallée de l'Oise qui révèle qu'un grand oiseau terrestre proche de l'autruche a vécu dans cette région il y a 56 millions d'années.

    L'os est en cours d'étude, mais on peut dire dès à présent qu'il provient d'une sorte d'autruche primitive, précise à l'AFP Eric Buffetaut, paléontologue au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) qui travaille au Laboratoire de géologie de l'Ecole normale supérieure de Paris. D'autres fossiles trouvés dans la même couche géologique, à une soixantaine de kilomètres au nord de Paris, suggèrent que la vertèbre remonte à la fin de l'ère paléocène, et date donc d'environ 56 millions d'années, ajoute-t-il.

    Un oiseau similaire avait été trouvé au 19e siècle aux environs de Reims et avait reçu le nom de Remiornis, mais les fossiles de ce parent de l'autruche demeurent très rares, souligne Eric Buffetaut. A en juger par les dimensions de la vertèbre de l'Oise, cet oiseau avait une taille proche de celle de l'autruche, le plus grand oiseau actuel, pouvant atteindre 2,50 m de haut.

    Cependant, à la différence de l'autruche d'aujourd'hui, qui vit dans des milieux semi-désertiques, l'oiseau de l'Oise vivait apparemment dans des zones humides à la végétation dense, sous un climat chaud, en compagnie de tortues, de crocodiles et de divers mammifères dont les restes ont également été découverts dans les carrières.

    Ses moeurs, estime le paléontologue, devaient donc se rapprocher plutôt de celles du casoar, cousin de l'autruche des forêts tropicales de Nouvelle-Guinée et du nord-est de l'Australie. Contrairement aux autruches, qui sont essentiellement herbivores, le casoar se nourrit à la fois de fruits et de petits animaux.(...)

    Source: AFP, Paris. 

  • Météorite du Pérou : le retour

    La météorite qui s'est abattue sur le Pérou en septembre 2007 (lire la note Une météorite toxique au Pérou) continue d'intriguer les scientifiques. Creusant un profond cratère, elle se déplaçait plus vite et a frappé plus fort qu'on aurait pu le penser, ont annoncé des chercheurs.

    f0fbb77c62fcf93f49451433019d3893.jpgLa météorite, qui a creusé un cratère de 15 mètres de diamètre, était faite de roche et, en théorie, "aurait dû se désintégrer dans l'atmosphère bien avant d'atteindre la surface de la Terre", a déclaré Peter Schultz, professeur de géologie à l'université Brown de Rhode Island. "Ce fut peut-être le cas, mais les morceaux sont restés solidaires et se déplaçaient à 24 000 km/h au moment de l'impact", a-t-il expliqué lors d'une conférence sur les sciences planétaires et lunaires au Texas.

    Généralement, seules les météorites faites de métal atteignent la surface de la Terre suffisamment intactes pour y creuser un cratère. "Elles arrivent dans l'atmosphère, elles ralentissent, et elles explosent", a expliqué Schultz dans une interview téléphonique. "Cela peut faire un trou dans le sol, comme un puits, mais pas un cratère. Mais cette météorite a continué à se déplacer à une vitesse 40 à 50 fois plus rapide que ce à quoi on pouvait s'attendre." (...)

    Des dizaines de personnes qui sont allées voir le cratère, situé près du lac Titicaca et de la frontière avec la Bolivie, se sont plaintes de vomissements et de maux de tête. Certains se demandent si le bruit et le trou ont vraiment été causés par la météorite.

    "C'est l'une des raisons pour lesquelles nous y sommes allés. Nous voulions distinguer la réalité de la fiction", a expliqué Schultz. "Dire que beaucoup de personnes ont été malades était exagéré. Elles n'ont pas été malades, elles étaient surprises."

    Une équipe du Centre spatial Johnson de Houston a analysé deux morceaux de roche gris foncé tirés de la météorite et ont dit lors de la conférence qu'elle ne ressemblait pas aux météorites en provenance de sources connues telles que Mars. Schultz a expliqué le bruit suscité par l'impact par le fait que la masse rocheuse tournait et avançait à très grande vitesse. "Nous ne nous attendions pas à ça", a-t-il dit. "A tel point qu'on a été nombreux à penser que c'était un faux. Cela ne cadrait pas du tout avec notre compréhension de la façon dont se comportent les météorites."

    (...) Selon le chercheur, cette découverte pourrait remettre en cause l'idée traditionnelle selon laquelle toutes les petites météorites rocheuses se désintègrent avant de toucher la Terre.

    Source : Reuters, Washington.